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29/11/2009

cas d'école

211.jpgCe référendum Suisse est éminemment intéressant à plus d’un titre, un vrai cas d’école.

1-la présentation qui en est faite d’abord, le Spectacle médiatique : le lecteur lambda de la presse bien pensante promotrice du tittytainment* doit rapidement comprendre (si l’article est bien fait) que seuls des électeurs de « droite » et « populistes » peuvent se prononcer pour l’interdiction des minarets dans le ciel Helvétique…les nombreux électeurs « de gauche » et donc –par nature- hostiles à toute rhétorique « populiste », et qui représentent grossièrement le camp du Bien, ne sauraient bien évidemment en être. Premier point important pour tout kapo journaleux : marquer les limites du camp, celles à ne pas dépasser.

2-cette pratique référendaire Helvétique marque la survie d’une démocratie radicale, c’est-à-dire non représentative. C’est-à-dire, encore, un régime politique dans lequel tout pouvoir –réel, autre que celui de consommer et de voter pour une des deux variantes du parti unique au pouvoir depuis des lustres- n’est pas confisqué par une courte oligarchie de politiciens professionnels assistés de cohortes d’ « experts indépendants». En ce sens, les démocraties représentatives actuelles me semblent n’être que des formes de démocraties appauvries voire formelles. Les contournements récents de votes populaires portant sur le TCE, en France, aux Pays-Bas ou en Irlande, montrent assez bien à quel point cette dernière trace de l’intervention directe de peuples dans leur destin n’est qu’une survivance Spectaculaire propre à faire croire aux naïfs en l’existence d’un principe démocratique au sein de nos sociétés libérales. Il est d’ailleurs intéressant de noter l’absence totale de réaction des partis dits « de gauche » (c’est-à-dire non populistes, etc.) lorsque la volonté populaire est ainsi frontalement bafouée.

Ainsi, un vote NON majoritaire (non aux minarets...) à ce petit scrutin populaire permettrait sans doute de voir, une fois de plus, à l’œuvre tous les mécanismes bien rodés du contournement démocratique d’un verdict populaire…

3-enfin, plus généralement, l’irruption de la question religieuse au sein de nos sociétés modernes occidentales montre, à mon avis, particulièrement bien le décalage croissant entre les peuples européens, encore largement empreints de traditions, de bon sens et de décence ordinaire, et le monde merveilleux (une croissance illimitée dans un monde sans frontières) promu par leurs oligarchies libérales, monde reposant exclusivement sur le Marché et le Droit, à l’exclusion, donc, de toute référence morale ou philosophique, religieuse ou pas (un état axiologiquement neutre). En ce sens on comprend bien que, pour nos élites, ce type d’initiative évidement intempestive, représente la forme la plus aboutie du réflexe populaire archaïque et conservateur voué à disparaître.

* pour Zbigniew Brzezinski sous le nom de tittytainment, il faut entendre un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettant de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète.

Addendum: à peine les suisses ont-ils voté -à une large majorité- l'interdiction des minarets que le système fourbit ses armes pour s'assoir sur ce vote:

(…) Reste à savoir si le texte va être jugé conforme à la constitution. La ministre suisse de la Justice, Eveline Widmer-Schlumpf, a prévenu, avant même le référendum, que l'interdiction des minarets serait contraire à la liberté de religion et discriminatoire. Une acceptation de l'initiative violerait les droits de l'homme et mettrait en péril l'image de la Suisse. Les Verts ont annoncé dimanche étudier la possibilité de saisir la Cour européenne des droits de l'Homme. source

En passant, un de mes petits plaisir est de voir nos amis de Libé fermer les commentaires devant l'afflux redouté de commentaires "populistes"...nos petits clercs n'aiment le peuple que de loin, c'est bien connu! ah ah! quel bon dimanche!

27/11/2009

idiots utiles

« Dans une interview au quotidien d’Edouard de Rothschild (Libération, 10 février 2007), l’inimitable Eric Fassin s’extasie devant l’enthousiasme dont les maigres troupes du « réseau éducation sans frontières » sont devenues l’objet, et en un temps record, de la part des médias officiels (et donc également des stars du show biz) : « Dans un contexte de dérive droitière –écrit-il- qui aurait imaginé le succès de RESF ? » Soit. Admettons que notre brillant universitaire n’ait pas beaucoup d’imagination (il lui en avait fallu, pourtant pour avancer son célébrissime « On ne naît pas noir, on le devient ! »). Mais dans ce cas précis, c’est tout de même inquiétant : il suffisait, en effet, à Eric Fassin de savoir lier logiquement ses deux affirmations : c’est précisément parce que le libéralisme économique est devenu tout puissant que le réseau est aussi médiatisé. »

Jean Claude Michéa, La double pensée, 2008.

26/11/2009

optimiste

« D’autres cars de CRS arrivent, et là, ça dégénère. « Ils donnent des coups de matraque sans raison, ils instaurent un climat de terreur. » « On décide de partir. A ce moment-là, on voit un CRS fracasser le nez d’un jeune, sans raison. On regarde, atterré. Un CRS s’approche de notre voiture, tape du poing sur la tôle, et lance: « Qu’est ce que tu regardes? Dégage! »"

Altercation avec le policier, dont un collègue finit par envoyer du gaz lacrymogène sur Anyss.  « C’est une agression gratuite, injustifiable. Je n’arrive plus à respirer. Je sors de la voiture, je m’allonge par terre. J’ai la sensation d’agoniser en étouffant. Quand je reprends mes esprits, j’essaie d’avoir une explication. On me dit : « Dégage, sale Arabe! ».

Sa conclusion: « Quand il y a des manifestations de ce type, on se retrouve catalogué comme un ennemi de sa propre République. » source

Oh, oh, oh ! On sent le gars de Sciences-Po…(sans doute le pote de celui qui, après s’être fait latter la gueule par quelques divers pendant un quart d’heure dans le Noctilien (encore un buzz raté par Libé !), écrit une tribune dans Le Monde pour « refuser tout amalgame » et assurer de sa solidarité ses malheureux agresseurs, probablement victimes de quelque discrimination négative..) Dans le genre sous littérature de puceau cornaqué par son parrain le très médiatique Richard Descoings, on fait difficilement mieux.

« Richard Descoings m’a dit qu’il était capital de relayer ce genre d’information » dit le héros de l’affaire, Anyss Arbib sur France 24.

Capital, en effet. Bon. Au delà du témoignage bidon de ce franco marocain bien en vue des deux côtés de la méditerranée, tout ça sent très fort le buzz orchestré en urgence par nos élites metissophiles soucieuses de faire oublier aux français ces images magnifiques de bagnoles brûlées, de flics caillassés, de combat de rue, de manifestations de haine à l’égard de ce pays et de ses indigènes, communément nommés français, à l’occasion du match Algérie Rwanda ou A-Egypte. Sans doute leur façon d’affirmer leur identité nationale et de participer au pseudo débat identitaire du pitre Sarko.

Libération, ce pauvre canard boiteux de soixante huitards aigris ralliés piteusement à tous les idéaux et toutes les postures libertaires de la bourgeoisie libérale bling bling, c’est-à-dire cosmopolite, tiers-mondiste, persuadée d’incarner le Bien versus l’ogre fasciste toujours renaissant, haineuse de tout enracinement, de toute manifestation populaire ("populiste"), célébrant Welcome et son nouveau prolétariat africain mais vomissant son voisin de palier leucoderme, aurait été un brin plus crédible s’il avait manifesté la même indignation horrifiée lorsque un autre jeune céfran se fit démonter et traiter de "sale français" dans le sus nommé Noctilien ou lorsque des hordes de jeunes français (?) d’origine maghrébine ou sub saharienne bolossèrent quelques passants leucodermes à coups de pieds, de machette ou de marteau lors de la pseudo distribution de fric sur le champ de mars ou lorsque, enfin, les mêmes « pépites de la nation » grimpèrent il y a quelques jours sur le fronton du Capitole, à Toulouse, pour mettre le drapeau Algérien à la place du drapeau Français.

Mais, à l’image de Descoings, calviniste progressiste fanatique du métissage et apôtre infatigable d’un multiculturalisme et d’une « discrimination positive » (basée, au delà du Spectacle, sur la seule origine ethnique, c’est-à-dire clairement un racisme anti français ou anti européen -étant bien évident que ce genre de "discrimination" ne profitera jamais au jeune fds de Rodez ou Bourg saint maurice...), politiques absurdes dont la faillite historique ne semble pas constituer un obstacle, il ne faut évidement pas compter sur le journal des Rotschild, pas plus que sur Le Monde ou Le Figaro, bref sur la presse consensuelle, pour se faire une idée un tant soit peu objective de la réalité.

La réalité est que ces centaines de milliers -des millions ?- de maghrébins, d’africains, de deuxième ou troisième génération ne se sentent pas le moins du monde Français ni Européens, mais Algériens, Marocains, Tunisiens, Maliens ou Ivoiriens en France ou en Europe. La réalité c’est que tous les modèles d’intégration/assimilation/insertion des étrangers en France -et en Europe- ont cessé de fonctionner et que les politiques européennes migratoires encouragent chaque jour un peu plus la constitution de communautés extra-européennes en sécession des communautés autochtones. La réalité c’est que les tsunami de vivre ensemble™, de métissage™, de festivisme citoyen™, de solidarité pour les sans papiers™, que produit à jet continu le système et son armée de clones progressistes, sont en train de se fracasser sur la froide vérité des peuples aux cultures irréductibles et, en l’occurrence, antagonistes.

1939328225.jpgLa réalité c’est, aussi, que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, i e que tous ces politiciens, journalistes, acteurs, artistes ou "peoples" -tous émétiques- à l’image de Descoings, Aubry, Torreton, Balasco ou Aznavour, dégoulinants de bons sentiments gratuits et de générosité frelatée sur les plateaux télés ou à longueur de Libé ou des Inrocks, sont les moins du monde exposés aux nuisances –bien réelles- d’une immigration massive, de peuplement. Et que je pourrais commencer à seulement écouter Torreton ou Attali le jour où ils habiteront Vénissieux ou Grigny et pas Neuilly, Berne ou New York.

La réalité, enfin, c’est qu’entre la tyrannie intellectuelle absolue proscrivant–sous peine de mort sociale voire plus- toute tiédeur dans l’apologie inconditionnelle de l’ouverture des frontières et de l’accueil inconditionnel de l’autre (même s’il te crache sa haine à la gueule, qu’il brûle ta bagnole, traite ta fille de pute et t’envoie devant un tribunal si tu émets quelque réserve à son endroit) et la logique du capitalisme globalisé réclamant toujours plus de supplétifs à son armée de réserve de clandestins, puissant levier de déflation salariale pour le plus grand profit de quelques-uns (ceux qui habitent Neuilly, en général), seuls les peuples autochtones sont les payeurs…Au prix fort.

Et comme le système est bien fait, la moindre protestation timide de gens ordinaires atterrés par la violence et la haine ordinaire de ces « chances pour la France » (et par la transformation en mal et à grande vitesse de leur environnement immédiat) est ipso facto estampillée « populisme », «enfermement », ou d’emblée « fascisme » (on gagne du temps). La réductio ad Hitlerum de toute manifestation hostile au monde merveilleux promis par nos élites étant une seconde nature chez nos modernes journaleux.

Et, lorsque dans quelques générations, ils auront transformé Paris en Johannesburg et ce continent en Balkans puissance mille, il sera trop tard pour eux et leur progéniture mais surtout pour des millions de gens simples, payeurs muets, qu’ils auront laissé mourir en ricanant.

Et encore, je suis optimiste.

(photo: manifestation festive sur le Champ de Mars ou journée des long couteaux)

Exemple du "vivre ensemble" promu par nos modernes spectaculaires mais aveugles devant la réalité:

J’étais moi-même sur le cours Jean Jaurès, entre le cours Berriat et le quartier de l’Aigle, lorsque les premiers débordements ont commencé. J’ai vu par moi-même les premiers jets de pierre, les voitures à 110 km/h qui dérapaient brutalement pour faire chauffer leurs pneus, les dizaines de scooters sur la roue arrière provoquant les forces de l’ordre, les invectives et les insultes à ceux dont le teint laissait entendre qu’ils n’étaient pas d’origine Algérienne. Les scènes étaient choquantes et profondément scandaleuses. Le lendemain, j’apprendrai dans les journaux que je n’avais pas assisté au pire : des automobilistes avaient été extraits de force de leur véhicule et tabassés à coups de pieds… parce qu’ils refusaient de klaxonner pour saluer les résultats de l’équipe Algérienne de foot! (…)

En tout état de cause, ces échauffourées liées aux matches de sélection pour la coupe du monde 2010 laissent craindre le pire pour l’été prochain, lorsque nous serons effectivement spectateurs des matches de cette importante compétition.
Qu’en sera-t-il si l’Algérie est éliminée dès le premier tour ? Ou si elle se sélectionne pour les phases finales ? Et qu’en sera-t-il si elle se trouve confrontée à la France ? Serons-nous alors en situation de guerre civile ? (source)

24/11/2009

muay thaï

Bon, que les choses soient claires: Jo Prestia est un grand boxeur, un guerrier, comme dit l'autre, a tough guy, un mec valeureux et extrêmement combatif et endurant. Mais, mais. Ce combat est fascinant par la différence de style entre ces 2 boxeurs Thaï. La boxe du français est complète et efficace, même si l'on sent que Prestia est plus à l'aise avec ses poings. Celle du hollandais Dekkers est stupéfiante d'efficacité froide, de puissance rentrée et de précision: les kicks dévastateurs à tous les niveaux, son fameux crochet gauche, meurtrier, ses coups de genoux (on frémit en le voyant armer son genou..), ses parades en contre du coude (extraordinaire dans le combat contre Cesar), etc. Mais le PLUS impresionnant, chez l'homme de la Breda, c'est qu'il ne recule JAMAIS, qu'il est capable d'encaisser des rafales de coups qui feraient tomber n'importe qui et qu'il reste TOUJOURS remarquablement froid et lucide dans le combat. On voit trés bien la différence ici avec Prestia qui commence à fatiguer dés le deuxième round, qui baisse sa garde, et qui ne trouve plus la distance (Dekkers baisse alors ses bras!) alors que le hollandais avance, encaisse et frappe -fort- quand il veut. Le journaliste voit juste à la fin du combat lorsqu'il dit que Dekkers n'a pas tout donné! c'est vrai et c'est admirable.

NB: les deux premiers rounds sont aussi extraordinaires.

23/11/2009

Propagandastaffel


c'est la classe, Yannick!