22/07/2013
derniers jours à festiland (2)
Notre lecteur Mr Lacoste rejoint la pensée que Michel Chevalet a émise sur I-Tele après en avoir parlé avec des spécialistes: "Comme beaucoup de Français et pratiquement 100% des cheminots, il faut s'interoger sur cette fameuse pièce, l'eclisse, qui s'est retrouvée sur l'aiguille de l'aiguillage... ça colle pas.
1) cette pièce fait 11 kg pour le modèle à 4 boulons et 13 pour celui à 6 boulons, impossible de s'envoler sur le passage du train ou de se deplacer sous l'effet du souffle,
2) cette piece est fixée par des boulons avec des rondelles grower pour empêcher le desserage, même avec les vibrations elle ne se devissent pas,
3) même avec 1, voire 2, meme 3 boulons en moins, elle ne se détachera pas,
4) alors: il faut que les 4 boulons se détachent, que la pièce de 11 kg se déplace et s'envole sous l'effet de souffle des passage de train et viennent malhencontreusement se loger sur l'aiguille sur une surface de quelques centimètres et qu'au passage du train que la motrice et les wagoins de tête ne déraillent pas mais seulement les wagons de queue.
Desolé mais ca colle pas et je trouve douteuses les déclarations qui nous donnent en pâture cette explication tordue (c'est une pièce métallique, circulez il y a rien a voir) il faut creuser pour savoir comment cette pièce est arrivée à cet endroit, entre autres hypothese il y a la malveillance a un probleme mecanique de l'aiguillage(vetusté ?,manque d'entretien?) Il faut aussi nous expliquer comment quelques minutes apres l'accident, les voyageurs blessés et choqués et morts se faisaient détrousser par des racailles qui visiblement "attendaient"... Comment ont t'ils pu être là en nombre alors que cette gare n'est pas dans une cité? J'ai le sentiment que cette hypothèse est un sujet tabou dont il ne faut surtout pas parler... Mais elle fait partie du champ des possibles (...) souhaitons que ce déraillement ne soit que la conséquence de phénomènes liés à un problème mécanique non-humain...
L'episode de Bretigny avec l'accident du train (de plus en plus suspect) vous a montré que Hollande nous a pris pour des crétins une fois de plus. Comme l'a remarqué Brigitte, l'une de nos lectrices, "s'il ne s'est rien passé à Bretigny que Valls nous explique pourquoi il a envoyé 30 cars de CRS? Autant de cars pour un accident de train? Pas logique 3 ou 4 auraient suffi en temps normal"... Notez les faux-cul de Paris-Match: pas un article sur le sujet des mourants dépouillés alors qu'un rappport interne circule. A croire que Hollande veut un véritable raz-de-marée pour le FN en 2014.
Notez que pour Brétigny, le parquet d'Evry est directement accusé d'amateurisme dans le Figaro ici, merci à Mayla. Sabotage de l'enquête serait plus juste... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013
PS4: De Mr Mallet: "Dans cette affaire, quelques points n'ont pas été soulevés. Quelle est la probabilité que 4 écrous quittent simultanément leurs 4 boulons, sans qu'une équipe de surveillance ne s'en aperçoive? Quelle distance séparait l'endroit où les éclisses ont été retrouvées de leur lieu d'origine? Les boulons et écrous ont-ils été retrouvés? Quel lien entre l'accident de ce train Paris-Limoges et le déraillement le même jour d'une locomotive près de Limoges, sur une voie servant au transport de matériel nucléaire? On a exclu (comme d'hab) la thèse du sabotage. Par contre, on a lancé en pâture aux médias l'affaire d'un Norvégien soi-disant hyper-dangereux (tiens, en Corrèze !), tout comme Mme LAGARDE avait lancé une affaire analogue (des jeunes marginaux), affaire qui s'est ensuite dégonflée. Manifestement, il y a des choses à cacher, et cela intervient juste après le "limogeage" (tiens, ah ah !) de Batho. Je n'en conclus rien... " Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013
« Le récit fait par Nathalie Michel, déléguée du syndicat de police Alliance, sur Europe 1, est particulièrement glaçant : « A 17h30, alors que nos collègues interviennent, ils voient un groupe de jeunes qui approchent et qui semblent porter secours aux victimes. Très rapidement, ils se rendent compte que ces individus sont présents pour dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres. »
« Mais samedi matin, Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports, et plusieurs autre voix officielles réfutent une partie de ces informations. »
« Le ministre fait état d’ »actes isolés », d’ »une personne interpellée », et d’ »une tentative de vol de portable » au préjudice d’un secouriste. Mais des « véritables actes [de pillage] commis en bande, non », affirme Frédéric Cuvillier.
Il explique n’avoir pas connaissance « de victimes dépouillées ». Il confirme cependant que des pompiers « par petits groupes, ont été accueillis de façon un peu rude. »Sannat**************************************************************************
marrant, je m'étais fait un peu la même réflexion: un accident qui parait de + en + improbable, des hordes de barbares déjà à pied d'oeuvre comme s'ils attendaient que ça arrive mais énervés (parce que frustrés? zyva! il était à nous ce train!), des dizaines de cars de CRS comme si les autorités avaient su dés le départ que ça n'était pas un accident, des ministres tous plus pitoyables les uns que les autres niant l'évidence et suintant la trouille...un climat de chaos et de trouille, je trouve.
autre exemple:
"La crise amplifie les inégalités, et cela fonctionne même pour la justice. Depuis Grigny, clairement il en existe une pour les racailles et une autre pour le commun des Français. A Trappes, le mari qui avait essayé d'étrangler un policier (rien que ça!!!) est ressorti... libre du commissariat. Dingue! N'importe qui d'autre, pour le même fait, se serait retrouvé en prison. Un internaute a commenté: "il a des super-pouvoirs le mec pour s'en tirer à si bon compte?". A croire que oui. Ou bien alors les magistrats sont en train de devenir fous. Une autre preuve? L'agression d'une patrouille de police voici quelque jours à Rennes dans une autre zone "sensible" (traduisez "de non-droit") de Blosne... "Des policiers doivent contrôler un individu ... Très vite, le ton monte entre les policiers et une trentaine de personnes qui s'oppose au contrôle ... "Un homme incitait à haute voix les autres à nous égorger ainsi que nos proches", relatent des policiers. La situation se tend. D'autres personnes repèrent une voiture de police banalisée et lui crèvent les quatre pneus et vandalisent la carrosserie. Un véhicule qui sera évacué par une dépanneuse sous la protection des policiers". Bref, les incidents au cours desquels ces individus ont menacé les policiers des pires sévices ont été condamnés à des peines... avec sursis, à l'exception d'un d'eux qui a pris du ferme. Lire ici le papier complet dans Ouest-France ici, merci aux lecteurs, et ici la suite au tribunal toujours dans Ouest France. Vous avez aussi l'approche du FT ici." Jovanovic
par contre il est urgent de mettre en cabane de simples veilleurs...forts avec les faibles mais faibles avec les forts (disons bruyants).
"L'homme fort frappe seulement quand c'est absolument nécessaire, et alors rien ne l'arrête. Trajan était fort, pas violent. Caligula était violent, pas fort." V. Pareto
donc, apprenez le vivre-ensemble (via Boréas):
12:26 | Lien permanent | Commentaires (128) | Tags : bretigny, sncf, racailles, lacheté
28/03/2012
lumpen progressiste
"Ecoutez, dans une affaire comme celle-là, la détresse du père, on peut peut-être la comprendre aussi." Pour lui, "il faut comprendre comment un jeune homme comme ça, de la banlieue toulousaine, peut s'engager dans une telle dérive criminelle, après avoir croisé dans son parcours, plusieurs fois, la police et la justice". Pierre Laurent, secrétaire général du PCF
As usual, pas un mot pour les familles des victimes du franco-algérien (et informateur de la DCRI?) Merah et compassion à peine voilée pour le père* d'un tueur de petite fille (photo la petite myriam, coursée dans la cour de son école et abattue à bout portant)...réaction trés symptomatique de l'imaginaire progressiste de nos modernes à plusieurs titres:
-Laurent, comme d'autres enflures Strausskahninnes de Terra Nova, a compris que le socle électoral du PCF, du PS, et globalement des partis progressistes "de gauche" n'a plus grand-chose à voir avec celui de l'aprés-guerre et des 30 glorieuses: les milieux ouvriers et populaires et les classes moyennes d'origine européenne ne votent plus que marginalement à gauche et ont reporté leur vote sur l'UMP, l'abstention et surtout le FN. PS et PC ont parfaitement analysé cette évolution et ont compris que la seule façon de reconstituer un réservoir électoral stable était d'essayer de capter le vote "jeune", le vote "féminin" et le vote "immigré". Hors de question, donc, de perdre une occasion de récupérer l'électorat muzz (ce nouveau prolétariat) au moment ou la trés grande majorité de la clique politique montre sa réprobation de l'intégrisme musulman, à bon droit.
-le pauvre Laurent est comme ses épigones progressistes, consciemment ou non, littéralement fasciné par la racaille, ses figures de légendes (de Tony Montana à Merah en passant par "Un prophète"), ses codes de petites frapes analphabètes, ses pseudo-valeurs de mafieux ("respect msieu!"), son imaginaire dérisoire ("faire de la thune"), son vocabulaire appauvri de sous ghetto noir, son aptitude innée à transgresser les règles et les lois et à se comporter comme le dernier des chacals, autant de choses qui font écho (en bien) chez tout progressiste conséquent à cette injonction permanente faite à chacun de dépasser ses limites (et celle de la société) et de transgresser tout ce qui peut, à un moment donné, avoir une valeur normative quelconque ("faire tomber les derniers tabous", "dépoussierer les vieux montages normatifs", etc.). Marx avait eu quelques phrases définitives sur ce lumpenprolétariat** composé des êtres les plus vils car capables de s'attaquer aux classes populaires et d'être instrumentalisés par l'oligarchie bourgeoise,
-sur le fond, cela illustre parfaitement la trés grande confusion de nos modernes progressistes (de droite comme de gauche, tous ralliés à l'imaginaire du capitalisme globalisé et tétanisés par tout regard en arrière), bien incapables (si tant est qu'ils le veuillent) de s'appuyer sur quelques valeurs normatives que ce soit pour condamner ces actes criminels. Sur quoi, en effet (sur quelles valeurs morales, philosophiques ou religieuses par essence étrangères à l'univers juridico-marchand de nos modernes) pourraient-ils s'appuyer pour condamner de tels actes? Sade, figure emblématique de cette "gauche" acquise à cet imaginaire de nomade transgenre subventionné par Bouygues et Motorola, gauche qui, de fait, a renonçé, consciemment ou pas, à toute critique sociale et à toute défense des gens ordinaires et d'un certain conservatisme ("empêcher que le monde ne se défasse" ,Camus, Discours de Suède), symbolise comme l'explique trés bien Michéa dans sa préface à l'ouvrage de Lasch (La culture du narcissisme), cette hubris moderne de destruction de tout ce qui pourrait d'une manière ou d'une autre, limiter cette injonction à l'émancipation de toute contrainte et à la satisfaction de tous les désirs:
"Naturellement, à partir du moment où l’on reconnaît que le système capitaliste porte en lui — comme la nuée l’orage — le bouleversement perpétuel des conditions existantes, un certain nombre de conséquences indésirables ou iconoclastes ne peuvent manquer de se présenter. Sous ce rapport, l’un des passages les plus dérangeants de La Culture du narcissisme demeure, de toute évidence, celui où Lasch développe l’idée que le génie spécifique de Sade — l’une des vaches sacrées de l’intelligentsia de gauche — serait d’être parvenu, « d’une manière étrange », à anticiper dès la fin du XVIIIe siècle toutes les implications morales et culturelles de l’hypothèse capitaliste, telle qu’elle avait été formulée pour la première fois par Adam Smith, il est vrai dans un tout autre esprit. « Sade — écrit ainsi Lasch — imaginait une utopie sexuelle où chacun avait le droit de posséder n’importe qui ; des êtres humains, réduits à leurs organes sexuels, deviennent alors rigoureusement anonymes et interchangeables. Sa société idéale réaffirmait ainsi le principe capitaliste selon lequel hommes et femmes ne sont, en dernière analyse, que des objets d’échange. Elle incorporait également et poussait jusqu’à une surprenante et nouvelle conclusion la découverte de Hobbes, qui affirmait que la destruction du paternalisme et la subordination de toutes les relations sociales aux lois du marché avaient balayé les dernières restrictions à la guerre de tous contre tous, ainsi que les illusions apaisantes qui masquaient celle-ci. Dans l’état d’anarchie qui en résultait, le plaisir devenait la seule activité vitale, comme Sade fut le premier à le comprendre — un plaisir qui se confond avec le viol, le meurtre et l’agression sans freins. Dans une société qui réduirait la raison à un simple calcul, celle-ci ne saurait imposer aucune limite à la poursuite du plaisir, ni à la satisfaction immédiate de n’importe quel désir, aussi pervers, fou, criminel ou simplement immoral qu’il fût. En effet, comment condamner le crime ou la cruauté, sinon à partir de normes ou de critères qui trouvent leurs origines dans la religion, la compassion ou dans une conception de la raison qui rejette des pratiques purement instrumentales ? Or, aucune de ces formes de pensée ou de sentiment n’a de place logique dans une société fondée sur la production de marchandises. »
source (Michéa, préface à La culture du narcissisme de C Lasch)
* repris de justice notoire lui aussi (condamné en 2000 et 2001 à 5 ans de prison ferme en France pour trafic de stupéfiants et subornation de témoins).
**"Le lumpenprolétariat, dans toutes les grandes villes, constitue une masse nettement disctincte du prolétariat industriel; pépinière de voleurs et de criminels de toute espèce, vivant des déchets de la société, individus sans métiers avoués, , rodeurs, gens sans aveu et sans feu différents selon le degré de culture de la nation à laquelle ils appartiennent, ne démentant jamais le caractère de Lazaroni, (...) cabales des actes de banditisme les plus crapuleux et de la vénalité la plus infâme" (Les luttes des classes en France, 1850).
14:29 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : lumpenprolétariat, marx, laurent, michéa, racailles, bourgeoisie
02/01/2012
anatomie du chaos (10)
" (...) Tout d’abord, ce qui saute aux yeux est l’origine de la majorité des mis en cause. On comprend pourquoi les statistiques ethniques sont interdites en France, la vérité seraient bien trop cruelle aux yeux des bien-pensants. La première affaire, et je jure que c’est la stricte vérité était la demande par un Nord Africain de la suspension de son contrôle judiciaire pour lui permettre d’aller passer une semaine de vacances en République Dominicaine! Cette faveur lui a été accordée sans que le Président ne lui ait même demandé s’il bénéficiait de l’aide juridictionnelle. Ce serait un comble qu’en plus de faire perdre du temps à trois juges, un procureur, une greffière et un huissier que l’avocate de ce monsieur soit payée par nos impôts.
L’affaire la plus grave à laquelle j’ai assisté est celle d’une agression sexuelle commise par un ressortissant Irakien contre une jeune femme (Française). Cet individu est né le 9/10/1986 en Irak à Fallujah et il est arrivé en France pour « faire des études ». Sur son CV pas de diplômes mais les condamnations suivantes: vols, vols aggravé en réunion, stupéfiants, vol avec violence, falsification de chèques, vol avec armes de 6 catégories. Le 26 mars dernier il a suivi une jeune femme dans les escaliers de son immeuble, il s’est jeté sur elle, lui a mis son couteau sous la gorge, l’a projetée à terre et heureusement, il ne l’a pas violée car il a tout de suite éjaculé dans son pantalon, et il est parti. La victime l’a reconnu en visualisant un ficher de 700 photos, l’homme a été arrêté et son ADN correspondait a celui retrouvé sur la victime. Pas de doute possible. Je passe sur ses dénégations et sur son attitude envers la victime et envers le tribunal. Le moment le plus intéressant fut celui des réquisitions du Procureur de la République. Il a demandé 5 ans de prison dont un avec sursis, obligation d’indemniser la victime et Monsieur le Procureur a quand même demandé mais à voix basse et du bout des lèvres une interdiction définitive du territoire. Quel a été le jugement ? Eh bien les réquisitions du parquet ont été suivies sauf bien entendu l’interdiction du territoire Français. Ainsi quand il sortira, dans deux ans et demi compte tenu des remises de peine et des six mois de détention provisoire, il restera en France. C’est ‘cool’, comme ça il sera dehors pour aller voter aux municipales de 2014 !
Chers lecteurs de Riposte Laïque vous êtes des privilégiés, en effet vous êtes les seuls à être informés de ce fait divers car aucun média n’en a parlé, et pour cause : c’est la routine quotidienne dans tous les tribunaux correctionnels de France. Cela prouve bien que l’on est sous informé ou désinformé sur le réel niveau de la violence qui sévit en France. Je ne fais pas de procès d’intention aux journaux Lyonnais car ils n’ont probablement pas les moyens de mettre un journaliste en permanence dans chaque salle d’audience. Mais si vous assistez vous-même à des jugements en correctionnelle ou aux assises, vous aurez la légitimité pour rétorquer aux bien-pensants que l’insécurité n’est pas un sentiment mais une triste vérité et que cette insécurité ne peut pas être déconnectée de l’immigration." source
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lire aussi cette mise au point limpide d'Etienne Chouard sur le coup d'état de le loi 1973 dite "loi Pompidou" sur la création monétaire +++
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anatomie du chaos (1)
anatomie du chaos (2)
anatomie du chaos (3)
anatomie du chaos (4)
anatomie du chaos (5)
anatomie du chaos (6)
anatomie du chaos (7)
anatomie du chaos (8)
anatomie du chaos (9)
21:54 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : chaos, immigration, racailles, justice de merde, lacheté générale, riposte laique
20/07/2010
lumpenpride
"Soit à déterminer, par exemple, la signification politique réelle des comportements de la Caillera . Doit-on y voir, conformément aux présentations médiatiques et sociologiques habituelles, un signe normal des difficultés liées au « problème de l'intégration » ? Formulée en ces termes, la question est, de toute évidence, mal posée, c'est-à-dire posée de façon ambiguë. Si l'on parle en, effet, de l'intégration à une société, c'est-à-dire de la capacité pour un sujet de s'inscrire aux différentes places que prescrit l'échange symbolique, il est clair que cette fraction modernisée du Lumpen n'est pas, « intégrée », quelles que soient, par ailleurs, les raisons concrètes (familiales et autres) qui expliquent ce défaut d'intégration.
S'il s'agit, en revanche, de l'intégration au système capitaliste, il est évident que la Caillera est infiniment mieux intégrée à celui-ci (elle a parfaitement assimilé les éloges que le Spectacle en propose quotidiennement) que ne le sont les populations, indigènes et immigrées, dont elle assure le contrôle et l'exploitation à l'intérieur de ces quartiers expérimentaux que l'État lui a laissés en gérance.
En assignant à toute activité humaine un objectif unique (la thune), un modèle unique (la transaction violente ou bizness) et un modèle anthropologique unique (être un vrai chacal), la Caillera se contente, en effet de recycler, à l'usage des périphéries du système, la pratique et l'imaginaire qui en définissent le Centre et le Sommet. L'ambition de ses membres n'a, certes, jamais été d'être la négation en acte de l'Économie régnante. Ils n'aspirent, tout au contraire, qu'à devenir les golden boys des bas-fonds. Calcul qui est tout sauf utopique. Comme l'observe J. de Maillard, « sous nos yeux, l'économie du crime est en train d'accomplir la dernière étape du processus : rendre enfin rentable la délinquance des pauvres et des laissés pour compte, qui jadis était la part d'ombre des sociétés modernes, qu'elles conservaient à leurs marges. La délinquance des pauvres, qu'on croyait improductive, est désormais reliée aux réseaux qui produisent le profit. Du dealer de banlieue jusqu'aux banques de Luxembourg, la boucle est bouclée. L'économie criminelle est devenue un sous-produit de l'économie globale, qui intègre à ses circuits la marginalité sociale. »
À la question posée, il convient donc de répondre clairement que si la Caillera est, visiblement, très peu disposée à s'intégrer à la société, c'est dans la mesure exacte où elle est déjà parfaitement intégrée au système qui détruit cette société. C'est évidemment à ce titre qu'elle ne manque pas de fasciner les intellectuels et les cinéastes de la classe dominante, dont la mauvaise conscience constitutive les dispose toujours à espérer qu'il existe une façon romantique d'extorquer la plus-value. Une telle fascination intellectuelle pour la « fièvre généreuse du délinquant » (Foucault) serait, cependant, difficile à légitimer sans le concours bienveillant de la sociologie d'Etat. Cette étrange sociologie, en effet, afin de conférer aux pratiques, légales et illégales, du système qui l'emploie cette couleur « rebelle » qui les rend à la fois politiquement correctes et économiquement rentables, recourt à deux procédés principaux qui, quand on y réfléchit, sont assez peu compatibles.
Tout d'abord, elle s'efforce d'inscrire ce qu'Orwell nommait « le crime moderne » dans la continuité des délits et des crimes d'autrefois. Or ce sont là deux univers très différents. Le bandit d'honneur des sociétés traditionnelles (le cas des pirates est plus complexe) puisait sa force et sa légitimité historique dans son appartenance à une communauté locale déterminée ; et, en général, il s'en prenait d'abord à l'État et aux divers possédants. Le délinquant moderne, au contraire, revendique avec cohérence la froide logique de l'économie pour « dépouiller » et achever de détruire les communautés et les quartiers dont il est issu . Définir sa pratique comme « rebelle », ou encore comme une « révolte morale » (Harlem Désir) voire, pour les plus imaginatifs, comme « un réveil, un appel, une réinvention de l'histoire » (Félix Guattari), revient, par conséquent, à parer du prestige de Robin des Bois les exactions commises par les hommes du Sheriff de Nottingham. Cette activité peu honorable définit, en somme, assez bien le champ d'opérations de la sociologie politiquement correcte.
Quant au second procédé, il consiste à présenter l'apparition du paradigme délinquant moderne - et notamment son rapport très spécifique à la violence et au plaisir qu'elle procure - comme l'effet mécanique de la misère et du chômage et donc, à ce titre, comme une réponse légitime des exclus à leur situation. Or s'il est évident que la misère et le chômage ne peuvent qu'accélérer en retour la généralisation du modèle délinquant moderne, aucun observateur sérieux - ou simplement honnête - ne peut ignorer que ce modèle a d'abord été célébré dans l'ordre culturel, en même temps qu'il trouvait ses bases pratiques dans la prospérité économique des « trente Glorieuses ». En France, par exemple, toutes les statistiques établissent que le décollage des pratiques délinquantes modernes (de même que la constitution des mythologies de la drogue) a lieu vers 1970, tandis qu'en Allemagne, au Danemark et aux Pays-Bas il est perceptible dès 1964-1965. Expliquer le développement de la délinquance moderne (développement qui, dans un premier temps - on s'en souvient - avait été tenu par la sociologie officielle pour un pur « fantasme » des classes populaires) comme un effet conjoncturel du chômage est évidemment une procédure gagnante pour le système capitaliste. D'une part, elle conduit à présenter la « reprise économique » - c'est-à-dire l'aide accrue de l'État aux grandes firmes - comme la clé principale du problème ; de l'autre, elle dispense d'interroger ce qui, dans la logique même du capitalisme de consommation, et la culture libérale-libertaire qui lui correspond, détermine les conditions symboliques et imaginaires d'un nouveau rapport des sujets à la Loi." (JC Michéa, L'enseignement de l'ignorance)
" Non seulement, en effet, la pratique délinquante est, généralement, très productive (incendier quelques milliers de voitures chaque année, par exemple, ne demande qu’un apport humain et matériel très réduit et sans commune mesure avec les bénéfices ainsi dégagés pour l’industrie automobile). Mais, de plus, elle n’exige pas d’investissement éducatif particulier (sauf peut-être dans le cas de la criminalité informatique, de sorte que la participation du délinquant à la croissance du PIB est immédiatement rentable, même s’il commence très jeune (il n’y a pas ici, bien sur, de limite légale au travail des enfants). Naturellement, dans la mesure ou cette pratique est assez peu appréciée des classes populaires, sous le prétexte égoïste qu’elles en sont les premières victimes, il est indispensable d’en améliorer l’image en mettant en place toute une industrie de l’excuse, voire de la légitimation politique. C’est le travail habituel confié aux rappeurs, aux cinéastes « citoyens », et aux idiots utiles de la sociologie d’Etat. " (JC Michéa, L’empire du moindre mal, 2007)
21:11 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : michéa, lumpenpride, racailles
26/11/2009
optimiste
« D’autres cars de CRS arrivent, et là, ça dégénère. « Ils donnent des coups de matraque sans raison, ils instaurent un climat de terreur. » « On décide de partir. A ce moment-là, on voit un CRS fracasser le nez d’un jeune, sans raison. On regarde, atterré. Un CRS s’approche de notre voiture, tape du poing sur la tôle, et lance: « Qu’est ce que tu regardes? Dégage! »"
Altercation avec le policier, dont un collègue finit par envoyer du gaz lacrymogène sur Anyss. « C’est une agression gratuite, injustifiable. Je n’arrive plus à respirer. Je sors de la voiture, je m’allonge par terre. J’ai la sensation d’agoniser en étouffant. Quand je reprends mes esprits, j’essaie d’avoir une explication. On me dit : « Dégage, sale Arabe! ».
Sa conclusion: « Quand il y a des manifestations de ce type, on se retrouve catalogué comme un ennemi de sa propre République. » source
Oh, oh, oh ! On sent le gars de Sciences-Po…(sans doute le pote de celui qui, après s’être fait latter la gueule par quelques divers pendant un quart d’heure dans le Noctilien (encore un buzz raté par Libé !), écrit une tribune dans Le Monde pour « refuser tout amalgame » et assurer de sa solidarité ses malheureux agresseurs, probablement victimes de quelque discrimination négative..) Dans le genre sous littérature de puceau cornaqué par son parrain le très médiatique Richard Descoings, on fait difficilement mieux.
« Richard Descoings m’a dit qu’il était capital de relayer ce genre d’information » dit le héros de l’affaire, Anyss Arbib sur France 24.
Capital, en effet. Bon. Au delà du témoignage bidon de ce franco marocain bien en vue des deux côtés de la méditerranée, tout ça sent très fort le buzz orchestré en urgence par nos élites metissophiles soucieuses de faire oublier aux français ces images magnifiques de bagnoles brûlées, de flics caillassés, de combat de rue, de manifestations de haine à l’égard de ce pays et de ses indigènes, communément nommés français, à l’occasion du match Algérie Rwanda ou A-Egypte. Sans doute leur façon d’affirmer leur identité nationale et de participer au pseudo débat identitaire du pitre Sarko.
Libération, ce pauvre canard boiteux de soixante huitards aigris ralliés piteusement à tous les idéaux et toutes les postures libertaires de la bourgeoisie libérale bling bling, c’est-à-dire cosmopolite, tiers-mondiste, persuadée d’incarner le Bien versus l’ogre fasciste toujours renaissant, haineuse de tout enracinement, de toute manifestation populaire ("populiste"), célébrant Welcome et son nouveau prolétariat africain mais vomissant son voisin de palier leucoderme, aurait été un brin plus crédible s’il avait manifesté la même indignation horrifiée lorsque un autre jeune céfran se fit démonter et traiter de "sale français" dans le sus nommé Noctilien ou lorsque des hordes de jeunes français (?) d’origine maghrébine ou sub saharienne bolossèrent quelques passants leucodermes à coups de pieds, de machette ou de marteau lors de la pseudo distribution de fric sur le champ de mars ou lorsque, enfin, les mêmes « pépites de la nation » grimpèrent il y a quelques jours sur le fronton du Capitole, à Toulouse, pour mettre le drapeau Algérien à la place du drapeau Français.
Mais, à l’image de Descoings, calviniste progressiste fanatique du métissage et apôtre infatigable d’un multiculturalisme et d’une « discrimination positive » (basée, au delà du Spectacle, sur la seule origine ethnique, c’est-à-dire clairement un racisme anti français ou anti européen -étant bien évident que ce genre de "discrimination" ne profitera jamais au jeune fds de Rodez ou Bourg saint maurice...), politiques absurdes dont la faillite historique ne semble pas constituer un obstacle, il ne faut évidement pas compter sur le journal des Rotschild, pas plus que sur Le Monde ou Le Figaro, bref sur la presse consensuelle, pour se faire une idée un tant soit peu objective de la réalité.
La réalité est que ces centaines de milliers -des millions ?- de maghrébins, d’africains, de deuxième ou troisième génération ne se sentent pas le moins du monde Français ni Européens, mais Algériens, Marocains, Tunisiens, Maliens ou Ivoiriens en France ou en Europe. La réalité c’est que tous les modèles d’intégration/assimilation/insertion des étrangers en France -et en Europe- ont cessé de fonctionner et que les politiques européennes migratoires encouragent chaque jour un peu plus la constitution de communautés extra-européennes en sécession des communautés autochtones. La réalité c’est que les tsunami de vivre ensemble™, de métissage™, de festivisme citoyen™, de solidarité pour les sans papiers™, que produit à jet continu le système et son armée de clones progressistes, sont en train de se fracasser sur la froide vérité des peuples aux cultures irréductibles et, en l’occurrence, antagonistes.
La réalité c’est, aussi, que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, i e que tous ces politiciens, journalistes, acteurs, artistes ou "peoples" -tous émétiques- à l’image de Descoings, Aubry, Torreton, Balasco ou Aznavour, dégoulinants de bons sentiments gratuits et de générosité frelatée sur les plateaux télés ou à longueur de Libé ou des Inrocks, sont les moins du monde exposés aux nuisances –bien réelles- d’une immigration massive, de peuplement. Et que je pourrais commencer à seulement écouter Torreton ou Attali le jour où ils habiteront Vénissieux ou Grigny et pas Neuilly, Berne ou New York.
La réalité, enfin, c’est qu’entre la tyrannie intellectuelle absolue proscrivant–sous peine de mort sociale voire plus- toute tiédeur dans l’apologie inconditionnelle de l’ouverture des frontières et de l’accueil inconditionnel de l’autre (même s’il te crache sa haine à la gueule, qu’il brûle ta bagnole, traite ta fille de pute et t’envoie devant un tribunal si tu émets quelque réserve à son endroit) et la logique du capitalisme globalisé réclamant toujours plus de supplétifs à son armée de réserve de clandestins, puissant levier de déflation salariale pour le plus grand profit de quelques-uns (ceux qui habitent Neuilly, en général), seuls les peuples autochtones sont les payeurs…Au prix fort.
Et comme le système est bien fait, la moindre protestation timide de gens ordinaires atterrés par la violence et la haine ordinaire de ces « chances pour la France » (et par la transformation en mal et à grande vitesse de leur environnement immédiat) est ipso facto estampillée « populisme », «enfermement », ou d’emblée « fascisme » (on gagne du temps). La réductio ad Hitlerum de toute manifestation hostile au monde merveilleux promis par nos élites étant une seconde nature chez nos modernes journaleux.
Et, lorsque dans quelques générations, ils auront transformé Paris en Johannesburg et ce continent en Balkans puissance mille, il sera trop tard pour eux et leur progéniture mais surtout pour des millions de gens simples, payeurs muets, qu’ils auront laissé mourir en ricanant.
Et encore, je suis optimiste.
(photo: manifestation festive sur le Champ de Mars ou journée des long couteaux)
Exemple du "vivre ensemble" promu par nos modernes spectaculaires mais aveugles devant la réalité:
J’étais moi-même sur le cours Jean Jaurès, entre le cours Berriat et le quartier de l’Aigle, lorsque les premiers débordements ont commencé. J’ai vu par moi-même les premiers jets de pierre, les voitures à 110 km/h qui dérapaient brutalement pour faire chauffer leurs pneus, les dizaines de scooters sur la roue arrière provoquant les forces de l’ordre, les invectives et les insultes à ceux dont le teint laissait entendre qu’ils n’étaient pas d’origine Algérienne. Les scènes étaient choquantes et profondément scandaleuses. Le lendemain, j’apprendrai dans les journaux que je n’avais pas assisté au pire : des automobilistes avaient été extraits de force de leur véhicule et tabassés à coups de pieds… parce qu’ils refusaient de klaxonner pour saluer les résultats de l’équipe Algérienne de foot! (…)
En tout état de cause, ces échauffourées liées aux matches de sélection pour la coupe du monde 2010 laissent craindre le pire pour l’été prochain, lorsque nous serons effectivement spectateurs des matches de cette importante compétition.
Qu’en sera-t-il si l’Algérie est éliminée dès le premier tour ? Ou si elle se sélectionne pour les phases finales ? Et qu’en sera-t-il si elle se trouve confrontée à la France ? Serons-nous alors en situation de guerre civile ? (source)
22:40 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : racailles, descoings est une ordure, libé, le monde
14/11/2009
vivrensemble
Une femme seule frappée par trois mastards divers à capuche pas avares de coups de pieds dans la gueule, un mec divers se promenant cet aprés midi une machette à la main en plein Champ de Mars...
Va falloir à nos sociologues d'Etat des trésors de casuistique pour réhabiliter cette frange la plus visible ce le lumpen prolétariat moderne.
Plus significatif encore (si cela est possible), TF1, navire amiral des média aux ordres, ouvre son JT de 20h ce soir sur cette horde de blacks en train de bolosser une fille (cf ci contre) alors qu'il leur avait fallu une semaine pour évoquer de façon allusive les même bandes de blacks et rebeus étrillant les guignols de la technoparade...mmmh ça sent les élections, non?
Spectacle bien rodé, on peut faire rentrer les kapos dans leurs bouges.
21:29 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : vivrensemble, racailles, divers, paris, mailorama
10/09/2009
tartufes
" Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes ". (Brice Hortefeux)
oh, oh, oh!! J'adore ça! Va falloir quelques cellules psychologiques ce soir à l'Elysée ou au ministère de l'intérieur pour déminer ce qui s'annonce comme le buzz du mois...du nervous breakdown en perpective pour les spin doctors de l'Elysée.
Hortefeux, not'bon ministre de l'intérieur, énonce -off- une bonne grosse vérité strictement indicible nowadays en Frankistan mais reconnue par la majorité des habitants de ce pays. A savoir lorsque des quartiers entiers, voire des villes entières, sont majoritairement peuplés d'africains -maghrébins ou noirs, c'est le chaos, la sécession ethnique, religieuse, politique, sociale, etc. La disparition de toute loi commune au profit d’exceptions communautaires, de lex privata (lois maffieuses et charia).
Je ne pense pas une seconde qu'Hortefeux -ce fonctionnaire progressiste et sarkophile, soucieux d'acheter la paix sociale jusqu'en 2012 à n'importe quel prix - soit raciste, qu'il essentialise l'immigré Africain ou Asiatique. Non, Hortefeux sait cette réalité là, mais sait aussi, ayant intériorisé ce surmoi anti raciste dogmatique, qu'elle n'est plus admissible. La double pensée bien assimilée...
Quand je pense à tout le mal que s’est donné ce clown invertébré pour s’excuser d’être ministre de l’intérieur et déminer " immigration " et " identité nationale ", dialoguer avec les " jeunes " (curieusement tous africains) pour convaincre toutes et tous de son "respect" (cette valeur de truands et de racailles) des "pépites de nation", bref de son amour de la Diversité TM …tout ça pour tomber sur une boutade de comice agricole ! ah, ah ! pauvre biquet, va. Enjoy..
Sic transit gloria mundi.
20:00 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : hortefeux, racailles, anti racisme, africains
23/08/2009
diversité aquatique
Montbéliard (Doubs) : Piscine fermée trois jours. À la suite de graves incidents qui se sont produits le week-end dernier, la municipalité de Montbéliard a décidé de fermer la piscine d’été pendant trois jours. Dimanche dernier, le harcèlement moral à l’égard des personnels a laissé place à des actes de violence : un maître-nageur-sauveteur avait été bousculé et jeté dans le bassin. Il avait ensuite été frappé de plusieurs coups une fois sorti de l’eau. Le concours de la police avait été demandé et l’établissement avait dû fermer prématurément ses portes à 17 h. Source
Aulnay Sous Bois (Seine St Denis) : Réouverture sous tension de la piscine. Les maîtres nageurs ont refusé d’accueillir les baigneurs hier, après les échauffourées qui ont éclaté autour des bassins et dans les vestiaires jeudi après-midi. Après un ordre d’évacuation, la cohue s’était installée. Rapidement l’ambiance avait dégénéré. Il n’y avait pas eu de blessés mais deux personnes ont déposé plainte pour des vols qui se seraient produits dans les vestiaires pendant ces échauffourées.
« Ce n’est pas la première fois que des incidents comme ceux-là arrivent », se plaint une maman qui était présente la veille. « C’est de pire en pire dans cette piscine », renchérit une autre. « L’an dernier, des jeunes avaient déjà balancé des poubelles dans le grand bassin », raconte Patricia. Plusieurs coups de chaud de ce type ont eu lieu pendant les vacances. « Il y a des problèmes de bagarres mais ce ne sont pas des phénomènes graves », tempère-t-on au cabinet du maire (PS). Source
Cergy Pontoise (Val d’Oise) : alerte maximale. Le niveau d’alerte est maximum sur la base de loisirs de pour ce week-end… qui s’annonce chaud. Les conditions sont propices à certains débordements. Mercredi dernier, de nombreuses incivilités, plusieurs bagarres à la baignade avec dépôt de plainte eurent lieu. Afin d’éviter ou de limiter d’éventuels troubles, le niveau d’alerte a ainsi été relevé au niveau maximal pour ces deux jours. « Toutes les équipes sont renforcées et les postes doublés, indique-t-on à la base. Que ce soit à la surveillance baignade, à la prévention, aux caisses du parking, de la baignade et des points de vente, à l’accueil ou à la surveillance des plans d’eau. » Des maîtres-chiens renforceront ces équipes autour des points sensibles, notamment près des étangs où la baignade est interdite. Source
Lodève (hérault): la piscine fermée à cause de trublions. « Je ne peux pas emmener mes petits-enfants en vacances, alors je leur offre de temps en temps la piscine. Et là, la piscine est fermée. Soi-disant que des jeunes ont menacé le personnel. Alors, on va les laisser faire la loi ? » Pas contente, cette dame ! Et on peut la comprendre. Contactées, ni la gendarmerie ni la police municipale ne semblaient hier être au courant. « Une poignée de personnes vient perturber l'ordre public à la piscine, nous a expliqué Sylvain Zalateu, directeur général des services. Et ce matin, estimant que la sécurité n'était plus assurée, le personnel a fait jouer son droit de retrait. Il est à l'intérieur de l'établissement, mais les portes de la piscine sont fermées au public. » Non contents de semer le désordre à la piscine, certains de ces jeunes auraient même, selon Sylvain Zalateu, menacé des membres du personnel jusque chez eux. « La mairie s'est engagée dans une procédure d'apaisement et de médiation, poursuit le directeur général des services. Mais il faut savoir que des mesures d'éviction définitive ou temporaire de la piscine ont été prises vis-à-vis de certains. Ce lieu doit rester un lieu de plaisir et non devenir un lieu de police. Mais nous sommes en train de reprendre les choses en main et la piscine devrait rouvrir samedi.» Source
L'essentiel piqué sur l'excellent site de réinformation F Desouche. On peut être anarque et attentif.
Malheureusement ces piscines ne sont pas, la plupart du temps, fréquentées par nos élites tolérantes spécialistes de la double pensée (une France métissée et multiculturelle oui mais pas à l'ile de Ré s'il te plait) mais par le petit peuple, celui qui se fait menacer, insulter et bruler sa voiture en toute impunité. (et pour lequel nulle procédure d'apaisement et de médiation ne saurait être envisagée...)
J'attends donc avec impatience le jour ou la Diversité TM s'invitera à Paris-plage, au Racing, à l'université d'été du PS ou de l'UMP, aux JMJ, à la gay pride et dans quelques autres repères de bobos bien-pensants ou d'idéalistes adeptes virtuels de la mixité sociale et du vivre ensemble citoyen TM...J'imagine sans frémir ces brebis festives et tolérantes rackettées, passées à tabac et humiliées par ce lumpen prolétariat* haineux, leurs bibles Téléramesques ou Inrockuptibloïdes profanées, déchirées et jetées à la Seine...
Ah, Ah! le réel, la haine brute et aveugle dans la gueule, rien de mieux, camarade, pour ouvrir les yeux!
Bon dimanche!
* pour Marx, "cette lie d'individus corrompus de toutes les classes, qui a son quartier général dans les grandes villes". On remarquera que ce concept marxiste a mystérieusement disparu du vocabulaire de la sociologie contemporaine. Comme celui de prolétariat a disparu du vocabulaire de la gauche extrême (qui ne se confond pas avec la gauche radicale) qui préfère désormais les exclus et sans papiers nomades aux simples travailleurs...
13:03 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : diversité, vivre ensemble, racailles, bobos, alain delon, la piscine
30/06/2009
lumpen prolétariat
Comment ne pas sourire à ce fait divers impliquant ce haut personnage de l’état si proche du Prince…Je me suis donc réjoui in petto de ce contact viril mais correct entre deux mondes qui ne se rencontrent guère : ces élites libérales libertaires nomades et anti racistes, grandes pourvoyeuses de leçons de vivrensemble ™ du fond de leurs ghettos leucodermes et sécurisés 24/24, d’une part, ce lumpen prolétariat rebaptisé diversité, chance manifeste pour la France, d’autre part. Rien de mieux, pensais-je qu’un bon gros contact rugueux avec le réel pour ouvrir les yeux et voir éclater les ballons arc en ciel du vivrensemble ™.
Puis j’ai repensé à l’analyse que fait le gentil Michéa de la caillera et de sa place dans nos sociétés. Celui-ci montre, de façon assez crédible, à quel point nos élites médiatico politiques, fer de lance du capitalisme globalisé, par le truchement de quelques clubs sélects comme le Bildeberg, le Siècle ou la Trilatérale, s’accommodent parfaitement des agissements de ce lumpen prolétariat. Pour plusieurs raisons :
1- Parce que ce sont de bons consommateurs (fringues, portables, entertainment de masse, bouffe abjecte, etc.) et de précieux soutiens à la croissance (reconstruction d’écoles ou de bibliothèques, renouvellement du parc automobile, subventions diverses, etc.). De parfaits abrutis décérébrés par quelques années de socialisation au sein de l’EN et répondant servilement aux campagnes publicitaires en forme de rebellitude que le système produit à jet continu. Que demander de mieux ?
2- Parce qu’ils sont un instrument redoutable de transformation du paysage social de nos contrées : en détruisant chaque jour un peu plus ces lieux de sociabilité ordinaires et populaires qu’étaient banlieues et faubourgs, empreints de tradition (on dirait populisme de nos jours) et de cette common decency dont parle Orwell et facteurs de résistance naturels à l’emprise de ce grand marché globalisé, ce nouvel ordre globalitaire.
3- Parce qu’ils sont un alibi permanent au spectacle sécuritaire ordinaire dont on peut mesurer l’efficacité en période pré électorale; sorte d'instrument efficace de contrôle social.
De ce point de vue, cette puissante armée faite de jeunes en déshérence, délinquants, criminels multirécidivistes et autres populations locales prises en otages, s’avère être le supplétif idéal du pouvoir. Dont on peut comprendre alors l’empressement à assurer les conditions de sa survie…
"En assignant à toute activité humaine un objectif unique (la thune), un modèle unique (la transaction violente ou bizness) et un modèle anthropologique unique (être un vrai chacal), la caillera se contente, en effet, de recycler, à l'usage des périphéries du système, la pratique et l'imaginaire qui en définissent le Centre et le Sommet. L'ambition de ses membres n'a, certes, jamais été la négation en actes de l'économie régnante. Ils n'aspirent, tout au contraiore, qu'à devenir les golden boys des bas-fonds. Calcul qui est tout sauf utopique. (...) L'économie criminelle est devenue un sous produit de l'économie globale, qui intègre à ses circuits la marginalité sociale.'" (JC Michéa, L'enseignement de l'ignorance)
19:23 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : racailles, lumpen prolétariat, bildeberg, siecle, trilaterale
07/04/2009
vivre ensemble
Ah! ah! ah! la vidéo (les heures sombres de notre histoire):
reprenons...
acte1, un jeune connard bcbg se fait lyncher gratuitement par 3 ou 4 chances pour la france qui viennent de lui voler son portefeuille: violence gratuite à 4 ou 5 contre un!! il faut voir la vidéo.
Ce genre de choses, aux dires des syndicalistes des transports parisiens arrive tous les jours dans l'omerta la plus complète des media...
acte 2, la vidéo est mise en ligne et fait un tabac: des centaines de milliers de visionnage d'ou censure du film sur youtube et dailymachin et hébergement sur un site russe ou le buzz s'amplifie...
acte 3, le buzz étant, impossible de dissimuler l'affaire qui éclate donc au grand jour: or ce n'est PAS la violence gratuite des ces enculés qui fait scandale, mais le fait que cette vidéo interne n'aurait pas du être diffusée et qu'elle le fut par un site identitaire! résultat des courses: un fonctionnaire suspendu et une victime qui s'excuse presque d'avoir été lattée...
les mêmes journalistes de merde qui auraient été les premiers à louer - à raison- l'homme qui a diffusé ces images si, par exemple, elles avaient montré un jeune maghrébin ou un jeune noir se faire latter la gueule par quelques skinheads ou un militant anti capitaliste se faire dessouder dans un commissariat, sont aujourdhui quasi unanimes à condamner la diffusion de ces images...
il y a donc des images de lynchage que l'on peut montrer, et d'autres qu'il ne FAUT pas monter: deux poids, deux mesures: un jeune blanc qui se fait massacrer, c'est pas grave, c'est dans l'odre des choses (un juste retour des choses, finalement) et il n'y aura aucune condamnation de sos racisme, licra, etc, les vigies citoyennes de l'anti racisme ferment leur gueule, un africain qui se fait massacrer aura droit, lui, à une couverture médiatique intense, de belles déclarations -style plus jamais ça- et quelques marches "blanches" à la gloire de l'antiracisme...
malheureusement pour lui, ce jeune homme n'appartenait pas à une minorité visible (ou pas encore) et n'était sans doute ni juif ni gay. Il n'y a a pas de croix gammée dans l'histoire, ni de "sale pédé", juste un "sale français de merde", il n'y aura donc pas de déclaration de ministre. dommage, biquet! t'es seul!
ce que ne veulent pas voir nos modernes anti racistes en peau de lapin, c'est la REALITE, cette chose ennuyeuse qui contrevient à l'idéal irénique du vivre ensemble et du métissage joyeux que nous vend la propagande étatique et la HALDE: merde ce sont des africains qui lattent un français de souche, vite ne disons rien, gardons notre indignation pour autre chose...quelle bande d'enculés!
étant entendu qu'il n'y a pas de racisme anti blanc ou anti européen (les africains étant ontologiquement tolérants et paisibles contrairement aux européens, naturellement crispés et peu ouverts)...ahhh les belles âmes! à faire gerber une blatte!
nombre de français ont donc compris en quelques jours, en dehors de la tartuferie misérable de nos élites politiques et journalistiques nationales, qu'il y avait des victimes acceptables et d'autres pas.
22:23 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : racailles, vidéo lynchage