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13/09/2020

judéo-bolchevisme?

Allemagne IIIe Reich Communisme URSS judéo-bolchevisme – Jeune Nation

 

(...) "Je n’étais pas naïf au point de ne pas reconnaître certains des puissants tabous qui entouraient la discussion sur les bolcheviks, en particulier en ce qui concerne leur composition ethnique. Bien que la plupart des livres ne mettent guère l’accent sur ce point, toute personne ayant un œil attentif pour les quelques phrases ou paragraphes sur le sujet sait certainement que les juifs étaient énormément surreprésentés parmi les plus grands révolutionnaires, avec trois des cinq successeurs potentiels de Lénine – Trotski, Zinoviev et Kamenev – tous issus de ce milieu, ainsi que beaucoup, beaucoup d’autres au sein de la haute direction communiste. Évidemment, c’était disproportionné dans un pays ayant une population juive d’environ 4%, et cela a certainement contribué à expliquer la forte hausse de l’hostilité mondiale envers les juifs peu de temps après, qui a parfois pris les formes les plus dérangeantes et irrationnelles comme la popularité du livre Les Protocoles des sages de Sion et la célèbre publication de Henry Ford intitulée The International Jew. Mais comme les juifs russes étaient plus susceptibles d’être instruits et urbanisés et souffraient d’une oppression antisémite féroce sous les tsars, tout cela me semblait assez logique.

Puis, il y a peut-être quatorze ou quinze ans, j’ai vécu une déchirure dans mon continuum espace-temps personnel, le premier d’une longue série.

Dans ce cas particulier, un ami particulièrement à droite, amateur du théoricien de l’évolution Gregory Cochran, passait de longues journées à parcourir les pages de Stormfront, un forum Internet de premier plan pour l’extrême droite et, ayant trouvé une affirmation factuelle remarquable, m’a demandé mon opinion. Jacob Schiff, le principal banquier juif d’Amérique, aurait été un soutien financier crucial de la Révolution bolchévique, fournissant aux révolutionnaires communistes un financement de 20 millions de dollars.

Ma première réaction a été qu’une telle idée était tout à fait ridicule puisqu’un fait aussi explosif n’aurait pu être ignoré par les dizaines de livres que j’avais lus sur les origines de cette révolution. Mais la source semblait extrêmement précise. Le chroniqueur de Knickerbocker, dans l’édition du 3 février 1949 du New York Journal-American, alors l’un des principaux journaux locaux, écrivait : « Aujourd’hui, le petit-fils de Jacob, John Schiff, estime que le vieil homme a investi environ vingt millions de dollars pour le triomphe du bolchevisme en Russie ».

Après avoir vérifié, j’ai découvert que de nombreux récits grand public décrivaient l’hostilité énorme de Schiff envers le régime tsariste pour son mauvais traitement des juifs et, de nos jours encore, une source aussi bien établie que l’article Wikipedia sur Jacob Schiff note qu’il a joué un rôle majeur dans le financement de la Révolution russe de 1905, comme cela a été révélé dans les mémoires ultérieurs de l’un de ses agents clés. Et si vous lancez une recherche sur « Jacob Schiff révolution bolchévique », de nombreuses autres références apparaissent, représentant une grande variété de positions et donc un bon degré de crédibilité. Une déclaration très intéressante figure dans les mémoires d’Henry Wickham Steed, le rédacteur en chef du Times of London et l’un des journalistes internationaux les plus en vue de son époque. Il mentionne très concrètement que Schiff, Warburg et les autres banquiers internationaux juifs de premier plan figuraient parmi les principaux commanditaires des bolcheviques juifs, par l’intermédiaire desquels ils espéraient obtenir une occasion pour l’exploitation juive de la Russie, et il décrit leurs efforts de lobbying au nom de leurs alliés bolcheviques lors de la Conférence de paix de Paris en 1919, à la fin de la Première Guerre mondiale.

Même le livre publié en 2016 de Kenneth D. Ackerman, Trotski à New York, 1917, note que les rapports du renseignement militaire américain de cette époque désignent directement Trotski comme étant l’intermédiaire pour le soutien financier de Schiff et de nombreux autres financiers juifs. En 1925, cette information a été publiée dans le Guardian et a été largement discutée et acceptée tout au long des années 1920 et 1930 par de nombreuses publications médiatiques importantes, bien avant que le petit-fils de Schiff ne confirme directement ces faits en 1949. Pourtant, Ackerman, plutôt cavalièrement, rejette toutes ces preuves contemporaines considérables comme étant « antisémites » et une « théorie du complot », arguant que puisque Schiff était un conservateur notoire qui n’avait jamais montré de sympathie pour le socialisme dans son propre milieu américain, il n’aurait certainement pas financé les bolcheviques.

Il est vrai que quelques détails ont pu facilement s’embrouiller avec le temps. Par exemple, bien que Trotski soit rapidement devenu le deuxième après Lénine dans la hiérarchie bolchévique, au début de 1917, les deux hommes étaient encore amèrement hostiles au sujet de divers conflits idéologiques, de sorte qu’il n’était certainement pas considéré comme un membre de ce parti à l’époque. Et puisque tout le monde reconnaît aujourd’hui que Schiff avait largement financé la Révolution de 1905 en Russie, il semble parfaitement possible que le chiffre de 20 millions de dollars mentionné par son petit-fils se réfère au total investi au cours des années pour soutenir tous les différents mouvements et dirigeants révolutionnaires russes, ce qui a finalement abouti à la création de la Russie bolchévique. Mais avec tant de sources apparemment crédibles et indépendantes qui font toutes des affirmations similaires, les faits de base semblent presque indiscutables.

Considérez les implications de cette conclusion remarquable. Je suppose que la plus grande partie du financement des activités révolutionnaires de Schiff a été dépensée pour des budgets comme la rémunération des militants et le paiement de pots-de-vin et, ajusté au revenu familial moyen de l’époque, 20 millions de dollars représenteraient jusqu’à 2 milliards de dollars actuels. Sans un tel soutien financier énorme, la probabilité d’une victoire bolchévique aurait été beaucoup plus faible, voire presque impossible.

Quand les gens plaisantent avec désinvolture sur la folie totale des « théories du complot antisémites », il n’y en a pas de meilleur exemple que l’idée, qui paraît si évidement absurde, que des banquiers juifs internationaux aient créé le mouvement communiste mondial. Et pourtant, selon toute norme raisonnable, cette affirmation semble être plus ou moins vraie et, apparemment, elle a même été largement reconnue, au moins sous sa forme grossière, pendant les décennies qui ont suivi la Révolution russe, mais elle n’a plus jamais été mentionnée dans les nombreuses histoires plus récentes qui ont façonné ma propre connaissance de ces événements. En effet, aucune de ces sources par ailleurs très complètes n’a jamais mentionné le nom de Schiff, bien qu’il ait été universellement reconnu pour avoir financé la Révolution de 1905. Mais alors, quels autres faits étonnants pourraient-ils cacher de la même façon ?

Quand quelqu’un rencontre de nouvelles révélations remarquables dans un domaine de l’histoire où ses connaissances sont rudimentaires, n’allant guère plus loin que des manuels d’introduction ou des cours d’histoire pour les nuls, le résultat est un choc et un embarras. Mais quand la même situation se produit dans un domaine où il a lu des dizaines de milliers de pages, les principaux textes faisant autorité et qui semblaient avoir exploré chaque détail mineur, son sens de la réalité commence fortement à s’effriter.

En 1999, l’Université Harvard a publié l’édition anglaise du Livre noir du communisme, dont les six co-auteurs ont consacré 850 pages à documenter les horreurs infligées au monde par ce défunt système, dont le nombre total de morts s’élève à 100 millions. Je n’ai jamais lu ce livre et j’ai souvent entendu dire que ce prétendu décompte des corps est largement contesté. Mais pour moi, le détail le plus remarquable est que lorsque j’examine l’index de 35 pages, je vois une vaste profusion d’entrées concernant des individus totalement obscurs dont les noms sont sûrement inconnus de tous sauf du spécialiste le plus érudit. Mais il n’y a aucune d’entrée pour Jacob Schiff, le banquier juif de renommée mondiale qui a apparemment financé la création de l’ensemble du système en premier lieu. Ni pour Olaf Aschberg, le puissant banquier juif suédois, qui a joué un rôle si important en fournissant aux bolcheviks leur survie financière pendant les premières années de leur régime encore instable, et qui a même fondé la première banque internationale soviétique. (...)"

Ron Unz

https://lesakerfrancophone.fr/la-pravda-americaine-la-revolution-bolchevique-et-ses-consequences

(Unz a récemment été censuré par Amazon)