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26/02/2009

"Napoléon s'appelait Bonaparte, et il a mal fini : je m'appelle Malaparte et je finirai bien."

450px-Villa_Malaparte_3.jpgKurt Suckert, alias Curzio Malaparte,vétéran des deux guerres, diplomate, un temps théoricien du fascisme, journaliste, correspondant de guerre du côté Allemand sur le front Russe, déporté aux îles Lipari pour activités anti fasciste à l'étranger (la publication de son Technique du coup d'Etat) par Mussolini, écrivain immense, grand amateur de duels et de femmes, adhère au PCI en 1957, sur son lit de mort, et lègue sa célèbre maison, la Villa Malaparte, à la République Populaire de Chine...

Qui n'a pas lu la description des paniers d’yeux serbes arrachés amenés par les oustachis à leur leader croate collaborateur des nazis, Ante Pavelic, celle des chevaux du Ladogan ou celle de la chasse aux chiens de partisans russes, n'a rien lu sur la guerre. Si! Même Mailer et Tolstoïn'atteignent pas ce sommet d'horreur flamboyante et iconoclaste baigné de dégout et de pitié (pour les Italiens et l'Italie avant tout, mais aussi pour l'Homme), que révèle la lecture de Kaputt. Si, réflexion faite, il y a Céline...et Soljénitsyne..et Junger.

"Un état totalitaire est un état où tout ce qui n’est pas défendu est obligatoire."