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13/08/2009

vivrensemble à Royan

carteemeutes2_1.jpgA Royan, retour de bâton pour les petites frappes de l'Essonne

FAITS DIVERS - Chez eux, dans leur cité d’Epinay-sous-Sénart ce sont «des petits gars bien connus» des services pour des incivilités, selon un policier de l'Essonne mais sûrement pas des «grands délinquants» . En vacances à Royan, ce groupe d'une douzaine de jeunes âgés de 18 à 26 ans a pourri la vie des résidents et des commerçants de cette station balnéaire paisible pendant une quinzaine de jours.

Fraîchement débarqués de région parisienne, ils se sont d’abord installés chez « un de nos délinquants locaux » selon l’expression du commissaire en chef de la circonscription de Royan. Puis ayant repéré une maison vide à proximité, ils y ont élu domicile. C’est là que les riverains ont commencé à se plaindre. Le bruit, les jets d’objets et la fête toute la nuit, ce n’est pas vraiment le style du quartier qui héberge plutôt des retraités. Mais une incivilité n’est pas un délit et une récrimination n’égale pas un dépôt de plainte. Et lorsqu’un habitant du troisième étage d’une résidence toute proche vient se plaindre d’avoir «trouvé un noir de plus de 100 kilos sur son paillasson» (sic), la police ne peut pas faire grand-chose pour lui. Finalement à force d’appels au 17 de la part des voisins, les policiers ont pris les choses en main le week-end du premier août pour faire évacuer le squat. «Une intervention musclée pour faire sortir les jeunes» selon le commissaire avant que les portes de la maison ne soient clouées à la demande du propriétaire.

Les jeunes ont également sévi chez les commerçants. Selon une technique d’extorsion de fonds apparemment bien rôdée. L’un d’entre eux crée un incident et demande réparation pour le préjudice qu’il aurait subi. Ils ont ainsi réussi à se faire remettre 50 euros par un patron de bar pour un t-shirt déchiré. Chez un opticien, ils se sont contentés de dérober trois paires de lunettes mais il a fallu que le maire en personne insiste auprès du propriétaire de la boutique pour que celui-ci accepte de porter plainte. L’affaire a commencé à franchement mal tourner à l'entrée d’une discothèque. Les portiers ayant refusé l'accès au groupe, le ton est monté. Après une bagarre, les jeunes se plaignent de s'être fait casser une paire de lunettes de marque. Le leader exige 200 euros de remboursement, ce qui lui vaudra  finalement d’être interpellé pour tentative d’extorsion de fonds. Ce garçon de 21 ans présentant plusieurs condamnations à son casier judiciaire a été condamné mardi, en comparution immédiate à Saintes, à quatre mois de prison ferme.

Dimanche, même scénario, deux jeunes provoquent une rixe dans un café du bord de mer et affirment avoir perdu une liasse de billets. En dédommagement, ils réclament 1000 euros au patron en le menaçant d’un couteau. Celui-ci refuse de payer et se fait tabasser. Cette dernière agression va mettre le feu aux poudres. Les forains qui tiennent les manèges sur le front de mer, victimes eux aussi de la petite bande de racketteurs décident de passer à l’action. «Ils ont fait rappliquer les cousins et les amis et ils se sont rendus à trente au logement des jeunes» révèle un policier. Pour leur descente, les forains se sont équipés d’objets divers. Comme une clé en acier trempé pesant deux kilos et confisquée par la police un peu plus tard. «Ils leur ont fichu une sacrée trouille» assure le patron du commissariat. «Ils ont essayé de défoncer les portes, ont balancé des poubelles dans les fenêtres» et n’ont été arrêtés dans leur élan que par l’arrivée des fourgons de CRS. Des investigations ont été diligentées sur cette expédition punitive mais c'est silence-radio à Royan.« Les jeunes de la maison s’étaient réfugiés dans les toilettes à cinq dans une pièce de trois m2», raconte le commissaire.

Après avoir calmé le jeu, les policiers ont embarqué toute la bande. Jean-Michel Lacourte, le cafetier attaqué a reconnu ses agresseurs. Ils ont été condamnés à deux mois fermes et 40 heures de travail d’intérêt général. Les autres jeunes ont été conduits en fourgon à la gare de Saintes pour y prendre le premier train à destination de Paris. La commissaire Da Silva du commissariat de Brunoy qui a compétence à Epinay-sous-Sénart ne connaît pas les jeunes pour ce genre d’infractions. Ils avaient sûrement besoin, explique-t-elle de «financer leurs vacances». (source)

 

1-j’ai beau être blasé, la veulerie stratosphérique de nos édiles me surprend toujours :

-« Ces jeunes se sont certes montrés un peu agressifs et menaçants mais ils ne s’en sont jamais pris à une retraitée pour lui voler son sac. Nous avons été confrontés à une bande de jeunes de banlieue qui ont voulu se comporter comme chez eux. Ici, la population sédentaire est un peu âgée et leur sensibilité à l’insécurité est un peu plus exacerbée qu’en région parisienne.» Didier Besson, adjoint au maire de Royan, en charge de la sécurité. (source)

-«des petits gars bien connus» des services pour des incivilités, selon un policier de l'Essonne mais sûrement pas des «grands délinquants».

-la commissaire Da Silva du commissariat de Brunoy qui a compétence à Epinay-sous-Sénart ne connaît pas les jeunes pour ce genre d’infractions. Ils avaient sûrement besoin, explique-t-elle de «financer leurs vacances».

2-Il est vrai qu’il est aisé de se montrer magnanime et de chanter les louanges du vivrensemble black-blanc-beur lorsque l’on est à l’abri de ce genre d’apôtres du multiculturalisme…

3-je n’ose pas imaginer une seconde le quotidien des gens de la cité d’Epinay-sous-Sénart qui se tapent ce lumpen prolétariat 365j/365.