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23/02/2010

éloge du lumpen

Il y a plusieurs choses dans ce fait divers « Ali Soumaré »...

-d'abord la veulerie sans nom de nos modernes, prêts à n'importe quoi pour « diversifier » leurs listes régionales ; la course au candidats d'origine maghrébine ou noire est désormais un impératif pour de basses raisons électoralistes et par soumission au politiquement correct,

-l'amour de la transgression propre à tout progressiste qui fait considérer ce genre de canaille multirécidiviste comme une figure tutélaire, une icône moderne,

-la soumission, la prime à la violence et à la délinquance (rejoint le postulat précédent) : à non-compétence égale et faciès divers semblable, on prendra naturellement celui dont le passif est le plus lourd, histoire de montrer au bourgeois qu'on a des couilles (faire tomber les derniers tabous) et qu'on emmerde la France moisie, celle qui a un permis, celle qui n'est pas reprise par la justice ; cf. le post précédent sur les autorités de Gouda qui subventionnent la racaille au lieu de la mettre à l'ombre,

-un fond d'ethno-masochisme désormais fil conducteur de toute réflexion progressiste ; n'importe quel non-européen vaut mieux qu'un européen. Comme disait Sartre dans sa préface à l'ouvrage fameux de Fanon : « Tuer un européen, c'est faire d'une pierre deux coups : supprimer un oppresseur et libérer un opprimé. »

-le PS prend les Français pour des cons (l'UMP n'aurait pas fait mieux, à mon avis) et construit tranquillement un électorat de substitution d'origine immigrée, ayant intégré la fuite de son électorat populaire traditionnel passé au FN ou dans l'abstention.

-il doit exister dans ce pays des milliers de français d'origine sub-saharienne ou maghrébine parfaitement intégrés, cultivés, et respecteux des codes culturels autochtones. Et qui le PS (parti du Progrés et de la Justice vertueuse...) va-t-il mettre en avant? Un barbare violent et repris de justice! Finalement que ce gars ait fait de la tôle (qu'il ait "payé" ou pas pour ses forfaits) ne change aucunement le fait que l'on promeut un repris de justice en édile. Ou comment instituer les droits communs en kapos à l'usage du commun. (Chalamov et Soljénitsyne ont largement démonté cette mécanique totalitaire à l'usage des zeks que nous sommes devenus).

à gerber, tout ça. Sinon ça va?

Commentaires

Non, ça va pas. J'ai envie de gerber...
La trahison devra se payer cher.
Pour être prof ou plus généralement pour bosser dans la fonction publique, il te faut un casier judiciaire vierge. La France d'en bas doit être propre.
En revanche, pour entrer en politique, un repris de justice fait très bien l'affaire. Il a prouvé qu'il supporte la prison sans se pendre, donc on le prend.
Il a testé les cellules de monsieur tout le monde, il supportera les cellules VIP où ne tombent que les imprudents qui n'ont pas le bon avocat.
J'ai entendu à la radio la déclaration de Aubry sur ce monsieur, il me semble qu'elle a bien dit "il était condamné à 6 mois fermes, il a fait 6 semaines, il a payé sa dette." J' ai rêvé ou j'ai bien entendu? Quelqu'un peut-il me détromper?

Qui va voter pour lui? la France diverse et joyeuse, certainement pas celle des idées.
Même si chaque taulard a droit à une seconde vie (en effet, il a le droit de trouver un boulot honnête, il a le droit de vivre s'il a payé sa dette, ce dont je doute), mais chercher à être le représentant du peuple? Faut croire que les Français sont devenus un peuple de bagnards, s'il est élu.

Écrit par : Marine | 23/02/2010

ou alors force serait de croire que la fonction politique ne convient qu'aux délinquants...
A une époque, on a guillotiné Bontemps, qui n'avait tué personne. On a assassiné Mesrine qui avait du sang sur les mains: il a loupé le coche, il serait ministre aujourd'hui. Ah non, il n'a pas la bonne couleur.

Écrit par : Marine | 23/02/2010

Cette affaire révèle que l'inévitable jonction entre ce "lumpen" et les zélites politiques, auparavant occulte, est dorénavant ouvertement admise et clairement assumée. Finalement, c'est pas plus mal.

Sinon, oui, ça va pas trop mal. Merci Xanax.

Écrit par : snake | 23/02/2010

Nous n'osions même pas l'imaginer, le CRAN l'a fait :

http://patricklozes.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/02/23/ali-soumare-bel-exemple-de-reinsertion.html

Lozes est d'une stupidité inimaginable, la puérilité avec laquelle il envisage la politique est ahurissante. Ce type ne se doute de rien, comme un gosse.

C'est à se demander si derrière Lozes ne se cache en fait pas un authentique raciste blanc déguisé en noir qui passe son temps à nous refourguer les vieux préjugés racistes, à nous faire croire que les noirs sont des gens stupides et puérils.

C'est quand même incroyable !

Écrit par : Gérard | 23/02/2010

Soumaré a tiré son temps de taule, Julien Dray non.
Chez les natios, on conspue le premier, et on garde le silence sur le deuxième.
Deux ethnies (?) soumises à un régime différencié ?

Allons, un nègre délinquant ou un juif voleur, on a l'habitude, mais dans le deuxième cas , cela ne se dit pas.
Quant le voile anti-raciste se déchire, ruons-nous sur le plus visible, et préservons les bonnes moeurs.
Un escroc juif est tout de même plus présentable qu'un bamboula ex-taulard.

Écrit par : Goklayeh | 23/02/2010

goklayeh: pas d'accord, dans mon esprit (et j'ai bien du l'écrire sur ce blog), Dray, comme Goldman ou Sachs ne valent pas mieux; moins encore sans doute car le statut social de ces ordures, leur entregent et sans doute le fait qu'ils soient juifs les protègent bien mieux que tout.

exemple: http://hoplite.hautetfort.com/archive/2010/01/21/9c6f6951d0c3e7e061042765353124f4.html

Écrit par : hoplite | 23/02/2010

faites chier

Écrit par : jp | 23/02/2010

@marine,

"Même si chaque taulard a droit à une seconde vie (en effet, il a le droit de trouver un boulot honnête, il a le droit de vivre s'il a payé sa dette, ce dont je doute), mais chercher à être le représentant du peuple? Faut croire que les Français sont devenus un peuple de bagnards, s'il est élu."

oui, gardés par ces kapos en forme de "pépites de la nation"..

@snake, d'aprés Marx, le lumpen était l'allié naturel du pouvoir en place:

« Le lumpenprolétariat (terme emprunté de l’allemand où le mot « Lumpen » veut dire « haillons »), éléments déclassés, voyous, mendiants, voleurs, etc. Le lumpenprolétariat est incapable de mener une lutte politique organisée ; son instabilité morale, son penchant pour l’aventure permettent à la bourgeoisie d’utiliser ses représentants comme briseurs de grève, membres des bandes de pogrom, etc. » ( in Manifeste du Parti Communiste)

@gérard, non Lozès ne doute de rien et sent bien que les vents lui sont favorables; pourquoi se priver?

Écrit par : hoplite | 23/02/2010

Au temps pour moi.

A noter quand même qu'un Goldman ou un Dray sont infiniment plus néfastes qu'une petite racaille apprivoisée au moeurs de la Cour Solférino.

On n'est pas dans la même catégorie. La hiérarchie reste bien en place : le nègre en figurant, et le juif à la caisse. Une méthode éprouvée depuis SOS Racisme.

Comme ses milliers de congénères, ce nègre ne sait pas ce qu'il fout là, d'autres le savent et pensent à sa place. Qui sont ces autres ? Pas besoin de faire un dessin.

Écrit par : Goklayeh | 23/02/2010

"A noter quand même qu'un Goldman ou un Dray sont infiniment plus néfastes qu'une petite racaille apprivoisée au moeurs de la Cour Solférino."

infiniment!

"On n'est pas dans la même catégorie"

tout à fait, mais c'est une histoire bcp plus ancienne. pourquoi les africains (noirs) ne connaissaient -ils pas l'écriture, la roue, l'araire ou la traction animale lorsque les européens ont débarqués en Afrique?

pourquoi "les juifs" (peuple?, race?, religion? culture? tout ça à la fois?cf notre précédente discussion) se distinguent-ils depuis des temps immémoriaux par leur créativité, leur inventivité, leur intelligence, leur réussite à mains égards?

Écrit par : hoplite | 23/02/2010

Goldman Sachs est certainement ce qui se rapproche le plus de ce qu'on pourrait appeler le Diable ( avec une majuscule ). Et sa nocivité est probablement liée à l'incroyable génie juif, capable, grâce à sa terrible intelligence, du pire du parmi le pire comme du supérieurement sublime. Le revers de la médaille du génie juif, en somme.

Soumaré, et même Dray, ne sont que des microbes, certes nuisibles, mais insignifiants en comparaison ; des apprentis, pardon, des apprenants malfaiteurs. Et pour les Soumarés, la faiblesse de leur génie révèle que même en grand nombre, ils s'avère finalement bien plus nocifs pour eux-mêmes et ne disposent que d'un potentiel de destruction propre au fond assez limité.

Écrit par : snake | 23/02/2010

Je reformule :

Et pour les Soumarés, la faiblesse de leur génie révèle que même en grand nombre, ils s'avèrent finalement plus nocifs pour eux-mêmes que pour autrui et que leur potentiel de destruction, lorsqu'il n'est pas orchestré par d'autres, reste au fond assez limité.

Écrit par : snake | 23/02/2010

Bonsoir,

je suis fraîchement débarqué sur ce blog et j'ai pu apprécier la qualité et l'ouverture d'esprit de certains posts.

Cependant, n'arrivant pas à bien vous cerner tous (je remonte petit à petit les archives et n'en suis qu'à début janvier de cette année), j'aimerais quelques éclaircissements sur les obscurs 'pourquoi' posés trois commentaires plus haut. (un renvoi vers un post précédent peut suffire)

Merci.

Écrit par : njt | 23/02/2010

C'est vrai que cette histoire remonte à loin. Les marchands d'esclave en terre d'islam et les armateurs négriers dans la traite transatlantique étaient pour la plupart des juifs.
Cette esclavage s'est perpétué jusqu'à aujourd'hui avec le parrainage des nègres dans leurs revendications communautaires : le CRAN sur le modèle du CRIF, la loi Taubirat après la loi Gayssot, et BHL, Benamou et Marek Alter derrière tout ça.
Le juif est plus malin que le nègre, ce fait racial est indéniable et se vérifie par la hiérarchisation des minorités dans la république.
Mais que devient le blanc de souche dans ce ballet communautaire ?

Tu leur attribue des qualificatifs très élogieux. On dirait que tu les admirent.
Créativité, inventivité, intelligence, mais dans quel but ? Voilà la vraie question.

La vidéo et le blog que je t'ai indiqué la dernière fois apportent des réponses cohérentes selon moi.

Écrit par : Goklayeh | 23/02/2010

@njt, bienvenue! pas d'exclusive ou d'auto (ou hétéro censure sur ce blog) censure. nous avons eu avec Goklayeh il y a quelques mois une discussion sur la nature de la judéité. sans nous convaincre. (vidéo et blog sur le pouvoir de la circoncision me paraissant peu convaincant, dans l'immédiat)

"Tu leur attribue des qualificatifs très élogieux. On dirait que tu les admirent.
Créativité, inventivité, intelligence, mais dans quel but ? Voilà la vraie question."

pas d'admiration particulière. juste un constat. j'essaie de comprendre pourquoi ce peuple (?) a fourni autant de prix nobels, et pourquoi les africains aucuns...
En bon lecteur de Braudel, de Diamond, de Spengler et autres, je ne me satisfait pas des explications un peu réductionnistes portant sur le QI ou des circonstances géographiques, démographiques ou climatiques. Il ya autre chose, qui transcende ces contingences matérielles.

QUOI?

Écrit par : hoplite | 23/02/2010

@snake: "génie juif"...

"le fait racial", ce à quoi fait allusion Le Bon, quand il théorise l'évolution des civilisations. Un regroupement qui devient un peuple, avec une culture propre et une cristallisation génétique. une race.

Écrit par : hoplite | 23/02/2010

Les domaines dans lesquels les juifs ont obtenus le plus de prix sont les sciences dures, les sciences analytiques (chimie, physique, médecine), ce qui rejoindrait ce que dit Dommergue.

La différenciation en ethnies en fonction des conditions naturelles spécifiques comme énoncées par Dommergue (vidéo) ne te paraît pas un facteur suffisant pour expliquer les disparités entre civilisations.

Mais en soustrayant les juifs aux contingences naturelles qui façonnent tous les autres peuples et civilisations, tu souscris ainsi à l'idée d'élection et de supériorité métaphysique. L'environnement géographique et climatique et les conditions de vie ne pouvant expliquer ce particularisme, celui-ci serait donc hérité directement du divin ?
C'est peut-être là le sens de la circoncision : une alliance indéfectible avec Dieu, marquée dans la chair comme le sceau de l'élection. Et cette pratique est la seule qui rassemble l'écrasante majorité des juifs. Spinoza la tenait pour unique responsable de la conservation du peuple juif.
Pour les nègres, je ne saurais à quoi attribuer le déficit de production intellectuel.

Quoiqu'il en soit, tant que l'on ne pourra se mettre d'accord sur l'existence ou la non-existence d'un peuple juif, au sens ethno-racial du terme, il sera vain de tirer des conclusions sur ses caractères propres. Si nous ne savons pas ce qu'est un juif, comment pouvons-nous affirmer que tel individu considéré comme juif a obtenu un prix nobel en tant que juif ?
Il faut pouvoir définir un substrat ethnique et culturel commun pour accepter l'idée d'un génie juif.
Qu'ont donc en commun un prix nobel juif d'Allemagne et un prix nobel juif américain ? Est-ce leur judéité ou le fait qu'ils soient tous deux issus de la culture occidentale riche et développée ? A l'inverse, il n'y a d'ailleurs pas de prix nobel je crois chez les juifs d'Iran ou du Maghreb.

Ensuite, si l'on persiste à considérer les juifs comme un peuple, alors il faut reconnaître que c'est un peuple qui vit imbriqué parmi d'autres peuples, étant présent partout dans le monde, tout en prenant la nationalité du pays où il réside.
Donc, attribue-t-on un prix nobel à un juif américain, par exemple, en le considérant comme juif ou comme américain ? Officiellement, tout le monde dira qu'il a reçu son prix en tant qu'américain, et pourtant il sera comptabilisé dans la liste des prix nobel juifs.
Pourtant, qu'est-ce qu'il le différencie de se compatriotes, à part le fait d'être né de mère juive ?

Écrit par : Goklayeh | 24/02/2010

Il est bien connu que le lumpen prolérariat a donné des troupes d'hommes de main au nazisme montant en Allemagne. L'utilisation qui en est faite par le pouvoir montant ou en place est à la mesure de son degré de manipulation, d'inculture et de misère sociale et intellectuelle.
Les "sauvageons" divers (et une richesse pour notre société) seront (sont déjà) utilisés par nos modernes pour casser tous les acquis sociaux en Europe. Ils montrent leur "utilité" pour casser toutes les manifestations déjà, comme en Allemagne des années 30. La casse, le racket et la violence physique en font des idiots utiles de toute dictature.
Cela dit, j'ai ri jaune ce matin en lisant ça:"Les accusations de délinquance à l'encontre d'Ali Soumaré ne concernaient pas cet Ali Soumaré là"

http://fr.news.yahoo.com/76/20100224/tpl-ali-soumar-la-droite-prise-en-flag-894f5eb.html

Pas vous?

Écrit par : Marine | 24/02/2010

"Pas vous?"

Oui et non : ce n'est pas tant que le type soit ou non un délinquant ( et en l'occurrence, il l'est ) qui pose problème, mais bien la non-vérification et la défense acharnée par le PS du passé de son candidat, l'essentiel étant bien entendu qu'il corresponde à l'électorat visé.
Ceci dit, je reste persuadé qu'il doit y avoir un bon paquet de candidats potentiels "divers" aussi lisses qu'irréprochables, voire même farouchement laics et anti-communautaristes, mais je suppute que c'est justement ce profil là qui n'est pas souhaité.

Écrit par : snake | 24/02/2010

Marine,

Le lumpen prolétariat de l'Allemagne des année 30 était de la même race que ses dirigeants et adhérait à un projet politique défini et culturellement cohérent.
Soumaré, c'est un déraciné manipulé par des apatrides qui l'exhibe à la face des autochtones français comme symbole de leur ultime déracinement.

L'idéal national-socialiste et le mondialisme cosmopolite érigent en direction des masses deux figures radicalement différentes : l'un le fils de l'Europe aryenne et hélènistique, l'autre le métèque voleur et magouilleur de n'importe quelle couleur.

Entre ces deux époques, la symbolique des nations s'est effondrée en même temps que les acquis sociaux.

Écrit par : Goklayeh | 24/02/2010

Tout à fait d'accord avec vous, sauf que vous avez quand même l'air de cautionner le parachutage de candidats non sortis des rangs des militants. Parce que je suppose qu'un militant divers non communautariste ne doit pas se maintenir longtemps au ps, mais je me trompe peut-être.
Mais c'est précisément celui-là, avec sa bonne tête de rapeur sympathique, qu'ils ont choisi de présenter et de défendre. C'est écoeurant de clientélisme.
De plus, c'est quoi être de gauche? Cela supposait jadis une certaine culture politique, des lectures, une connaissance de l'histoire. Or ce n'est pas avec ses 6 semaines de prison qu'il a pu les acquérir :) Sûrement pas à l'école non plus, il avait autre chose à faire. On voit la chute d'un parti qui se prétend de gauche. Je me demande combien il se fait payer pour être candidat, lui.

Je pense à tous les militants du ps et du pc qui se tapent les réunions, les diffusions de tracts sur les marchés, les interventions dans les associations et les syndicats, les collages d'affiches depuis toujours. Ils ne se sentent pas un tout petit peu floués?
Ils aiment ça, le parachutage d'un guignol pour les représenter?

Écrit par : Marine | 24/02/2010

Goklayeh,

"La vidéo et le blog que je t'ai indiqué la dernière fois apportent des réponses cohérentes selon moi."

Pourriez-vous les indiquer de nouveau ?

Écrit par : Jean-Pierre | 24/02/2010

@goklayeh,

"Quoiqu'il en soit, tant que l'on ne pourra se mettre d'accord sur l'existence ou la non-existence d'un peuple juif, au sens ethno-racial du terme, il sera vain de tirer des conclusions sur ses caractères propres."

parlons de culture ou de civilisation, si tu veux.

"Mais en soustrayant les juifs aux contingences naturelles qui façonnent tous les autres peuples et civilisations, tu souscris ainsi à l'idée d'élection et de supériorité métaphysique. L'environnement géographique et climatique et les conditions de vie ne pouvant expliquer ce particularisme, celui-ci serait donc hérité directement du divin ?"

non,je ne crois pas une seconde que cette surexposition scientifique, culturelle, cette "excellence" soit "divine", surnaturelle...je me demande si elle n'est pas simplement le fait d'une culture/civilisation singulière du fait d'un mélange d'homogénéité ethnique, de constance culturelle (éducation, enseignement) et d'un sentiment communautaire puissant favorisant la réussite des plus doués. Un mélange de QI supérieur, d'exigence éducative et d'entraide communautaire qu'on ne retrouve certainement pas dans d'autres cultures. ?

Écrit par : hoplite | 24/02/2010

@marine et goklayeh, le lumpen p, ce sous prolétariat était une sous classe sociale sans réelle conscience politique mais dont se méfiaient les marxistes car ils la suspectait de pouvoir être récupérée du pouvoir bourgeois.
Je crois qu'il a pu adhérer en masse à l'idéal national-socialiste en tant que foule "irrationnelle" (comme dit Le Bon)et manipulée par le pouvoir en place.

Je te rejoins, Goklayeh, sur la manipulation de ces barbares déracinés par le pouvoir dominant en tant qu'instrument de destruction de tout ordre symbolique et de toutes tradition structurante autre que le capitalisme globalitaire sans frontières via la propagande mercantile et no border qu'on nous assène tous les jours.
Quoi de mieux pour faire éclater les quelques derniers repères ("derniers tabous") de populations encore réticentes au nouvel ordre que l'érection de personnalités invraisemblables de ce genre (violence, transgression, déracinement, etc...)

@snake,
"je suppute que c'est justement ce profil là qui n'est pas souhaité."

sûr qu'on peut se poser la question. comme dit Malika Sorel: quelle image donne ce genre de racaille des français d'origine maghrébine? la pire qui soit.

ou alors c'est le côté chrétien de nos progressistes et leur amour de la rédemption..ah ah

Écrit par : hoplite | 24/02/2010

Ce qui ne t'empêche pas de supprimer ma doublette due à une difficulté d'envoi ;)

Écrit par : Marine | 25/02/2010

Changer les termes ne résout rien. Peuple, culture, civilisation... on ne sait toujours pas ce qu'est un juif.
Mais prenons ton raisonnement :
_ les juifs vivent parmi nous
_ ils ont conservé leur homogénéité et constituent une civilisation à part entière
_ leur solidarité communautaire leur permet de préserver cette cohésion ethno-culturelle
_ ils sont sur-représentés dans certains domaines de la société, notamment la science
_ donc c'est une civilisation qui a pris le pas sur la notre et qui a imposé ses valeurs, ses normes et son mode de pensée.
_ ainsi, les codes de la culture juive sont devenus les critères normatifs d'évaluation de l'intelligence et du talent, l'imposition du marxisme et du freudisme en sont les exemples les plus éloquents.

Comme disait Céline, "le monde est juif, et nous sommes tous des sous-juifs".
Il est donc normal que les honneurs reviennent à ceux qui en détiennent les clés.

Mais nous n'avons pas attendu que les juifs sortent de leurs ghettos pour inventer et réfléchir. Les plus grandes inventions ne sont pas de leurs fait et ils ne disposent pas dans leurs rangs d'artistes de la dimension d'un Beethoven ou d'un Rembrant.
Donc on peut s'interroger, comme le fait Dommergue, sur la nature de leur intelligence ainsi que sur ses finalités.
Est-ce que la bombe atomique est un création intelligente ?
L'intelligence humaine se mesure-t-elle à une simple performance dégagée de tout contexte global, de toute recherche de synthèse ? Le critère purement quantitatif est-il suffisant pour évaluer l'intelligence ?
Un nègre arriéré d'Australie fabricant des outils en pierre taillé selon une tradition millénaire dispose d'une intelligence relative en harmonie avec son environnement.
Un juif comme Oppenheimer qui nourrit l'idée de faire s'entrechoquer des particules pour créer une bombe au potentiel incontrôlable est un fou déconnecté de toute réalité globale.

Claude Levi-Strauss, dans Race et Histoire, distinguait deux type d'histoire relative aux civilisations :

_ une histoire progressive et "acquisiviste" qui ajoute chaque invention à son patrimoine culturel et technologique
_ une histoire réactive dépourvue du don synthétique, où chaque innovation ne s'ajoute pas à la précédente mais s'y dissout.

Les juifs se situent peut-être à la confluence des ces deux formes d'évolution historique. En se greffant à la civilisation occidentale, ils se sont fondus dans une histoire évolutive, en bénéficiant de sa dynamique progressiste, tout en conservant leur caractère strictement statique et traditionaliste.
Cette ambivalence entre un instinct tenace de conservation et une volonté de s'insérer,
voire de dominer notre civilisation aurait eu pour effet d'hypertrophier, comme dit Dommergue, les paramètres et les valeurs de la société et de la faire dévier de son évolution synthétique.
D'où une véritable fuite en avant nihiliste de notre société devenue analytique, où chaque innovation se retourne contre l'homme jusqu'à l'autodestruction.
Est-ce que l'intelligence (auto-)célébrée des juifs est-elle facteur d'évolution ou de dissolution ?


Pour la vidéo et le blog en question :

http://www.youtube.com/watch?v=MeW2TLE9PYo

http://adrien637.blogspot.com/

Écrit par : Goklayeh | 25/02/2010

ok miss.

Écrit par : hoplite | 25/02/2010

@goklayeh,

"donc c'est une civilisation qui a pris le pas sur la notre et qui a imposé ses valeurs, ses normes et son mode de pensée. "

ou s'est simplement fondue/insérée dans la nôtre?

"les codes de la culture juive"

à quoi fais-tu référence?

"Comme disait Céline, "le monde est juif, et nous sommes tous des sous-juifs".
Il est donc normal que les honneurs reviennent à ceux qui en détiennent les clés."

je comprends ton raisonement et celui de Céline mais pourquoi percevoir cette "fusion" civilisationnelle en terme de concurrence? (je fais mon progressiste..) la culture juive ne peut-elle pas être une valeur ajoutée à notre fond culturel celto-helleno-romano-chrétien?


"Mais nous n'avons pas attendu que les juifs sortent de leurs ghettos pour inventer et réfléchir"

d'accord là-dessus..

"Les juifs se situent peut-être à la confluence des ces deux formes d'évolution historique. En se greffant à la civilisation occidentale, ils se sont fondus dans une histoire évolutive, en bénéficiant de sa dynamique progressiste, tout en conservant leur caractère strictement statique et traditionaliste."

trés intéressant comme analyse. suis pas assez calé en théologie pour y voir clair mais cette particularité juive ne viendrait-elle pas de leur LOI, versus l'eschatologie chrétienne? pourquoi les chrétiens sont ils à l'origine du monde moderne et de leur propre sortie de la religion. et eux seuls?

"voire de dominer"

le propre de toutes les civilisations, non? préserver et faire valoir sa culture, ses modes de pensée, ses sujets?! il fut un temps ou les chrétiens n'hésitaient pas (1492) à faire l'unité religieuse du royaume ibérique en jetant à la mer juifs et muzzs (une époque sans complexe dont j'ai la nostalgie évidemment).

"D'où une véritable fuite en avant nihiliste de notre société devenue analytique, où chaque innovation se retourne contre l'homme jusqu'à l'autodestruction."

je pense que l'on peut également mettre ce nihilisme progressiste contemporain de nos modernes sur la sécularisation de l'eschatologie chrétienne sans trop d'effort...

quid?

Écrit par : hoplite | 25/02/2010

Réponse contradictoire : si le propre d'une civilisation soucieuse de sa préservation est de s'imposer aux autres, pourquoi les juifs, si tant est qu'on les considèrent comme tel, dérogeraient-ils à cette loi anthropologique ?

Jusqu'à la Révolution et l'accès à l'égalité civile, les juifs étaient considérés par la monarchie catholique comme un corps étranger qu'elle a régulièrement expulsé du royaume.
Comment expliques-tu que la destruction du pouvoir séculaire d'ordre divin coïncide avec l'accession des juifs à une pleine égalité de droit qui leur était refusée jusque là ?
Et surtout, comment expliquer que cette incursion n'ait pas abouti à une assimilation au nouveau corps national constitué, mais à la préservation communautaire d'une culture importée et à l'imposition progressive de ces nouveaux citoyens à tous les postes stratégiques de l'Etat.
La Constituante de 1790 proclamait : "tout pour les juifs en tant qu'individus, rien pour les juifs en tant que communauté." Comment se fait-il que 200 ans après parle-t-on encore de "communauté juive de France". Communauté qui n'a de surcroit plus rien du statut religieux puisque comme le démontre le CRIF, dont le I signifiait au départ Israelites, l'on peut être juif sans être Juif.

Tu sembles implicitement reconnaître la défaite de la civilisation chrétienne occidentale et son abdication face aux cultures levantines, sans toutefois pouvoir expliquer l'effondrement de la foi chrétienne autrement que par une sorte de suicide théologique. En quoi les chrétiens sont-ils responsables de leur sécularisation ?

Il est pour moi tout à fait clair que l'Eglise ne s'est pas effondrée toute seule mais qu'elle a fait l'objet d'une déstabilisation constante de la part d'organisations juives mondialement organisées, en particulier la franc-maçonnerie juive, les B'nai B'rith.
Ce sont également les B'nai B'rith qui, en 1986, ont exigé de l'ensemble de la classe politique française de refuser toute alliance avec le Front National. La plus grande organisation juive mondiale s'opposait donc à l'idée même de nation et de souveraineté.
C'est un axiome dans l'histoire moderne des juifs que de considérer toute émergence d'un pouvoir national puissant et enraciné comme une menace. Du Tzar Nicolas II à Saddam Hussein, en passant par Hitler et Milosevic, et aujourd'hui Ahmanidejad, la réaction de la juiverie transnationale a toujours été la même : la stigmatisation et l'appel à la sanction, économique ou militaire.
Comme le démontre Bernard Lazare, le juif, par essence, est l'ennemi des nations.

Donc, loin de se fondre et de s'assimiler dans le corps national, les juifs ont au contraire toujours oeuvrer, au moyen de structures organisées et largement ramifiées, à la prise de contrôle des instances de direction (politique) et de représentation (médiats) dans le but de vider la nation de tout sentiment identitaire et d'instinct de préservation. Les intellectuels juifs ont toujours été les premiers à promouvoir l'idéologie du métissage et de la diversité et ils stigmatisent systématiquement le souci de cohésion ethno-culturelle comme une abjection, une réminiscence de l'hydre national-socialiste. (Si seulement c'était vrai !)

Mais du fait de leur nombre, de leur tradition, et de plusieurs autres facteurs, le processus de domination chez les juifs s'est fait par l'infiltration et par la manipulation plutôt que par le combat frontal, nécessairement plus visible, comme ce fût le cas des musulmans, qui ne se sont maintenus en terre chrétienne qu'au prix de conflits militaires incessants.
Ce sont deux formes de dominations différentes : l'une par la dissolution des structures sociales traditionnelles (la famille, la patrie, la foi), l'autre par l'éradication de toute culture antérieure et la soumission inconditionnelle à l'islam.

Si l'islam n'a strictement rien apporté à la civilisation occidentale, on peut s'interroger sur les apports réels ou supposés des juifs et remettre en question la viabilité des changements qu'ils ont engendré.
Le marxisme et l'annihilation de toute hiérarchie naturelle ?
La freudisme et la perversité incestueuse érigée en norme familiale ?
Le capitalisme financier et la spéculation parasitaire ?
L'anthropologie structuraliste et le relativisme racial intégral ?
L'art abstrait et la défiguration des formes et de la beauté classique ?
L'anti-fascisme et l'appauvrissement maximal de la pensée politique ?
La métissocratie et l'érection du métèque en statue de la liberté ?
La religion shoatique et son exhibitionnisme obscène ?
Ce culte de la victime qui monnaye la souffrance prétendue en passe-droit ?

Dans toutes ces contributions, je ne parviens plus à y voir plus qu'un gouffre sans fond d'abstraction nihiliste, une immense balafre purulente sur le visage buriné de la vieille Europe encore éclairé par endroit de sa noblesse passée.
Dans ce cortège morbide d'esprits tordus et louvoyant, à la logique démâtée, à la face défigurée par les affres de leur duplicité et du néant qui les habitent, je ne peux y trouver modèles de vertu.

Je ne suis pas contre l'adhésion à l'empire d'une autre nation. Encore faut-il qu'il nous apporte quelque bénéfice. Les Celtes, Rome et les Barbares ont accouché d'un bel enfant. A l'empire des juifs, je ne vois aucun avenir autre que l'auto-destruction.

Écrit par : Goklayeh | 26/02/2010

Une approche de la question juive extrêmement originale et parfaitement digne d'attention est celle de Yuri Slezkine dans son livre "Le Siècle Juif", dont on peut lire une critique chez Polémia :

http://www.polemia.com/article.php?id=2612

Livre fondamentalement novateur selon moi.

A lire absolument.

Écrit par : Jean-Pierre | 26/02/2010

Ce livre, s'il avait été écrit par un goy, aurait à coup sûr été censuré.

Comme dit Dommergue, ce qui est incroyable chez les juifs, c'est que les seuls qui sont capables de dire des choses contre eux-mêmes, ce sont eux-mêmes.

Écrit par : Goklayeh | 28/02/2010

Goklayeh,

"Ce livre, s'il avait été écrit par un goy, aurait à coup sûr été censuré."

Exact.

Mais l'interêt majeur de celui-ci réside dans le fait qu'il propose une analyse (très) critique de la question tout en évitant le clivage habituel qui pollue notre époque, le récurrent :"soit vous êtes projuif soit vous êtes antisémite".

En caricaturant on pourrait aller jusqu'à dire que c'est le livre qui réconcilie les juifs et les antisémites.

Ce livre pourrait à ce titre vous intéresser.


PS :
Un entretien de l'auteur à propos du livre en question :
http://www.youtube.com/watch?v=K_nhahTUFWo

Écrit par : Jean-Pierre | 01/03/2010

@jean-pierre, goklayeh: effectivement, article passionnant (en attendant de lire le livre);la distinction peuples apolliniens/peuples mercuriens est séduisante.

mais ne retombe-t-on pas au même point: qu'est-ce qui fait que "les juifs" seraient mercuriens?

@goklayeh,

"si le propre d'une civilisation soucieuse de sa préservation est de s'imposer aux autres, pourquoi les juifs, si tant est qu'on les considèrent comme tel, dérogeraient-ils à cette loi anthropologique ?"

je ne pense rien de tel.

"La Constituante de 1790 proclamait : "tout pour les juifs en tant qu'individus, rien pour les juifs en tant que communauté." Comment se fait-il que 200 ans après parle-t-on encore de "communauté juive de France". Communauté qui n'a de surcroit plus rien du statut religieux puisque comme le démontre le CRIF, dont le I signifiait au départ Israelites, l'on peut être juif sans être Juif."

c'est la bonne question. pas de réponse

"Il est pour moi tout à fait clair que l'Eglise ne s'est pas effondrée toute seule mais qu'elle a fait l'objet d'une déstabilisation constante de la part d'organisations juives mondialement organisées, en particulier la franc-maçonnerie juive, les B'nai B'rith."

la sortie du religieux par la libre critique rationaliste des textes sacrés, par la Réforme et les philosophes du XVIIIème siècle, pour la plupart des goyims...ce qu'aucun autre monothéisme n'a jamais autorisé! le fait que le christianisme n'est pas une Loi..

Écrit par : hoplite | 01/03/2010

hoplite,

En gros (mais vraiment en gros !) mercuriens=nomades, appoliniens=sédentaires.

L'auteur a développé sa thèse en remarquant que partout dans le monde les autochtones associaient les mêmes clichés aux peuples nomades et commerçants et qu'inversément les autochtones étaient tout le temps perçus avec les mêmes clichés de mépris condescendant par ces mêmes peuples nomades. Partant de cette idée il développe la substance historique propre au peuple juif et à l'europe du XXème siècle.

Ce qui fait que les juifs sont nomades n'a en fait pas vraiment d'intérêt il me semble, mais c'est mon humble avis, l'histoire en a voulu ainsi c'est tout. Les juifs sont un peuple de mercuriens et de ce fait sont soumis à certains clichés, et qu'inversément en tant que nomades ils caricaturent à leur manière les peuples au milieu desquels ils vivent.

Le fait qu'ils soient juifs n'est à mon sens que superficiel. L'histoire en a fait des nomades, point. A partir du moment ou l'on essentialise se créent alors de nouveaux clichés et des caricatures ("les juifs sont ceci", "les goys sont cela" etc.). Et c'est justement ce recul part rapport à ce réflexe d'essentialisation qui est intéressant dans la démarche de Slezkine. Ce dernier échappe non seulement à la tentation de victimisation mais aussi à son miroir qui est la tentation de l'apologie.

Écrit par : Jean-Pierre | 01/03/2010

cette caractéristique civilisationnelle juive, le nomadisme, coincidant avec une modernité "no border" et marchande? trés intéressant comme perspective, vraiment.

Écrit par : hoplite | 01/03/2010

Hoplite,

"cette caractéristique civilisationnelle juive, le nomadisme, coincidant avec une modernité "no border" "

C'est justement la raison du titre du bouquin : "Le siècle Juif". En effet, voici ce qu'écrit l'auteur dès l'introduction, les toutes pemières lignes du livre :

"L'Âge modernes est l'Âge des juifs, et le XXème siècle est le Siècle des Juifs.La modernité signifie que chacun d'entre nous devient urbain, mobile, éduqué, professionnellement flexible. Il ne s'agit plus de cultiver les champs ou de veiller sur les troupeaux, mais de cultiver les hommes et de veiller sur les symboles. Le savoir devient un moyen d'accéder à la richesse, la richesse un moyen d'accéder au savoir, et tous deux désormais une fin en soi. Les princes et les paysans se transforment en marchands et en prêtres, le prestige acquis remplace les privilèges hérités et la société d'ordres cède la place à un univers composé d'individus, de familles nucléaires et de tribus alphabetisées (les nations).

En d'autres termes la modernité c'est le fait que nous sommes tous devenus juifs."



Nous sommes tous devenus juifs, donc tous devenus mercuriens. Alors pourquoi les Juifs en particulier plutôt qu'un autre peuple mercurien ? Une des raisons est un ensemble de conjonctures historiques que l'auteur tente d'expliquer tout le long du livre, parmi de nombreuses autres choses bien entendu.

Je vous invite à écouter l'entretien de l'auteur dont j'ai fourni le lien dans un précédent commentaire.

Écrit par : Jean-Pierre | 02/03/2010

Hervé Ryssen propose, de manière tout à fait dépassionnée et scientifique, une autre approche inédite de la question juive en situant le particularisme juif sur le plan à la fois psychologique et religieux.

Sa méthode est intéressante en ce sens qu'elle est se base sur les textes. En étudiant un large échantillon de la production écrite d'intellectuels juifs, il en a dégagé les traits récurrents et spécifiques de l'univers mental des juif et de son implication dans les idéologies majeures du monde moderne.
Le marxisme, le libéralisme et le mondialisme ne serait que l'expression du projet messianique propre au judaïsme et de l'attente eschatologique d'un monde unifié et sans frontière, uniformisé et dépourvu d'inégalités sociales et naturelles. Ainsi s'accomplirait selon lui la promesse messianique des prophètes juifs sous l'égide de la paix mondiale.
La psyché juive serait mue par une dynamique religieuse qui s'exprimerait dans chacune de leur pensée, de leur réaction et de leur prise de position mais qu'il est difficile de détecter pour le goy non-averti et sécularisé.

Cette tendance à effacer les particularismes et à uniformiser le monde expliquerait par ailleurs le caractère profondément cosmopolite et déraciné de l'esprit juif qui fleurit dans les grandes métropoles essentiellement.

Ryssen a écrit cinq livres sur la question. Je vous propose quelques textes et interviews de lui :

http://storage.canalblog.com/32/97/516490/47626645.pdf
http://storage.canalblog.com/65/26/516490/47626695.pdf
http://storage.canalblog.com/62/21/516490/47626693.pdf
http://storage.canalblog.com/79/71/516490/47626753.pdf
http://storage.canalblog.com/04/91/516490/47626775.pdf

Écrit par : Goklayeh | 04/03/2010

Goklayeh,

Marxisme, libéralisme, mondialisme etc. sont abordés dans le livre dont je parle plus haut (et dont notre hôte à fait un article), et abordés dépassionément là aussi. Je ne saurais malheureusement pas vous en dire plus car je ne suis qu'au début du texte. Ce que je peux vous dire c'est simplement que ces exemples rentrent parfaitement dans le cadre de l'hypothèse des peuples mercuriens/appoloniens qui est le coeur du livre

Écrit par : Jean-Pierre | 04/03/2010

Qu'est-ce que vous pensez de ce que dit Ryssen, qui n'a pas la chance d'être juif et qui est donc censuré ?
Les interviews se lisent vite et sont un bon aperçu de la pensée de l'auteur.

Écrit par : Goklayeh | 04/03/2010

@goklayeh,
lectures intéressantes; j'avais déjà lu Ryssen dans Rivarol.

"Le judaïsme est en fait essentiellement un projet politique. Il s’agit pour
les juifs de travailler à l’émergence d’un monde de “paix”, d’une paix qui
devra être universelle et définitive."

n'est-ce pas contradictoire avec l'absence de prosélitisme de la religion juive et son caractère non universaliste?

par ailleurs, la plupart des progressistes qui militent autour de moi pour un monde "no border" ne sont pas juifs! quid? contaminés par la pensée juive?

Écrit par : hoplite | 04/03/2010

Goklayeh,

Rapidement, (dès que j'aurais lu tous les articles je vous ferais une réponse plus détaillée) ce que dit Ryssen en gros c'est que les spécificités habituelles associées au Juifs (mondialisme, nomadisme, cosmopolitisme etc.) sont en réalité consubstantielles au judaïsme. Honnêtement je n'en sais rien pour la simple raison que je n'ai aucune compétence en la question.

Une chose aussi que j'ai constatée avec les antisémites (j'emploie ce terme sans passion particulière), c'est qu'ils ne prennent pas assez de recul historique pour examiner la question, du moins c'est ce qu'il me semble. Toutes les caractéristiques négatives associées aux Juifs (en gros la théorie du complot, les Protocoles des sages de Sion etc.) ne se focalisent en réalité que trop sur le présent et le passé proche (grosso modo 1 siècle ou 2).

J'entend par là qu'être juif au XXème siècle n'a à mon avis que peu à voir avec être Juif au 2ème siècle A.C. par exemple.

Que beaucoup de Juifs aient été à des postes clés durant le XXème siècle c'est évident, c'est un fait. Qu'ils y aient été pour des raisons religieuses, parce qu'ils étaient Juifs ? Peut être, je ne sais pas.

En un mot je dirais que la présence nombreuse de Juifs dans les médias, et les arcanes du pouvoir etc. au XXème siècle (et encore un peu aujourd'hui par inertie, par réaction violente à la Shoah) n'est peut être pas consubstancielle à la judéité. Dans l'hypothèse de Slezkine, ces caractéristiques sont des caractéristiques mercuriennes, avant d'être des caractéristiques juives. Car en effet on peut être Juif sans être mercurien, l'exemple parfait étant Israêl. C'est pour cela que l'hypothèse de Slezkine me séduit.

Il faut à mon avis dissocier la question des Juifs de la question des Juifs au XXème siècle.

Cela dit dès que j'aurais lu tous ces articles j'essayerais de vous faire une réponse plus détaillée.

Écrit par : Jean-Pierre | 04/03/2010

Deux textes intéressants sur Yuri SLEZKINE:

http://www.voxnr.com/cc/d_antisionisme/EElplZAlEEoTxpSEVk.shtml

http://www.voxnr.com/cc/d_antisionisme/EElpVuFAVyNPEtqYXd.shtml

Écrit par : Hunno | 05/03/2010

merci hunno, pour les textes et le site.

Écrit par : hoplite | 05/03/2010

L'absence de prosélytisme chez les juifs est contestable historiquement. La Treizième Tribu de Arthur Koestler montre qu'il y a eu nombre de conversions, notamment des berbères, qui expliquent la croissance de la démographie juive autour de la Méditerranée.
La thèse principale et totalement révolutionnaire du livre est que l'immense majorité des juifs connus sous le nom de ashkénaze descendraient des Khazars, un peuple turco-mongol du nord du Caucase, l'actuelle Géorgie, dont le roi (Kaghan) se serait converti au judaïsme vers 750 ap JC. Cet afflux soudain de juifs nouvellement convertis expliquerait la présence d'importantes communautés juives en Europe de l'Est au Moyen- Age, après la chute de l'empire khazar au 10e siècle.

L'éditorialiste révisionniste Pierre Guillaume écrit dans l'une de ses correspondance : "Depuis le premier siècle, le judaïsme rabbinique entretenait une jalousie et une envie
envers le christianisme. Il était fasciné par sa réussite spirituelle et matérielle qui semblait condamner le judaïsme à rester en lisière."
Jaloux du succès du message de Christianisme, le judaïsme toujours a entretenu un esprit tenace et séculaire de revanche sous quelque forme que ce soit.
En rejetant le Christ, les juifs se sont condamnés aux yeux du divin à un pouvoir strictement temporel et charnel qui se matérialise dans l'Israel nationale contemporaine (voir article http://www.la-question.net/)
Le judaïsme ayant échoué sur le plan strictement religieux s'est transformée en idée pour s'exporter : la planétarisation
Idée qui s'exprime sous plusieurs formes : marxisme, libéralisme, mondialisme, républicanisme, mais toutes pour un ordre mondial uniformisé et vidé de ses particularismes.
Contraint à se réformer, prosélytisme juif, dans le monde actuel, a pris une autre forme, politique et idéologique.

L'abbé Joseph Lémann, dans Les Juifs et la Révolution Française fait le constat suivant : le révolution de 1789 a proclamé le rejet du Christ en tête de sa déclaration et l'admission des juifs dans la société en vertu de cette même déclaration.
Pour la première fois en France, le christ n'était pas nommé ni reconnu par le pouvoir régnant.
Il serait curieux que la France, fille aînée de l'Eglise, soit devenue précisément la nouvelle terre promise de la religion séculière républicaine, pour qui ne connait pas
ce ressentiment ancestral que le judaïsme nourrit à l'égard du Christianisme.

La Révolution française est marquée au fer rouge de cet antagonisme spirituel : elle remplace les droits de Dieu par les droits de l'homme, qui par conséquent renie Dieu.
Cette sécularisation forcée des esprits, - rappelons la chasse aux clercs et aux curés -, ressemble tellement au déicide juif décrit par l'Eglise que l'explication ne peut se
trouver que dans une influence déterminante des juifs, ou plutôt de l'esprit juif, à partir de la Révolution, pour ensuite se répandre à travers l'Europe chrétienne.
Ce qu'on célèbre comme l'universalisme français n'était que la première étape localisée de l'avènement de la République universelle qui, selon la thèse de Ryssen, se trouve au
fondement du projet messianique du judaïsme.
Ce phénomène d'expansion religieux suit le schéma connu de communautés libérées des ghettos qui se répandent et prospèrent en Europe au 18e siècle. Notons également que l'avènement des juifs dans la société civile coïncide avec l'émergence de l'idéologie des Lumières. Donc il y a au moins une convergence entre un phénomène anthropologique d'intrusion et la naissance d'idéologies de subversion de la doctrine catholique.

Concernant le complot, l'historien révisionniste Vincent Reynouard récuse la dépréciation des doctrines et idéologies au profit d'une lecture historique exclusive se focalisant sur l'influence de groupes occultes et complotistes.

Selon lui, "la thèse du sens de l’histoire a été principalement répandue par l’école
marxiste", donc "les conservateurs de la droite nationale en viennent à répudier l’idée même d’intelligibilité de l’histoire. Ce faisant, ils en viennent à contester la causalité des idées en histoire et en politique.
C’est pourquoi ils gonflent démesurément l’importance des phénomènes sectaires, des théories du complot, tout en dépréciant celle des doctrines. Pour eux, l’histoire de l’humanité se jouerait entre les « bons », c’est-à-dire les peuples, et quelques « méchants » (les juifs principalement et leurs alliés francs-maçons) qui parviendraient depuis des siècles à tromper les « bons » en leur instillant des idées fausses afin qu’ils acceptent — et même favorisent — l’établissement progressif d’un gouvernement mondial. […]. Disons-le nettement, ce discours est inepte. »

Mais il n'empêche que l'origine et l'imprégnation juive de ces courants de pensée peut être soulignée comme facteur déterminant dans les grandes orientations
historiques. Il est un fait reconnu que le Christianisme a changé la face de l'Europe. Pourquoi n'en serait-il pas de même pour le judaïsme sous sa forme politique et
idéologique.
Le laïcisme républicain a remplacé l'Eglise en l'éradiquant avec violence de le sphère publique, et est devenue la nouvelle religion qui ne dit pas son nom, avec ses clercs (intellectuels communautaires dont Zemmour ; il y a peu de juif anti-républicains), ses messes (14 juillet, Valmy) ses tribunaux, ses lieux de culte, sa symbolique et ses allégories (Marianne et le frontispice des mairies), son dogme (droits de l'homme).

Les militants dont tu parles sont des convertis. Ils croient à la vision d'un monde laïcisé sans frontière et métissé, et ont adopté la religion mondialiste comme substitut à la doctrine chrétienne. La nature, dans tous les domaines, a horreur du vide, et l'homme est un être par essence spirirtuel, que sa croyance lui commande la sublimation de l'être ou l'avilissement anti-naturel le plus total.

Un autre phénomène remarquable similaire est l'expérience bolchévique qui présente les mêmes symptômes et les mêmes principes : meurtre du divin, sécularisation,
substitution du dogme (le matérialisme marxiste a remplacé l'enseignement spirituel du Christ), expansion politique (bloc soviétique), persécution des forces
traditionalistes de la nation (élimination du Tzar et de ses partisans). Et pourtant, les soldat soviétiques se battaient avec la même ferveur que les révolutionnaires
français de 1792.

George Steiner écrivait que "le marxisme est un judaïsme qui s’impatiente. Le Messie a trop tardé à venir… C’est à l’homme lui-même d’instaurer le royaume de la justice."
Il faut ajouter que par l'instauration du royaume de paix, les juifs espèrent hâter la venue du Messie sur terre et se font donc une représentation purement
temporelle et charnelle de la religion qui prend systématiquement une forme politique universaliste et expansionniste comme le montre aujourd'hui ce qu'on appelle le NOM. Cette vision eschatologique de l'Israel vétéro-testamentaire est en nécessaire contradiction avec la destinée de la France, fille aînée de l'Eglise qui s'en remettait traditionnellement à la volonté du Saint Père par l'intermédiaire de l'autorité de la papauté.

Autre point commun : ces deux révolutions ont été financées par la puissance financière juive qui a émergée au 18e siècle, notamment avec la banque Rothschild.
Il commence à apparaître des documents tout à fait massifs qui prouve cette connivence de fait et de principe entre les révolutionnaires et les spéculateurs financiers.
Donc s'il on accepte l'idée de domination juive, les élites ont historiquement précédé les masses jusque là astreintes à des restrictions et ont permis leur émancipation des
ghettos ainsi que leur infiltration progressive au sein des sociétés européennes.

On dit que les juifs ont eu trois terres promises : la Russie soviétique, l'Amérique capitaliste et l'Israël nationale. Je pense qu'on peut ajouter, au regard de l'histoire de la Révolution, la France républicaine qui est devenue la matrice expansive du métissage uniforme, mondialisé et sécularisé.

Un constat par ailleurs étonnant : les plus grosses communautés juives se trouvent en France et aux Etats-Unis, qui comportent précisément le plus grand nombre d'émigrés sur leur territoire. Lien de cause à effet ?

Pierre Guillaume
http://www.aaargh.codoh.info/fran/archVT/bullVT/bullVT19.html#Anchor-Cher-14210

Vincent Reynouard
http://revurevi.net/consrev/cr2009.pdf

Écrit par : Goklayeh | 14/03/2010

@goklayeh,

j'aime bien ce genre de vision hétérodoxe...
je vais réfléchir -et lire- quelques jours, et je reviens.
à+ (et merci pour tes commentaires argumentés)

Écrit par : hoplite | 14/03/2010

Merci à toi pour laisser cette grande liberté d'expression en dépit de la surveillance déloyale des Vigilants.
C'est tout à ton honneur.

Écrit par : Goklayeh | 16/03/2010

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