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11/04/2010

lecture du dimanche: le projet Babel

kosovo.pngLa France multiethnique de 2030 :

1ère partie : Le modèle unitaire du républicanisme français est inadapté face aux communautés extra-européennes.

1.1- Des communautés extra-européennes déjà significatives sur le sol français et appelées à grandir encore.

1.2- Un refus de considérer le fait ethnique bien que le républicanisme reconnaisse la solidarité communautaire.


2ème partie : Les ferments de division caractéristiques d'une société multiethnique entraîneront une perte de puissance.

2.1- Une population plus nombreuse permettant de conserver une influence

extérieure au prix d'une société plus violente et plus éclatée.

2.2- Une économie plus adaptable dont la partie souterraine se développera de manière non maîtrisée.

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(...) A l'instar des Etats-Unis et du Brésil, pays multiethniques dans lesquels sévit une forte criminalité de voie publique, la France sera confrontée à l'augmentation des « violences urbaines ». Cette expression est apparue dans les médias au début des années 1990, notamment après les incidents de Mantes-la-Jolie en 1991 (suite au refus qui leur est opposé d'entrer dans une patinoire où a lieu une fête privée, des jeunes gens issus de l'immigration du quartier du Val Fourré brûlent des voitures de France Telecom et saccagent plusieurs magasins d'un centre commercial). Elle renvoie à une définition précise de la direction des renseignements généraux (RG) de la police nationale : « Actes juvéniles collectifs commis de manière ouverte et provocatrice et créant dans la population un fort sentiment d'insécurité parce qu'ils remettent en cause les règles sociales ». Cependant, cette définition est trop étroite car elle ne rend pas compte ni des incivilités, ni de la délinquance de voie publique au quotidien. C'est en zone de gendarmerie à la périphérie des grandes agglomérations (c'est-à-dire en dehors du périmètre des cités sensibles qui sont situées en zone de police) que le nombre de faits de violence a le plus fortement augmenté dans les dix dernières années (+230% entre 1997 et 1998 par exemple).

Cette tendance constitue le signe d'une extension des zones d'action des délinquants en dehors de leurs quartiers de résidence. Elle n'est pas de bon augure car elle signifie qu'une proportion toujours plus grande du territoire français sera concernée par cette délinquance. Les violences urbaines au sens étroit des RG ont quant à elle déjà gagnées les zones de passage et de plus grande richesse : gares, centres commerciaux, lieux de villégiature.

Les bandes criminelles recrutent dans un vivier qui s'élargit parmi les délinquants juvéniles les plus durs. « Ces individus multirécidivistes et polycriminels forment désormais des bandes stables et professionnelles le plus souvent à base ethnique pratiquant (tout ou partie) le trafic de stupéfiants, le recel de biens volés, les vols à main armée... »17. Quand une bande est démantelée, on constate que le calme revient rapidement dans la cité où elle opérait mais elle est rapidement remplacée par une autre.

L'accroissement de la violence se manifeste par :

- l'augmentation de la délinquance des mineurs (15 000 mineurs interpellés chaque année) et la baisse de leur âge (dès 13 ans) ;

- l'augmentation du nombre et de la puissance de feu des armes saisies (22 lance-roquettes ont été saisis en France en 2001). (suite)

CPM Florian Chardès (commissariat de la marine, Collège Inter Armées de Défense).

(merci Daredevil)