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25/06/2011

sopranos

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« (…) Sans surprise, l'Italien Mario Draghi a été officiellement nommé ce vendredi par les dirigeants européens réunis pour succéder au Français Jean-Claude Trichet à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE). «Super Mario», comme il est surnommé, qui avait reçu le soutien unanime des ministres des Finances européens il y a un mois, débutera son mandat en novembre 2011 pour une durée de huit ans. » le figaro

«  (…) En effet, à un moment où une grande campagne médiatique tente de les convaincre que le meilleur candidat pour succéder à Jean- Claude Trichet à la tête de la Banque Centrale Européenne serait un ancien vice-président de Goldman Sachs Europe, Mario Draghi, ils doivent anticiper le chaos que génèrerait le risque d'implication d'un président de la BCE dans l'une des multiples enquêtes qui se développent contre Goldman Sachs aux Etats-Unis et en Europe. Comme pour le risque nucléaire abordé dans une autre partie de ce numéro du GEAB, il faut multiplier la probabilité de l'évènement par l'importance des conséquences. Or la tendance est sérieusement à la hausse pour le premier facteur, tandis que les conséquences d'un tel événement feraient de Mario Draghi une vraie bombe atomique (notamment en termes d'opinion publique) au sein de la principale institution de l'Euroland. Mais quand on sait que sa candidature est poussée par Wall Street et la City londonienne, via des journaux comme le Wall Street Journal ou le Financial Times qui sont en pointe depuis 18 mois dans les attaques contre l'Euro, serait-ce une éventualité finalement si surprenante ? » GEAB n°55

« « Dis-moi qui t'a fait roi et je saurai quel dirigeant tu seras » dit le proverbe. Pour Mario Draghi, s'il devient le successeur de Jean-Claude Trichet à la tête de la BCE, la réponse coule de source. Ceux qui l'auront fait roi seront deux politiciens sans scrupules, sans plus la moindre légitimité démocratique dans leurs pays respectifs, et la finance internationale incarnée par Goldman Sachs, la banque d'affaire accusée par le Congrès américain de ne respecter aucune règle d'éthique et qui a permis à la Grèce de cacher son déficit public réel pendant des années (opération organisée quand Mario Draghi en était le vice-président pour l'Europe). » source

«  Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis. » Thomas Jefferson (1802)


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