11/04/2010
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GRENOBLE : passant lynché par une bande... «11 personnes ont été identifiées» et interpellations en cours, dit Brice Hortefeux
« Des interpellations ont été réalisées dans le cadre de l'enquête sur l'agression du jeune homme de 23 ans, lynché vendredi soir à Grenoble, a annoncé dimanche sur itélé le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux.
«Onze personnes ont été identifiées» grâce à des caméras de vidéosurveillance, a dit M. Hortefeux qui a annoncé que «certaines» d'entre elles avaient été interpellées. Le ministre de l'Intérieur, qui n'a donné aucune autre précision, a annoncé qu'il se rendrait à Grenoble ce lundi.Le parquet de Grenoble a assuré de son côté que personne n'avait été interpellé, précisant que les agresseurs étaient «en cours d'identification par les enquêteurs qui exploitent des vidéos présentées aux amis de la victime», entendus comme témoins «dans le courant du week-end». «L'identification est un travail fastidieux, de fourmi, qui peut prendre du temps», a insisté le procureur de Grenoble, Jean Philippe.
Pour rappel, quatre jeunes gens venaient de passer, vendredi, une soirée tranquille chez l'un d'entre eux, dans le quartier de l'avenue Albert 1er de Belgique. Et vers 23 h 15, ils avaient pris le tram pour se rendre au centre-ville de Grenoble et boire un dernier verre. Mais le destin a voulu qu'ils croisent le chemin d'une bande de jeunes ultra-violents, guidés par la haine, visiblement animés par la seule volonté de lyncher quelqu'un. Sans aucune raison, alors que les quatre jeunes gens avaient refusé de répondre à leurs provocations, les agresseurs se sont acharnés sur l'un d'entre eux, place Grenette, le frappant à grands coups de pied alors qu'il était à terre avant de tenter de le tuer en lui donnant deux coups de couteau (notre édition d'hier). L'un de ces coups a perforé un poumon, plongeant rapidement Martin, un cartographe de 24 ans, dans l'inconscience. Selon nos informations, le jeune homme est resté toute la nuit entre la vie et la mort : une importante hémorragie s'est produite au niveau pulmonaire et il a dû être opéré de toute urgence. Les informations qui ont filtré hier faisaient état, dans l'après-midi, d'une amélioration de son état de santé, qui demeurait toutefois très préoccupant.
De grands coups de pied en pleine tête.
Par quelle effroyable pulsion meurtrière cette bande de malfrats a-t-elle été gagnée lorsqu'elle a décidé de s'attaquer (à 15 ou 20 contre quatre !) à de paisibles jeunes gens qui n'avaient rien demandé à personne ?
L'ensemble des éléments de l'enquête semblent montrer que cette affaire n'a rien de commun avec les classiques rixes de fin de soirées chargées en alcool, mais à une attaque délibérée sur un petit groupe de personnes qui avaient pourtant tenté d'éviter la confrontation.
Vers 23 h 30, la bande d'agresseurs, montée à bord du tramway au niveau des quartiers sud de l'agglo, venait de se faire expulser de la rame par des agents de la Semitag à l'arrêt Hubert-Dubedout, station la plus proche de la place Grenette. Le hasard a voulu que les quatre jeunes gens descendent également de la rame à cet endroit. L'un des agresseurs a demandé une cigarette à la jeune femme, qui a répondu simplement qu'elle n'en avait plus. Martin, son ami, s'est alors fait insulter sans aucune raison. Cherchant à fuir, les quatre victimes ont commencé à presser le pas en direction de la place Grenette mais, à cet endroit, Martin a subitement été frappé et mis au sol. Ses amis ont tenté de lui venir en aide, mais selon leurs témoignages, les agresseurs étaient une quinzaine à cet instant. Dans un invraisemblable déchaînement de violence, les malfrats lui ont décoché de grands coups de pied en pleine tête alors qu'il était à terre. L'un d'entre eux a même pris son élan pour, lancé à pleine vitesse, venir s'écraser contre sa colonne vertébrale. Et puis, en plein lynchage, les agresseurs se sont soudainement écartés de leur victime et ont pris la fuite en direction du jardin de ville. Lorsque les témoins et les amis de Martin se sont approchés de lui, ils ont compris qu'il était gravement blessé : il venait d'être atteint de deux coups de couteau au dos et à un bras et il saignait abondamment...
Dans la nuit, les policiers du service de quart ont débuté les constatations sur place pendant que leurs collègues tentaient de retrouver les agresseurs, tous âgés d'environ 18 ou 20 ans. Et alors que Martin était entre la vie et la mort au CHU, les fonctionnaires de la Sûreté départementale ont été saisis de l'enquête sur cette affaire de cauchemar. » (source)
sans commentaire.
19:31 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : babel, diversité
Commentaires
Ce genre de scène, Harry Roselmack l'a montrée dans son reportage sur les cités:
Les "jeunes" s'obligent à un "entraînement" initiatique, au cours duquel ils s'acharnent à coup de pied sur l'un d'entre eux qui sert de punching-ball.
Il leur faut ça, paraît-il, pour être un homme, un vrai.
Je me demande si ça n'est pas plutôt pour être un con, un vrai.
ce genre de zig, je ne dirai même pas ce que j'en ferais si j'étais Garde des Sceaux ou ministre de l'émigration, ou secrétaire d'état à l'identité française, ou ministre de je ne sais quel autre hochet tout juste bon à caser ses enfants hors du besoin.
N.B. J'ai vu que le bel Harry a une suite programmée: stage parmi les délinquants des cités. On passe des jeunes aux délinquants. On verra les mêmes héros?
Il va falloir qu'on s'arme pour avoir la paix quand on se balade dans la rue?
Écrit par : Carine | 11/04/2010
Je pense que nos rues ne seront bientôt pas plus sûres que celles de Johannesburg et qu'il faudra prévoir de ne plus sortir après 18 heures.
Ce qui veut dire que la voie sera libre à tous les braquages et à tous les trafics.
Merci à nos zélites... et à nos associations de collabos.
Écrit par : Carine | 11/04/2010
Je viens d'aller voir l'article originel sur le site du Dauphiné. Etant expatrié, j'ai eu droit à l'annonce Google adaptée:
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Je ne sais que dire...
Écrit par : gas | 11/04/2010
@carine,
"On passe des jeunes aux délinquants. On verra les mêmes héros?"
oui, bienôt une "ferme des racailles" en prime time. c'est écrit.
"Je pense que nos rues ne seront bientôt pas plus sûres que celles de Johannesburg et qu'il faudra prévoir de ne plus sortir après 18 heures.
Ce qui veut dire que la voie sera libre à tous les braquages et à tous les trafics.
Merci à nos zélites... et à nos associations de collabos."
je vois mal ce qui pourrait empêcher cette évolution: communautarisme, sécession ethnico-religieuse, violence, économie informelle, ghettos chics et ghettos coupe-gorge, milices privées, déliquescence étatique, etc. Brasilia ou Joburg en effet.
Une nouvelle nation arc-en-ciel pour célébrer le vivre ensemble de nos démiurges en carton.
que du bonheur!
Écrit par : hoplite | 11/04/2010
Heureusement qu'on ne fait pas d'amalgame avec ceux qui sont bien intégrés, genre l'Übermensch Roselmack, qui a bien conscience des problèmes causés par les gens qui lui ressemblent mais qui n'ont rien à voir avec lui, le Pur, l'Intègre.
Allez, bientôt un de ces "jeunes", musulman, avec un joli costume qui va nous sermonner sur les dangers de l'amalgame et de la non-intégration.
Écrit par : Mr_Zlu | 12/04/2010
"genre l'Übermensch Roselmack"
Il est vrai que le gars a réellement quelque chose de fascinant ... on a presque le sentiment qu'il porte un masque, du genre "Fantomas", mais en beaucoup moins bleu.
A l'instar de Mme Michu, je le trouve tout-à-fait sympathique.
Écrit par : snake | 12/04/2010
@snake
> l'instar de Mme Michu, je le trouve tout-à-fait sympathique.
C'est exactement pour cela que les Français avaleront le vivrensemble et le métissage de masse jusqu'au bout.
Écrit par : Mr_Zlu | 13/04/2010
Je ne suis pas absolument persuadé que Mme Michu soit autant enthousiasmée par le vivre-ensemble imposé et le métissage obligatoire que les zélites le souhaiteraient. Ce qui ne l'empêche nullement d'être sensible au charme poli et surfait d'un Roselmack.
Et c'est justement ce que les métissolâtres et autres vivre-ensemblistes ne veulent pas savoir : le fait qu'elle puisse parfaitement apprécier tel ou tel autre divers et trouver les autres d'une connerie rédhibitoire. De façon parfaitement légitime, Mme Michu respecte ce qui à ses yeux est respectable. Malheureusement, Mme Michu fait de la discrimination sans le savoir car elle n'a pas encore intégré que les divers, quels qu'ils soient, sont de par la loi intrinsèquement et obligatoirement respectables, sous peine de poursuites pénales!
Écrit par : snake | 13/04/2010
D'une certaine façon, Mme Michu se retrouve bien malgré elle entre l'énorme marteau des modernes, pour lesquels ne pas respecter absolument tous les divers fait d'elle une raciste pathologique à rééduquer séance tenante, et la petite enclume des über-réacs, qui estiment qu'en apprécier si ce n'est qu'un seul est la preuve indubitable de sa connivence - volontaire ou non - avec les "Amis du Désastre".
Écrit par : snake | 13/04/2010
@snake
Savoir apprécier le particulier : je suis d'accord là dessus.
Mais ma position sur ces "bon" éléments, c'est que ce sont eux qui servent de justification pour tout le reste.
J'ai toujours remarqué le réflexe des gens à dire "ah mais 'y en a des biens ! suffit de bien tomber !". Ils semblent ne pas comprendre que le "bon" et le "mauvais" sont justement inséparables et ne peuvent être jugés que ensembles, en regardant la résultante finale du comportement global de cette population.
C'est comme la situation d'El Paso aux Etats-Unis, autrefois une ville sûre et sécurisée, mais qui à force d'accueillir les "bons" éléments de Ciudad Juarez, vous savez, les gens qui veulent juste avoir une vie normale et décente, est en train de se transformer en Ciudad Juarez bis.
Pour moi, le problème n'est même pas la possibilité ou non de rendre les "autres" tous réellement respectables : le problème est simplement biologique, dans le sens qu'un de leurs représentants présent ici a pris la place d'un autochtone.
Écrit par : Mr_Zlu | 13/04/2010
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