30/04/2010
la reprise, enfin!
Conclusion : les Etats européens ne pourront pas sauver la Grèce pour plusieurs raisons :
1- Les Etats européens sont eux-mêmes surendettés. Des Etats surendettés ne vont pas se surendetter encore plus, pour ensuite prêter à la Grèce des dizaines de milliards d'euros à fonds perdus. Nous sommes dans la situation suivante : chacun des Etats membres de l'Union Européenne cherche avant tout à éviter le défaut de paiement pour lui-même. Chacun des Etats membres assiste impuissant à l'emballement de sa propre dette publique. Chacun des Etats membres se demande : « Après la Grèce, est-ce moi qui vais faire faillite ? »
2- Pour sauver la Grèce, il faudrait lui prêter 300 milliards d'euros.
3- Cela mettrait les Etats européens dans l'obligation de prêter ENSUITE des milliers de milliards d'euros au Portugal, à l'Irlande, à l'Italie, à l'Espagne, etc.
Des perspectives?
1/monétiser la dette, la BCE fait marcher la planche à billet comme le fait la FED depuis quarante ans avec le dollar,
2/l'éclatement de la zone euro, chacun reprenant sa route avec des scénarios à l'Argentine en 2001 pour les états plus faibles...puis pour les autres...
3/ou bien, une stabilisation improbable de la zone euro avec une récéssion longue et douloureuse (à la Japonaise) marquée par une paupérisation globale et drastique des classes moyennes, un déclassement social sans précédent depuis l'aprés-guerre, une décadence culturelle déjà bien engagée, une dénatalité chronique en plus d'une immigration/invasion croissante, une sorte de chaos festif avec des Paris-plage et des festiprides comme il faut. hummm... Nous européens allons déguster dans les 20/30 prochaines années.
et encore, je suis optimiste.
19:34 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : nicolas barré, fmi