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21/11/2009

tout va bien (derrière nous..)

(…) Des banques centrales qui continuent à approvisionner les marchés financiers en liquidités en espérant qu'à un moment donné, cet immense effort quantitatif provoquera un saut qualitatif vers l'économie réelle. Prétendant toujours que la crise ne reflète pas un problème d'insolvabilité généralisée des banques, des consommateurs, des organismes publics et de nombre d'entreprises, en particulier aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ils attendent Godot en créant les conditions d'une forte inflation et d'un effondrement de leurs monnaies respectives et de leurs finances publiques.

Des Etats, assumant sans sourciller toutes les fautes des banques et suivant néanmoins encore et toujours les conseils des banquiers, qui se sont donc endettés d'abord au-delà du raisonnable, puis au-delà du supportable, et qui aujourd'hui s'apprêtent à couper drastiquement les dépenses publiques (10) tout en augmentant fortement les impôts, afin d'essayer d'éviter la banqueroute (11).

Des « zombies économiques » (12), privés ou publics, qui composent désormais une part considérable des économies occidentales et chinoises : Etats en cessation de paiement objective (comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis) mais que personne techniquement ne déclare comme tels, entreprises en faillite mais qui continuent à opérer comme si de rien n'était pour éviter un chômage encore plus massif (13), banques insolvables (14) pour lesquelles on modifie les règles comptables et qu'on fait grossir pour mieux cacher leurs actifs désormais sans valeurs, afin de repousser à plus tard leur inévitable implosion (15).

Des marchés financiers qui nourrissent leur hausse des liquidités offertes gracieusement par les banques centrales (16) soucieuses de redonner au consommateur/boursier le sentiment de richesse afin qu'il recommence à être lui-même et à consommer massivement alors que toutes les catégories d'actifs (17), comme l'or par exemple, sont également en hausse (et souvent encore plus forte), signe d'une inflation déjà bien vigoureuse.

Des chômeurs qui s'accumulent par dizaines de millions dans et hors les statistiques officielles, garantie d'une année 2010 socialement brutale et commercialement placée sous le signe du protectionnisme pour la sauvegarde de l'emploi (via des barrières tarifaires, environnementales ou sanitaires, ou via de simples dévaluations compétitives), tandis que les gouvernements se demandent combien de temps ils vont pouvoir encore assumer le coût global de l'indemnisation de ce chômage massif, sans aucune reprise à l'horizon (18).

LEAP/E2020 avait écrit en Février et Mars 2009 que sans une refonte complète du système monétaire international avant l'été 2009, le monde s'orienterait inéluctablement vers cette situation de dislocation géopolitique globale, sorte de « très grande dépression » à l'échelle planétaire, centrée sur l'effondrement du pilier américain du monde d'hier. Nous y sommes (19). Derrière les chiffres qui, même trafiqués (20), ne parviennent plus à cacher la détérioration de la situation économique et sociale mondiale, et la continuation de la descente aux enfers de l'économie et de la société américaine, c'est cette réalité qui se profile clairement maintenant et qui deviendra une évidence pour tous d'ici le début du second trimestre 2010. Dans ce GEAB N°39, notre équipe essaie, comme chaque mois, d'anticiper ces principales évolutions afin que chacun, personnellement ou dans ses fonctions, puisse au mieux se préparer au contexte très difficile de l'année 2010 : l'année où les recettes du monde d'hier montrèrent définitivement leur inefficacité pour enrayer la crise systémique globale.

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sinon, y a DSK, dit Dr Coué, qui croit encore (ou affecte de, derrière son matelas/parachute en or) que tout va bien:

f0d6d9ac-d821-11de-b298-73a087e740ff.jpgCrise : le pire a été évité, selon Dominique Strauss-Kahn

23/11/2009 | Mise à jour : 12:31 | Commentaires 40 | Ajouter à ma sélection

Le patron du Fonds Monétaire International estime que la crise est «probablement derrière nous» même si le rebond de l'économie reste encore «vulnérable». A ce titre, il appelle à ne pas abandonner la coopération internationale.

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11:53 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : leap

régénération sociale

Spectacle identitaire délocalisé...

« Le ministre de l’immigration Eric Besson vient de lancer un « grand débat » sur l’identité nationale. Pour ce faire, il a lancé un site ou tout un chacun peut, théoriquement, s’exprimer. Mais sur 14 000 contributions envoyées les trois premiers jours, à peine 900 ont été mises en ligne. Etrangement, c’est la société SQLI qui a crée le site et le modère. Son fondateur et PDG est Yahya El Mir qui se définit comme un « patriote marocain ». Celui-ci est spécialisé dans la délocalisation des services informatiques au Maroc et l’on peut légitimement se demander si la censure –massive- des commentaires [des contributions à ce « débat », en fait] n’est pas effectuée au Maroc, par des Marocains. (Source : Faits et documents 15-30/11/09)

Eady_Regeneration.jpgApprentis sorciers et ingénierie sociale…

« Andrew Neather, qui rédigeait les discours de Tony Blair, Jack Straw et David Blunkett, a fait une révélation de taille, dans l’émission Question Time de la BBC. Il a en effet dévoilé que l’énorme augmentation de l’immigration durant la dernière décennie était une politique délibérée et organisée par les Travaillistes afin de modifier la constitution ethnique de la Grande Bretagne : « Outre les besoins du marché du travail, il y avait également une motivation « politique » derrière la politique d’immigration. [Les ministres entendaient] mettre le nez des conservateurs dans la diversité ». Cet apparatchik de premier rang a précisé que les dirigeants travaillistes avaient opéré secrètement, craignant que cette politique ne perturbe « la classe ouvrière qui est son vivier électoral ». Les vraies raisons, qui figuraient dans les premières versions du rapport Performance and Innovation Unit, rédigé par Downing street, ont été supprimées dans la version finale du document afin de ne pas révéler cette politique délibérée et organisée. Selon lui, « l’immigration de masse était pour le gouvernement le moyen de rendre le Royaume Uni totalement multiculturel. Cette politique délibérée a duré de 200 au moins jusqu’au mois de mai 2008, date à laquelle on a mis en place le nouveau système de points.» Ce qui a entraîné l’arrivée, selon le think tank Migration Watch, de plus de trois millions de nouveaux immigrés. » (Source : Faits et documents 15-30/11/09)

Etonnant comment cette entreprise, idéologique et coercitive, de régénération de peuples entiers, à leur insu et pour leur « bien », rappelle celle des révolutionnaires Français les plus « intransigeants », comme Fouché (dit le « mitrailleur de Lyon »…): « Le peuple Français ne veut pas plus d’une demi instruction que d’une demi liberté ; il veut être régénéré tout entier, comme un nouvel être sorti des mains de la nature ». (Nature humaine et Révolution Française, Xavier Martin)

20/11/2009

miséricorde

Aperçu de la vie édifiante du beau modèle...(ma contribultion au dialogue multiculturel)

19/11/2009

une vie semblable

Inrocks696-2.gif« Je suis souvent étonné que des hommes qui se vantent de professer la religion chrétienne, c’est-à-dire l’amour, la joie, la paix, la maîtrise de soi-même et la bonne foi envers tous, rivalisent d’iniquité et exercent quotidiennement la haine la plus violente les uns contre les autres, de sorte qu’on reconnaît la foi de chacun par cette haine et cette iniquité plutôt que par les autres sentiments. Les choses en sont maintenant venues au point que l’on ne peut reconnaître si quelqu’un est chrétien, turc, juif ou païen, si ce n’est par l’aspect extérieur du corps et par le vêtement, et en sachant quelle Eglise il fréquente, à quelle opinion il se range, dans les mains de quel maître il jure. Pour le reste, ils mènent tous une vie semblable. » Spinoza, Préface au Tractatus Théologico-politicus.

Remplaçons « religion chrétienne » par antifascisme et anti racisme, « aspect extérieur du corps et du vêtement » par nature du tatouage ou du piercing et type d’uniforme habituellement porté (roller, rappeur, raver, etc.), « quelle Eglise il fréquente » par quel tabloïd il lit (Libération, Les Inrocks, Nova magazine) ou par quelle musique il écoute (Manu chao, Zebda, Noir désir) et je pense que nous tiendrons là une assez bonne description des formes contemporaines du Problème de Spinoza.

Jean claude Michéa, Orwell éducateur, 2003.

atome et abiotique

explosion_nucleaire.jpgQu'a-t-on comme preuves que les bombes atomiques existent ? Les vidéos d'explosions de bombes atomiques, et le fait qu'Hiroshima et Nagasaki aient été détruits en 1945. On va voir qu'aucune de ces preuves ne tient la route, bien au contraire. (suite)

Peak oil ou foutage de gueule? (suite)

18/11/2009

bourreau, fais ton office! (II)

navet.jpg«  (…) Une écrivaine de cette envergure doit être au moins l’égale de Mme de Sévigné ou de Mme de Lafayette ou même la meuf à Dieu soi-même pour s’autoriser des jugements aussi péremptoires. Lisons ceci : «Et celui qui l'accueillit ou qui parut comme fortuitement sur le seuil de sa grande maison de béton, dans une intensité de lumière soudain si forte que son corps vêtu de clair paraissait la produire et la répandre lui-même, cet homme qui se tenait là, petit, alourdi, diffusant un éclat blanc comme une ampoule au néon, cet homme surgi au seuil de sa maison démesurée n'avait plus rien, se dit aussitôt Norah, de sa superbe, de sa stature, de sa jeunesse auparavant si mystérieusement constante qu'elle semblait impérissable». C’est la première phrase des trois nouvelles réunies en un «roman». La conjonction de coordination «et», placée au début du roman, est censée coordonner, elle ne coordonne rien. Elle est retournée ou subvertie, mise cul par-dessus tête. Cela a dû paraître aux grands vieillards et vieillardes de chez Drouant du dernier chic ou comme le comble de l’audace grammaticale. C’était moderne ou audacieux chez Flaubert ou chez Joyce ou chez Faulkner, il y a un siècle ou un siècle et demi. Aujourd’hui, répété par des centaines d’écrivains et d’écrivaines, d’auteurs et d’auteures, de scripteurs et de scripteuses, de goncoureurs et de goncoureuses, c’est du psittacisme. Le premier qui a comparé la femme à une rose ou l’amour à une flamme était un poète; le millième ou le dix-millième est un imbécile. La modernité de ces Trois Femmes puissantes, bien terne, pâle, palichonne, faiblarde, sent le moisi, le renfermé, le rance. Ce n’est pas, comme chez Balzac, de l’odeur de pension, mais du remugle de pensionnat de jeunes filles. Le vocabulaire est de la même eau stagnante. Lisons ceci (début du troisième paragraphe) : «Il était là, nimbé de brillance froide, tombé sans doute sur le seuil de sa maison arrogante depuis la branche de quelque flamboyant dont le jardin était planté». «Il», c’est le père polygame et assassin. Laissons de côté l’inévitable nimbé qui fait joli, l’hypallage convenue (maison arrogante), la métaphore par synesthésie (brillance froide) recensée comme procédé de style depuis deux siècles, l’impossibilité physique de tomber de la branche d’un arbre sur le seuil de la maison (à quelques mètres devant la maison sans doute) et attardons-nous sur brillance. Voilà un mot qui en jette, surtout dans les salons de coiffure pour dames et dans les usines de fabrication de ces saloperies chimiques que sont les laques. (…) » suite

17/11/2009

islamophobie

Petit rappel à l'usage des idiots utiles du dialogue multiculturel à sens unique...et en avant vers l'avenir radieux de la dhimmitude. Yes we can!

16/11/2009

pour des bulots, qu'on nous prend!

La crise est finie !

Nous dit on.
L'immobilier repart, la consommation aussi, les ventes itou, la crise bancaire ? Qué crise bancaire ? hein ?
Tout baigne. A part quelques chiens écrasés : les chômeurs et ceux qui vont le devenir.
Vous l'avez compris, on est en plein ralentissement de la chute. Pas encore dans un rebond. Après avoir tellement baissé, on attend le détonnateur d'une autre phase de crise.
Le fin mot, c'est que la finance essaie de desserrer la contrainte étatique, si légère soit elle, qui s'abat sur elle.
Il faut donc pouvoir lever des capitaux et renvoyer l'état. Cela durera ce que dure les roses, mais il faut bien faire croire que les affaires repartent.
images_2.jpegBien sûr, on voit, là aussi l'aveuglement complet.
Croire que ramasser quelques milliards pris à des gogos (s'il en reste) suffira à rétablir une situation solide dans une contexte d'effondrement, c'est risible.
La vraie marque de la situation, c'est le déficit budgétaire US : 192.3 milliards de $ en un mois aux USA, 29.9 milliards d'euros en France en deux mois.
Amélioration, nous dit on : dernier exemple en date, les exportations chinoises chutent toujours, mais moins. Au lieu de 25 % en Février, la dégringolade n'est plus que de 17 en mars 2009.
D'après les chiffres, l'excédent commercial passe de 4.84 milliards à 18.56. Et on nous pond un + 41.2 %. Or, 18.56, ramené à 4.84, cela donne + 283 %.
La crise du voisin nippon s'avére, elle, monumentale.
L'effondrement du déficit extérieur US, doublé à une hausse de son épargne intérieure, montre que la crise, au contraire, s'accélère.
Une consolidation dans l'ambiance générale de dégringolade, sans plus. Un effet de cliquet. En attendant un nouveau trou d'air.

Tous américains ? Non, tous islandais.

source, le blog de patrick Reymond.