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25/04/2009

En passant

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Ici ou là, il devient commun de lire que nous connaîtrions une « situation prérévolutionnaire »…

Wilfredo Pareto, cet Italien génial, théoricien du Politique, avait expliqué que derrière tout pouvoir, quelles que soient les justifications qu’il se donne, il y a une minorité qui en tient les rênes, une minorité dominante, une oligarchie. Tant que cette oligarchie donne une image du monde compatible à la réalité visible et tant que cette élite est prête à la défendre, le pouvoir connaît une période de stabilité.

Dés l’instant où ces conditions font défaut, on est en situation prérévolutionnaire.

A chacun d’apprécier le moment présent…

Commentaires

Oui mais il n'y avait pas la tv à l'époque ...

Agni

Écrit par : Agni | 26/04/2009

oui. mais la tv peut -aussi- être un outil de propagande précieux à disposition de cette oligarchie pour diffuser cette image du monde...par exemple une mondialisation heureuse...

Écrit par : hoplite | 26/04/2009

Le secret du pouvoir: grande question.

Chose certaine, aux lendemains de révolution, ce ne sont pas les instagateurs (ou rarement) qui ont les rênes du pouvoir mais les planqués, ceux qui tirent les ficelles, justement...

Écrit par : Trader | 26/04/2009

de la fronde des parlements de province à Bonaparte, par exemple?
je sais pas si on peut étblir des règles en la matière
une analyse marxiste de la révolution française consiste à penser que la bourgeoisie en est l'instigatrice et la récipiendaire..

Écrit par : hoplite | 26/04/2009

P-ê en sont-ils les concepteurs, mais ils ne sont pas allés au front... Nuance. ;)

Écrit par : Trader | 26/04/2009

"oui. mais la tv peut -aussi- être un outil de propagande précieux à disposition de cette oligarchie pour diffuser cette image du monde...par exemple une mondialisation heureuse..."

Oui, nous parlons de la même chose.
Et ceci est imprimé dans la tête de beaucoup d'individus : aucun décalage entre tv et ce que monsieur-tout-le-monde vit. En somme, l'illusion tient l'ensemble.

La révolution attendra.
C'était la nuance que j'apportais. =)

Agni

Écrit par : Agni | 26/04/2009

oui, agni, il semble qu'elle doive attendre...

trader, tout dépend de ce qu'on appelle le front: la grande majorité des députés, conventionnels, étaient des bourgeois, qui pour beaucoup ont fini sur l'échafaud...
d'autres à la tête des armées de la nation...rien par rapport aux gueux, du tiers, qui tombèrent nombreux, certes.

Écrit par : hoplite | 26/04/2009

Les véritables "winners" d'une révolution ne sont pas sur les lignes de front. Par exemple, Staline a attendu que Lenine meurt pour "nettoyer" les rangs du parti des "puristes" et "idéalistes".

Ce sont les "idéalistes" qui se font avoir dans le processus. Exemple: Trotsky.

Je ne dis pas que cette règle est infaillible mais elle marche dans bien des cas. La seule exception d'envergure que je connaisse est la révolution de Castro et, ironie, la révolution américaine.

Écrit par : Trader | 26/04/2009

je sens pointer Malaparte et sa technique du coup d'état...sa démonstration sur l'efficacité d'une minorité organisée agissante versus l'inefficacité relative des foules.
suis d'accord.

Écrit par : hoplite | 26/04/2009

La réalité de ces oligarchies : les communautés soudées par des liens ethniques. Face à ces oligarchies semi-ethniques il n'y a rien. Sans doute, nos conquérants luttent-ils pour prendre ou garder le contrôle mais en face, rien. Faute d'un peu d'imagination, la réaction n'a pris, depuis quarante ans, que le visage ridicule d'un mouvement électoraliste qui était - comble de l'ironie! - le seul à croire à la démocrassie... ne paniquons pas. Rien ne sortira de rien. Ni guerre raciale, ni crise-sic, ni bonnes élections, ni victoires électorales, ni petit Jésus, ni méchant Adolf. Nous vivrons ou crèverons à petit feu.

Écrit par : Ivane | 27/04/2009

"Face à ces oligarchies semi-ethniques il n'y a rien"
sans doute et peut-être est-ce le propre des occidentaux que d'avoir perdu toute conscience identitaire sinon ethnique dans ce torrent d'universalisme chrétien et post chrétien, séculier.
je crois que la modernité n'est pas seule en cause: des peuples acquis à la modernité (occidentale) comme les Japonais, les Juifs, d'autres, sont capables de préserver leur culture, de la transmettre -même lorsqu'ils vivent en occident, ont une conscience identitaire forte qui semble faire défaut aux européens.
Et sans doute est-ce cette conscience identitaire qui permet de survivre aux aléas de l'histoire, sous entendu, les occidentaux sont condamnés à disparaitre au rpofit d'autres communautés, plus résistantes car convaincues de représenter quelque chose de singulier et de non universel.
compliqué tout ça, camarade.

Écrit par : hoplite | 27/04/2009

Une communauté est quelque chose qui est - ou qui se perçoit - comme minoritaire. Avec une certaine hostilité de la société ambiante à son encontre... Ca, les Européens ne peuvent l'acquérir... pas encore...

Écrit par : Ivane | 28/04/2009

Les commentaires sont fermés.