09/07/2010
Ithaque

Il y a des soirs comme celui-ci où je ressens un apaisement total. Il y a bien des années que cela n'était pas arrivé. Le pourquoi n'a pas d'intérêt pour autre que moi. L'important est dans le sentiment de paix qui m'envahit. Il y a des années, j'ai lu le Zéro et l'infini de Koestler. Et à la fin du roman, à la mort de Roubachov, Koestler écrit ces lignes qui ne m'ont jamais quitté et qui décrivent très bien ce sentiment de plénitude dont je parle: « Puis, tout fut calme. C'était à nouveau la mer et son mugissement. Une vague le souleva...