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16/05/2017

énergie et crises

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"Notre prochain président ne le sait pas encore, mais il devra choisir entre Churchill et Chamberlain. Entre affronter la réalité en s’y préparant avec volontarisme, ou nier les défis en mentant à ses électeurs. A cause de quoi ? Du carbone ! Rappelons un fait tellement évident que tout le monde l’oublie : ce n’est pas le lecteur de ces lignes qui boit le pétrole, mange le charbon, ou met ses doigts dans la prise électrique. « Consommer » de l’énergie, c’est en fait commander une machine, que ce soit une voiture, un frigo, ou une ligne d’assemblage.

Avant 1974, l’humanité extrayait 10 % de pétrole en plus chaque année, permettant à chaque Terrien d’utiliser 2,5 % d’énergie en plus – donc d’utiliser 2,5 % de machines en plus. Normal que la production industrielle et le PIB aient suivi.

De 1974 à 2005, grand coup de frein : le pétrole sortant des puits n’augmente que de 1 % par an, et l’énergie par personne cesse d’augmenter en moyenne mondiale. La hausse rapide du PIB par personne disparaît, compensée partout par un endettement destiné à maintenir la croissance de la dépense publique. En 2005, l’état du malade empire. Malgré le pétrole de schiste, la production mondiale de vrai pétrole n’augmente quasiment plus. Si les pays émergents ont plus, ceux de l’OCDE auront moins. En Europe, gaz et charbon sont aussi en déclin régional, et 80 % de notre énergie est en contraction subie. La conséquence est hélas inexorable : la production industrielle, et à sa suite le PIB, sont sur une pente baissière. Notre prochain président pourra nier cette évolution inexorable, et promettre ce qu’il ne tiendra pas. Il pourra penser que l’Europe du libre-échange fera revenir le monde infini. L’issue ne fait guère de doute : au mieux des cotes de popularité en baisse permanente, au pis une crise dont la démocratie se relèvera difficilement. Il pourra, et il faut le souhaiter, suivre Churchill. Cela s’appelle décarboner l’économie. Cela ne fera pas revenir la croissance (rien ne le peut), mais permettra de retrouver ce qui a fait le génie du pays : de grands plans de long terme et un destin. Cela permettra aussi d’agir pour éviter un fardeau encore plus lourd pour l’humanité : l’affaiblissement progressif de la vie sous l’effet du changement climatique." jancovici

Commentaires

Dans un des plateaux de la balance nous avons donc un inéluctable déclin économique par défaut d'apport énergétique.

Et voilà que cette Commission de Bruxelles complétement folle et irresponsable persiste à vouloir (im)poser cela dans l'autre plateau de la balance :
https://www.romandie.com/news/ALERTE-UE-procedures-legales-en-juin-contre-la-Hongrie-et-la-Pologne-si-elles-n-accueillent-pas-leur-part-de-refugies-Commission/796322.rom

On peut être est sûr que l'explosion va venir. Et ça ne va pas être beau à voir.

Écrit par : dimezanov | 16/05/2017

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et ce n'est pas tout, "imaginez ce qu'il pourrait se passer si le système bancaire tout entier était saboté durant un jour, deux jours, ou une semaine ou s'il y avait une panne dans notre réseau de transports. Ou si les contrôleurs de trafic aérien étaient confrontés à des cyberattaques pendant qu'ils donnent des instructions à des vols. Les conséquences seraient catastrophiques " a indiqué le directeur des services secrets néerlandais (AIVD)

https://www.romandie.com/news/Le-monde-pourrait-connaitre-un-sabotage-numerique-grave-services-neerlandais/796343.rom

Écrit par : dimezanov | 16/05/2017

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attention concerant ces "cyber-attaques" à ne pas tomber dans le piège

leurs mises en scène médiatiques n'a da'utre but que de donner aux états plus de moyens de contrôles et de censure. En vérité. tout comme le terrorisme d'ailleurs, ces "attaques" si spectaculaires ne peuvent être que le fait de structures étatiques ou para-étatiques évidemment.

La Corée de Nord et son dictateur de carnaval sont bien rigolos et bien utiles

Écrit par : Mistersmith | 16/05/2017

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