22/09/2011
c'est la rilance!
C'est l'information du Financial Times Lex qui s'est propagée à la vitesse de la fibre optique: craignant "quelque chose", la firme Allemande Siemens a retiré 500 millions d'euros de son compte sur une banque française pour les mettre à la BCE. Le FT écrit "Has trust in eurozone banks fallen so low that their corporate clients feel safer taking their cash elsewhere?"... La confiance règne comme on dit. La décision de Siemens montre que quelque chose ne vas plus, et que "le char de la confiance" est bien brisé. Notez aussi que Siemens n'a même pas pris la peine de mettre sa trésorerie sur une banque allemande. Directement à la BCE où elle a maintenant "plus de 6 milliards". Cette information va faire des nouvelles vagues qui vont abîmer encore plus la confiance dans les banques françaises... La banque n'est pas nommée, donc vous avez le choix des sigles. Et le FT confirme aussi que les banques ne se prêtent plus entre elles. Lecteurs PDG, DG et DirFi commencez à vous poser de sérieuses questions. Mais: vous ne pourrez pas aller à la BCE avec votre tréso car il vous faut une licence que Siemens a obtenue... en décembre! Il ne vous reste que les lingots d'or. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2011.
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Bank of China aurait stoppé des transactions avec des banques en Europe
Bank of China , important teneur de marché dans les devises en Chine continentale, a interrompu ses contrats à terme sur les changes (forward) et les swaps de changes avec plusieurs banques européennes en raison de la crise de la dette, selon trois sources au fait du dossier.
Les sources ont déclaré à Reuters que Société générale , Crédit agricole et BNP Paribas faisaient partie des établissement concernés, et que Bank of China avait stoppé ses transactions avec eux notamment en raison de la dégradation la semaine dernière par Moody's de la note des deux premiers cités. (voir )
"Mis à part les transactions spot, tous les swaps et tous les forwards (avec certaines banques européennes) ont été interrompus", a dit l'une des sources. Un représentant de Bank of China s'est refusé à tout commentaire. source*********************************************************
L’agence Moody’s a abaissé mercredi sa notation de trois grandes banques américaines, invoquant le risque que le gouvernement américain n’intervienne pas si l’une d’elles venait à rencontrer des troubles financiers.
L’agence de notation financière a abaissé les notes à long terme de Bank of America et Wells Fargo. Elle a confirmé la note à long terme de Citigroup, ne modifiant à la baisse que celle de la dette à court terme de cet établissement. Pour ces trois décisions, annoncées à quelques minutes d’intervalle, Moody’s a avancé la même justification : « Le gouvernement va probablement continuer à apporter un certain niveau de soutien aux institutions financières importantes structurellement », a-t-elle indiqué.
« Cependant, il est aujourd’hui plus probable que pendant la crise financière qu’il permette la faillite d’une grande banque si elle devait rencontrer des problèmes financiers, les risques de contagion étant devenus moins aigus ». source
panique à bord!
en plein crédit crunch, comme on dit au FT. Y aurait du sang sur les murs impeccables de nos banquiers dans pas longtemps que ça ne m'étonnerait guère...
rappellez vous l'analyse du GEAB et le détonateur bancaire européen de la crise US et du crash systémique global...coming soon.
heureusement on a Baroin et DSK! des pointures.
14:04 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : crise et chaos
Commentaires
Eh! Hoplit! Vous devriez nous balancer un fil pour le complot de la Societe General avec l'operation Kerviel pour l'enfumage de jesaispascombien de milliards de perte... Comme ca, aprés reichstag 2.0, revisionisme et autre obsessions paranoiaque complotistes vous etes definitivement grillé chez les gens "sain" d'esprit..
On nous l'a pourtant dit : "Les fous seront appellés sages et les sages, fous."
Tiens, ca me donne une idée..
Écrit par : johny Walker | 20/09/2011
"Eh! Hoplit! Vous devriez nous balancer un fil pour le complot de la Societe General avec l'operation Kerviel pour l'enfumage de jesaispascombien de milliards de perte... Comme ca, aprés reichstag 2.0, revisionisme et autre obsessions paranoiaque complotistes vous etes definitivement grillé chez les gens "sain" d'esprit.."
aucun espoir, suis irrécupérable pour les gens biens.
Écrit par : hoplite | 20/09/2011
On est quelques-uns comme toi ^^
Écrit par : Carine | 20/09/2011
plus on est de fous..
Écrit par : hoplite | 21/09/2011
le vrai est un moment du faux, mébon...
vu que le faux est tout aussi vrai que le reste...
on dira que le vrai-faux reste pragmatiquement actif "hélas", comme dirait dutro(ux)onc.
Écrit par : superbe branleur | 22/09/2011
"Bank of China aurait stoppé des transactions avec des banques en Europe".
Il est plus que temps de rapatrier usines et technologies .
Car en fait c'est là que réside la clé : reprendre la production ici . On constate que chaque reprise de la consommation en Europe profite essentiellement à la Chine et à quelques "petits dragons". Il est temps de se réveiller et de jeter les vieilles lubies mondialistes aux orties.
Écrit par : Paul-Emic | 22/09/2011
"Il est plus que temps de rapatrier usines et technologies .
Car en fait c'est là que réside la clé : reprendre la production ici . On constate que chaque reprise de la consommation en Europe profite essentiellement à la Chine et à quelques "petits dragons". Il est temps de se réveiller et de jeter les vieilles lubies mondialistes aux orties."
oui et je crois que le protectionnisme et la question de la réindustrialisation de l'europe et des us vont se poser rapidement devant le désastre qui arrive.
Écrit par : hoplite | 22/09/2011
ça ne viendra jamais si le petit crétin de consommateur continue son comportement du chien de Pavloff: 9€99cts!!! waouuu quelle affaire et ainsi de suite en s'achetant des tonnes de babioles inutiles made in China. Dans cette malédiction de vouloir toujours plus pour toujours moins nous sommes en train de nous aliéner ; L'hyperclasse qu'a mis en place cette architecture est la première responsable, bien sûr mais les masses sont complices.
Tant que les masses ne décideront de changer leur comportement consommateur rien ne changera ; et ils le changeront quand ils seront rincés ; y a de la marge pour l'instant.
Très souvent ces produits aux prix dérisoires venant de Chine sont non seulement de piètre qualité dont l'obsolescence a été savamment calculée mais aussi dangereux dans leur utilisation quotidienne.
Vas l'expliquer aux veaux qui poussent leur caddie dans l'hypermarché.
Écrit par : Sclavus | 23/09/2011
"Tant que les masses ne décideront de changer leur comportement consommateur rien ne changera ; et ils le changeront quand ils seront rincés ; y a de la marge pour l'instant."
pour l'instant..
je trouve que pas mal de vérités on tendance à disparaitre facilement ces derniers temps: l'histoire, le règne de l'imprévu, camarade!
Écrit par : hoplite | 23/09/2011
"Tant que les masses ne décideront de changer leur comportement consommateur rien ne changera".
Par définition les masses ne décident rien elles subissent. Inutile d'attendre quelque chose de ce côté là.
Tant qu'à vendre des babioles à un consommateur conditionné et dépendant, autant qu'elles soient fabriquées ici.
Écrit par : Paul-Emic | 23/09/2011
On notera que le Financial Times "Lex" (c'est bien trouvé) est en pointe dans la propagande anti-euro depuis plusieurs années.
Comme le dit le LEAP :
"Aucun doute, avec un tel contexte, tout était mûr pour une relance médiatique de la crise grecque et de son corollaire, la fin de l’Euro ! Si le LEAP devait résumer le scénario « façon Hollywood » ou « FoxNews » (11), on aurait le synopsis suivant : « Pendant que l’iceberg US est en train de percuter le Titanic, l’équipage entraîne les passagers à la recherche de dangereux terroristes grecs qui auraient posé des bombes à bord ! »
En terme de propagande, la recette est connue : elle consiste à faire diversion pour permettre d’abord de sauver les passagers qu’on veut (les élites informées qui savent très bien qu’il n’y a pas de terroristes grecs à bord) puisque tout le monde ne pourra pas être sauvé ; et ensuite, de masquer le plus longtemps possible la vraie nature du problème pour éviter une révolte à bord (y compris d’une partie de l’équipage qui croit sincèrement qu’il y a bien des bombes à bord).
Pour se concentrer sur le fond, on doit souligner que les « promoteurs » d’une crise grecque qui serait une crise fatale pour l’Euro passent leur temps à répéter cela depuis maintenant près de deux ans sans que quoique ce soit de leurs prévisions ne se réalise (12) (mis à part continuer à parler du sujet).
(...)
(3) Tous les 3 ou 4 mois, on a une « bouffée » de crise grecque/fin de l’Euro, qui s’évanouit aussi vite qu’elle est arrivée quand tout le monde constate qu’in fine il ne se passe rien d’autre que la poursuite du processus tortueux de décision de l’Euroland et de la lente sortie de la Grèce de son « trou noir budgétaire ». Les déclencheurs varient bien entendu car sinon le public ne marcherait plus : un trimestre on va utiliser « la révolte des Grecs contre l’austérité » pour expliquer que tout va s’enflammer… y compris l’Euro (les enchaînements qui conduisent d’Athènes à l’ensemble de l’Euroland sont toujours très vagues ou simplistes, mais peu importe puisque les journalistes ne se posent pas de questions) ; le trimestre suivant, comme cet été par exemple, on utilisera une chute des bourses mondiales pour désigner un coupable… la Grèce… mille fois plus importante bien entendu que des événements aussi insignifiants que l’entrée des USA en récession ou la dégradation de la note US ! Et ainsi de suite. Les dieux grecs sont décidément toujours bien vivants et très puissants pour parvenir à faire trembler le monde de cette manière.
(...)
(18) A ce sujet, pour ce qui concerne la crise actuelle, le LEAP estime que la prise de conscience croissante, au sein des dirigeants et des opinions publiques de l’Euroland, du fait qu’il y a au minimum une opération de propagande venue d’outre-Manche et d’outre-Atlantique destinée à « casser la confiance dans l’Euro », va entraîner dans l’année à venir une révision radicale des références et de la crédibilité des journalistes et experts traitant de la crise. Car qui dit manipulation ou complot pour reprendre le mot de Laurence Parisot, la présidente du MEDEF, organisme qui rassemble les patrons des grandes entreprises françaises, dit relais inconscients ou agents manipulateurs. Et l’Euroland qui se croyait, encore il y a peu, dans une grande fraternité avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni découvre que les choses sont beaucoup plus compliquées que cela. En 2012 nous estimons donc que nombre de médias de l’Euroland vont commencer à questionner l’objectivité, voire l’honnêteté, de journalistes formés quasi-exclusivement aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni et/ou dans des grands médias anglo-saxons en pointe en matière d’attaque contre l’Euro. France24, où la situation décrite ci-après est très fréquente, vient d’en fournir un exemple remarquable. Interviewant la présidente du MEDEF sur ses déclarations à propos d’un complot américain contre l’Euro (France24, 05 septembre 2011), la journaliste Stéphanie Antoine n’a eu de cesse de mettre en doute sans argument la position de Laurence Parisot, ajoutant des mines éloquentes pour montrer qu’elle ne croyait pas un mot de ce que disait son interlocutrice. Le CV de Stéphanie Antoine sur Wikipédia est clair : elle a travaillé à New York et Londres pour ABC, CNBC et Bloomberg. Comme Laurence Parisot accusait notamment les médias US, on comprend mieux l’absence d’objectivité de la journaliste sur ce sujet. Pour notre équipe, il est certain que les journalistes et experts dotés de ce type de références, essentiellement voire uniquement US et UK, vont être progressivement mis sur la touche au cours de l’année à venir, dans l’ensemble des grands médias de l’Euroland. Dans ce domaine aussi le monde d’avant est en train de disparaître."
http://www.leap2020.eu/Quatrieme-trimestre-2011-Fusion-implosive-des-actifs-financiers-mondiaux_a7619.html
Voir aussi, daté de mars 2009 :
Tensions transatlantiques croissantes à la veille du G20 : exemple d’une tentative de déstabilisation du système bancaire de l’UE et de l’Euro par Wall Street et la City
http://www.europe2020.org/spip.php?article593&lang=fr
Écrit par : Boreas | 25/09/2011
J'aimerai vraiment avoir une idée de la situation réele de la population aux USA.
Je sais que les etats federaux sont tres souvents en faillite, mais quel degradation réele de la situation ?
Le pequin se fout de l'Europe là bas, par contre si son frigo se vide...
Écrit par : JÖ | 25/09/2011
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