Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/06/2007

Salope!

« La France est une garce, n’oublie pas de la baiser jusqu’à l’épuiser, comme une salope il faut la traiter ‘mec’ »

Phrase extraite de la chanson « FranSSe » de l’album Politikment Incorreckt du rapeur monsieur R. On se rappelle que l’action en justice d’un groupe parlementaire UMP avait déclenché l’ire évidemment légitime de l’hydre progressiste, au nom de la  « tolérance », du « respect de la création artistique » d’une « jeunesse en mal de reconnaissance confrontée à la discrimination quotidienne de notre société »…Le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (Mrap) parla ainsi de « basse manœuvre politique des élus de l’UMP visant à chasser sur les terres électorales de l’extrême droite ». Et fit savoir dans un communiqué qu’il mettait à disposition de ces députés « des extraits des chansons de différents artistes français dont les textes appellent à la violence, à la sédition, au mépris de l’armée et de la police » afin de les aider dans « leur entreprise de purge culturelle »…Nulle volonté donc, aux yeux de nos professionnels de l’antiracisme et de la tolérance, d’insulter ou de rabaisser notre belle patrie " la FranSSe" dans cette assertion dont la rigueur conceptuelle force l'admiration et ne saurait se comparer à la rudesse de la lyrique courtoise, par exemple.

 Dans ce contexte éminemment favorable à la liberté d’expression et la tolérance à l’égard de la créativité artistique, les mêmes parangons de la licence créatrice se transforment sous nos yeux en censeurs vétilleux, véritables janissaires d'un ordre moral qu'habituellement ils vomissent... De la à considérer que le clouage au pilori de l'artiste Devedjian, coupable d'avoir qualifié (à raison?) une élue Modem de salope, ne releverait que de la tartuferie habituelle et stratosphérique de nos élites progressistes, il n'y a qu'un pas.

Y aurait-il deux poids, deux salopes ?