21/03/2011
Un âge d'or?
L’Islam original est arabe car né en Arabie après la révélation faite au prophète Mahomet, simple bédouin chassé de la Mecque par ses pairs pour la ville de Yathrib- qui deviendra Médine. Ce premier islam, arabe par les hommes et la langue, va déferler sur toute la péninsule arabique puis l’ensemble du pourtour méditerranéen -non arabe- en moins d’un siècle, et jusqu’en Asie centrale, sur les bords de l’Indus qu’Alexandre avait atteint également.
Or bon nombre d’auteurs prompts à célébrer le miracle arabe, l’âge d’or islamique font la confusion -volontaire ou non- entre la langue, arabe qui s’est imposée à tous les peuples colonisés, et la civilisation arabo-musulmane : or la très grande majorité des auteurs musulmans qui ont fait cet « age d’or » par leurs écrits, leurs recherches, leurs traductions, n’étaient pas arabes, mais persans ou byzantins, chrétiens ou juifs…
Le mythe de la civilisation arabo-musulmane consiste à croire que ce sont les Arabes qui ont inventé les sciences et que c’est grâce à l’Islam qu’une brillante civilisation a pu voir le jour. Or ce mythe ne résiste pas à la réalité.
Depuis la sortie des Arabes hors de l’Arabie, apparaît en effet une civilisation flamboyante…mais qui flamboie de ses composantes étrangères : byzantine d’abord, puis persane. L’âge d’or de l’islam, c’est Byzance, dans un premier temps, et l’or de la Perse ensuite. L’islam civilisation désigne en réalité l’ensemble des emprunts faits aux convertis étrangers, voire aux dhimmis, c’est-à-dire aux juifs et aux chrétiens refusant la conversion à l’islam et "protégés"/ rançonnés par les musulmans. La grande habileté des califes, Omeyyades, Abbassides et Sassanides puis enfin des thuriféraires de cet âge d’or de l’Islam –notamment en Occident, fut d’avoir attribué ces emprunts à l’islam.
Mais si l’on a la curiosité de s’enquérir de l’origine des savants à qui l’on doit cette civilisation, on constate que la plupart d’entre eux ne sont pas arabes ni même musulmans, même s’ils écrivent en arabe…Tous les lettrés de l’empire arabo-musulman écrivent alors en effet en arabe, quelle que soit leur confession et leur origine.
En fait cet humanisme arabe, cet âge d’or arabo-musulman n’a rien à voir avec l’ethnie concentrée dans la péninsule Arabique, pas plus d’ailleurs qu’avec le strict message de l’islam. Le mot arabe se réfère uniquement à la langue. Pour être honnête, il aurait fallu parler d’« humanisme en langue arabe », pour ne pas engendrer d’équivoque.
Durant cette brillante parenthèse, du IVème au Xème siècle, de Bagdad à Cordoue, en passant par Ispahan, Damas, le Caire et Fès, tous les intellectuels, les écrivains, les hommes de science utilisent la langue arabe pour parler de savoirs qui sont considérés comme étrangers, intrus, comme la philosophie Grecque, la médecine. Tout savoir écrit est d’expression arabe, qu’il émane de chrétiens, de juifs ou de musulmans.
Avicenne, effigie, à son corps défendant de cet âge d’or arabe mythique, en arabe Ibn Sinâ, né prés de Boukhara, serait aujourd’hui Ouzbek. Il fut toute sa vie persécuté par le pouvoir Turc sunnite car c’était un chiite, et traité en hérétique dans le monde musulman. C’est parce que ses œuvres furent traduites en latin à Tolède au XIIème siècle que l’Occident chrétien connut celui qui fut appelé Avicenna en français. La traduction latine des œuvres d’Avicenne a exercé une influence sur la pensée médiévale de l’Occident qui découvrait Aristote à travers les commentaires Avicenniens. Mais sans l’Occident, Avicenne serait resté un hérétique musulman sans gloire posthume, car considéré comme un « diable » par les juristes traditionnels de l’islam…
Parmi ces sciences dont la création est attribuée par beaucoup à l’islam, les mathématiques sont emblématiques. Elles furent en fait héritées de traditions antiques, principalement grecques et indiennes. « Au départ la branche des mathématiques, constituée par l’arithmétique, la science du calcul ou ‘ilm al hisab, fut tirée des textes grecs qui avaient été conservés par des chrétiens nestoriens irakiens ; Puis cela fut transformé considérablement par l’adoption de méthode de calcul et de notation numérique indiennes- y compris l’usage du zéro et de la numération décimale de position- qui furent combinées à des habitudes d’origine babyloniennes. » (1) La géométrie, autre branche des mathématiques se fonda sur la traduction, dés le IXème siècle, d’ouvrages grecs parmi lesquels les Eléments d’Euclide. Le terme arabe al-jabr pour désigner l’algèbre laisse croire que les arabes auraient inventé l’algèbre alors que les procédés algébriques proviennent de sources plus anciennes babyloniennes et d’ouvrages grecs, hébreux et indiens. L’algèbre atteint son apogée grâce aux travaux réalisés en Iran, entre la fin du XIème et le début du XIIème siècle, par le fameux Omar Khayyam.
La médecine est également une science largement héritée de l’antiquité, pratiquée par des savants non musulmans ou récemment convertis, la plupart du temps extérieurs à la société islamique traditionnelle. Sachant que la plupart des écrits de grecs furent traduits en arabe par des chrétiens orientaux, syriaques en particulier (le syriaque constituant la langue intermédiaire par excellence entre le grec et l’arabe). C’est grâce aux traductions d’Hippocrate et Gallien que les médecins en terre d’islam purent devenir les dignes successeurs des grecs. Et à cet héritage hellénique il faut ajouter l’héritage de l’Inde et de la Perse.
De façon générale, beaucoup d’intellectuels musulmans rédigèrent leurs œuvres en arabe mais ils n’étaient pas arabes, mais perses ou byzantins…Dans leurs écrits, on retrouve les idées de Platon, d’Aristote, de Gallien, de Porphyre, mais aussi la sagesse iranienne ancienne, la sagesse de l’inde, l’éthique arabe d’avant l’islam.
C’est effectivement l’émergence d’une civilisation singulière -par ses avancées propres, son génie propre mais aussi par sa capacité à transmettre une partie de l’héritage culturel antique- mais qui a peu à voir avec les arabes et rien à voir avec l’islam ! Parce qu’elle est le fait, pour l’essentiel, de non arabes, qui étaient devenus la majorité au sein de l'empire arabo-musulman. L’ennui , c’est que cette civilisation brillante, née à l’ombre de l’islam mais d’origine étrangère comme on vient de le voir, fut toujours en concurrence avec l’islam religion, l’islam arabe des origines, car elle n’avait rien de musulman ni d’arabe.
« Par un curieux acharnement à travestir le vrai, nos livres pour l’enseignement, des petites classes au lycées, s’appliquent à faire croire que les auteurs de l’antiquité ont tous sombré dans un noir oubli dés la chute de Rome et ne furent à nouveau connus en Occident que par les Arabes qui, eux, prenaient soin de les traduire. Ce n’est qu’au temps de la Renaissance, au réveil d’un sommeil de plus de mille années, que les humanistes, en Italie puis en France puis en Angleterre auraient pris le relais et étudié les textes grecs et romains. Vérité sans appel que toute sorte de romanciers, de polygraphes et de journalistes pour revues d’histoire ou de culture acceptent encore sans chercher à y voir d’un peu plus prés. Pourtant, tout est à revoir. On nous dit : « Sans les arabes, vous n’auriez pas connu Aristote!» C’est inexact, archi faux. Les leçons et les principaux ouvrages des savants, philosophes, poètes, dramaturges de l’Antiquité ne furent jamais, à aucun moment, ignorés des lettrés en Occident. Parler d’ « arabes » n’est pas seulement une facilité de langage mais une grave impropriété qui cache sans doute une mauvaise action, à savoir la volonté de taire la véritable identité des auteurs musulmans les plus féconds et les mieux connus, ceux qui ont le plus écrit en toutes sortes de domaines. C’étaient pour la plupart des Syriens, des Egyptiens ou des Espagnols qui, soumis par la conquête, avaient adopté la langue et l’écriture des maîtres. Les Perses, eux, avaient gardé leur langue.
En tout état de cause, les clercs d’Occident n’ont pas attendu les musulmans. Aristote était connu et étudié à Ravenne au temps du roi des Goths Théodoric et du philosophe Boèce, dans les années 510-520, soit plus d’un siècle avant l’Hégire. Cet enseignement, celui de la logique notamment, n’a jamais cessé dans les écoles cathédrales puis dans les toutes premières universités et l’on se servait alors de traductions latines des textes grecs d’origine que les érudits, les philosophes et les hommes d’Eglise de Constantinople avaient pieusement gardés et largement diffusés. Les traductions du grec en langue arabe et de l’arabe en latin, que l’on attribue généralement à Avicenne, Averroès et à Avicébron, sont apparues relativement tard, pas avant les années 1200, alors que tous les enseignement étaient déjà en place en Occident et que cela faisait plus d’un siècle que la logique, directement inspirée d’Aristote, était reconnue comme l’un des sept arts libéraux du cursus universitaire. (…) Ces traducteurs auxquels nous devrions tant, n’étaient certainement pas des Arabes et, pour la plupart, pas même des musulmans. Les conquérants d’après l’hégire ne portèrent que peu d’intérêt à la philosophie des grecs de l’antiquité dont les populations soumises, en Mésopotamie, en Syrie ou en Chaldée, gardaient pieusement les textes et les enseignements. (…) Pendant plusieurs centaines d’années, les grands centres intellectuels de l’Orient, Ninive, Damas et Edesse, sont restés ceux d’avant la conquête musulmane. La transmission du savoir y était assurée de génération en génération et les nouveaux maîtres n’y pouvaient apporter quoi que ce soit de leur propre. En Espagne, la ville de Tolède et plusieurs autres cités épiscopales ainsi que les grands monastères étaient des centres intellectuels très actifs, tout particulièrement pour les traductions de l’antique, bien avant l’invasion musulmane et la chute des rois Wisigoths. L’école des traducteurs arabes de Tolède est une légende, rien de plus.
En réalité, ces travaux des Chrétiens sous occupation musulmane n’étaient, en aucune façon, l’essentiel. Ils ne présentaient que peu d’intérêt. Les Chrétiens d’Occident allaient aux sources mêmes, là ou ils étaient assurés de trouver des textes authentiques beaucoup plus variés, plus sincères et en bien plus grand nombre. Chacun savait que l’empire Romain vivait toujours, intact, vigoureux sur le plan intellectuel, en Orient. Métropole religieuse, siège du patriarche, Constantinople est demeurée jusqu’à sa chute et sa mort sous les coups des Ottomans de Mehmet II, en 1453, un centre de savoir inégalé partout ailleurs. On n’avait nul besoin d’aller chercher l’héritage grec et latin à Bagdad ou à Cordoue : il survivait, impérieux et impérissable dans cette ville chrétienne, dans ses écoles, ses académies et ses communautés monastiques. Les peintures murales et les sculptures des palais impériaux contaient les exploits d’Achille et d’Alexandre. Les hommes d’église et de pouvoir, les marchands même, fréquentaient régulièrement Constantinople et avaient tout à y apprendre. Nos livres de classe disent qu’ils ont attendu les années 1450 et la chute de Constantinople pour découvrir les savants et les lettrés grecs ! Mais c’est là encore pécher par ignorance ou par volonté de tromper. C’est écrire comme si l’on pouvait tout ignorer des innombrables séjours dans l’Orient, mais dans un Orient chrétien de ces Latins curieux d’un héritage qu’ils ne pouvaient oublier. En comparaison, les pays d’islam n’apportaient rien d’équivalent. » (2)
(1) Dominique Sourdel, Dictionnaire historique de l’islam, p. 551.
(2) Jacques Heers, L’histoire assassinée, p. 170, 171. Ed de Paris 2006.
21:41 | Lien permanent | Commentaires (10)
Commentaires
Ce que je ne comprends pas, c'est comment les Arabes, piètres soldats et piètres stratèges, ont pu s'emparer de régions où flamboyaient des civilisations bien plus avancées que la leur. Ou alors il faut supposer qu'ils étaient des conquérants absolument sans scrupules, d'une très grande barbarie (comme peuvent nous le faire penser les pratiques actuelles dans leurs sanctions).
Ou encore que le plus cruel et borné a un grand avantage militaire sur un adversaire policé et instruit.
A mon avis, c'est peut-être cette hypothèse qui est la bonne. Et c'est une leçon.
Nos "droits de l'homme" et notre souci d'égalité et d'équité ne peuvent tenir la route face à leur obscurantisme. Nos "qualités" sont nos talons d'Achille.
Écrit par : Carine | 21/03/2011
c'est une bonne question. qui occupat et occupe encore bon nombre d'historiens...
parce que les tribus arabes originelles qui initierent cette colonisation démesurée, de l'Atlantique à l'Indus, étaient des tribus de guerriers sans pitié, des pillards cruels, rôdés à la guerre, de bons guerriers, sans scrupules et sans peur.
parce que les peuples/empires qu'ils vont conquérir sont pour beaucoup, comme Byzance, la Perse ou l'Espagne Wisigothique, minés par la décadence et les rivalités intestines incapacitantes...parce que certains peuples sous domination Byzantine, par exemple, préférèrent se livrer aux mahométans que de rester sous domination de l'empire romain d'Orient!
parce que l'islam est soumission, sans partage. Ceux qui, rive gauche, pensent une seconde qu'il puisse y avoir une tolérance quelconque à l'égard de ce qui n'est pas musulman sont des guignols. Lorsque les musulmans ne sont pas en situation de prendre le pouvoir, il peut y avoir une trêve, mais le but reste de de faire du Dar al arb, un dar al islam! Depuis 14 siècles.
"Nos "droits de l'homme" et notre souci d'égalité et d'équité ne peuvent tenir la route face à leur obscurantisme. Nos "qualités" sont nos talons d'Achille."
c'est le revers de la modernité occidentale. Après la "vraie foi", la "civilisation", "nos droits de l'homme", idéologie du nombre, se retourne contre l'Occident et son hiver démographique! ironie..
Écrit par : hoplite | 21/03/2011
Rien n'est plus drole que de casser le mythe de cet age d'or auprès du musulman arrogant (C'est souvent un pleonasme), moraliste et souvent agressif.
Les faits leur font mal...ha le mythe du "savoir grec transmit a l'occident".
Certains vous expliquent meme que sans l'islam, la science occidentale ne serait rien.
Quand on voit les innombrables decouvertes venu des pays musulmans depuis le moyen age...
(Ha mais en fait le Coran contient des verités scientifiques. Du genre la terre est plate, ou ronde...Selon les oui dire mécreants du moment...)
Écrit par : JÖ | 21/03/2011
"Avicenne serait resté un hérétique musulman sans gloire posthume, car considéré comme un « diable » par les juristes traditionnels de l’islam…"
Idem pour Averroes dont les écrits ont été brûlés et qui a été banni durant un temps.
Il n'est pas bien vu par les musulmans, aujourd'hui encore.
En France aujourd'hui on fait mine de l'ignorer. Il ne faudrait pas insinuer que nos hôtes imposés ne sont peut-être pas aussi enrichissant que ça.
"Ce que je ne comprends pas, c'est comment les Arabes, piètres soldats et piètres stratèges, ont pu s'emparer de régions où flamboyaient des civilisations bien plus avancées que la leur"
En ce qui concerne les Perses, si je me souviens bien, ils étaient affaiblis par les Guerres avec Byzance juste avant que les Arabes n'arrivent.
Écrit par : Laurent Houttant | 22/03/2011
"Ce que je ne comprends pas, c'est comment les Arabes, piètres soldats et piètres stratèges, ont pu s'emparer de régions où flamboyaient des civilisations bien plus avancées que la leur"
Il est vrai que même si les arabes originaux n'étaient probablement pas de bons soldats au sens que s'en font les occidentaux, ils étaient par contre des pillards endurcis qui se devaient de savoir saisir leur chance quand elle se présentait et donc probablement de bon stratèges possédant un atout de taille : leur religion.
La particularité de la conquête musulmane est qu'après avoir été militaire elle devient très rapidement religieuse et culturelle, la conversion étant la norme pour les vaincus et leur religion étant totalement imprégnée d'us et d'habitus des arabes originaux (jusqu'à la manière religieusement correcte de se laver après la selle...). Les peuples conquis ne sont donc pas seulement convertis à un dogme religieux mais progressivement "arabisés" culturellement.
Ceci n'est probablement pas étranger au fait que TOUS les hauts lieux de culture aient fini par se tarir intellectuellement sous leur règne, tandis qu'AUCUN autre n'a plus émergé par la suite dans cette sphère culturo-religieuse.
Quand l'Islam gagne un pays il ne le quitte plus : la mentalité arabe s'y lie au peuple autochtone par le biais de ce magnifique régulateur de comportement social qu'est le coran. Le peuple conquis ne se sentira à l'avenir plus seulement coreligionnaire des autres musulmans mais aussi "cousin" avec ceux-ci dans un sens très ethnologique. Du coup l'Islam peut aller de l'avant ou bien se stopper mais ne recule pour ainsi dire jamais pacifiquement. On peut toujours chercher l'exemple d'un pays ou d'une région devenue musulmane qui ait été "repris" sans en virer ou en tuer les habitants (l'Espagne ne pouvant servir d'exemple vu que n'ayant cessé d'y être en guerre avec les chrétiens l'Islam n'a pu efficacement prendre pied dans la population autochtone: la conquête n'a jamais été effective et stable - fin de l'invasion 714-716 / début de la reconquista 718).
D'autre part, et contrairement à l'immense majorité des autres empires historiques, la possibilité conforme aux enseignements religieux de passer outre les formes les plus basiquement humaines de morale à l'encontre de ses adversaires s'ils sont mécréants a probablement facilité nombre de conquêtes.
Ceci dit, et comme le disait très bien Philippe Lemoine :
"Le phénomène de substitution démographique serait tout aussi dangereux pour l'Europe si c'était des Tibétains qui s'y déversaient par millions et non pas des musulmans venus d'Afrique et du Moyen-Orient. Le fait que ce soit des musulmans d'Afrique, dont la religion et les mœurs barbares heurtent les us et coutumes des autochtones est une formidable chance, si je puis dire, pour nous. (...) si vous utilisez le rejet spontané de l'islam par les populations européennes, vous rassemblez et vous avez toutes les chances d'obtenir une majorité à terme."
Leur force risque justement de finir par être leur faiblesse à notre encontre.
Écrit par : plop | 22/03/2011
En pour aller un peu plus loin dans la prospection, je ne leur promet pas un brillant avenir (merci oss) :
http://www.consang.net/index.php/Image:Globalcolorsmall.jpg
Les habitudes endogames des Arabes passées par le système d'arrosage coranique ... Encore une fois ce qui peut passer pour un avantage au premier regard risque de ne pas en être un sur le long terme.
D'ailleurs, sans vouloir être méchant, cela se voit déjà parfois.
Écrit par : plop | 22/03/2011
" L'école des traducteurs arabes de Tolède est une légende, rien de plus. "
C'est sans doute vrai.
Au même titre que " l'Histoire, qu'elle soit séculière ou religieuse, est une fable issue de mensonges égoïstes et promulgués par ceux qui en bénéficient. " (Les quatre vingt huit préceptes de David E. Lane, n°6)
1945 est devenu le big bang de l'histoire, la dernière date universellement reconnue, la fin provisoirement provisoire de l'histoire, avec ses nouvelles légendes inhérentes.
Écrit par : Danny | 22/03/2011
@JÖ,
"Certains vous expliquent meme que sans l'islam, la science occidentale ne serait rien."
c'est ça.
@laurent,
"Idem pour Averroes dont les écrits ont été brûlés et qui a été banni durant un temps.
bon, ça n'est pas le propre de l'Islam mais le fait est que ces deux savants sont bien souvent mis en avant pour arguer de la "science musulmane" alors qu'ils étaient hérétiques.
@plop,
"Le phénomène de substitution démographique serait tout aussi dangereux pour l'Europe si c'était des Tibétains qui s'y déversaient par millions et non pas des musulmans venus d'Afrique et du Moyen-Orient. Le fait que ce soit des musulmans d'Afrique, dont la religion et les mœurs barbares heurtent les us et coutumes des autochtones est une formidable chance, si je puis dire, pour nous. (...) si vous utilisez le rejet spontané de l'islam par les populations européennes, vous rassemblez et vous avez toutes les chances d'obtenir une majorité à terme."
intéressant. le fait que cette immigration soit particulièrement éloignée culturellement serait une chance à saisir. avant de couler.
@danny,
"1945 est devenu le big bang de l'histoire, la dernière date universellement reconnue, la fin provisoirement provisoire de l'histoire, avec ses nouvelles légendes inhérentes."
comme vous dites, la fin "provisoirement provisoire"...là réside l'espoir: rien n'est écrit. et l'inattendu reste la règle.
Écrit par : hoplite | 22/03/2011
"intéressant. le fait que cette immigration soit particulièrement éloignée culturellement serait une chance à saisir. avant de couler."
Si cette immigration n'etait pas aussi eloignée culturellement, ca se passerai mieux.
"L'integration ou l'assimilation" fonctionneraient sans doute mieux...
( ? )
Écrit par : JÖ | 22/03/2011
bien sûr, c'est une catastrophe.
Écrit par : hoplite | 22/03/2011
Les commentaires sont fermés.