11/03/2010
claudia
Ahhh, Claudia, ces yeux quand tu regardes Bronson....inoubliable, ce regard de salope énamourée.
"J'espère que vous reviendrez par ici", dit-elle la voix brisée par le dépit! Gosh!
"Tiens, au fond t'es assez beau gars!"
"Mais je ne suis pas un gars pour toi..."
"Lui non plus d'ailleurs!"
"Tu te rends pas compte..ce qu'un homme peut avoir de plaisir à regarder une fille comme toi! Rien que la regarder."
"Fais comme si c'était pas..tellement grave!"
Ohh putain, une apologie de la modernité! Fink, reviens!
21:59 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : il était une fois dans l'ouest
Commentaires
"ce regard de salope énamourée": rhooo non, de femme amoureuse. Eh Hoplite, elle est passée, la journée de la femme ;)
Ahh la scène de la mort de Jason! La souffrance et la pudeur de celui qui se cache pour mourir. Et l'empathie entre les deux héros.
Je n'ai pas compris ta dernière phrase, Hoplite. Tu peux préciser?
Moi j'adore ce film. Ainsi que le Bon, la Brute et le Truand (encore plus)
Écrit par : Marine | 11/03/2010
@marine: le train, la technique! "L'essence de la technique est en train de s'installer", dit HEIDEGGER pour qui ce qui constitue la modernité c'est la technique.
quant à "salope", c'est un compliment dans ma bouche...hm. rien de péjoratif.
Écrit par : hoplite | 11/03/2010
oui, OK, mais je n'y vois pas une apologie de la modernité. Une nécessité des voies ferrées, oui, mais à quel prix!
La mort pour chaque traverse ajoutée. Et la mort du commanditaire inflexible le nez dans sa flaque, en lieu et place du Pacifique. Mais les vies ne comptent pas, la voie doit passer et relier l'Est à l'Ouest.
Nécessité, oui. Apologie, je n'en suis pas sûre.
La tristesse dans le regard de Claudia!
Écrit par : Marine | 11/03/2010
Je serai toujours un admirateur du cinéma de Leone. Juste dans cette séquence-là, il y a des dizaines d'épaisseur d'interprétation à faire. Très riche.
Ça fait du bien de sortir de ton ronron, hoplite, hein? ;)
Écrit par : Trader | 12/03/2010
j'en reviens toujours pas qu'ils soient cons à ce point
à bonentendeur
Écrit par : jp | 12/03/2010
Cékilékon?
Écrit par : Marine | 12/03/2010
@marine: j'ai l'impression que ces hommes (ouvriers, commanditaire qui tient à peine debout seul, etc.) sont fascinés par cette agitation fiévreuse, par cette arraisonnement du monde par la technique et le métal. Il y a de quoi être fasciné et cette modernité technicienne a de bions côtés, mais mais...
oui, quelle tristesse dans le regard de cette actrice admirable. je m'en remets pas!
@trader, oui.
hier soir, j'étais sûr que j'aurais un commentaire de Trader! hé hé! (c'est le cinéma de Léone ou la rédemption de Claudia la prostituée? ou ses beuax yeux?
@jp, tu peux développer, biquet? (rassemble ton éloquence en fuite)
Écrit par : hoplite | 12/03/2010
Des égéries féminines comme elle, y'en a plus aujourd'hui.
Dieu qu'elle était belle ! Même en fille de joie.
C'était peut-être l'une des dernières avant les affres de la modernité automatisée, le regard mélancolique balafré par le machinisme préfigurant le botox et le silicon.
Les films de Leone ont toujours eu une dimension tragiquement nostalgique. Le summum étant "Il était une fois en Amérique".
Écrit par : Goklayeh | 12/03/2010
@goklayeh,
"C'était peut-être l'une des dernières avant les affres de la modernité automatisée, le regard mélancolique balafré par le machinisme préfigurant le botox et le silicon."
tout à fait d'accord. avec Romy!
"Dieu qu'elle était belle ! Même en fille de joie." encore plus, peut-être...
Écrit par : hoplite | 12/03/2010
Bronson magnifique dont pas un trait ne bouge lorsqu'il voit littéralement l'amour dans les yeux de Claudia. ahh misère! quels acteurs!
Écrit par : hoplite | 12/03/2010
Ces femmes blessées qui contrastent tant avec les monstre femelles lobotomisées pas l'idéologie castratrices de la femmes toute-puissantes.
Ces femmes d'antan avaient quelque chose à dire. Celles d'aujourd'hui son aussi sèches qu'une liposuccion de chirurgie esthétique sur une dégénéré goinfrée à la propagande des magazines féminins totalitaires.
Si le mâle a disparu, la femme, dans sa blessure interne et poétique, aussi.
Que l'on nous ne reproche pas de ne pas approcher ces monstres desséchés et castrateur du matriarcat totalitaire. Le féminisme a gagné, qu'il en prenne son parti. Pour le plus grand mal de l'espèce.
L'irruption des mâles (blancs) dans la folie hystérique des femelles modernes sera inévitablement taxée de machisme réactionnaire et fasciste. Reprendre la main sur cet esprit en pleine dérive est à ce prix : la reconquête et la soumission à l'ordre naturel.
Écrit par : Goklayeh | 12/03/2010
"Les films de Leone ont toujours eu une dimension tragiquement nostalgique. Le summum étant "Il était une fois en Amérique"."
Du très grand cinéma aussi. On retrouve cette même tristesse dans les yeux d'Elizabeth MacGovern, dans la scène de ses retrouvailles avec Nuddles, pendant son démaquillage. Scène terriblement nostalgique. Oui, j'adore aussi ce film.
Écrit par : Marine | 12/03/2010
Noodles, oui.
Écrit par : Marine | 12/03/2010
Dommage qu'il soit mort avant d'avoir pu faire "Les 900 jours de Leningrad", qui aurait certainement été un des plus grands films de guerre jamais réalisés.
Écrit par : el topo | 13/03/2010
"Dommage qu'il soit mort avant d'avoir pu faire "Les 900 jours de Leningrad", qui aurait certainement été un des plus grands films de guerre jamais réalisés."
mais qui, bordel?
Écrit par : hoplite | 14/03/2010
Qui? Mais Sergio Leone bon sang!
Écrit par : el topo | 14/03/2010
hoplite, on dirait que tu fais exprès... ;)
Écrit par : Trader | 15/03/2010
roo ça va, j'étis distrait...les yeux de claudia sans doute (et le reste)
Écrit par : hoplite | 15/03/2010
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