31/07/2009
xénophobie
« La décolonisation a été une réaction xénophobe de peuples qui ont profité d’une conjoncture favorable pour chasser l’étranger, redevenir maître chez eux et préserver avec l’indépendance politique leur identité collective. Il est contradictoire d’être en même temps un ardent partisan de la décolonisation tous azimuts et un adversaire de toute xénophobie. » (Julien Freund, Les garde-fous et le mirador)
00:27 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : julien freund, xenophobie
Commentaires
C'est à peu près dans ces termes que j'interprète son propos dans "Race et histoire".
Écrit par : Trader | 31/07/2009
Écrit par : khanouff | 31/07/2009
Quelques fois, les évidences font mal ... mais il a clairement été démontré - et depuis belle lurette - que la logique même élémentaire et le progressisme s'excluent mutuellement .
Le bon sens n'est pas soluble dans le modernisme et inversement .
Écrit par : snake | 31/07/2009
exactement. c'est en pensant à cette nécéssaire "balance" entre ouverture à l'autre et une nécessaire "xénophobie" lorsque l'étranger est perçu comme menaçant que je suis tombé sur ce passage de Freund. CLV comme Freund, en bons structuralistes d'une autre époque ne connaissait -ou ne se soumettaient- pas au politiquement correct qui commande aux européens -seulement?- une ouverture inconditionnelle aux autres. et avait compris l'importance de cette équilibre dans la survie de toute culture.
"Le bon sens n'est pas soluble dans le modernisme et inversement ."
peut-être un peu excessif... (je sais suis mal placé pour dire ça. hm)
à+
Écrit par : hoplite | 31/07/2009
Il est de ces vérités qui fondent dans la bouche comme de belles pâtisseries pleines de chantilly bien sucrée. C'est tellement beau et doux qu'on savoure en silence en se disant qu'il est tout de même incroyable que l'on n'ait pas connu ça avant.
J'aime bien Freund.
Écrit par : Jean-Pierre | 31/07/2009
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