15/09/2008
Mort de l'homicide Hector

Achille, qui avait bu et mangé, venait d’achever son repas, et même la table était encore devant lui. Le grand Priam entra sans être aperçu ; et, s’approchant d’Achille, il lui prit les genoux et baisa ses mains terribles, homicides, qui lui avaient tué tant de fils. Lorsqu’un mortel, en proie à un fatal égarement, a commis un meurtre dans sa patrie, et que, réfugié sur une terre étrangère, il entre dans la maison d’un homme opulent, la stupeur s’empare des assistants : de même, Achille demeura stupéfait à la vue de Priam, semblable aux dieux : et ses compagnons, également stupéfaits, se...