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05/06/2010

DON'T WORRY

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« L'immigration est née de l'obligation faite à des hommes de se déraciner, par un système économique désireux de faire appel à une main d'ouvre bon marché, système fondé sur le profit, qui transfère les hommes comme on transfère les marchandises ou les capitaux. Fruit de l'idéologie de la rentabilité (à courte vue), elle est une forme moderne de déportation et d'esclavage. Un adversaire de l'esclavage n'est pas un adversaire des esclaves. L'immigration est condamnable parce qu'elle porte atteinte à l'identité de la culture d'accueil aussi bien qu'à la culture des immigrés. Le mot d'ordre n'est pas « contre les immigrés », mais bien « «avec les immigrés contre les forces et les idéologies qui aboutissent à la destruction de leur personnalité, comme de la nôtre. »

Alain de Benoist, Eléments, printemps 1983.

« Prenez garde, ouvriers européens : les mêmes qui vous ont submergés de dizaines de millions de musulmans pour écraser vos revendications peuvent vous exciter demain à vous battre contre ces mêmes musulmans devenus combattants. On vous dira qu'on s'est trompé (qui est "on" ?), que ces hommes n'ont pas su profiter de l'évolution qu'on leur proposait. Ne tombez pas dans le piège. J'ai dénoncé plus clairement que quiconque les bases pathologiques des religions du désert, marxisme inclus. Je suis bien loin de me laisser gagner par les mirages infantiles de l'islam. Mais si la crapulocratie s'en prend à l'islam, ce n'est pas à cause de ses dogmes infantiles, ni à cause des tchadors d'écolières manipulées. C'est parce que l'islam reste la seule force anticapitaliste, la seule capable de faire échouer le chancre mondial de la société de consommation. La guerre civile mondiale, à la fois raciale, culturelle et sociale ne sera pas évitée. Mais les hommes libres n'y ont aucune place. Ne vous laissez pas entraîner dans le tourbillon de folie et ne vous battez qu'en cas d'absolue nécessité, si vous êtes personnellement attaqués. »

Robert Dun, « Camarade, ne te trompe pas d'ennemi ! », L'Homme libre, fils de la terre, juin 1995.

J'ajouterai que la distance nécessaire pour considérer ces phénomènes dans leur globalité (et les vrais responsables) ne doit pas amener à négliger ce front intérieur désormais constitué par la menace bien réelle de sécession ethnique/culturelle et territoriale que fait peser l'installation définitive (dans un mouvement concerté (?) de substitution ethnique à grande échelle) de peuples entiers, partageant des valeurs civilisationnelles différentes voire hostiles, sur notre sol.

Commentaires

Face a un tel désastre, cette crise financière aurait dû, contre toute attente, agir comme un révélateur, accélérer la prise de conscience ! Qu’attend donc le peuple ? Qu’espère-t-il ?

Écrit par : Festfury | 05/06/2010

@festfury: il est difficile, quand on a la tête dans le guidon (et qu'on gagne 1200 euros/mois), de faire la part des choses. et de comprendre que la quasi-totalité de la classe politique et de ses relais médiatiques répètent la même doxa en boucle 24/7...pas évident de penser librement en dehors des clous!

par ailleurs, je crois vraiment que nous ne sommes qu'au début de l'alignement de nos contrées sur le reste du monde. et que nous n'avons encore rien vu en termes d'appauvrissement et de déclassement social..

aux USA, environ 1200 expulsions de familles hors de leurs logements PAR JOUR depuis 18 mois!! qui le sait en Europe? que se passera-t-il sur notre continent quand le filet social va exploser? Quand nos amis CPF n'auront plus/moins d'allocs/rsa/rmi, que le frigo sera vide et qu'ils ne pourront plus s'acheter les dernières nikes??

Que le début.

Écrit par : hoplite | 06/06/2010

Je t'envoie par mail un diapo illustrant la misère aux USA.

"C'est parce que l'islam reste la seule force anticapitaliste, la seule capable de faire échouer le chancre mondial de la société de consommation."
C'est une affirmation très discutable. Les Emirats, l'Arabie saoudite, les pays du Maghreb seraient-ils devenus des états ouvriers? Dubaï serait-il un modèle de société où on ne court pas après la consommation?
L'islam est une religion du sacrifice, du piétinement de soi et des autres, ce qui ne veut pas dire de non-consommation. Anti-surconsommation à l'américaine, oui, mais pas d'ascétisme. L'islam triomphant ne mettra pas à mal un capitalisme qui s'adaptera facilement, par la conversion et par la réduction des réfractaires à l'esclavage ou à la vente forcée de leurs bras et de leurs compétences à des tarifs moyenâgeux.

Écrit par : Carine | 06/06/2010

je trouve cela discutable également. j'ai trouvé intéressant de rapprocher ces deux lectures. intéressante l'avis de Dun, dont le parcours politique suffit à attirer mon intérêt...

Dun voit l'islam comme une force traditionnelle en mesure de contrer l'hégémonie de la vulgarité marchande bourgeoise et du consumérisme festif et touristique qui se déploie jour aprés jour. peut-être a-t-il tort. peut-être est-ce s'appuyer sur la peste pour lutter contre le choléra...
sans doute avons nous les ressources -nous européens- pour lutter contre ce zeitgeist destructeur. peut-être est-ce plutôt de ce côté là qu'il faut se tourner.

Écrit par : hoplite | 06/06/2010

Écrit par : T A F U R | 06/06/2010

"Dun voit l'islam comme une force traditionnelle en mesure de contrer l'hégémonie de la vulgarité marchande bourgeoise et du consumérisme festif et touristique qui se déploie jour aprés jour."
Je pense qu'il n'a pas raison, mais, à mon sens, il exprime probablement la raison principale du nombre croissant de conversions à l'islam chez les occidentaux. Après la fête, le régime sec. La burqa après le bikini. Et l'absence de liberté après la société permissive.

Écrit par : Carine | 06/06/2010

@carine, suis d'accord. je trouve étonnant que cet européen convaincu qui passe du bolchevisme à la division Charlemagne n'ait pas vu dans l'histoire et la spiritualité européenne les ressources nécessaires pour lutter contre l'hubris du turbo capitalisme hors-sol...sans doute voulait-il montrer que les vrais responsables ne sont pas les fourmis laborantes mais ceux qui les font venir pour leur plus grand profit et pour le malheur de presque tous.

Écrit par : hoplite | 06/06/2010

"sans doute voulait-il montrer que les vrais responsables ne sont pas les fourmis laborantes mais ceux qui les font venir pour leur plus grand profit et pour le malheur de presque tous."
Complètement d'accord avec toi. Bonne soirée :)

Écrit par : Carine | 06/06/2010

> "Fruit de l'idéologie de la rentabilité (à courte vue), elle est une forme moderne de déportation et d'esclavage. Un adversaire de l'esclavage n'est pas un adversaire des esclaves. L'immigration est condamnable parce qu'elle porte atteinte à l'identité de la culture d'accueil aussi bien qu'à la culture des immigrés. Le mot d'ordre n'est pas « contre les immigrés », mais bien « «avec les immigrés contre les forces et les idéologies qui aboutissent à la destruction de leur personnalité, comme de la nôtre. »"

En arriver à ce point à nier la réalité la plus objective ça en devient extravaguant.

Esclavage ? On a rarement des esclaves risquer la mort, et parfois ne pas y échapper, pour être réduits en esclavage. Soit les bwanas et l'esclavage manquent tellement aux Africains qu'ils sont prêts à s'endetter et à multiplier les dangers pour venir dans nos pays retrouver la chicotte du maître. Soit ils prennent tous ces risques justement parce que venir en Europe est une possibilité d'enrichissement et de progression sociale pour eux.

Si en 1983 l'idée d'une acculturation des immigrés étaient encore défendable, elle l'est beaucoup moins aujourd'hui. Avec les progrès des télécommunications ils restent connectés au pays par Skype, ils suivent l'actualité par internet ou par le satellite, ect... Quand à considérer que les cultures seraient ce qui a de plus précieux, et qu'il faudrait à tout prix les conserver toutes comme dans un musée ; idée qui conduit par ailleurs au relativisme le plus total en établissant une analogie erronée entre notre culture et des cultures inférieures. Benoist prône l'enracinement mais n'est capable de raisonner que par concepts universels qui maltraitent les réalités observables. Finalement son raisonnement conduit à affirmer que notre conception de la culture est semblable à celle qu'entretiendraient les Dogons, et qu'elle est transposable partout ailleurs.

Nous sommes les ennemis de l'esclavage pas des esclaves. Encore un concept qui prend la place d'une réalité concrète, qui plus est tiré du christianisme ; "le chrétien n'est pas l'ennemi des pécheurs mais des péchés". C'est paradoxal quand on entend rejeter le christianisme de récupérer sa logique. Et surtout c'est faux. On n'est pas ennemi d'un concept, de mots, mais de leur incarnation, de gens faits de chairs et d'os. On attend toujours une manif d'immigrés et de natios côtes à côtes avec pour slogan : "Ramenez Mamadou chez lui". Je crois qu'on attendra longtemps.

Écrit par : VV | 08/06/2010

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