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09/01/2018

ad lib

 

Faits et documents, via ER

08/01/2018

Ethnisme et double standard

ennemiprioritaire

 

" (...) Le remodelage du christianisme dans le but de rendre les chrétiens favorables aux Juifs et à Israël, est un aspect parmi d'autres d'une stratégie générale consistant à modifier l'environnement culturel des nations hôtes, pour rendre cet environnement plus favorable à la communauté juive. Cette stratégie se distingue du cryptisme par lequel la communauté se fond dans l'environnement pour rendre son caractère ethnique moins visible; ici, au contraire, il s'agit de modifier l'environnement pour le rendre plus tolérant à l'égard des communautés ethniques, ou encore pour amplifier les tensions ethniques et ainsi détourner l'hostilité des Gentils de la communauté juive, laquelle peut même alors se poser en médiateur du conflit.

Cela explique selon Kevin Mc Donald, que "transformer les Etats Unis en une société multiculturelle a été un objectif juif majeur depuis le XIX eme siècle". Il ne s'agissait pas seulement d'augmenter la tolérance nationale envers les communautés ethniques, mais aussi d'augmenter l'importance numérique et la diversité des communautés ethnique par l'immigration massive, en faisant miroiter les bienfaits du métissage mais de manière à aboutir en réalité au pluralisme ethnique. L'une des figures emblématiques de ce courant culturel fut Izrael Zangwill, auteur à succès avec sa pièce de théâtre intitulée The Melting Pot (1908), dont le titre est passé à la postérité comme métaphore de la société américaine. Le héros est un juif qui a émigré aux Etats Unis pour fuir les pogroms qui ont décimé sa famille en Russie. Il tombe amoureux d'une immigrée russe chrétienne, qui s'avère être la fille de l'officier russe responsable de la mort de sa famille. Le père de la fiancée se répand et le couple peut vivre heureux pour toujours. Le héros se fait le chantre de l'assimilation par les mariages mixtes, par lesquels Dieu donne naissance à un homme nouveau: "L'Amérique est le creuset de Dieu, le grand melting pot ou toutes les races de l'Europe se fondent et se réforment." Le paradoxe est que au moment ou il écrit et produit sa pièce, Zangwill est un leader sioniste enragé, c'est à dire le chantre d'un mouvement qui affirme l'impossibilité pour les Juifs de vivre parmi les Gentils et la nécessité pour eux de vivre ethniquement séparés. Zangwill est l'auteur de cette autre formule fameuse: "La Palestine est une terre sans peuple pour un peuple sans terre." On ne saurait mieux illustrer le double langage et le double jeu du Juif communautaire qui prône le métissage pour les Gentils et la pureté ethnique pour les Juifs. Le néo conservateur Douglas Feith le dit sans ambages dans un discours prononcé à Jérusalem en 1997: "Il y a place dans le monde pour des nations non ethniques, et il y a place pour des nations ethniques."

En 1924 fut voté aux Etats Unis un Immigration act, ou loi Johson Reed, qui limitait fortement l'immigration, en particulier venant d'Orient et d'Europe de l'Est. La levée de cette législation restrictive a été un combat politique prioritaire de pratiquement toutes les organisations juives. Le combat fut gagné en 1965, avec une nouvelle loi d'immigration et de nationalité qui ouvrait grandes les portes de l'immigration. Affaiblir l'homogénéité ethnique de la nation hôte, c'est affaiblir ce que Ludwig Gomplowicz a nommé son "sentiment syngénique", dont l'antisémitisme semble être un sous produit presque inévitable. Le but a été atteint en 1993, selon l'activiste juif Earl Raab, associé à l'Anti Defamation League, écrivant dans le Jewish Bulletin: "Le bureau de recensement vient de rapporter qu'environ la moitié de la population américaine sera bientôt non blanche ou non européenne. Et ils seront tous citoyens américains. Nous avons dépassé le seuil critique au delà duquel un parti nazi-aryen serait capable de prévaloir dans ce pays. Nous (les Juifs) avons nourri le climat américain de l'opposition à la bigoterie pendant un demi siècle. Ce climat n'a pas atteint la perfection, mais la nature hétérogène de notre population tend à le rendre irréversible."

Guyenot, Du Yahvisme eu Sionisme. 2016

05/01/2018

mauvais génie

"(...) Le message de Yahvé à son peuple, en substance, est le suivant : « Ne fréquentez pas les idolâtres (les non-Juifs), méprisez leurs traditions et, lorsque c’est possible, exploitez-les, asservissez-les, exterminez-les. Si, après cela, ils vous font violence, c’est de votre faute : vous n’avez pas obéi assez scrupuleusement. » Telle est la désastreuse logique cognitive intériorisée depuis une centaine de générations, qui enferme les Juifs dans le cycle infernal élection-persécution. Cette pensée repose sur le déni de l’humanité de l’autre, ce qui est bien l’essence de la psychopathie. Jamais, au grand jamais, la communauté juive dans son ensemble ne prend en compte les griefs de ses persécuteurs. Ses élites le lui interdisent. Or, qui ne supporte pas de se voir dans les yeux d’autrui n’a pas appris à s’aimer lui-même. Cela répond à la question posée par Theodore Lessing dans La Haine de soi ou le refus d’être juif (1930) :

« Comment se fait-il que tous les peuples s’aiment eux-mêmes et que le juif soit le seul à s’aimer si mal ? » [5]

Prenons comme illustration de cette leçon biblique l’histoire de Joseph, qui occupe les quatorze derniers chapitres de la Genèse (37-50). Vendu comme esclave par ses frères aînés, Joseph est d’abord au service de l’eunuque royal Putiphar, avant de gagner la confiance du pharaon et devenir son « maître du palais ». Joseph est à la fois le prototype du Juif de cour qui, s’étant élevé à un poste de responsabilité publique, favorise sa tribu au détriment du peuple qu’il est supposé servir, et qu’en réalité il ruine et asservit par la dette. Joseph est aussi l’accapareur type : ayant en charge de gérer les réserves de grain, il en accumula de grandes quantités pendant les années d’abondance, puis il le négocia au prix fort en période de pénurie, et ainsi « ramassa tout l’argent qui se trouvait au pays d’Égypte et au pays de Canaan ». Ayant ainsi créé une pénurie monétaire, il force ensuite les paysans à lui céder leurs troupeaux pour, presque littéralement, une bouchée de pain : « Livrez vos troupeaux et je vous donnerai du pain. » Une année plus tard, les paysans n’ont plus qu’à vendre leur propre personne pour survivre. C’est alors que les soixante-dix membres de la tribu de Jacob, père de Joseph, viennent s’installer à l’est du Delta. Resté fidèle à son sang malgré la traîtrise de ses frères, Joseph obtient pour eux « une propriété au pays d’Égypte, dans la meilleure région ». C’est ainsi que les Hébreux acquirent en Égypte « des propriétés, furent féconds et devinrent très nombreux » (47,11-34). Pour tout cela, Joseph est béni par Yahvé et montré en exemple. Ce récit profondément immoral, mais tout à fait central dans la saga du peuple élu, garantit la bénédiction divine sur tous les abus de pouvoir pratiqués contre les étrangers.

Le premier chapitre de l’Exode, qui fait immédiatement suite à l’histoire de Joseph, conte l’inévitable retour de bâton dont sont victimes les Hébreux. Après la mort de Joseph et de sa génération, le nouveau roi égyptien s’alarme que « le peuple des Israélites est devenu plus nombreux et plus puissant que nous. Allons, prenons de sages mesures pour l’empêcher de s’accroître, sinon, en cas de guerre, il grossirait le nombre de nos adversaires » (Exode 1,9-10)

Les mesures incluent l’imposition de « durs travaux » (la corvée étant exigée de tous les Égyptiens, il faut sans doute comprendre que c’est l’exemption de cette corvée pour les Juifs qui prend alors fin). C’est pour fuir ce travail forcé que les Hébreux prennent finalement le chemin de Canaan en passant par le Sinaï, non sans « dépouiller » au préalable les Égyptiens « des objets d’or, des objets d’argent, et des vêtements » que ces derniers leur avaient confiés en gage de prêts (3,22 et 12,35-36).

Un lecteur critique ne peut s’empêcher d’établir une relation de cause à effet entre, d’une part, la façon dont la tribu de Jacob a bâti et abusé de son pouvoir sur le dos du peuple égyptien, et d’autre part, la volonté du roi égyptien de réduire ce pouvoir. Mais ce lien est précisément l’impensé de la Bible, le point aveugle imprimé dans l’œil juif par la Torah. Du point de vue de Yahvé, le mérite de Joseph est sans tache, et le décret du pharaon pure malveillance."

Guyenot, ER

03/01/2018

Bonne année 2018!

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