19/10/2009
des crétins à moteur et des bobos dans le mur
« Le Paris-Dakar », rallye-raid de 500 voitures, motos et camions, qui s’est tenu pourla première fois, en janvier 2009, au Chili et en Argentine, a causé des dommages irréparables dans un grand nombre de sites archéologiques majeurs, malgré les mises en garde préventives d’archéologues et spécialistes de l’environnement. En particuliers, de nombreux géoglyphes (représentations immenses de figures humaines et animales ou de formes géométriques mystrérieuses, tracées dans le sol), datant de 18000 ans, ont été saccagés par le passage des véhicules. » (Faits et Documents 15-31/10/09).
merci qui ?
22:17 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : paris dakar, islam religion d'amour
Commentaires
Même problème au Canada et au Québec.
J'comprends tout simplement pas.
Écrit par : Trader | 19/10/2009
Écrit par : snake | 20/10/2009
@ Snake: Non, les mots n'ont plus de sens. Il y avait déjà eu sur M6 Pékin express en Amérique du Sud, c'est la suite. Saccage du langage pour pouvoir saccager le monde des hommes.
http://www.meax.fr/post/paris-dakar-en-amerique-du-sud.html (désolé je n'ai pas de lien plus sérieux mais l'info est bien là).
Écrit par : daredevil | 20/10/2009
J'ai rigolé en entendant la voix de midinette de la militante SOS Racisme typique "ah mais avec tout le mal qu'on leur a fait, l'histoire coloniale, etc etc, les français sont islamophobes !"
Écrit par : Hank | 20/10/2009
snake: pas une plaisanterie! l'afrique est redevenue un coupe gorge à l'échelle continentale: trope de risques pour la caravane de bobos à moteur...
daredevil: oui, par etnhomasochisme, par sentiment débile -sens propre- de culpabilité.
et oui, les mots n'ont plus de sens. suis en train de lire Baudrillard, un régal. note prochaine hé hé
hank: c'est ça: percuter le mur du réel, sans filtre idéologique, sans surmoi anti raciste, ca fait mal, apparemment. et même devant l'évidence, certains ne comprendrons jamais: "islamophobe" gna gna alors qu'ils ont confrontés à la haine pure...de certains muzzs (cf le pitre du noctilien...)
Écrit par : hoplite | 20/10/2009
"ah mais avec tout le mal qu'on leur a fait, l'histoire coloniale, etc etc, les français sont islamophobes !"
J'ai besoin d'une bonne bière.
Écrit par : snake | 20/10/2009
enfin une parole sensée
Écrit par : hoplite | 20/10/2009
Un mouvement collectif pour protéger les bons côtés de notre individualisme! La chose ne manquerait pas de piquant.
Maintenant certains éléments du contexte peuvent être ou du moins devenir favorables: l'effondrement certain des Etats-Unis dont Obama sera le Gorbatchev si l'on en croit Dimitri Orlov plombera définitivement l'idéologie néolibérale et l'esprit de soumission qui lui est consubstantiellement lié: elle rendra orphelins tous ses relais européens. Si cela pouvait provoquer un sursaut de la nation et de sa fierté, la condition de base pour une réappropriation citoyenne de l'espace serait remplie. Condition nécessaire mais non suffisante bien entendu: il faudrait alors se sortir les doigts du c... comme on me le disait si gaillardement à l'armée.
Écrit par : el topo | 21/10/2009
Écrit par : daredevil | 21/10/2009
Écrit par : el topo | 21/10/2009
oui, daredevil, michéa avait écrit ceci sur le dévoiement du mot citoyen:
« Quand la classe dominante prend la peine d’inventer un mot (« citoyen ») employé comme adjectif), et d’imposer son usage, alors même qu’il existe, dans le langage courant, un terme parfaitement synonyme (civique) et dont le sens est tout à fait clair, quiconque a lu Orwell comprend immédiatement que le mot nouveau devra, dans la pratique, signifier l’exact contraire du précédent. Par exemple, aider une vieille dame à traverser la rue était, jusqu’ici, un acte civique élémentaire. Il se pourrait, à présent, que le fait de la frapper pour lui voler son sac représente avant tout (avec, il est vrai, un peu de bonne volonté sociologique) une forme, encore un peu naïve, de protestation contre l’exclusion et l’injustice sociale, et constitue, à ce titre, l’amorce d’un geste citoyen. »
JC Michéa, L’enseignement de l’ignorance, Climats 2000, p.49.
Écrit par : hoplite | 21/10/2009
On a tous été "humaniste de gauche" à vingt ans.
Et l'idéal, pour celui qui veut être honnête, reste. Simplement, c'est n'est qu'un idéal. Un fantasme, un désir, une aspiration et non une finalité. C'est le sens même de l'assertion "mon Royaume n'est pas de ce monde". Nul besoin de le concrétiser contre vent et marées car ce qui est manifesté est lui-même soumis à des règles. Ces règles ont un sens, et même si leur immensité nous échappe, ces règle nous précèdent et nous survivront. Ces règles ont une des expressions de "l'Ordre". Certains, je rois, appellent cela le "Tao".
Dorénavant, le fin du fin, le truc de ouf, celui qui te distingue, yo!, de la masse des décérébrés incultes, pour les "jeunes adultes" dotés d'un peu plus de quinze neurones fonctionnels, est d'être "réactionnaire plus ou moins apolitique ( tendance [s]punk-libéral-libertaire, romantico-crypto-fasciste-j'en-ai-rien-à-foutre-mais-c'est-moi-le-meilleur, neo-[s]catho ou même, haha, païenne )".
Bref.
Écrit par : snake | 21/10/2009
Écrit par : hoplite | 21/10/2009
Écrit par : snake | 21/10/2009
Écrit par : hoplite | 21/10/2009
Les commentaires sont fermés.