21/01/2011
cols blancs
"Jusqu’en 1973, le droit régalien de création monétaire permet au Trésor Public français d’emprunter directement à la Banque de France sans intérêts.
La loi n°73-7 du 3 janvier 1973 dite « loi Pompidou-Giscard » (du nom du Président en fonction : Georges Pompidou qui fut par ailleurs le directeur général de la Banque Rothschild et de son ministre de l’économie et des finances Valery Giscard d’Estaing) interdit désormais à l’Etat français de s’endetter auprès de cette institution et l’oblige donc à emprunter à des taux d’intérêts plus élevés auprès d’organismes financiers privés.
La même année, afin de faire face à un contexte économique rendu délicat par l’émergence du premier choc pétrolier, l’Etat contracte l’emprunt « Giscard d’Estaing » d’une valeur de 7.5 milliards de francs au taux de 7% l’an qui lui en coûtera finalement, au bout de 15 ans, plus de 90 milliards !
Aujourd’hui remplacée par l’article 123 du traité de Lisbonne (anciennement article 104 du traité de Maastricht), cette loi coûte aujourd’hui à la France plus de 50 milliards d’€uros d’intérêts (on ne parle bien que des intérêts) par an soit 1 milliard par semaine, ce qui représente le second poste de dépenses de l’Etat derrière l’Education Nationale et devant le budget de la défense !!!
Selon André Jacques Holbecq*, la dette de la France s'élève, à la fin de l'année 2009 à environ 1 500 milliards d'€ dont 1 340 milliards d'intérêts ! Autrement dit, le poids de la dette française est constitué à 90% d'intérets !
Cette loi, bientôt vieille de 40 ans et emblématique de la connivence des milieux politiques avec ceux de la finance, semble encore bien méconnue de la majorité des français ; elle est maintenant systématiquement dénoncée par Marine Le Pen ainsi qu’elle l’a été par Nicolas Dupont-Aignan et Jean Luc Mélenchon. Les extrêmes sont-ils les seuls à se soucier des intérêts de la France et des français ?
Déjà trahie par la loi de janvier 73, la France l’a encore été 30 ans plus tard, lorsqu’ayant rejeté le Traité de Rome en mai 2005 par voie référendaire, il lui a été imposé la version « pseudo-simplifiée » (comprendre : le français est un con !!!) dite de Lisbonne par voie parlementaire.
La France, berceau des droits de l’homme et de la liberté d’expression, n’a de démocratie plus que le nom."
22:28 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : loi de janvier 1973