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13/01/2013

3 armes pour une BAD

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Ron Paul-1776 : aux armes, citoyens !

"Ron Paul, qui a abandonné ses activités de législateur au Congrès depuis la fin du mois de décembre, intervient dans le débat sur le contrôle de la vente des armes. Ce débat, latent aux USA, a été rouvert avec virulence et d’une façon pressante depuis le massacre de l’école de Newtown (voir le 15 décembre 2012). Il semble évident que l’administration Obama est décidé à imposer, de sa seule autorité législative, une certaine forme de contrôle de la vente libre des armes, voire de développer une politique de confiscation des armes, et le vice-président Biden est investi de cette mission. La charge politique de cette initiative est aujourd’hui très forte, dépassant et transcendant très largement le problème de société sur fond des lieux communs de l’idéologie-Système, du type “culture de la violence”.

Le 9 janvier au soir, Ron Paul est intervenu dans l’émission télévisée d’Alex Jones (interview), de Infowars.com, un des centres activistes de résistance aux initiatives anti-vente libre des armes et confiscation des armes de l’administration Obama. (Ron Paul a fait d’autres apparitions télévisées sur ce thème, comme on peut le voir sur le site http://www.dailypaul.com/. D’une façon générale, le site, qui reste très actif, est très mobilisé sur le thème. La question du contrôle des armes à feu, celle du Second Amendement, etc., constituent désormais un thème considérable, si pas le thème central de mobilisation de l’activisme US, conservateur et populiste.) Le 10 janvier 2013, Paul Joseph Watson fait un rapport sur Infowars.com de cette intervention de Ron Paul, en même temps qu’il présente le DVD de l’émission. Ron Paul a présenté le problème d’une façon absolument politique, en le liant directement à la politique de violence de l’administration Obama, y compris et particulièrement la “politique” extérieure d’assassinat par drones, avec les très nombreuses victimes civiles, et les très nombreux enfants assassinés par conséquent, dans des pays étrangers sans que la moindre protestation n’émane des milieux qui s’émeuvent extrêmement lors d’un massacre comme celui de Newtown. Ron Paul estime que l’offensive de l’administration Obama contre la vente libre des armes, voire son éventuelle politique de confiscation des armes, qu’il définit comme une tentative de désarmer la population contre la violence du gouvernement, peut, sinon doit provoquer des troubles “révolutionnaires”.

(...) L’aspect le plus remarquable de l’intervention de Ron Paul, c’est son refus complet de placer la question des armes à feu sur le terrain favori de position-Système habituelle de la morale humaniste et moderniste (problème sociétal, “culture de violence”, etc.), qui est devenu aujourd’hui la démarche-Système par excellence pour étouffer dans l’œuf ce que cette question des armes à feu peut avoir de révolutionnaire ; à peine moins remarquable, également de la part de Ron Paul, son refus presque aussi radical de rester sur le seul terrain constitutionnaliste, qui est le terrain favori de la droite conservatrice, et de lui-même, Ron Paul. A la différence fondamentale de ces deux approches, Ron Paul place la question, d’abord dans l’option la plus extrême (décision du pouvoir exécutif non seulement de contrôler les ventes des armes à feu mais de confisquer les armes à feu actuellement possédées par des citoyens), ensuite sur un terrain absolument politique, selon deux axes tout aussi explosifs l’un que l’autre :

• L’axe de la violence extérieure du gouvernement… Effectivement, pourquoi s’émouvoir mondialement et dans le chef de tous les moralistes-Système, acteurs-Système d’Hollywood, people-Système et le reste, à propos du massacre de Newtown, et ne pas dire un seul mot, depuis des mois et des mois, depuis des années, sur les attaques cruelles et traîtresses de drones US qui tuent des civils et des enfants de façon régulière et dans la plus extraordinaire impunité qu’on puisse imaginer par rapport à l’illégalité criminelle de l’acte ? Nul moraliste, ni acteur hollywoodien, ni people et le reste, n’est convoqué en prime time, dans le cadre du système médiatique du bloc BAO, pour commenter avec indignation ces faits avérés. Cette analogie, soulevée puissamment par Ron Paul, constitue une mise en cause radicale de la politique-Système, ou “politique de l’idéologie et de l’instinct”, dans ses pratiques les plus illégales et les plus criminelles, et, au-delà, met effectivement en cause toute la politique extérieure des USA (du bloc BAO). La question de la vente libre des armes à feu et de leur confiscation est placée dans une toute autre lumière, celle du danger immédiat et présent, et celle de l’“ennemi principal”.

• Le prolongement national, pour les USA, va de soi. Ron Paul ne se prive pas de le développer : la campagne du gouvernement pour le contrôle des armes à feu, voire leur confiscation, constitue en réalité une campagne de désarmement de la population face à la violence coercitive grandissante du gouvernement. Elle appelle une riposte qui, compte tenu des enjeux, de la tension de la situation, de la profondeur de la crise et des tendances dictatoriales des directions-système, ne peut être que de type révolutionnaire armée. La référence de Ron Paul à 1776 et à la révolte des colonies américaines de l’Angleterre s’inscrit alors logiquement dans le raisonnement, rejoignant par ailleurs la même logique qu’on trouve désormais par rapport aux mouvements de sécession. C’est une logique de soulèvement, et il est remarquable qu’un constitutionnaliste avéré comme Ron Paul, jusqu’alors attentif à rester dans les bornes de la légalité, évoque ces possibilités sans la moindre hésitation. Pour lui, les initiatives actuelles de l’administration Obama et de l’appareil répressif du Système, qu’il qualifie de “dictatoriales”, doivent libérer le citoyen de toute allégeance trompeuse à la Constitution, dans des circonstances qui favorisent ce pouvoir dictatorial, et conduire au contraire à considérer la révolte éventuelle, l'insurrection, comme un devoir civique.

Un élément intéressant pour l’argumentation ainsi développée, venu de Russie, doit être ajouté à ce dossier. Il caractérise bien un domaine d’argumentation qu’on commence à trouver chez les activistes US. On le trouve développé dans un article de Pravda.ru, le 28 décembre 2012, de Stanislav Mishin, éditeur d’un blog nationaliste et néo-tsariste russe (Mat Rodina). Il porte sur l’armement privé et individuel en Russie, avant la révolution bolchévique, et son rôle aussi bien dans les situations d’invasion que dans les situations d’oppression. On y trouve notamment l’affirmation que la Guerre Civile de 1918-1919, donc la résistance au bolchévisme, fut possible grâce à cet armement, et que la prise du pouvoir et la soumission de la population sous la dictature communistes par les mêmes bolchéviques passèrent par le désarmement de la population (dito, la confiscation des armes, comme veut faire l'administration Obama)."

source/Dedefensa.org