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22/12/2020

Joyeux Noel à tous!

 

Thefappenning : kate upton nue (NSFW) - Breakforbuzz

02/11/2020

watsup?


Le monde selon les cocaïnomanes de L'OREAL: cherchez l'erreur:)

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Maintenant le monde réel, la vraie vie: documentaire tourné à New york en 2014  pour l'association HOLLABACK qui est partenaire de L'OREAL pour la campagne actuelle et qui avait déclenché le bordel à l'époque parce que la quasi totalité des harceleurs sont africains ou hispaniques quels que soient les quartiers traversés) source


01/11/2020

bildungsroman

tomislav sunic,ernst junger

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«(...) La notion du cours du temps, surtout en cas d'urgence, est très bien ressentie dans les Balkans, une partie de l'Europe qui est constamment sous influences tectoniques majeures. La balkanisation ne signifie pas seulement la dislocation géopolitique ; elle renvoie également à une forme de la dégénérescence d’identité, où se mélangent et se confondent diverses identités politiques, religieuses et raciales qui sont constamment remplacées par de nouvelles identités venues d’ailleurs. Toutefois, compte tenu des catastrophes qui s’approchent à grands pas de l’Europe, toute balkanisation peut servir de leçon pour aiguiser le talent de survie. Ce talent exige de pratiquer la vie en solitaire, et d’être complètement détaché de tous les liens politiques avec le monde d'aujourd'hui. En cas de nécessité, on devrait, comme ce fut habituel chez les chouans vendéens pendant la Révolution française, ou chez les guérilléros espagnols pendant l’occupation napoléonienne, ou bien encore chez les  haïdouks balkaniques pendant l’occupation turque du XVIe au XIXe siècle, vivre comme des paysans mais, en cas d'urgence, être prêt à rapidement prendre les armes. Aujourd'hui, cependant, il ya deux formes opposées de la balkanisation. D'un côté, l’Europe orientale continue toujours d’être en proie à la haine interethnique entre ses peuples. D'un autre côté, on observe en Europe occidentale une guerre larvée avec les non-Européens. Or à la lumière des vagues d’immigration en provenance du Tiers-Monde, tous les Européens sont censés devenir de bons Balkaniques : pas forcément dans le sens négatif, mais dans un sens positif qui sous-entend l’esprit de la déterritorialisation locale, et qui est seulement possible dans une Europe d’Empire. Celui qui vit au milieu d'animaux sauvages devrait devenir un animal, et peu importe qu’il habite Paris, Washington ou Francfort. Comme le sociologue italien Vilfredo Pareto a justement prophétisé il y a cent ans: «Celui qui devient l'agneau va se trouver bientôt un loup qui le mangera." (2). Or le talent de vie dans la fin des temps exigera donc des loups européens d’apprendre à revêtir les habits de brebis.

On devrait se rappeler la figure de l’Anarque d’Ernst Jünger dans son roman Eumeswil. Le protagoniste, Martin Venator, vit sa double vie dans une société postmoderne et multiculturelle à coté de la casbah d’Eumeswil. Or l’Anarque n'est ni rebelle, ni dissident, ni anarchiste quoiqu’au moment donné, il puisse revêtir toutes ces trois figures à la fois.  D’ailleurs, l’Anarque semble s’être très bien inséré dans le système de la pensée unique et de l’autocensure du Système. Il attend patiemment  son moment ; il va frapper seulement quand le moment sera mûr. Ce roman de Jünger peut être considéré comme le Bildungsroman pour la génération actuelle de jeunes Européens dont le rôle didactique peut leur faciliter le choix de la figure du rebelle.

L’arrivée en masse d’immigrés d’une culture et d’une race étrangère à l'Europe exige de tous les  Européens de bien réfléchir à quelle figure de comportement choisir, c’est à dire à quelle nouvelle identité jouer. Historiquement, les figures du rebelle nationaliste en Europe centrale et orientale n'ont jamais eu d’effet convergent sur les peuples européens. Elles ont été nuisibles et doivent donc être rejetées. Toutes les formes et figures de la rébellion – que ce soit l’appartenance à sa tribu ou à son Etat aux dépens de son voisin blanc, comme en témoignent les guerres entre la Pologne et l'Allemagne, entre les Serbes et les  Croates, entre les Irlandais et les Anglais – semblent devenues dérisoires aujourd’hui. L’Europe balkanisée, avec ses figures rebelles des nationalismes exclusifs, ne fait que donner davantage de légitimité au projet multiracial du Système. Toute figure de dissident au Système, comme fut autrefois la figure de l’anarchiste ou du partisan est désormais vouée à l’échec dans un Système possédant des moyens de surveillance totale. Ce qui reste maintenant aux nouveaux rebelles, c’est le devoir de se définir comme héritiers européens, nonobstant le pays où ils vivent, que ce soit en Australie, en Croatie, au Chili, ou en Bavière. Compte tenu de l'afflux massif d’immigrés  non-européens, les Européens ne peuvent plus s’offrir le luxe de l’esprit de clocher. Le danger imminent de leur mort peut les aider à se débarrasser de leur  particularisme territorial. En effet, qu’est-ce que cela veut dire aujourd’hui être Allemand, Français, Américain, vu le fait que  plus de 10 pour cent d’Allemands et de Français et plus de 30 pour cent des Américains sont d'origine non-blanche?

(...) Suite à  la Seconde Guerre mondiale, les génocides communistes ont eu une influence catastrophique sur l'évolution culturelle et génétique de toute l’Europe orientale. La classe moyenne ainsi qu’un grand nombre de gens intelligents furent simplement supprimés, ne pouvant transmette leur patrimoine génétique, leur intelligence et leur créativité à leur progéniture.  Alors, où sont donc les parallèles avec le monde multiracial d’aujourd’hui en Europe ? Force est de constater  que tout ce que les communistes ne pouvaient pas parachever par la terreur en Europe orientale est en train de se faire maintenant d’une manière soft par l'actuelle "super classe" libérale et cela par le truchement de son idéologie de rechange, le « multiculturalisme ». L'afflux constant de non-Européens est en train d’affaiblir le fonds génétique des Européens, menant à leur mort douce où les lignes entre l’ami et l’ennemi s’effacent complètement. On s’aperçoit clairement de l'impact brutal de l'idéologie de l'égalitarisme et de sa nouvelle retombée dans le Système, qui enseigne, aujourd’hui comme autrefois, que tous les hommes doivent être égaux et par conséquent interchangeables à volonté.

Le multiculturalisme est la nouvelle forme du balkanisme, à  savoir une idéologie servant aujourd’hui d’ersatz au communisme discrédité. En effet, le multiculturalisme utilise des moyens plus subtils que le communisme quoique leurs effets soient identiques.  L’esprit communiste et l’esprit multiculturel sont très populaires auprès des gens du Tiers-Monde, mais également  auprès des intellectuels de gauche du Système, toujours à l'affût d’un nouveau romantisme politique. Le communisme a disparu en Europe orientale parce qu'en pratique, il a su beaucoup mieux réaliser ses principes égalitaires en Europe occidentale quoique sous un autre signifiant et sous un autre vocable. Le Système, soit sous son vocable communiste, soit sous son vocable multiculturel, croit que toutes les nations européennes sont remplaçables au sein du Système supra-étatique et supra-européen.

Les responsables de la balkanisation de l'Europe et de l'Amérique sont les capitalistes. Il est dans leur intérêt d'obtenir une armée de travailleurs de réserve en provenance du Tiers-Monde. Ils savent pertinemment que les travailleurs non-européens importés en Europe n'appartiennent pas forcément à l'élite intellectuelle de leurs pays d'origine, que leur conscience sociale n'est souvent qu'embryonnaire et qu'ils n'ont généralement aucun sens du destin européen. C'est pourquoi ils sont plus aisément manipulables. Leur marchand n'a pas d'identité, non plus. Un banquier allemand ou un ex-communiste croate devenu spéculateur dans l’immobilier ne se soucie guère de sa résidence ni de la leur  - tant qu'il gagne de l'argent. Même le père fondateur du capitalisme, l’infâme Adam Smith a écrit: «Le marchand n'est pas forcément citoyen d’aucun pays"  (3).  Par conséquent, le nouvel Anarque, à savoir le nouveau rebelle, ne doit pas être choqué par la nouvelle sainte alliance entre le Commissaire et le Commerçant, entre les grandes entreprises et la Gauche caviar. La Gauche est en faveur de l'immigration de masse parce que la figure de l’immigré tient lieu aujourd'hui du prolétaire d’antan.  Les capitalistes d’une part, et les « antifas », les pédérastes, les militants des droits de l’homme et les militants chrétiens de l'autre, sont désormais devenus les porte-parole de l'abolition des frontières et les haut-parleurs d’une Europe multiraciale et sans racines. Le capitaliste vise à réduire l'État-providence, car chaque État lui coûte cher. Un antifa veut abolir l'État, parce que tout État, lui rappelle « la bête immonde du fascisme. (...)

Comment façonner un nouveau type de rebelle blanc ? Le nouvel Anarque doit chercher dans sa culture et sa race ses points de départ. La notion et la réalité de la race ne peuvent être niées, même si le terme de race est aujourd’hui criminalisé à outrance par les medias. L’hérédité  est considérée par les scribes académiques du Système avec horreur et dégoût, bien qu’ils sachent tous, surtout lorsque l'état d'urgence sera proclamé, qu’ils vont aller se réfugier du côté de leur propre tribu et de  leur propre race.  Force est de constater qu’on peut changer sa religion, ses habitudes, ses opinions politiques, son terroir, sa nationalité, voire même son passeport, mais on ne peut jamais échapper à son hérédité. La récente guerre dans les Balkans nous a montré de façon limpide que lors de l’instauration de l’état d’urgence, les anciens apatrides croates et pro-yougoslaves n’avaient pas hésité à devenir des ultras Croates - par défaut. Gare à celui qui oublie ses racines. C’est l’Autre qui va vite les lui rappeler. 

(...) Pour restaurer son identité dans les temps d’urgence qui adviennent, l’Anarque doit examiner la doctrine de l'égalitarisme issue du christianisme. Les immigrés non-européens savent fort bien que l’Europe est très imprégnée d’un christianisme qui se reflète aujourd’hui dans les sentiments de culpabilité de l’homme blanc et dans le prêchi-prêcha séculièr sur la religion des droits de l’homme. En revanche, le sentiment de haine de soi n’existe guère chez les immigrés et pas plus au sein de laclasse politique de leurs pays d'origine. Les Européens qui ont vécu dans les pays du Tiers-Monde savent fort bien ce que veut dire la discrimination raciale contre sa propre population. Un métis du Mexique habitant au sud de Los Angeles ou un Turc aux traits mongoloïdes habitant à Berlin Kreuzberg savent exactement quel groupe racial et culturel ils peuvent fréquenter. Le second, par exemple, n'a rien à chercher auprès des «Turcs» européens de la classe supérieure qui n’ont aucun scrupule à arborer en permanence leurs origines albanaises ou bosniaques, et qui aiment  bien s’en vanter en public. Un hidalgo mexicain servant comme haut-diplomate à Madrid déteste un Cholo habitant le barrio de Los Angeles.  En revanche, l'Allemagne, l'Amérique, l’Espagne, la France accordent à ces peuplades du Tiers-Monde des moyens de s’épanouir dont ils ne peuvent que rêver dans leurs pays d’origine. Même s'il semble impossible de parler d’expulsion massive ou de transfert des populations, c’est une idée qu’on ne doit jamais exclure. Plus de 12 millions d'Allemands furent expulsés de leurs  foyers en Europe orientale à la fin de l'automne 1944 et au début de 1945  - dans une période de quelques mois seulement.  (6). Demain, le même scenario peut encore avoir lieu, suivi par de nouveaux génocides et par la migration massive de millions de personnes en Europe. Pour le rebelle européen reste à savoir qui sera l’architecte de ce nouveau «nettoyage ethnique» et qui en sera la victime.

Dans l’optique optimiste, même un aveugle peut s’apercevoir que le Système est mort. L’expérience avec ses dogmes abstraits de multiculturalisme et de progrès économique a échoué. Tant en Europe qu’aux États-Unis, on voit chaque jour que l'expérience libérale a touché à sa fin il y bien longtemps. Il y a suffisamment de preuves empiriques pour nous démontrer ce fait. On n’a qu’à choisir le plus visible et le plus audible. Il est caractéristique de la classe politique moribonde de vanter la « perfectibilité », « l’éternité », et la « véracité » de son Système – précisément au moment où son Système est en train de s'écrouler. Ces vœux pieux et d’auto-satisfaction, on a pu les observer tant et tant de fois dans l'histoire. Même les notions de la classe dirigeante actuelle portant sur la fin des temps et la «fin de l'Histoire» nous rappellent la mentalité de la classe politique des anciens pays communistes, en l’occurrence la Yougoslavie peu avant son effondrement. En 1990, il y avait encore de grands défilés pro-yougoslaves et procommunistes en Yougoslavie où les politiciens locaux se vantaient de l'indestructibilité du Système yougoslave. Quelques mois plus tard, la guerre commença  - et le Système mourut.

Dans l’Union européenne, la classe dirigeante d'aujourd'hui ne sait plus où elle va et ce qu'elle veut faire avec elle-même. Elle est beaucoup plus faible qu'elle ne veut le laisser voir à ses citoyens. Le nouvel Anarque vit de nouveau dans un vide historique et il dépend de sa seule volonté de remplir ce vide avec le contenu de son choix. La charrue peut facilement se muer en épée. »

Tomislav Sunic
podcast

13/09/2020

judéo-bolchevisme?

Allemagne IIIe Reich Communisme URSS judéo-bolchevisme – Jeune Nation

 

(...) "Je n’étais pas naïf au point de ne pas reconnaître certains des puissants tabous qui entouraient la discussion sur les bolcheviks, en particulier en ce qui concerne leur composition ethnique. Bien que la plupart des livres ne mettent guère l’accent sur ce point, toute personne ayant un œil attentif pour les quelques phrases ou paragraphes sur le sujet sait certainement que les juifs étaient énormément surreprésentés parmi les plus grands révolutionnaires, avec trois des cinq successeurs potentiels de Lénine – Trotski, Zinoviev et Kamenev – tous issus de ce milieu, ainsi que beaucoup, beaucoup d’autres au sein de la haute direction communiste. Évidemment, c’était disproportionné dans un pays ayant une population juive d’environ 4%, et cela a certainement contribué à expliquer la forte hausse de l’hostilité mondiale envers les juifs peu de temps après, qui a parfois pris les formes les plus dérangeantes et irrationnelles comme la popularité du livre Les Protocoles des sages de Sion et la célèbre publication de Henry Ford intitulée The International Jew. Mais comme les juifs russes étaient plus susceptibles d’être instruits et urbanisés et souffraient d’une oppression antisémite féroce sous les tsars, tout cela me semblait assez logique.

Puis, il y a peut-être quatorze ou quinze ans, j’ai vécu une déchirure dans mon continuum espace-temps personnel, le premier d’une longue série.

Dans ce cas particulier, un ami particulièrement à droite, amateur du théoricien de l’évolution Gregory Cochran, passait de longues journées à parcourir les pages de Stormfront, un forum Internet de premier plan pour l’extrême droite et, ayant trouvé une affirmation factuelle remarquable, m’a demandé mon opinion. Jacob Schiff, le principal banquier juif d’Amérique, aurait été un soutien financier crucial de la Révolution bolchévique, fournissant aux révolutionnaires communistes un financement de 20 millions de dollars.

Ma première réaction a été qu’une telle idée était tout à fait ridicule puisqu’un fait aussi explosif n’aurait pu être ignoré par les dizaines de livres que j’avais lus sur les origines de cette révolution. Mais la source semblait extrêmement précise. Le chroniqueur de Knickerbocker, dans l’édition du 3 février 1949 du New York Journal-American, alors l’un des principaux journaux locaux, écrivait : « Aujourd’hui, le petit-fils de Jacob, John Schiff, estime que le vieil homme a investi environ vingt millions de dollars pour le triomphe du bolchevisme en Russie ».

Après avoir vérifié, j’ai découvert que de nombreux récits grand public décrivaient l’hostilité énorme de Schiff envers le régime tsariste pour son mauvais traitement des juifs et, de nos jours encore, une source aussi bien établie que l’article Wikipedia sur Jacob Schiff note qu’il a joué un rôle majeur dans le financement de la Révolution russe de 1905, comme cela a été révélé dans les mémoires ultérieurs de l’un de ses agents clés. Et si vous lancez une recherche sur « Jacob Schiff révolution bolchévique », de nombreuses autres références apparaissent, représentant une grande variété de positions et donc un bon degré de crédibilité. Une déclaration très intéressante figure dans les mémoires d’Henry Wickham Steed, le rédacteur en chef du Times of London et l’un des journalistes internationaux les plus en vue de son époque. Il mentionne très concrètement que Schiff, Warburg et les autres banquiers internationaux juifs de premier plan figuraient parmi les principaux commanditaires des bolcheviques juifs, par l’intermédiaire desquels ils espéraient obtenir une occasion pour l’exploitation juive de la Russie, et il décrit leurs efforts de lobbying au nom de leurs alliés bolcheviques lors de la Conférence de paix de Paris en 1919, à la fin de la Première Guerre mondiale.

Même le livre publié en 2016 de Kenneth D. Ackerman, Trotski à New York, 1917, note que les rapports du renseignement militaire américain de cette époque désignent directement Trotski comme étant l’intermédiaire pour le soutien financier de Schiff et de nombreux autres financiers juifs. En 1925, cette information a été publiée dans le Guardian et a été largement discutée et acceptée tout au long des années 1920 et 1930 par de nombreuses publications médiatiques importantes, bien avant que le petit-fils de Schiff ne confirme directement ces faits en 1949. Pourtant, Ackerman, plutôt cavalièrement, rejette toutes ces preuves contemporaines considérables comme étant « antisémites » et une « théorie du complot », arguant que puisque Schiff était un conservateur notoire qui n’avait jamais montré de sympathie pour le socialisme dans son propre milieu américain, il n’aurait certainement pas financé les bolcheviques.

Il est vrai que quelques détails ont pu facilement s’embrouiller avec le temps. Par exemple, bien que Trotski soit rapidement devenu le deuxième après Lénine dans la hiérarchie bolchévique, au début de 1917, les deux hommes étaient encore amèrement hostiles au sujet de divers conflits idéologiques, de sorte qu’il n’était certainement pas considéré comme un membre de ce parti à l’époque. Et puisque tout le monde reconnaît aujourd’hui que Schiff avait largement financé la Révolution de 1905 en Russie, il semble parfaitement possible que le chiffre de 20 millions de dollars mentionné par son petit-fils se réfère au total investi au cours des années pour soutenir tous les différents mouvements et dirigeants révolutionnaires russes, ce qui a finalement abouti à la création de la Russie bolchévique. Mais avec tant de sources apparemment crédibles et indépendantes qui font toutes des affirmations similaires, les faits de base semblent presque indiscutables.

Considérez les implications de cette conclusion remarquable. Je suppose que la plus grande partie du financement des activités révolutionnaires de Schiff a été dépensée pour des budgets comme la rémunération des militants et le paiement de pots-de-vin et, ajusté au revenu familial moyen de l’époque, 20 millions de dollars représenteraient jusqu’à 2 milliards de dollars actuels. Sans un tel soutien financier énorme, la probabilité d’une victoire bolchévique aurait été beaucoup plus faible, voire presque impossible.

Quand les gens plaisantent avec désinvolture sur la folie totale des « théories du complot antisémites », il n’y en a pas de meilleur exemple que l’idée, qui paraît si évidement absurde, que des banquiers juifs internationaux aient créé le mouvement communiste mondial. Et pourtant, selon toute norme raisonnable, cette affirmation semble être plus ou moins vraie et, apparemment, elle a même été largement reconnue, au moins sous sa forme grossière, pendant les décennies qui ont suivi la Révolution russe, mais elle n’a plus jamais été mentionnée dans les nombreuses histoires plus récentes qui ont façonné ma propre connaissance de ces événements. En effet, aucune de ces sources par ailleurs très complètes n’a jamais mentionné le nom de Schiff, bien qu’il ait été universellement reconnu pour avoir financé la Révolution de 1905. Mais alors, quels autres faits étonnants pourraient-ils cacher de la même façon ?

Quand quelqu’un rencontre de nouvelles révélations remarquables dans un domaine de l’histoire où ses connaissances sont rudimentaires, n’allant guère plus loin que des manuels d’introduction ou des cours d’histoire pour les nuls, le résultat est un choc et un embarras. Mais quand la même situation se produit dans un domaine où il a lu des dizaines de milliers de pages, les principaux textes faisant autorité et qui semblaient avoir exploré chaque détail mineur, son sens de la réalité commence fortement à s’effriter.

En 1999, l’Université Harvard a publié l’édition anglaise du Livre noir du communisme, dont les six co-auteurs ont consacré 850 pages à documenter les horreurs infligées au monde par ce défunt système, dont le nombre total de morts s’élève à 100 millions. Je n’ai jamais lu ce livre et j’ai souvent entendu dire que ce prétendu décompte des corps est largement contesté. Mais pour moi, le détail le plus remarquable est que lorsque j’examine l’index de 35 pages, je vois une vaste profusion d’entrées concernant des individus totalement obscurs dont les noms sont sûrement inconnus de tous sauf du spécialiste le plus érudit. Mais il n’y a aucune d’entrée pour Jacob Schiff, le banquier juif de renommée mondiale qui a apparemment financé la création de l’ensemble du système en premier lieu. Ni pour Olaf Aschberg, le puissant banquier juif suédois, qui a joué un rôle si important en fournissant aux bolcheviks leur survie financière pendant les premières années de leur régime encore instable, et qui a même fondé la première banque internationale soviétique. (...)"

Ron Unz

https://lesakerfrancophone.fr/la-pravda-americaine-la-revolution-bolchevique-et-ses-consequences

(Unz a récemment été censuré par Amazon)

29/08/2020

Cool


16/08/2020

l'abyme se repeuple

Le Miroir, le charme d’un hameau traditionnel

Quelques jours en Savoie loin du bordel.

Pas un scoop mais l'éloignement géographique des métropoles et le recours aux forêts reste opérant et salvateur.

Aux US, le declin impérial s'accélère et même les petites putes soumises du Quay d'Orsay se rebiffent... c'est dire si le pimp est cramé.. Le croulant pédophile Biden semble bien placé pour accélérer l'effondrement systémique de la Nation sur la colline. Sans doute que le gang pedocriminel démocrate des Clinton, Podesta and Co n'avait rien d'autre sous la main. J'ai eu vent de rumeurs concernant la pouffe d'Obama mais ca me parait encore moins crédible que K Harris et sa famille de négrier ou ses 2% aux primaires californiennes. La saga Floyd orgnisée par le même gang semble faire long feu (sauf dans les pages rebonds de Libé mais quoi? 14 lecteurs quotidiens ça va pas loin); au passage ériger une salope vérolée comme Floyd comme porte parole de la cause négro (M L King dixit), wow! Un peu comme si Kad Merad présidait l'amicale Lino Ventura, ça matche pas. Probable que toute la clique des BLM soit tenue de A a Z par le deep state US au cas ou faudrait les dégager rapido...idem un Fwance ou le gang de criminels Traoré truste les médias et les unes de la presse libérale libertaire jamais en retard d'une déconstruction symbolique supplémentaire. Le prisme racialiste pour obérer le combat de classe et l'effondrement du Ponzi occidental, ça va un moment faut croire. Sauf pour l'électorat macronien, ces cosaques sociologiques du régime, enculés un jour, enculés toujours et foulard rouge dans le vent.

Deux mots quand même sur nos BLM tricolores, les gangsters Traoré: il aura fallu cet article de Y Hindi pour apprendre que l'abyme Traoré est cornaqué par les mêmes éternels manipulateurs coupés:

"Le magazine Causeur a révélé le 19 juin dernier que la porte-parole du comité Vérité et justice pour Adama, Assa Traoré (la demi-sœur du défunt), était salariée de l’Œuvre de protection des enfants juifs (OPEJ) jusqu’en décembre 2019. Elle a d’ailleurs pu « militer » pendant un an, au moins, alors qu’elle était officiellement en arrêt maladie… Interrogé sur sa salariée, l’OPEJ de Sarcelles a répondu : « Oui, elle travaillait chez nous, mais nous avons reçu des directives du siège et nous ne devons pas en parler. »

Au siège, le directeur général, Johan Zittoun, a joué la carte du secret professionnel : « Les salariés sont soumis au secret professionnel le plus strict, ce qui les empêche de divulguer la moindre information concernant [le] personnel », invoquant « l’impérieuse nécessité de préserver les travailleurs sociaux afin qu’ils restent concentrés sur leur mission quotidienne ». Un arrêt maladie prolongé outre mesure, une salariée qui viole la loi – le malade devant rester chez lui pour se reposer et non pas se balader sur des plateaux de télévision – et qui est protégé par son employeur, la fondation Rothschild et monsieur Zittoun ; tout cela interroge. Quel rôle Rothschild et Zittoun ont-ils joué dans la manœuvre politico-médiatique qui a mis Assa Traoré sous les projecteurs ?

Le patron d’Assa Traoré, Johan Zittoun, est un membre actif de la communauté juive. Il a, par exemple, participé, le 12 avril 2020, à une conférence organisée par l’Espace culturel et universitaire juif d’Europe (ECUJE) sur les plateformes Zoom et Facebook « afin de répondre aux interrogations de la communauté juive de France face à l’épidémie de coronavirus » [3]. Il était aux côtés de plusieurs personnalités de « la communauté juive organisée » (pour reprendre l’expression de Gilles-William Goldnadel), dont Robert Ejnes, directeur exécutif du CRIF ; Marc Abensour, directeur du Consistoire de Paris ; Moshé Lewin, conseiller spécial du Grand Rabbin de France ; Noémie Madar, présidente de l’UEJF (l’Union des étudiants juifs de France)." Hindi

Je sais pas pourquoi ça m'a fait penser à la série The Wire et à la façon dont toute la racaille de dealers négros (M L King) est instrumentalisée par la maffia politique locale, notamment démocrate et trés peu chrétienne, lol.

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Et comme dit Orlov:

"Il n’y a aucune raison de croire que les États-Unis continueront d’exister une fois que les États ne seront plus unis. Étant donné la politique actuelle, encore une fois, la séparation en zones rouge et bleue qui sont hostiles les unes aux autres à tous les niveaux, il est vraiment difficile de dire que les États-Unis sont unis. Encore une fois, ils sont unis par l’imprimerie de la Réserve fédérale. Une fois que le dollar américain aura fait faillite, il n’y aura plus rien pour maintenir l’unité des États, et il n’y aura plus rien pour maintenir l’unité de chaque État individuellement. Il n’y a aucune raison de continuer à avoir ce système qui se contente de redistribuer de l’argent imprimé – imprimé essentiellement à partir de rien – et il n’y a donc aucune raison de penser que cette entité politique va se maintenir.

Maintenant, au niveau ethnique, il y a encore de vastes zones – essentiellement rurales à l’heure actuelle – où l’ancienne couche de la société anglo-allemande se maintient, et il se peut donc qu’il y ait de vastes étendues de terres patrouillées par des locaux lourdement armés qui sont encore relativement sûres et relativement productives. La question est de savoir s’ils pourront réellement survivre sans accès aux côtes et aux ports, car les États-Unis ne produisent plus les pièces de rechange dont ils ont besoin pour faire fonctionner les usines et les équipements. Tout ce matériel est maintenant importé, principalement de Chine, et il n’y a donc aucune raison de s’attendre à ce que les États-Unis puissent se réindustrialiser dans ces conditions, car le pays ne dispose plus des compétences de base nécessaires pour se réindustrialiser. Les ingénieurs n’existent plus ; les gens capables font tous des études de droit et de finance depuis longtemps, et d’autres professions qui ont essentiellement trait à l’escroquerie. Il n’y a donc aucune raison d’espérer ce genre de renaissance.

En ce qui concerne les villes, la fonction qu’elles remplissent n’est pas vraiment claire. Les confinements à cause du coronavirus ont prouvé que les villes, à ce stade, ne remplissent aucune fonction vitale. Elles pourraient simplement être dissoutes. Elles pourraient être abandonnées. Il est donc très difficile de voir quelle nouvelle chose cohésive pourrait émerger de ce processus." Saker

En Fwance COVID donc, on embastille Soral 48h en GAV mais on libère des hordes de criminels en série (on déconfine la racaille au moment ou on confine le pays, cherchez la logique), surement pour achever le dressage des metrosexuels metropolitains à coups de lames et de bite. Par contre la France périphérique s'arme tranquillement en prévision des jours heureux.

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L'épidémie semble bien finie depuis 2 mois (quasi plus de morts ni d'hospitalisation en réanimation notamment) mais la terreur est là et on masque tout le monde et on (liste de Schindler?) attend le vaccin, lol. Pour la plupart des médecins qui m'entourent (et quasi tous macroniens), il n'y a plus d'agenda médical et on est clairement dans autre chose qui s'apparente bcp à de l'ingénierie sociale. Je ne suis pas sûr que Big Pharma en embuscade puisse expliquer cette hystérie/hallucination collective (Todd) planétaire. Hier matin au dessus du lac de l'Ouillete à 2500 m d'altitude, deux promeneurs masqués. lol. Peut être relire N Klein et sa stratégie du chaos. 

On apprend que Ron Unz, cet auteur juif courageux habituellement relayé par le Saker est maintenant censuré aussi par Google (après des centaines d'autres sites hostiles au mainstream)... faut dire qu'il envoyait parfois du lourd en tapant juste, le Ron:

« (...) Aucun autre pays au monde ne peut rivaliser avec le bilan d’Israël en matière d’assassinats de haut niveau et d’attaques sous faux drapeaux, terroristes ou autres, contre d’autres pays, y compris l’Amérique et ses forces militaires. De plus, l’énorme domination des éléments juifs et pro-israéliens dans les grands médias américains et, de plus en plus, dans ceux des autres grands pays occidentaux, a toujours fait en sorte que, même lorsque des preuves solides de telles attaques par Israël ont été découvertes, très peu d’Américains ordinaires en ont jamais entendu parler.

Le modèle (pattern) de comportement est vraiment remarquable. Avant même la création de l’État d’Israël, les différentes factions sionistes ont assassiné Lord Moyne, ministre britannique chargé du Moyen-Orient, et le comte Folke Bernadotte, négociateur de paix des Nations unies, et ont tenté en vain de tuer le président Harry S. Truman et le ministre britannique des Affaires étrangères Ernest Bevin, tout en discutant même du meurtre possible du Premier ministre Winston Churchill. Il semble y avoir de nombreuses preuves que le Mossad israélien a par la suite joué un rôle central dans l’assassinat du président John F. Kennedy en raison de l’énorme pression qu’il exerçait pour persuader Israël d’abandonner la mise au point de ses armes nucléaires. Le transfuge du Mossad Victor Ostrovsky a averti le gouvernement américain qu’Israël avait l’intention d’assassiner le président George H.W. Bush au début des années 1990 en raison de l’âpre conflit sur l’aide financière, et apparemment ces avertissements ont été pris au sérieux. Pas plus tard qu’en 2012, le rédacteur en chef du plus grand journal juif d’Atlanta a publiquement appelé à l’assassinat du président Barack Obama pour ses divergences politiques avec Israël.

L’histoire des attaques militaires et terroristes est encore plus frappante. L’un des attentats terroristes les plus importants de l’histoire avant le 11 septembre a été l’attentat à la bombe perpétré en 1946 contre l’hôtel King David à Jérusalem par des militants sionistes habillés en Arabes, qui a tué 91 personnes et détruit en grande partie l’édifice. Dans la célèbre affaire Lavon de 1954, des agents israéliens ont lancé une vague d’attaques terroristes contre des cibles occidentales en Égypte, dans l’intention d’imputer ces attaques à des groupes arabes anti-occidentaux. Il y a de allégations convaincantes selon lesquelles, en 1950, des agents du Mossad israélien ont lancé une vague d’attentats terroristes à la bombe sous de faux drapeaux contre des cibles juives à Bagdad, utilisant avec succès ces méthodes violentes pour persuader la communauté juive millénaire de l’Irak d’immigrer dans l’État juif. En 1967, Israël a lancé une attaque aérienne et maritime délibérée contre l’U.S.S. Liberty, avec l’intention de ne laisser aucun survivant, et tuant ou blessant plus de 200 soldats américains avant que la nouvelle de l’attaque n’atteigne notre sixième flotte.

Si les 9/11 truthers sincères se concentraient sur ces questions plus importantes du « Qui » et du « Pourquoi », ils verraient clairement que tout pointe dans une seule direction : Israël et son service de renseignement du Mossad. Israël avait le mobile, la capacité et les moyens d’une telle opération. Or accuser Israël et ses collaborateurs américains de la plus grande attaque jamais lancée contre les États-Unis sur notre propre sol comporte d’énormes risques sociaux et politiques pour l’accusateur.

Mais ces risques doivent être mis en balance avec la réalité des trois mille vies civiles américaines et les dix-sept années de nos guerres de plusieurs milliers de milliards de dollars, qui ont fait des dizaines de milliers de morts et de blessés parmi les soldats américains et provoqué la mort ou le déplacement forcé de plusieurs millions de personnes innocentes au Moyen-Orient.(...) »

Ron Unz/ https://lesakerfrancophone.fr/la-pravda-americaine-theories-du-complot-sur-le-11-septembre

 

flag

via La chute-lapsus

Deuxième vague : « je crains un feu d'artifice, aux alentours du 15-20 septembre », s'inquiète le professeur Lescure.

Dans une interview accordée au Parisien, le professeur Xavier Lescure, infectiologue, chef de service adjoint à l'hôpital Bichat, rappelle que "quand la machine est lancée, il est difficile de l'arrêter".

"C'est maintenant qu'il faut être aux aguets." Alors que les principaux indicateurs épidémiologiques en France prennent une tournure inquiétante, les hôpitaux tentent de se préparer à une probable deuxième vague de Covid-19. Dans un entretien accordé au Parisien, le professeur Xavier Lescure, chef de service adjoint de l'infectiologie à l'hôpital Bichat, s'alarme du relâchement de la population face au virus.

"Aucun des marqueurs prédictifs de l'épidémie n'est bon. Or, l'expérience de la première vague nous le dit : quand la machine est lancée, il est difficile de l'arrêter", prévient-il.

Le médecin affirme que, pour l'instant, les hôpitaux ne sont pas saturés. "Mais l'erreur serait d'attendre la flambée pour sonner le rappel. Si, collectivement, nous ne sommes pas plus vigilants face au virus, je crains un feu d'artifice, aux alentours du 15-20 septembre", s'inquiète le professeur Lescure.

https://www.leparisien.fr/societe/sante/hausse-des-contam...

Mais qui est ce mec, François-Xavier Lescure ?


" (...) le groupe Gilead Sciences emploie 4 personnes et a dépensé entre 400 et 500 000 euros pour son activité de lobbying auprès des seuls parlementaires français.

Et ce n’est là qu’un petit volet de la stratégie globale d’influence de Gilead qui, au total, aurait dépensé la somme colossale de 65 millions de dollars sur les 7 dernières années pour asseoir son influence en France, tant auprès des praticiens que des institutions.

... Grâce au site Euro for Docs, on peut examiner bien plus aisément la répartition de ces dizaines de millions d’euros dépensés par le laboratoire.

Sans surprise, l’essentiel est allé 1) à des médecins (dont les très médiatiques opposants à D. Raoult Karine Lacombe et FRANÇOIS-XAVIER LESCURE par exemple, ainsi que Jacques Reynes qui pilote l'essai COVIDOC au CHU de Montpellier)"

https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/060520/le-remdesivir-l-industrie-pharmaceutique-et-la-crise-du-covid

CQFD

25/07/2020

anatomie du chaos n+1

Excavating Foucauldian Identity - The Center for the Study of ...

 

" (...) La «révolution numérique» entamée à partir de la Seconde guerre mondiale nous est généralement présentée comme une évolution naturelle des sciences et des technologies. Naturelle et idéologiquement «neutre». Roszak s’emploie à montrer qu’elle n’est ni l’une ni l’autre. La technologie computationnelle - le traitement de données - a fait l’objet d’investissements stratégiques, en particulier du complexe militaro-industriel, qui y a vu d’emblée un outil de suprématie (entre autres et avant tout, dans le domaine du cryptage-décryptage). Ces investissements étaient risqués et souvent consentis à perte. Pour alimenter la «pompe à fric», l’industrie - au travers de ses thuriféraires plus ou moins stipendiés dans la presse et les académies - a d’emblée lancé des promesses délirantes, transformant ce qui n’était au départ qu’un outil bureautique perfectionné en véritable oracle ou ange gardien d’une humanité trop limitée - comme l’ordinateur HAL 9000 dans 2001, l’Odyssée de l’espace.


De manière assez cocasse, les avancées promises pour l’intelligence artificielle sont à peu près les mêmes depuis un bon demi-siècle, et dans les mêmes échelles de temps («d’ici trois ans, les ordinateurs pourront exprimer des émotions authentiques», etc.). Cet optimisme de rigueur, une fois de plus, s’explique en grande partie par la dynamique véritablement religieuse de l’investissement dans ce domaine «magique» qu’est la haute technologie. Une dynamique qui a atteint son apothéose avec la faramineuse escroquerie de la société médicale Theranos fondée dans la Silicon Valley par Elisabeth Holmes, et qui avait atteint une cotation de 10 milliards de dollars pour 700 millions de capitaux récoltés avant même d’avoir commencé de réaliser ses promesses, du reste physiquement irréalisables.

La mémoire de la société industrielle est courte, mais le recours à la simulation de la réalité via l’«intelligence artificielle» ne date pas des projections foireuses de Neil Ferguson sur le Coronavirus au printemps 2020. Dans les années 1960 déjà, le Projet Cambridge proposait diverses modélisations de planification sociale. Sur une base analogue, l’armée US avait développé un canevas permettant de sélectionner les cibles à bombarder durant la guerre du Vietnam. On peine à le croire aujourd’hui, mais c’est ainsi que l’on procéda: sur la base des données de renseignement recueillies, on modélisait le comportement social des villages indigènes. Ceux qui correspondaient aux paramètres d’un comportement collectif «ami» étaient épargnés. Les villages jugés hostiles par le calculateur étaient libellés «à éradiquer». Ainsi «la science sociale computérisée avait enfin trouvé manière de s’incarner en une application de vie et de mort» (J. Weizenbaum, Computer Power and Human Reason).

L’histoire ne nous dit pas quel fut le pourcentage de «faux positifs» dans cette application particulière - les états-majors s’en fichent sans doute pas mal -, mais elle avait un avantage indéniable sur le plan juridique. Si des civils innocents étaient aplatis, personne n’en répondait. On ne juge pas un logiciel. (Comme il serait très difficile, un demi-siècle plus tard, de traîner en justice un pilote de drone, drogué de coca et de donuts derrière son joystick, en l’arrachant au piedde-biche au fauteuil de gamer où il vit incrusté dans un trailer quelque part en Virginie.)"

Antipresse, Slobodan Despot juillet 2020

31/05/2020

land of plenty

 

USA • Sauvons les pauvres milliardaires!


À en croire le rapport publié par Forbes le 7 avril dernier, les milliardaires yankees avaient de quoi se faire du souci puisqu’avec l’arrivée du virus leur fortune globale avait chuté en passant de 3 111 milliards à 2 947 milliards par rapport à 2019. Entre-temps les nababs ont su rebondir et sortir la tête de l’eau en enregistrant à fin mai de nouveaux gains appréciables qui compensent largement leurs pertes du début de la pandémie. À eux seuls, le patron d’Amazon Jeff Bezos et celui de Facebook Mark Zuckerberg ont vu à ce jour leur montagne de blé gonfler de 63 milliards depuis le 18 mars. Sur son site inequality.org, l’Institute for Policy Studies basé à Washington résume ainsi la situation:
«Pendant la pandémie, la fortune des milliardaires US a pris du coffre alors que dans le même temps, ceux qui souffraient, affrontaient la misère ou perdaient la vie se comptaient en millions. On voit là un indicateur monstrueux des inégalités qui caractérisent la société étatsunienne. Trois chiffres importants permettent de mieux appréhender ces temps de pandémie et leur caractère inégalitaire: 100, 40 et 485. À ce jour, plus de cent mille personnes sont mortes du Covid 19. Depuis le 18 mars, ce ne sont pas moins de 40 millions de personnes qui se sont inscrites au chômage, selon le Bureau of Labor Statistics. Ce dernier chiffre n’inclut pas les millions qui ont eu recours à l’aide accordée aux travailleurs indépendants. Dans ce nombre, ils sont aussi des millions à avoir perdu la couverture maladie, liée à leur emploi. Pendant ces mêmes dix semaines qui séparent le 18 mars du 28 mai, la fortune des milliardaires yankees s’est accrue de 485 milliards, soit presque 500 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de 16,5 pour cent. Les États-Unis comptent ainsi 16 milliardaires de plus qu’il y a dix semaines».


Dans son éditorial du New York Times, intitulé «Des miettes pour les pauvres et une aubaine pour les riches», NicholasKristof attribue une part de ce regain de fortune pour les plus friqués à la «compassion» que le Président Trump et ses alliés au Congrès ont éprouvée à l’égard des «zillionnaires» (3). En même temps qu’ils restreignaient l’octroi des bons d’achat de vivres - les fameux food stamps - aux plus démunis, ils accordaient une enveloppe de secours de 135 milliards de dollars - vous avez bien lu: 135 milliards - aux riches investisseurs immobiliers. Une collègue de Kristof, Jesse Drucker, note que Trump lui-même, ainsi que son gendre Jared Kushner, pourraient aussi profiter des largesses accordées par l’État fédéral aux sinistrés de la pandémie. Charité bien ordonnée commence par soi-même!
J.-M. Bovy/29.05.2020/ Antipresse

26/05/2020

l'abyme se repeuple

COVID-19/ Un grand scientifique américain dénonce les mensonges de Moderna, le labo financé par Bill Gates

Quand une «fake news» mène à une guerre - Le Soir Plus

25/05/2020

autonomie

 

D'un correspondant sur un forum autonomie/survivalisme.

"J'ai 41 ans et depuis 2002 (parution de l'avenir climatique de JM Jancovici), j'agis au quotidien vers une forme de transition.

J'ai changé de métier, je suis passé de professeur de karaté à producteur de légumes biologiques en réintégrant le travail avec des chevaux fjords.

Autant le dire tout de suite, je n'ai absolument pas réussi à faire sans les tracteurs.

Sur ma modeste ferme de 7 ha, cohabitent trois chevaux (une jument de 18 ans, un hongre de 13 ans, un étalon de 6 ans) et aussi 1 fourgon Mercedes de 1996, une ax PTT de 1996, 2 Massey Ferguson de 1967 et deux tracteurs Renault de 1970 de 46 chevaux.

Les chevaux réalisent un peu plus de la moitié des travaux du sol et aussi me permettent de vendre l'été sur un marché à 10 km de chez moi.

Par conséquent, j'ai une expérience large de tout ce qui nous attend.

Et en disant cela, je fais une critique fondamentale à ce que je lis sur ce groupe mais globalement aussi sur la plupart des tenants d'un discours de transition.

Cette critique est la suivante : je n'ai jamais senti que la transition vers la traction animale était la priorité dans vos proses. Or, c'est bien la première énergie renouvelable dont on aura besoin car c'est cette énergie qui nous permettra de nous nourrir !

J'ai en horreur le mot permaculture. Ce mot ne veut rien dire et pourtant il est scandé par tout le monde. Ce mot, par les petits systèmes jardiniers qu'il propose n'est en rien une solution par rapport à reconstruire une agriculture, un corps social autour de l'usage des chevaux.

Même si pour beaucoup, je suis un exemple dans la permaculture, je ne suis pas permaculteur ! Je suis producteur de légumes biologiques et utilisateur en transition de la force animale avec des outils modernes. C'est forcément plus long que d'écrire permaculteur, mais c'est plus réaliste.

Récemment, j'ai entendu JM Jancovici dire à propos de l'agriculture qu'il était difficile aujourd'hui de concurrencer le travail des machines. En terme énergétique, c'est parfaitement vrai. Mais en terme économique, c'est discutable.

Dans le cas du maraîchage bio sur des petites surfaces comme ma ferme, je n'ai pas accès aux machines qui permettent le travail mécanisé dans les fermes spécialisée. Je ne pourrais jamais me payer un tracteur neuf (25000 euros). Par contre avec des outils simples adaptés au maraîchage comme ce que propose l'association Prommata en Ariège, on peut faire une grosse partie du boulot avec des animaux et en plus avec un meilleur travail qualitatif.

Alors oui, il faut commencer à se confronter au risque qui pèse sur nos sociétés, à savoir qu'en cas de rupture du flux de pétrole, notre appareil Agro industriel n'a pas de plan B. Il va s'arrêter net et ce sera la famine.

Ce qui caractérise le plus mon discours, ma pensée, ces dernières années, c'est mon sentiment de solitude. Pourquoi suis je le seul en Loire Atlantique à agir ainsi ? Pourquoi mes collègues sont en Aude, en Ariège ou carrément aux USA dans le Vermont ou en Pennsylvanie ?

La France a pourtant une grande tradition du cheval. On peut y trouver d'excellents colliers, et du matériel pour la vigne ou le maraîchage.

Mais je vois poindre à l'horizon le problème crucial du cheptel des animaux aptes au travail.

Oubliez les trotteurs des courses hippiques. Totalement inutile dans le monde de demain.

Ce qu'il nous faut, ceux sont des chevaux comme les fjords, haphinger, ou merens.

Or ces chevaux ont de moins en moins de naissance. Moins de 100 pour les fjords en France. A peine 500 à l'échelle de l'Europe, avec le gros de l'effectif en Pologne.

Comment peut on préparer une transition vers la force animale si on ne commence pas à multiplier nos animaux massivement ?

Il faut d'urgence créer des débouchés pour les éleveurs. Ça ne peut être qu'une politique menée à fond au niveau national pour garantir notre sécurité alimentaire.

Voilà, j'espère que vous comprenez mon désarroi de voir ce monde vivre sans la moindre assurance d'assurer le minimum d'énergie vitale à tout le monde : la nourriture."

19/05/2020

anatomie du chaos N+1

Description:  machintoch hd:Users:Laosine:Desktop:reserve-mondiale-Svalbard.jpg

 

(...) Par conséquent, l’on peut légitimement se demander si le confinement total n’a pas pour objectif de détruire l’économie. Car ce qu’on appelle « effondrement économique » est au fond la destruction de l’économie réelle par l’économie fictive, la finance spéculative, dont les tenants contrôlent la politique économique de nombre de pays occidentaux.

Cet « effondrement » est une étape dans le processus de domination des sociétés par le système bancaire. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, sinon l’évolution technique, mais le principe reste le même. Depuis sa naissance dans la Haute Antiquité, la pratique du prêt à intérêt a pour conséquence ultime et objectif non avoué la réduction à l’esclavage, plus précisément au péonage, du paysan, de sa famille, et par suite du peuple laborieux[xvi].

Cette pandémie, ou plutôt les politiques de confinement mises en œuvre en Occident pour y « répondre » – à quelques exceptions près – précèdent surtout une spoliation massive des peuples qui aura pour conséquence leur réduction en esclavage s’il n’y a aucun sursaut de leur part.

Le confinement total est un moyen d’achever le processus d’appauvrissement des classes moyennes et des ouvriers occidentaux que le libre-échangisme mondialisé a bien entamé. Le libre-échange a détruit une partie de l’industrie occidentale – qui a été délocalisée en Asie – et fait pression sur les salaires ; ce système a provoqué un surendettement des particuliers et des États, notamment aux USA[xvii]Et les étapes de ce processus sont bien connues : la déréglementation bancaire et financière en 1980 avec le Depository Institutions Deregulation and Monetary Control act qui fut suivi en 1999 par le Gramm-Leach-Bliley Act abolissant le Glass-Steagall Act (établi en 1933) qui séparait les banques de dépôt et les banques d’investissement.

(...) C’est ce qu’appelait Karl Marx le rançonnage des États. Un système de spoliation qu’il avait bien décrit :

« L’endettement de l’État était d’un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui gouvernait et légiférait au moyen des Chambres. C’était précisément le déficit de l’État, qui était l’objet même de ses spéculations et le poste principal de son enrichissement. À la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or, chaque nouvel emprunt fournissait à l’aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l’État, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de traiter avec les banquiers dans les conditions les plus défavorables. Chaque nouvel emprunt était une nouvelle occasion de dévaliser le public qui place ses capitaux en reste sur l’Etat, au moyen d’opérations de Bourse, au secret desquelles gouvernement et majorité de la Chambre étaient initiés.

En général, l’instabilité du crédit public et la connaissance des secrets d’État permettaient aux banquiers, ainsi qu’à leurs affiliés dans les Chambres et sur le trône, de provoquer dans le cours des valeurs publiques des fluctuations insolites et brusques dont le résultat constant ne pouvait être que la ruine d’une masse de petits capitalistes et l’enrichissement fabuleusement rapide des grands spéculateurs.

Pendant que l’aristocratie financière dictait les lois, dirigeait la gestion de l’État, disposait de tous les pouvoirs publics constitués, dominait l’opinion publique par la force des faits et par la presse, dans toutes les sphères, depuis la cour jusqu’au café borgne se reproduisait la même prostitution, la même tromperie éhontée, la même soif de s’enrichir, non point par la production, mais par l’escamotage de la richesse d’autrui déjà existante… »[xxix]

Selon toute vraisemblance, le coronavirus sera le moyen, pour « l’aristocratie financière », de spolier la bourgeoisie. Cette bourgeoisie qui s’imagine appartenir à la classe qui organise son appauvrissement.

Quant aux classes sociales les plus basses, le projet, comme je l’ai dit précédemment, c’est leur réduction en esclavage. La destruction des PME et de l’emploi, compensé par un revenu universel minimum pour noyer la population et lui maintenir juste le nez en dehors de l’eau afin de prévenir sa révolte.

(...) Dans le même temps et en toute logique, le gouvernement français a profité de l’état d’urgence sanitaire qu’il a instauré pour « assouplir » (détruire) le code du travail[xxxvi].

Or, il existe une solution simple et efficace, qui est pratiquée depuis l’Antiquité : l’annulation de la dette – suivie d’une reprise de contrôle de la création monétaire et le retour de l’emprunt à la banque centrale, et non plus sur les marchés. Une éventualité que craignent les banquiers. À ce sujet, leur représentante, Christine Lagarde, aujourd’hui présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a répondu, lors d’une interview le 9 avril dernier sur France Inter, à l’idée d’une annulation globale des dettes contractées par les États de la zone euro durant la pandémie du coronavirus : « Ça me paraît totalement impensable… il faudra dans le temps, progressivement, procéder au remboursement des dettes et se remettre dans une pente plus stable et plus propice au bon équilibre des finances publiques… »[xxxvii]

Rappelons à Madame Lagarde que lors de la crise financière de 2008, les banques, fautives, ont été sauvées par les États. Parmi eux, l’État français, Nicolas Sarkozy à sa tête, a renfloué les banques avec l’argent du contribuable, et sans aucune contrepartie[xxxviii].

(..) L’idée de confinement totale est venue du très influent épidémiologiste britannique, Neil Ferguson. Il est au cœur du système globaliste : conseiller de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de l’Union européenne, de la Banque mondiale et de plusieurs gouvernements, dont le gouvernement britannique.

J’en profite au passage pour indiquer qu’une enquête menée sur l’OMS en 2016 par les journalistes Jutta Pinzler et Tatjan Mischke pour la chaîne allemande NDR a révélé que l’Organisation mondiale de la Santé est sous le contrôle de Bill Gates, des multinationales pharmaceutiques, et des puissances anglo-américaines[xlii]. Ce reportage a été diffusé le 4 avril 2017 par la chaîne franco-allemande ARTE sous le titre « L’OMS dans les griffes des lobbies »[xliii].

(...) Voici ce qu’écrivait précisément Jacques ATTALI, le 3 mai 2009, dans la foulée du déclenchement de l’épidémie de Grippe A (H1N1) et quelques mois après le krach financier d’octobre 2008, dans sa rubrique du magazine L’Express :

« L’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur : elle met alors d’abord en place des mécanismes de défense ; parfois intolérables (des boucs émissaires et des totalitarismes) ; parfois futiles (de la distraction) ; parfois efficaces (des thérapeutiques, écartant si nécessaire tous les principes moraux antérieurs). Puis, une fois la crise passée, elle transforme ces mécanismes pour les rendre compatibles avec la liberté individuelle et les inscrire dans une politique de santé démocratique.

La pandémie qui commence pourrait déclencher une de ces peurs structurantes.  »[li]

(...) Mais la pandémie n’est pas la seule catastrophe prévue/attendue/provoquée par l’oligarchie pour faire accoucher, dans la douleur, du gouvernement mondial.

Jacques ATTALI, toujours, lors d’une interview en septembre 2015, faisait part de sa vision des développements à moyen terme. Il ne s’agit en réalité, pas tant de sa vision personnelle, que de l’agenda de l’oligarchie qu’il représente : 

« Je pense que l’Europe va devenir un ensemble fédéral avec une zone restreinte à 20 pays environ, avec un parlement, un gouvernement, une armée, un président de l’Eurozone…

Toutes les crises récentes ont entraîné des progrès vers le fédéralisme. Celle de 2008 a accouché de l’Union bancaire. La crise grecque a fait naître le MES (mécanisme européen de stabilité) avec une force de frappe financière de 500 milliards… La crise des réfugiés va entraîner le renforcement d’un outil jusqu’ici méconnu, Frontex, qui va devenir la police commune des pays européens…

La dépression (économique) est aujourd’hui masquée par les banques centrales qui déversent des milliards sur les marchés. Mais c’est de l’argent imaginaire. Les gouverneurs des banques centrales sont des Madoff qui ne vont pas en prison. Je ne leur reproche rien car ils laissent théoriquement le temps aux hommes politiques de créer un État de droit planétaire.

Je confirme les cinq étapes que j’avais décrites dans « Brève Histoire d’avenir» : déclin de l’empire américain, tentative ratée des autres gouvernements de s’unir pour gouverner le monde, gouvernement du monde par les marchésguerre mondiale et enfin état de droit mondial. Nous sommes à la fin de la deuxième étape. À ce stade on court droit vers une guerre mondiale en 2035. Mais on peut toujours l’éviter. »[lix]

(...) Si mon modèle d’analyse prospectiviste est efficient et mon concept « coronavirus : accélérateur historique » valide, nous verrons en France, comme dans le reste du monde, une accélération des processus en cours depuis quelques années (je renvoie à mon ouvrage Du Brexit aux Gilets jaunes).

Parmi ces processus, il y a la destruction de la classe moyenne, que le géographe Christophe Guilluy a décrite dans son ouvrage No Society. La fin de la classe moyenne occidentale (2018). C’est ce qui explique le comportement de la finance internationale, que j’ai exposé plus haut, vis-à-vis des épargnants (appartenant à la classe moyenne et à la bourgeoisie) et la déconstruction d’une partie du code du travail et des acquis sociaux par le gouvernement français qui profite de « l’état d’urgence sanitaire »[lxxxiii]. Politique d’appauvrissement volontaire du peuple français (les patrons de PME comme les employés, les ouvriers etc…) par la mise à l’arrêt, par le confinement, de l’économie nationale au prétexte de la lutte contre la pandémie.

Alors que, en plein coronavirus, l’Agence régionale de santé (ARS) confirme la suppression de 600 postes à l’hôpital de Nancy[lxxxiv], le Ministère de l’Intérieur a publié un appel d’offre (le 3 mars 2020) d’un montant de 3 642 864 euros pour l’achat de gaz lacrymogène[lxxxv], suivi d’un autre appel d’offre (le 12 avril 2020), toujours du Ministère de l’Intérieur, d’un montant de quatre millions d’euros pour l’achat de plusieurs centaines de drones destinés à la surveillance de la population[lxxxvi].

Il ne s’agit plus là d’un simple « flash totalitaire » (pour reprendre le concept d’un historien et démographe médiatique qui analysait l’épisode « Charlie »[lxxxvii]) mais d’une volonté de l’oligarchie, via sa courroie de transmission, le gouvernement de Macron, de détruire et soumettre la société tout entière à une dictature bancaire.

Y Hindi/strategika

16/05/2020

fakes news

Trente ans après la répression de Tiananmen, comment la photo de ...

 

(...) Prenons, par exemple, le massacre de la place Tian’anmen, qui, chaque 4 juin, fait toujours l’objet d’une vague annuelle de condamnations sévères dans les pages d’actualités et d’opinion de nos principaux journaux nationaux. Je n’avais jamais douté de ces faits à l’origine, mais il y a un an ou deux, je suis tombé sur un court article du journaliste Jay Matthews intitulé « Le mythe de Tian’anmen » qui a complètement bouleversé cette réalité apparente.

Selon Matthews, le tristement célèbre massacre ne s’est probablement jamais produit, et n’était qu’un artefact médiatique produit par des journalistes occidentaux confus et une propagande malhonnête, une croyance erronée qui avait rapidement été intégrée dans notre histoire médiatique standard, répétée à l’infini par tant de journalistes ignorants qu’ils ont tous finalement cru que c’était vrai. Au lieu de cela, pour rester aussi près que possible des faits, les étudiants protestataires avaient tous quitté la place Tiananmen pacifiquement, tout comme le gouvernement chinois l’avait toujours dit. En effet, des journaux de premier plan tels que le New York Times et le Washington Post ont parfois reconnu ces faits au fil des années, mais ont généralement enfoui ces maigres reconnaissances si profondément dans leurs histoires que peu de personnes l’ont jamais remarqué. Pendant ce temps, la plupart des médias grand public avaient gobé le canular.

Matthews lui-même était chef du bureau du Washington Post à Pékin, couvrant personnellement les manifestations à l’époque, et son article a été publié dans la Columbia Journalism Review, le site US le plus prestigieux pour la critique des médias. Cette analyse, faisant autorité, contenait des conclusions explosives qui furent publiées pour la première fois en 1998, et je trouve difficile de croire que de nombreux journalistes ou rédacteurs couvrant la Chine sont restés ignorants de ces informations, mais l’impact a été absolument nul. Pendant plus de vingt ans, pratiquement tous les comptes rendus des médias grand public que j’ai lus ont continué à promouvoir le canular du massacre de la place Tian’anmen, généralement implicitement, mais parfois explicitement.

Encore plus remarquables ont été les découvertes que j’ai faites concernant notre bombardement soi-disant accidentel de l’ambassade de Chine en Serbie, en 1999. Peu de temps après le lancement de ce site web, j’ai intégré l’ancien contributeur d’Asia Times Peter Lee en tant que chroniqueur, incorporant les archives de son blog China Matters qui s’étalaient sur une décennie. Il a rapidement publié un article sur le bombardement de l’ambassade de Belgrade, représentant une compilation de documents déjà contenus dans une demi-douzaine d’articles qu’il avait écrits à ce sujet à partir de 2007. À ma grande surprise, il a fourni de nombreuses preuves convaincantes que l’attaque américaine contre l’ambassade de Chine avait bien été délibérée, comme la Chine l’avait toujours prétendu.

Selon Lee, Pékin avait autorisé son ambassade comme site de sécurisation des installations de transmission radio de l’armée serbe, dont le réseau de communication était la principale cible des frappes aériennes de l’OTAN. Pendant ce temps, les défenses aériennes serbes avaient abattu un chasseur américain avancé F-117A, dont la technologie était un secret militaire américain crucial. Des portions de cette épave extrêmement précieuse ont été soigneusement rassemblées par les Serbes reconnaissants, qui les ont livrées aux Chinois pour un stockage temporaire à leur ambassade avant de les transférer chez eux. Cette acquisition technologique vitale a ensuite permis à la Chine de déployer son propre chasseur furtif J20 au début de 2011, beaucoup plus tôt que les analystes militaires américains ne l’avaient cru possible.

Sur la base de cette analyse, Lee a fait valoir que l’ambassade de Chine avait été attaquée afin de détruire les installations militaires serbes de retransmission qui s’y trouvaient, tout en punissant les Chinois pour avoir autorisé une telle utilisation. Il y avait également des rumeurs répandues en Chine selon lesquelles un autre motif avait été la tentative infructueuse de détruire les débris de l’avion furtif stockés à l’intérieur. Des témoignages ultérieurs du Congrès ont révélé que parmi les centaines de frappes aériennes de l’OTAN, l’attaque contre l’ambassade de Chine était la seule directement demandée par la CIA, un détail hautement suspect. (...)

Je pense que nous pouvons dire avec certitude que l’arrestation de Lieber par le FBI a un rapport avec l’épidémie de coronavirus, mais à part cela, le reste n’est que de la spéculation. Ceux qui accusent maintenant la Chine d’avoir créé le coronavirus pourraient certainement suggérer que nos agences de renseignement ont découvert que le professeur de Harvard avait été personnellement impliqué dans cette recherche. Mais je pense qu’une possibilité beaucoup plus probable est que Lieber a commencé à se demander si l’épidémie en Chine pourrait ne pas être le résultat d’une attaque de guerre biologique américaine, et était peut-être un peu trop libre d’exprimer ses soupçons, attirant ainsi la colère de l‘establishment de notre sécurité nationale. Infliger un traitement aussi sévère à un scientifique de haut niveau de Harvard intimiderait grandement tous ses collègues, moins en vue, qui maintenant réfléchiraient sûrement à deux fois avant d’aborder certaines théories controversées avec n’importe quel journaliste.

(...) Bien que l’auteur ait souligné le manque de preuves tangibles, il a déclaré que son expérience l’avait conduit à soupçonner fortement que l’épidémie de coronavirus était en effet une attaque de guerre biologique américaine contre la Chine, probablement menée par des agents arrivés dans ce pays sous le couvert des Jeux militaires organisés à Wuhan fin octobre, le genre d’opérations de sabotage que nos agences de renseignement avaient parfois entreprises ailleurs. Un point important qu’il a fait valoir est qu’une forte létalité est souvent contre-productive pour une arme biologique, car affaiblir ou hospitaliser un grand nombre de personnes impose des coûts économiques beaucoup plus élevés à un pays qu’un agent biologique qui inflige simplement un nombre égal de décès. Selon lui, «une maladie à transmissibilité élevée et à faible létalité est parfaite pour ruiner une économie», suggérant que les caractéristiques apparentes du coronavirus étaient presque optimales à cet égard. Les personnes intéressées devraient lire son analyse et juger par elles-mêmes de sa crédibilité et de son pouvoir de persuasion.

Il apparaît donc que des éléments de la Defense Intelligence Agency étaient au courant de l’épidémie virale meurtrière à Wuhan plus d’un mois avant tout responsable du gouvernement chinois lui-même. À moins que nos agences de renseignement n’aient été les pionnières de la technologie de la précognition, je pense que cela est peut-être arrivé pour la même raison que les pyromanes ont la connaissance la plus précoce des incendies à venir.

Saker

on est jamais déçu avec Unz..

11/05/2020

un 11/09 biologique?

Le mystère et le magnétisme du « Falling Man », quinze ans après ...

 

" (...) Cette chaîne d’événements rouvre, encore une fois, une énorme boîte de Pandore. Nous avons l’Event 201 tout à fait opportun ; la relation chaleureuse entre la Fondation Bill et Melinda Gates et l’OMS, ainsi que le Word Economic Forum et la galaxie Johns Hopkins à Baltimore, y compris la Bloomberg School of Public Health ; la combinaison ID2020 ID numérique / vaccin ;  Dark Winter – qui a simulé une bio-attaque de la variole contre les États-Unis, avant que l’attaque à l’anthrax de 2001 soit imputée à l’Irak ; des sénateurs américains se débarrassant massivement de leurs actions en bourse après un briefing du CDC ; plus de 1 300 PDG abandonnant leurs perchoirs confortables en 2019, «anticipant» l’effondrement total du marché ; la Fed versait déjà de l’argent par hélicoptère en septembre 2019 dans le cadre du QE4.

Et puis, validant le rapport d‘ABC News, Israël entre en scène. Les Services de renseignement israéliens confirment que les États-Unis les ont effectivement avertis en novembre d’une pandémie potentiellement catastrophique à Wuhan – encore une fois : comment pourraient-ils le savoir la deuxième semaine de novembre, alors qu’on n’était qu’au début du jeu ? [Avant que les chinois n’identifient le virus plusieurs mois après, NdT]. Et les alliés de l’OTAN ont également été avertis en novembre.

Le bilan de tout cela est explosif : l’administration Trump ainsi que le CDC ont été prévenus pas moins de quatre mois avant – de novembre à mars, pour se préparer correctement à affronter le virus qui frappe les États-Unis, et ils n’ont rien fait. Tout le récit « La Chine est une sorcière ! » est démystifié.

De plus, la divulgation israélienne étaye ce qui n’est rien de moins qu’extraordinaire : les renseignements américains connaissaient déjà le virus Sars-Cov-2 environ un mois avant les premiers cas confirmés détectés par des médecins dans un hôpital de Wuhan. Vous pouvez parler d’intervention divine.

Cela n’aurait pu se produire que si les renseignements américains étaient au courant, à coup sûr, d’une chaîne d’événements antérieurs qui conduirait nécessairement à la «mystérieuse épidémie» à Wuhan. Et pas seulement cela : ils savaient exactement où chercher. Pas en Mongolie intérieure, ni à Pékin, ni dans la province du Guangdong.

La question ne sera jamais assez répétée dans son intégralité :

"comment les renseignements américains auraient-ils pu connaître une contagion un mois avant que les médecins chinois ne détectent un virus inconnu ?"

Mike  Pompeo – «Nous mentons, nous trichons, nous volons» – a peut-être vendu la mèche quand il a dit, publiquement, que la Covid-19 était un «exercice en direct». En plus des informations d’ABC News et d’Israël, la seule conclusion logique possible est que le Pentagone – et la CIA – savaient à l’avance qu’une pandémie était inévitable.

Voilà le pistolet fumant. Et maintenant, le poids total du gouvernement américain couvre tout, en blâmant proactivement, et rétroactivement, la Chine."

Saker French Pepe Escobar

10/05/2020

anatamie du chaos n+1




Michel enfonce le clou:

- désastre sanitaire en Occident, des dizaines de milliers de morts auraient pu être évitées, 

- désastre politique de la techno structure/techno sphère politique gangrenée par la logique comptable, la corruption, l'arrogance et le mépris de classe,

- désastres social et humain à venir consécutifs au pire effondrement économique depuis la WW2 en Europe, 

- désastre anthropologique d'un monde devenu aveugle à la souffrance des plus démunis, détruisant le vivant et toutes les structures de sens nécessaires à sa propre survie.

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" (...) Les cas confirmés de nouveaux coronavirus sont moins de 3 147 626 dans le monde, soit 0,04 % de la population mondiale. Cela correspond à peine à une toux et un éternuement. Avec la propagation de ce virus dans le monde, l’augmentation du nombre de cas a ralenti, mais le nombre de cas confirmés pourrait encore doubler, voire tripler, ce qui représente jusqu’à trois toux et trois éternuements. Mais c’est alors que l’Organisation mondiale de la santé entre en jeu. L’OMS utilise gratuitement des appellations telles que « monde » et « santé », mais elle est en fait une entité semi-privée, richement financée par Bill Gates et Big Pharma, qui est détenue par une poignée d’entités oligarchiques très proches les unes des autres, dont Vanguard, BlackRock, Capital Group, Morgan Stanley, Goldman Sachs, Northern Trust et State Street, qui à leur tour se possèdent mutuellement de diverses manières alambiquées. La principale fonction de l’OMS est d’effrayer les gens pour qu’ils se fassent vacciner et acceptent des régimes médicamenteux coûteux (dont au moins la moitié ne servent à rien), canalisant ainsi les ressources vers les grandes entreprises pharmaceutiques. "

" (...) Comme je l’ai écrit dans mon livre « Réduire la Technosphere« , « La raison de prolonger la vie le plus longtemps possible, aussi peu logique soit-elle, se trouve dans la téléologie abstraite du contrôle total. La contrainte de la technosphère est de tout contrôler. Il est inacceptable pour elle que les personnes âgées décident seules du moment de leur mort. La mort ne peut pas être laissée à un jugement subjectif, elle doit être le résultat objectif d’un processus technique et mesurable ». Dans ce livre, j’ai défini la technosphère comme « … une intelligence mondiale émergente qui déteste toutes les formes de vie, aime la physique et la chimie, déteste tout ce qu’elle ne peut pas dominer ou contrôler, est capable d’utiliser les humains à ses propres fins, mais est tout à fait prête à les tuer quand ils ne sont plus nécessaires ou quand ils se mettent en travers de son chemin, ce qu’elle peut facilement faire parce que ses technologies les plus avancées et les plus efficaces sont ses technologies de mise à mort – armes conventionnelles, nucléaires et chimiques ; guerre bactériologique ; et technologies politiques qui envoient les gens au combat ».

« (...) Du point de vue de la technosphère, la biosphère est simplement là pour lui fournir des ressources et des services. Son point de vue sur la biosphère démontre le déficit mental frappant de la technosphère : elle est incapable de voir les limites. Tant qu’elle ne les rencontre pas, elle ne peut pas les voir, et suppose que les ressources naturelles sont infinies. Et lorsqu’elle se heurte à ces limites, elle traite invariablement le problème comme un problème financier. Par exemple, lorsque les prix du pétrole ont augmenté, on a automatiquement supposé que le problème n’avait rien à voir avec l’épuisement des ressources mais qu’il était entièrement dû au manque d’investissement dans l’industrie pétrolière. Certes, l’augmentation des investissements a finalement entraîné une augmentation de la production et un marché pétrolier saturé, mais le fait que l’augmentation des investissements soit devenue nécessaire avait tout à voir avec l’épuisement des ressources : les ressources qui pouvaient être produites le moins cher ont été les premières à s’épuiser. De plus, l’effet de l’augmentation des investissements est temporaire ; comme la rouille, l’épuisement des ressources ne dort jamais, et à un moment donné, le niveau des dépenses nécessaires pour maintenir la production devient incroyablement élevé »."

Orlov/Saker

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Bonus: qui finance l'OMS?

" (...) En 2016, ceux qui ont donné le plus à l'OMS sur une base volontaire sont les Etats-Unis (plus de 310 millions de francs), la fondation Bill & Melinda Gates (280 millions), puis la Grande-Bretagne (près de 140 millions de francs).

En quatrième position se trouve GAVI Alliance  (près de 55 millions de francs), dont le principal financeur est la Fondation Bill & Melinda Gates. Suivent avec plus de 50 millions de francs de dons: le Japon, le National philantropic trust et le Rotary International. Cette dernière association est également financée en partie par la Fondation Bill & Melinda Gates.

Sur les trois dernières marches du top 10 figurent, avec près de 50 millions de dons, la Commission européenne, le Fonds central d'intervention d'urgence et l'Allemagne."

https://images.ladepeche.fr/api/v1/images/view/5eb6f78c3e4546373a25d655/large/image.jpg?v=1

Pic: agent de la technosphère..

wtf?


03/05/2020

anatomie du chaos n+1



01/05/2020

Anatomie du chaos n+1: extinction de gisements anthropologiques

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« (...) Castoriadis écrit en effet ceci : « Le capitalisme n’a pu fonctionner que parce qu’il a hérité d'une série de types anthropologiques qu’il n’a pu créer lui-même : des juges incorruptibles, des fonctionnaires intègres et weberiens, des éducateurs qui se consacrent à leur vocation, des ouvriers qui ont un minimum de conscience professionnelle, etc. Ces types ne surgissent pas et ne peuvent pas surgir d’eux-mêmes, ils ont été crées dans des périodes historiques antérieures, par référence à des valeurs alors consacrées et incontestables : l’honnêteté, le service de l’état, la transmission du savoir, la belle ouvrage, etc. Or nous vivons dans des sociétés où ces valeurs sont, de notoriété publique, devenues dérisoires, où seuls comptent la quantité d’argent que vous avez empoché, peu importe comment,  ou le nombre de fois où vous êtes apparu à la télévision. » D’où l’analyse de Michéa qui soutient que c’est parce que les conditions de l’égoïsme libéral n’étaient pas encore réalisées que le marché a pu conserver, un temps, équilibre et efficacité. Tout comme le mécanisme de la pendule est stabilisé par l’inertie du balancier, la dynamique du libéralisme fut longtemps canalisé par le stock de valeurs et d’habitus constitué dans les sociétés « disciplinaires » antérieures et que lui-même est par nature incapable d’édifier. Ce stock une fois épuisé, l’échange marchand ne connaît plus de frein et sombre dans l’hubris.

Le raisonnement de Castoriadis montre que le libéralisme n’est historiquement viable que si les communautés où son règne est expérimenté sont, sociétalement, suffisamment solides et vivantes pour en contenir les aspects dévastateurs. Cette solidité tient autant à l’enracinement des systèmes de limitations culturelles et symboliques depuis longtemps intériorisés qu’aux régulations politiques d’un Etat qui ne s’était pas encore résolu à n’être qu’une structure d’accompagnement « facilitatrice » des « lois du marché ». C’est ce qui explique, par exemple, que dans la France des années soixante (la France du Général De Gaulle) la « croissance » connaisse un rythme soutenu et génère une augmentation réelle et générale du bien-être, alors que, entre autres données sociologiques très parlantes, le taux de délinquance demeurait à son plancher. La prégnance des anciens modèles comportementaux était encore dominante, et c’est sur cette base qu’ont pu s’accomplir les « trente glorieuses ». Dans les années suivantes, quand s’estompe la préoccupation du collectif et que triomphent les « égos émancipés », promus tant par les doctrinaires libertaires que par les slogans publicitaires, tous ces anticorps commencent à se dissoudre.

La période actuelle constitue pour Michéa l’aboutissement ultime d’une logique libérale désormais sans ailleurs et donc livrée à sa propre démonie. D’un côté l’extension indéfinie de la sphère marchande et, de l’autre la multiplication des conflits nés du relativisme moral. Autant de luttes qui se traduisent par de nouvelles contraintes et l’établissement d’une société de surveillance aux mailles sans cesse plus serrées. »

Pierre Bérard, Eléments, Printemps 2008.

podcast

(photo: fonctionnaires weberiens, music:  Praise Ye Name The Lord - Kiev Seminary Choir)

19/04/2020

jungle (II)

"Nous avons foi en la crise"

« J’appartiens à l’école catastrophiste. Je pense que les euromondialistes s’imaginent qu’ils contrôleront tout, ou disons qu’ils contrôleront toujours une part suffisamment importante de la structure d’ensemble pour ne pas perdre totalement la maîtrise des processus qu’ils ont enclenchés. Mais je pense tout de même, sans pouvoir le prouver, intuitivement disons, que ces gens-là vont avoir un accident. Personne ne peut contrôler le monde entier. C’est impossible. Il n’est pas dans la nature du monde qu’un système quelconque règne durablement sur une étendue trop vaste, surtout s’il manque de souplesse. Tôt ou tard, il se passe quelque chose qui n’était pas prévu. Le système néolibéral est un château de cartes. Il ne pourra pas résister à une secousse forte. Il est trop fragile pour tenir sur la durée. »

(Michel Drac, De la souveraineté, Editions Scribédit, 2007)

Effondrement écologique : ces citoyens sonnent l'alarme

 

"In crisis we trust [Nous avons foi en la crise]

Sous ce titre provocateur se cache une possibilité effrayante, que la foi en l’avenir ne saurait éliminer, et que le déni de réalité ne pourra plus couvrir longtemps, alors que nous voyons le mur de la vérité s’approcher à grande vitesse.

A l’heure actuelle, le mot « crise », pour la plupart de nos contemporains, n’est utilisé que dans le sens que lui donnent nos chers médias. Médias qui, tout le monde l’aura remarqué, n’ont commencé à nous informer que des mois après le début de ladite crise. Médias qui ont même longtemps refusé d’employer le mot « crise », le mot qui fait peur – et qui, néanmoins, reste de l’ordre du quotidien, du connu, du banal presque.

Résultat : cette crise est une possibilité, elle est intégrée comme telle, mais la définition de ce qui est possible n’a pas été précisée, et le contenu de ce possible n’est pour l’instant nullement concrétisé dans nos vies. Le taux de chômage commence à augmenter d’une manière inquiétante, mais à part ceux qui en sont directement victimes, personne n’a encore clairement pris conscience de ce qui se passe vraiment.

Regardons donc de plus près le début de cette crise, remontons à son origine, et essayons d’en tirer toutes les conséquences – et surtout celles qu’on préférerait renvoyer au domaine du cauchemar et de l’impossible. Regardons de près, car voilà ce qui va se passer dans les mois et les années qui viennent : beaucoup de choses, que pour l’instant par hypothèse nous reléguons dans le domaine de l’impossible, vont brutalement basculer dans le domaine du possible – et ce basculement, bien souvent, se produira une fraction de seconde seulement avant que ces choses ne basculent, tout simplement, dans le domaine du réel.

1) L’épicentre

Il se trouve du côté des USA. Le fait déclencheur est une crise immobilière. Bulle immobilière qui explose, lorsqu’on réalise à quel degré d’absurdité les banques en sont arrivées, qui prêtent à des gens parfaitement incapables de rembourser. L’explosion de la bulle entraîne l’implosion du marché, et le sous-jacent hypothécaire des prêts voit sa valeur divisée par un ratio non négligeable.

Ce fait déclencheur va révéler très rapidement toute la corruption d’un système devenu fou, où il ne s’agit plus que de faire de l’argent pour l’argent – une finance presque totalement déconnectée de l’économie réelle. Les banques ont revendu leurs créances à d’autres banques, après les avoir saucissonnées et ré-amalgamées dans des véhicules complexes et illisibles, au point que plus personne n’est capable de circonscrire le désastre. L’explosion de la bulle immobilière américaine est le battement d’aile de papillon qui suffit à déséquilibrer tout un édifice gigantesque et totalement instable, de Paris à Karachi.

Cet évènement arriva en 2007. Nous autres pessimistes lucides l’attendions pour un peu plus tard. On est toujours surpris quand l’évènement arrive. Toujours, même quand on s’y attendait. Le déplacement des frontières du possible est un phénomène tellement déroutant qu’on peut le prévoir, l’anticiper, mais pas l’intérioriser avant qu’il ne survienne.

L’année 2008, pendant ses huit premiers mois, fut marquée par un impressionnant déni de réalité de la part des autorités concernées, « Tout-va-bien-madame-la-marquise », déni que la population accepta d’autant plus facilement que personne n’a envie de voir reculer les frontières de l’impossible, en matière de crise systémique fatale. Le déni se poursuivi jusqu’à la faillite de Lehman Brothers, qui fut contrainte de vendre quelques milliards d’actifs avant la déroute générale. Le choc fut terrible, et les bourses du monde entier ont opéré un plongeon digne d’Acapulco, lorsque le niveau de la mer est bas. C’est la plus forte correction boursière annuelle de toute l’histoire du capitalisme. Et du fait que dans nos esprits, les frontières du possible étaient restées statiques pendant toute la phase de déni de réalité, pour la plupart d’entre nous, cette chute ne prévint pas, cela se passa du jour au lendemain, ou presque.

L’information égale, libre, exacte, pivot de la théorie libérale avec le rationalisme des agents économiques, était donc inexistante ou mensongère. Les fondations de la maison Lehman Brothers étaient mauvaises, et au premier coup de vent, c’est par terre qu’elle se retrouva. En quelques jours, ce que des millions de personnes tenaient pour assuré s’est avéré totalement faux.

Fermons la parenthèse, mais gardons en tête ce phénomène : le basculement de l’impossible dans le possible ne prévient pas.

2) Le développement

Une fois la finance touchée, il fallait peu de chose pour que l’économie réelle le soit également. Dans cette économie mondialisée basée sur l’effet de levier tous azimuts, avec des ratios d’emprunt délirants, de un pour 40 dans certain cas, à partir du moment où les organismes financiers, ne possédant que peu de réserves en liquides, se voyaient amputer une partie de leurs maigres actifs réels par la faillite d’une horde de wetbacks [littéralement : « dos mouillés », mot américain désignant les immigrés clandestins mexicains] ayant acheté leurs baraques en bois à prix d’or avec un crédit à taux variable, même les très grandes entreprises se sont vu refuser ce qui leur était accordé auparavant. La spirale était enclenchée, l’effet domino pouvait commencer. Le chômage gonfle du fait de la faillite des entreprises entraînant des défauts de paiements, aggravant la crise financière en retour, et ainsi de suite. Prudence des foyers américains, qui consomment moins (alors que la consommation à crédit était le moteur de la croissance dans une économie américaine incapable d’exporter) et voilà que des mastodontes comme General Motors se trouvent en fâcheuse posture. Tous les secteurs économiques liés au crédit, en particulier l’automobile et l’immobilier, et même, au-delà des biens d’équipement, les biens de consommation courante : tous les secteurs économiques ou presque sont entrés d’un seul coup en contraction. Techniquement, ce n’est pas une récession qui commence aux USA : c’est une Grande Dépression.

Passons sur la Bourse qui, en divisant sa valeur par deux, ruine à moitié les retraites par capitalisation. Passons également sur le duo infernal Chine/USA, l’un produisant et prêtant à l’autre pour qu’il continue à consommer, si bien que le rapport importation/exportation des Usa se monte à 160%, tandis que le dragon asiatique est assis sur une montagne de dollars qui ne vaudra peut-être rien demain – et reste dépendant d’exportations qui tendent à se réduire alors que son marché intérieur est presque inexistant, avec un salaire moyen du travailleur chinois de l’ordre de 100 euros. Nous sommes à la veille d’une gigantesque crise de surproduction dans un monde totalement insolvable. La Grande Dépression américaine peut se transformer en quelque chose que personne n’a jamais vu : la première crise totalement mondialisée, le premier effondrement du capitalisme sans qu’émerge un nouveau centre de gravité, sans que le relais soit pris. (...)"

(suite)

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