
« Les défenseurs d’abris aménagés en terrain creux sortirent et s’enfuirent. J’en abattis un au moment où il bondissait hors du dernier abri. (…) Mon anglais était étendu devant –un jeune garçon à qui ma balle avait traversé le crâne de part en part. Il gisait là, le visage détendu. Je me contraignis à le regarder dans les yeux. Je suis souvent revenu en pensée à ce mort. Il existe une responsabilité dont l’Etat ne peut nous décharger ; c’est un...