15/04/2013
what a shame
Bon, we un peu chargé, d'ou ma relative discrétion céans. Mais bon, je lis tout quand même, hein.
Passé mon samedi à planter des patates, des fraisiers et des salades en regardant courir mes gamins dans l'herbe et jeter des cailloux dans la rivière. sympa. comme toujours.
Dimanche éreintant. Grosse sortie VTT sur le Larzac avec un vieux pote, Piotr. Le vent dans les arbres, les statues de pierre, le froid, l'effort physique (crevé deux fois bordel), le silence, quelques chevaux parqués loin de tout acceptant une poignée de foin et quelques amandes, sommets des Cévennes encore enneigés au loin. Crampes dans les cuisses au retour, pourtant, hein? Mais faut que vous parle de Piotr.
Piotr, la quarantaine, un gamin, fait de la prospection pétrolière un peu partout around the world et sécurise des chantiers hors normes: de la Sibérie au Congo en passant par l'Algérie...le mieux c'est quand il rentre de mission... L'Algérie, le bordel institutionnel, la corruption, les gardes en AK47 qui ne le lâchent pas d'un mètre (avant In Amenas, alors depuis..), l'arrogance stupide de bureaucrates tout-puissants, la chaleur étouffante, les chinetoques, etc. La Sibérie: des groupes d'une dizaine d'hommes transportés à travers la steppe et la raspoutitsa dans des chars soviétiques reconditionnés pour un usage civil alignés par 30 au petit matin, par -40, des containers-maisons sordides, seuls, sans alcool, sans femme (compagnies britanniques souvent)..., l'Afwique noire et ses congolais soulevant seuls une tarière de 100 kg et capables d'arracher la tête à main nue à un contremaître pointilleux après 14 NGOK et une mauvaise nuit peuplée de créatures à peines nubiles (mais compliantes)..bref.
Autant dire que quand Piotr de retour du bout du monde, croise le cortège de la "marche des fiertés" locale avec ses cohortes de pitres invertébrés (et notoirement invertis :D), il a un peu de mal a saisir l'empressement de l'establishment progressiste à célébrer ce grabuge dégradant et pitoyable. Idem pour Taubira et son faciès ignoble de créature des abysses éructant quelque insanités sur les bancs d'une assemblée nationale qu'elle passât le plus clair de sa pauvre existence à vomir. Toujours rafraichissant le Piotr.
En rentrant, Piotr a vu ma petite fille et m'a dit: "tu sais, elle ressemble à la Deborah de Noodles, cette poulette!" Ben oui, elle est jolie, la biquette.
Allez au boulot. Tout reste à faire.
22:24 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : deborah