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20/10/2007

E il naufragar m’è dolce in questo mare

  « Sempre caro mi fu quest’ermo colle,
E questa siepe, che da tanta parte
Dell’ultimo orizzonte il guardo esclude.
Ma sedendo e mirando, interminati
Spazi di là da quella, e sovrumani
Silenzi, e profondissima quiete
Io nel pensier mi fingo; ove per poco
Il cor non si spaura. E come il vento
Odo stormir tra queste piante, io quello
Infinito silenzio a questa voce
Vo comparando: e mi sovvien l’eterno,
E le morte stagioni, e la presente
E viva, e il suon di lei. Così tra questa
Immensità s’annega il pensier mio:
E il naufragar m’è dolce in questo mare. »

(L'infinito, Giacomo Léopardi, Canti, Gallimard, p.68.)

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« Toujours j’aimais cette hauteur déserte,et cette haie qui du plus lointain horizon cache au regard une telle étendue. Mais demeurant et contemplant j’invente des espaces interminables au delà, de surhumains silences et une si profonde tranquillité que pour un peu se troublerait le cœur. Et percevant le vent qui passe dans ces feuilles, ce silence infini, je le vais comparant à cette voix, et me souviens de l’éternel, des saisons qui sont mortes et de celle qui vit encore, de sa rumeur. Ainsi dans tant d’immensité ma pensée sombre, et m’abîmer m’est doux en cette mer. »

 

Commentaires

Bellissimo !
Mi piace molto.
Ho già letto Leopardi ma non conoscevo questa poesia.

Écrit par : Rosa | 20/10/2007

mi piace molto altresi
benvenuto rosa

Écrit par : hoplite | 21/10/2007

je n ai pas le bonheur de connaitre cette langue si chantante et séduisante que l italien.Pardonnez moi ; aujourd hui comme hier est aussi une date particuliere pour des raisons qui me sont propres, tant de chagrins d impuissances violentes ,de cris étouffés, de confrontations avec l insupportable ;parfois je me sens :"velut minuta magno
Deprensa navis in mari vesaniente vento "
peut être me serait il doux à moi ausi de m abimer dans cette mer , mais je continuerai à préférer le souffle du vent muet devenant mélodie dans les arbres .
Des saisons sont mortes d autres pleines de vigueur sont déja bientôt à naître.
Dans ce monde qui nous entourent ces beautés naturelles ou faits de l homme me permettent de garder l espoir: Vivre sans rien oublier mais vivre à en perdre le souffle avec courage

Écrit par : athena | 21/10/2007

Cette prose tirée donc de l infini, ce pessimiste de nature exprime sa sensibilité plus que son intelligence c est un impresssionniste de la philosophie.La vie pour lui est affreuse car la sienne l est , est ce cela de si séduisant en lui.?Toute philosophie ou toute littératue garde un fond de pessimisme car elles sont enfantées par l homme voué à cette Mort certaine .Alors que choisir?Léopardi vit sa souffrance mais plutôt que d y s y complaire simplement il y cherche les raisons de cette complaisance et sa sincérité est absolue,ajoutée à son érudition sa finesse .Aurait il était de même sans cette maladie de la langueur?

Ami sortons cette mélancolie , je me tourne vers vous et vous conseille Maurice Lebel"un fidel ami dans l art du savoir aimer " selon ses pairs.

Ceci dit je note que l italien suscite toujours autant de de réactions molto.... chez la gente féminine

ciao bello

Écrit par : athena | 21/10/2007

ciao bella

Écrit par : hoplite | 22/10/2007

Rosa, questa poesia é conosciuta da tutti gli allievi italiani.

Non c'é uno que conosce Leopardi senza sapere sul dito "l'Infinito".

E allora que faceva nel tempo degli studi della crestomazia italiana : stava udendo Adriano Celentano?

Ciao.

Écrit par : TODOMODO | 23/10/2007

Les commentaires sont fermés.