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25/03/2015

populisme nauséabond

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« Pour ne prendre qu’un seul exemple, il y a bien peu de chances que le mot d’ordre « Volem viure al païs », qui fut, comme on l’a peut-être oublié, l’étendard des paysans du Larzac, soit désormais perçu par un jeune téléspectateur autrement que comme un appel Poujadiste à rejoindre la bête immonde. Pour comprendre comment on a pu en arriver là, il est donc nécessaire de rappeler quelques faits.  C’est en 1983-1984 –comme on le sait- que la Gauche française dut officiellement renoncer  (car, dans la pratique, ce renoncement lui était, depuis longtemps, consubstantiel) à présenter la rupture avec le capitalisme comme l’axe fondamental de son programme politique. C’est donc à la même époque qu’elle se retrouva dans la difficile obligation intellectuelle d’inventer, à l’usage des électeurs, et tout particulièrement de la jeunesse, un idéal de substitution à la fois plausible et compatible avec la mondialisation, maintenant célébrée, du libre-échange. Ce sera, on le sait, la célèbre lutte « contre le racisme, l’intolérance et toutes les formes d’exclusion », lutte nécéssitant, bien sûr, parallèlement à la création sur ordre de diverses organisations antiracistes, la construction méthodique des conditions politiques (par exemple, l’institution, le temps d’un scrutin, du système proportionnel) destinées à permettre l’indispensable installation  d’un « Front National » dans le nouveau paysage politique. C’est donc précisément dans cette période très trouble et très curieuse –pour tout dire très Mitterrandienne- que les médias officiels furent amenés progressivement à donner au mot de populisme- qui appartenait jusque là à une tradition révolutionnaire estimable- le sens qui est désormais le sien sous le règne de la pensée unique. »

(JC Michéa, L’enseignement de l’ignorance, Climats 2000, p.49)

« Elue par la mondialisation, une Nouvelle Classe politique médiatique s'est mise en place, qui associe dans un même élitisme de la richesse et du paraître, dirigeants politiques, hommes d'affaires et représentants des médias, tous intimement liés les uns aux autres (hors caméra, ils se tutoient et s'appellent par leurs prénoms) tous convaincus de la « dangerosité » des aspirations populaires. Alexandre Zinoviev, pour désigner cette Nouvelle Classe parlait de « supra-société ». Confrontée à un peuple qu'elle redoute et qu'elle méprise à la fois, elle constitue une autorité oligarchique qui s'emploie avant tout à préserver ses privilèges et à réserver l'accès du pouvoir à ceux qui émanent de ses rangs. Ce mépris du peuple s'alimente bien entendu de la critique d'un « populisme » assimilé désormais à n'importe quelle forme de démagogie ou d'  « irrationalisme » de masse. Qui parle aujourd'hui du peuple s'expose par là même au reproche de « populisme ». Devenu une injure politique, le populisme est présenté comme une sorte de perpétuelle « maladie infantile » de la démocratie, dans une perspective à la fois péjorative et disqualifiante. Le recours au « populisme » fournit ainsi à la mise à l'écart du peuple une justification théorique, sinon savante. »

(Alain de Benoist, Krisis 2008)

« Il faut toujours rappeler qu'il y a peu de temps encore, le terme de « populisme » était employé de façon tout à fait positive pour désigner certains mouvements révolutionnaires issus des traditions russes et américaines de la deuxième moitié du XIXème siècle. Ce n'est que depuis quelques années que Le Monde et les autres médias officiels se sont employés, avec beaucoup de cynisme, à conférer à ce terme (en lui-même irréprochable pour un démocrate) le sens infâmant qui est maintenant le sien) ; cela à seule fin, bien sûr, de pouvoir diaboliser comme « fasciste » ou « réactionnaire » toute inquiétude ou perplexité du peuple à l'endroit des décisions qui modifient sa vie, et que prend l'oligarchie régnante dans le silence de ses bureaux, après consultation de ses prétendus « experts ».

(Jean Claude Michéa, Les intellectuels, le peuple et le ballon rond, Climats 1998)

«  (…) La meilleure façon de comprendre les conflits culturels qui ont bouleversé l’Amérique depuis les années 60 est d’y voir une forme de guerre des classes, dans laquelle une élite éclairée (telle est l’idée qu’elle se fait d’elle-même) entreprend moins d’imposer ses valeurs à la majorité (majorité qu’elle perçoit comme incorrigiblement raciste, sexiste, provinciale et xénophobe), encore moins de persuader la majorité au moyen d’un débat public rationnel, que de créer des institutions parallèles ou « alternatives »dans lesquelles elle ne sera plus du tout obligée d’affronter face à face les masses ignorantes. »

«  (…) De nos jours, la croyance est largement répandue, du moins chez les membres de la classe charitable [éprise de l’idéologie de la compassion] que les normes sont, par essence, oppressive, que, bien loin d’être impersonnelles, elles exercent une discrimination contre les femmes, les Noirs et les minorités en général. On nous dit que les normes reflètent l’hégémonie culturelle des DWEM (dead white european males/ hommes européens blancs et morts). La compassion nous oblige à reconnaître l’injustice qu’il y a à les imposer à tous les autres. Quand l’idéologie de la compassion mène à ce type d’absurdité, il est temps de la remettre en cause. La compassion est devenue le visage humain du mépris. Autrefois la démocratie sous-entendait l’opposition à toutes formes de normes inégales. Aujourd’hui nous acceptons les normes inégales –comme toujours elles anticipent la citoyenneté à deux vitesses- au nom du souci humanitaire. Comme nous avons renoncé à l’effort d’élever le niveau général de compétence, -ce qui était la signification ancienne de la démocratie- nous nous satisfaisons de l’institutionnalisation de la compétence dans la classe charitable, qui s’arroge la tâche de s’occuper de tous les autres.

Dans l’idée que je m’en fais, le populisme souscrit sans équivoque au principe du respect. C’est entre autres pour cette raison que l’on doit préférer le populisme au communautarisme, trop prompt au compromis avec l’Etat providence et à adhérer à son idéologie de la compassion. Le populisme a toujours rejeté une politique fondée sur la déférence aussi bien que sur la pitié. Il est attaché à des manières simples et à un discours simple et direct. Les titres et autres symboles d’un rang social éminent de l’impressionnent pas, pas plus que les revendications de supériorité morale formulées au nom des opprimés. Il rejette une « option préférentielle pour les pauvres » si cela signifie traiter les pauvres comme les victimes impuissantes des circonstances, les exempter de toute possibilité d’être tenus pour responsables, ou bien excuser leur faiblesse au motif que la pauvreté porte avec elle une présomption d’innocence. Le populisme est la voix authentique de la démocratie. Il postule que les individus ont droit au respect tant qu’ils ne s’en montrent pas indignes, mais ils doivent assumer la responsabilité d’eux-mêmes et de leurs actes. Il est réticent à faire des exceptions ou à suspendre son jugement au motif que « c’est la faute à la société ». Le populisme est enclin aux jugements moraux, ce qui, de nos jours, semble en soi péjoratif, marque suffisante de l’affaiblissement de notre capacité à juger de manière discriminante par le climat moral de « souci » humanitaire. »

Christopher Lasch, La révolte des élites, 1995.


podcast

Commentaires

C'est en 2010 que Dominique Reynié (directeur général de la Fondation pour l'innovation politique, "réservoir d'idées" proche de l'UMP) réactive la confusion actuelle entre populisme et démagogie .

http://tempsreel.nouvelobs.com/opinions/20100716.OBS7234/interview-la-classe-politique-francaise-cede-t-elle-au-populisme.html

http://forum-scpo.com/forum-scpo/topic9268-sur-la-notion-de-populisme-inteview-de-jy-camus-et-d-reynie.html

Le lire de Dominique Reynié avec un titre éloquent
Populisme : la pente fatale, Plon, 2011. Prix du livre politique 2012 et Prix des députés 2012

Pourtant , ce n'est pas compliqué.
Populisme: Le populisme désigne l'idéologie ou l'attitude de certains mouvements politiques qui se réfèrent au peuple pour l'opposer à l'élite des gouvernants, au grand capital, aux privilégiés ou à toute minorité ayant "accaparé" le pouvoir... accusés de trahir égoïstement les intérêts du plus grand nombre. (1% versus 99%)

Démagogie :
Action de flatter les aspirations à la facilité et les passions des masses populaires pour obtenir ou conserver le pouvoir ou pour accroître sa popularité.(http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/d%C3%A9magogie/23175)

Un bon bouquin sur la question du populisme et sa définition : Eloge du populisme de Vincent Coussedière (Elya Editions) . Lire surtout la première partie ( définition du populisme ) . Je suis moins d'accord quand il présente ses solutions .

Des recensions de ce livre pour vous faire une opinion.
http://pierre-jourde.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/06/06/eloge-du-populisme.html
http://raison-publique.fr/article671.html ( qui s'interroge justement sur populisme et démagogie)

Serge Champeau qui a écrit la critique ci dessus déclare "le populisme est un phénomène authentiquement politique, qui ne peut être confondu avec son exploitation démagogique". Par exemple ,selon moi, le Pen et Mélenchon sont chacun de leur coté des démagogues "surfant" sur des concepts qui font l'identité de leur camp ( nation , classe) .

Pour finir , je dirai que je ferai mienne la conclusion de Champeau , en insistant sur le fait que s"il y a confusion entre populiste et démagogue , ce n'est sans doute pas le fait du hasard et que certains "intellectuels" sont là pour semer le trouble.

Écrit par : alain21 | 26/03/2015

Addendum : Une tribune du géographe Christophe Guilluy parue dans Marianne et repris sur le site Polemia sur la dérive du terme "populiste"

On parle en permanence du danger « populiste ».
Et si cette référence masquait l’incapacité des élites à prendre en compte la rupture avec des classes populaires qui contestent les politiques menées ces dernières années, tant par la droite que par la gauche ?
Christophe Guilluy donne son analyse, dans « Marianne », n° 841 du 1er au 7 juin 2013.

http://www.polemia.com/de-quoi-la-reference-au-populisme-est-elle-le-nom/

Écrit par : alain21 | 26/03/2015

Le problème du populisme, c'est l'idéalisation du peuple, qu'on retrouve chez Michéa avec sa "common decency".

En réalité :

"Le malheur en tout ceci c’est qu’il n’y a pas de "peuple" au sens touchant où vous l’entendez, il n’y a que des exploiteurs et des exploités, et chaque exploité ne demande qu’à devenir exploiteur. Il ne comprend pas autre chose. Le prolétariat héroïque égalitaire n’existe pas. C’est un songe creux, une FARIBOLE, d’où l’inutilité, la niaiserie absolue, écœurante de toutes ces imageries imbéciles, le prolétaire en cotte bleue, le héros de demain, et le méchant capitaliste repu à chaîne d’or. Ils sont aussi fumiers l’un que l’autre. Le prolétaire est un bourgeois qui n’a pas réussi. Rien de plus. Rien de moins. Rien de touchant à cela, une larmoyerie gâteuse et fourbe. C’est tout. Un prétexte à congrès, à prébendes, à paranoïsmes… L’essence ne change pas. On ne s’en occupe jamais, on bave dans l’abstrait. L’abstrait c’est facile, c’est le refuge de tous les fainéants. Qui ne travaille pas est pourri d’idées générales et généreuses. Ce qui est beaucoup plus difficile c’est de faire rentrer l’abstrait dans le concret.

Demandez-vous à Brueghel, à Villon, s’ils avaient des opinions politiques ?…

J’ai honte d’insister sur ces faits évidents… Je gagne ma croûte depuis l’âge de 12 ans (douze). Je n’ai pas vu les choses du dehors mais du dedans. On voudrait me faire oublier ce que j’ai vu, ce que je sais, me faire dire ce que je ne dis pas, penser à ma place. Je serais fort riche à présent si j’avais bien voulu renier un peu mes origines. Au lieu de me juger on devrait mieux me copier au lieu de baver ces platitudes – tant d’écrivains écriraient des choses enfin lisibles…

La fuite vers l’abstrait est la lâcheté même de l’artiste. Sa désertion. Le congrès est sa mort. La louange son collier, d’où qu’elle vienne. Je ne veux pas être le premier parmi les hommes. Je veux être le premier au boulot. Les hommes je les emmerde tous, ce qu’ils disent n’a aucun sens. Il faut se donner entièrement à la chose en soi, ni au peuple, ni au Crédit Lyonnais, à personne."

Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Elie Faure

Écrit par : Olivier | 27/03/2015

"Ils sont aussi fumiers l’un que l’autre"

c'est possible. Céline a peut-être raison. je le trouve trop pessimiste. pour voir tous les jours des gens ordinaires qui me racontent leur life et leurs malheurs, je trouve pourtant qu'il y a bien une décence commune (le sentiment qu'il y a des choses qui ne se font pas (comme demander à des gamins de 6 ans une fellation quand on est leur professeur par exemple)) partagée par beaucoup de gens simples et que cette décence commune est bien moins présente au fur et à mesure que l'on grimpe dans la hiérarchie du capital. Une sorte de gradient du cynisme et de la saloperie ordinaire (voir le film Margin Call par exemple) de bas en haut. mais peut-être Est-ce un mirage.

merci pour la citation en tous cas, Olivier.

Écrit par : hoplite | 27/03/2015

merci pour les liens, alain!

Écrit par : hoplite | 27/03/2015

@Olivier et Hoplite

La discussion me fait penser à un film de Ken Loach " It's a free world" où une jeune femme Angie , victime du système devient à son tour un rouage de l'exploitation dans ce que l'on appelle "le miracle anglo-saxon" . Elle recrute de la main d'oeuvre immigrée pour le compte d'entreprises demandeuses prélevant au passage sa "dime" . Angie est un pur produit de la politique libérale, vouée à l'énergie d'entreprendre, au culte des affaires et de l'individualisme. Elle est formatée pour se tailler coûte que coûte une place au soleil, peu regardante sur les moyens.

Il y a quelque chose d'implacable, et de désespérant, dans ce constat d'une exploitation des pauvres par les pauvres, chacun oeuvrant pour sa survie, oeil pour oeil, chacun ayant ses raisons.

Mais je trouve bien plus d'excuses à cette femme ( et à ses homologues dans la vraie vie) qu'à tous les exploiteurs du haut de l'échelle.

Olivier a raison :"il n'y a pas de common decency innée ( c'est d'ailleurs plus une notion définie par Georges Orwell que JCM) et chaque exploité peut devenir exploiteur) mais ceux du bas de l'échelle ont quand même plus d'excuses quand ils tournent mal . Il s'agit souvent d'assurer leur survie physique sinon sociale et non pas d'accumuler du capital et du profit.

Écrit par : alain21 | 27/03/2015

@Olivier

Je ne sais pas si Michéa idéalise le peuple mais voici ce qu'il pourrait répondre à votre objection ( Transcription verbatim d'un extrait d'entrevue, par Stéphane Stapinsky. Source : "La cause du peuple". Rencontre avec Jean-Claude Michéa. Animateur : Jean Cornil (Centre Laïque de l'Audiovisuel, 2013) -

@Hoplite
Michéa apporte de l'eau à votre moulin
" cette décence commune est bien moins présente au fur et à mesure que l'on grimpe dans la hiérarchie du capital"

Voici le texte :

Les valeurs de décence ordinaire

Sans idéaliser les classes populaires, puisque, évidemment, même dans les classes populaires, les comportements égoistes peuvent exister, mais globalement… soit on a la chance comme moi d’habiter dans un quartier populaire et on verra que les rapports d’entraide existent beaucoup plus que dans une banlieue résidentielle, privilégiée, de Montpellier ou d’ailleurs. Mais si on n’a pas cette chance, vous savez que tous les travaux, depuis Godbout au Canada jusqu’aux derniers travaux faits par Beef (ndt : nous ne sommes pas sûr de l'orthographe de ce nom) aux États-Unis, montrent que les comportements altruistes restent massivement répandus dans les quartiers populaires, beaucoup plus que dans les quartiers résidentiels. Et cela peut s’expliquer – et c’est là où j’aurais ma sensibilité anarchiste – pour une raison très simple. Ce n’est pas que l’homme des quartiers populaires serait par nature, au sens rousseauiste du terme, un être idéal, c’est un être complexe, capable du meilleur comme du pire, mais il reste dans les quartiers populaires des structures de vie commune fondées sur l’anthropologie du don qui, même si elles sont sérieusement attaquées par la société moderne, rendent encore possibles, entre voisins, des rapports d’échange symbolique. En général, quand quelqu’un vient vous demander de lui prêter son échelle, votre premier réflexe n’est pas de lui dire, pour deux heures, ça fera vingt euros. Il y a encore cette structure. Tandis que quand vous devenez riche et puissant (ma grande théorie, qui est celle de tout l’anarchisme, c’est que la richesse et le pouvoir nous coupent de nos semblables. A partir du moment où vous accumulez des fortunes qui sont absurdes… et je tiens à dire que la fortune des grands footballeurs ou des patrons du CAC 40 est finalement moins indécente qu’absurde, parce quand un footballeur se met en grève pour passer de 200 000 à 300 000 euros par mois, qu’est-ce que ça change dans la vie quotidienne d’avoir 200 000 euros ou 300 000 euros par mois, puisqu’on ne peut pas les dépenser de toute façon. En revanche, ça permet d’être dans un monde où je peux dépenser sans compter, où tous mes caprices peuvent être satisfaits, et où donc ni l’autre, ni la réalité ne viennent faire résistance à mes fantasmes qui seront infantiles. C’est pourquoi, dès qu’on monte dans la société, l’oxygène moral se raréfie, et il est beaucoup plus difficile à un riche et à un homme puissant de conserver ce bon sens et cette common decency qui sont encouragées non pas par la nature des simples travailleurs mais par leurs conditions d’existence. Quand vous vivez avec 1200 euros par moi, la réalité est là pour vous mettre du plomb dans la tête. Vous ne pouvez pas vivre comme un Narcisse qui vit comme un éternel adolescent selon ses grands caprices. C’est pourquoi, dans un quartier populaire, même si vous rencontrez des gens qui sont déjà animés par la volonté de parvenir ou autre, il ne s’agit pas encore une fois de les idéaliser, dans l’ensemble on rencontre beaucoup plus de bon sens et de décence commune que dans une réunion de patrons du CAC 40. C’est Claudio Magris, qui disait en Italie, c’est une chose simple à reconnaître, mais on n’entend beaucoup moins d’âneries dans un autobus qu’à la télévision. Je ne dis pas ça pour vous…. Mais c’est dans le milieu des élites.

http://agora.qc.ca/documents/la_decence_ordinaire_common_decency

Écrit par : alain21 | 27/03/2015

Donc, selon l'un des intervenants, monsieur Michéa aurait pontifié que

"Sans idéaliser les classes populaires, puisque, évidemment, même dans les classes populaires, les comportements égoistes peuvent exister, mais globalement… soit on a la chance comme moi d’habiter dans un quartier populaire et on verra que les rapports d’entraide existent beaucoup plus que dans une banlieue résidentielle, privilégiée, de Montpellier ou d’ailleurs."

Et, ici, j'éclate des rires, car, ce qu'il nous déclare très sérieusement est rigoureusement faux ;
en fait, la science moderne, la sociobiologie en particulier, a démontré noir sur blanc que tout membre de l'espèce humaine (qu'il soit 'pauvre' ou 'riche') est soumis à des processus de selection naturelle qui le pousse - le plus souvent - à agir de manière à maximiser ses profits (compris dans un sens très large) à lui.
En conséquence, les dires de ce monsieur Michéa n'ont aucune valeur scientifique, mais relèvent de ses fantasmes idéologiques.
Pour comprendre ce que l'on appelle la nature humaine, lisez Darwin et ses successeurs, et vous n'aurez plus aucune illusion au sujet des membres de l'espèce humaine.
Enfin, comme je vois par le texte publié par Olivier, Céline avait bien compris les tendances psychiques et physiologiques profondes de l'Homme.

Pour conclure, il me semble que la plupart des intervenants sur ce site n'ont jamais vraiment essayé de comprendre la nature humaine de manière scientifique (en lisant, par exemple, des livres d'éthologie) et se sont contentés de s'en faire une image à la hauteur de leurs espoirs (ou délires).

Mais, évidemment, vous pouvez faire comme vous entendez sur ce sujet et vous pouvez ignorer tout ce que tant la philosophie empirique que la science darwinienne ont apporté à notre connaissance du comportement de l'être humain, mais, alors, ne soyez pas étonnés de voir que tous vos projets politiques échouent.

Écrit par : horpor | 28/03/2015

Disons, pour résumer, que le prolo disons un peu plus brave que le gros richard cynique, n'a pas été soumis à certaines tentations, n'a pas été placé dans une situation où il peut se permettre de considérer autrui comme quantité négligeable. Il a moins de pouvoir, il peut se poser en victime. Mais au fond, le potentiel est le même.

Cela dit, il ne faut pas généraliser, des gens bien et même, des incorruptibles, cela existe. Mais là encore, on peut relire Céline :

"J'ai toujours su et compris que les cons sont la majorité, que c'est donc bien forcé qu'ils gagnent !..." (Bagatelles)

En démocratie égalitariste (je ne parle pas de la démocratie de l'Antiquité grecque, système pourtant déjà lui-même imparfait), impossible aux gens biens de gagner, donc de gouverner. Et quand on parle d'aristocratie, il y a toujours une meute de cons pour aboyer illico : "Et qui va décider de qui est meilleur que les autres ? Toi ?"

Moralité, si on veut gagner, il faut cultiver la puissance, pas taper la discute.

Écrit par : Olivier | 28/03/2015

J'ai des souvenir de cites, ou en cas d'innondations avec un systeme d'evacuation defaillant, tout le monde s'y mettait et evacuait la flotte.

Toutes classes sociales (Sans de tres grands ecarts, c'est vrai) confondues.

La question c'est ok le pouvoir corrompt. Mais a ce moment, comment peuvent exister de grands chefs d'etat ? Ils devraient etre corrompus d'office, ils le peuvent, c'est facile.

Qu'est ce qui motive ces gens, qui ont existé et peuvent exister encore peut etre ?

Écrit par : JÖ | 28/03/2015

Horpor, votre vision pessimiste de l'existence est parfaitement en phase avec l'idéologie liberale, ie individualiste et nominaliste.

Je pense qu'il s'agit d'une parenthèse dans l'histoire de l'humanité et que hormis quelques individus sinistres comme des Macaire et des Gekko, les hommes n'agissent pas forcément de manière à maximiser leurs profits mais bien souvent à rebours de leurs intérêts dans une perspective familiale, clanique, communautaire ou nationale. Le moteur est beaucoup plus souvent la logique du don et du contre don que la logique du profit.

C'est sans doute moins frappant en milieu urbain quand on est cerné par des conseillers clientèles de la poste et des avocats mais dans un groupe humain (voisinage urbain ou communautes rurales), l'essentiel des actions répond a une volonté de s'entraider banale. Ce qui ne signifie pas ces individus ne puissent pas espérer devenir plus riches ou plus puissants mais que les ressorts anthropologiques de bases ne sont pas l'avidité et la volonté de marcher sur les autres, en tout cas pour le plus grand nombre.

Écrit par : hoplite | 28/03/2015

Demandez a n importe quel ouvrier quel est sont reve le plus chers, 90% vous diront gagner au loto, si possible l euro million.
Une fois riche il y a de grande chance qu il exploite ses contemporains, ses semblables.
Prenez les mêmes ouvriers et demandez leur de passer une journée avec vous pour réparer la voiture, démanager votre appartement et dans 90% des cas ils viendront vous aidez en echange de quelque biere.
L homme n est ni fondamentalement bon, ni fondamentalement mauvais. Il est ce que ses opportunités de vie font de lui. L occasion fais le laron comme on dit. Si l occasion est bonne, l homme sera bon sinon il plongera.

Écrit par : libherT | 28/03/2015

@ hoplite
" ces gens que je côtoie me racontent une certaine forme de décence commune, comme par exemple de ne pas demander une fellation à une gamine de 6 ans lorsqu'on est son instit... "
Vous avez oublié le mot
Le mot magique
Instit zosialist !
Le mec était militant associatif de terrain et s'était présenté à deux reprises sur des listes électorales
Une fois zosialiste, une autre fois front de gaucheu
Faut il y voir une corrélation avec les options zessuelles du financeur de la campagne de mossieur toumou ?
Qui peut l'dire, hein, qui peut l'dire ?

Écrit par : kobus van cleef | 28/03/2015

Je précise ne pas partager la vision des darwiniens sociaux et de leur pseudo-science (car c'en est également une), ni être un libéral.

@libherT a raison, l'ambivalence de la nature humaine l'expose aux tentations.

Il faut bien comprendre la vision de Céline comme celle d'un mystique (il se définissait lui-même comme tel) ; pas du tout comme matérialiste.

Or à mon avis, à l'époque moderne, c'est avant tout la perte du sens de la transcendance qui, en étendant le champ de la tentation par le développement de la technique (thème cher à Jünger, dirait le maître des lieux) et du confort, et en gommant dans la représentation humaine le fondement principal des sanctions morales et donc sociales, a considérablement aggravé la difficulté des bipèdes à résister aux sirènes de la saloperie.

Il suffit de voir ce qu'ont produit les élites pré-modernes, c'est-à-dire la frange aristocratique la plus pure, la plus élevée moralement et spirituellement, de leurs sociétés, et de le comparer aux productions contemporaines. D'un côté, entre mille, on a les pré-socratiques, Praxitèle, Périclès, Platon, Marc Aurèle ou encore Plotin, Saint Louis, les cathédrales, Botticelli, Bach, etc. De l'autre, entre mille également, Locke, Adam Smith, Hegel (de raie), Marx, Lénine, Sartre, Jeff Koons, Picasso, Bernard Henri Lévy, François Hollande, etc.

Comme un hiatus...

Écrit par : Olivier | 28/03/2015

J'ajoute ne pas jeter la pierre à Michéa. C'est un excellent analyste de l'histoire des idées, un sociologue amateur bien plus pertinent que la plupart des professionnels, un philosophe pas trop anti-philosophique. Mais il s'inscrit dans le courant matérialiste, ce qui ne lui permet pas d'aller au-delà de la "common decency". Il fait donc de son mieux avec les limites de sa représentation, son travail est très louable dans le contexte actuel.

Écrit par : Olivier | 28/03/2015

Hoplite et les autres, merci pour vos réponses.

Maintenant, quant aux objections d'Hoplite, je dois lui dire que ce n'est pas parce que ma "vision pessimiste de l'existence est parfaitement en phase avec l'idéologie liberale, ie individualiste et nominaliste,", que cette 'vision' est fausse : ici, en décrivant la nature humaine, je m'appuie sur les études scientifiques (notamment éthologiques) de plusieurs générations de chercheurs ; je n'invente rien, je n'ajoute rien aux conclusions d'un grand nombre de sociobiologistes (car je n'en ai pas les connaissances nécessaires). Par conséquent, il ne suffira pas de m'opposer des théories difficilement démontrables sur la 'bonté' d'honnêtes gens et sur leur prétendu altruisme, pour disqualifier mon propos ; si vous n'aimez pas ce que je dis, adressez-vous aux grands sociobiologistes de notre temps (Dawkins, Wilson, etc.,).
Finalement, Hoplite, vous avez évidemment raison de souligner la présence de l'altruisme dans les sociétés humaines (et autres d'ailleurs), mais, ici, nous avons un problème - pour que les mécanismes d'altruisme fonctionnent bien, il faut non seulement de relativement petites communautés, mais aussi des communautés où pratiquement tout le monde soit lié par les liens de parenté ; si nous ne nous trouvons pas dans une telle communauté étroitement liée sur le plan ethnique, les phénomènes d'altruisme auront, selon les études des darwiniens, du mal à fonctionner.
Bref, l'altruisme fonctionne en Finlande, mais non pas au Brésil. Mais, étant donné que la France sera bientôt, avec l'Angleterre, le Brésil européen, vous pouvez, me semble-t-il, dire au revoir aux mécanismes d'altruisme en France, du moins au niveau national.

Bonne journée à tous, et sans rancune.

Écrit par : Horpor | 28/03/2015

@ Horpor

"Mais, évidemment, vous pouvez faire comme vous entendez sur ce sujet et vous pouvez ignorer tout ce que tant la philosophie empirique que la science darwinienne ont apporté à notre connaissance du comportement de l'être humain, mais, alors, ne soyez pas étonnés de voir que tous vos projets politiques échouent."

Je vais vous présenter quelques connaissances profs de maths, physique et chimie (et pas dans le secondaire, hein !, des chercheurs qui trouvent). Pendant que vous leur parlerez "sciences" et "philosophie empirique", eux noirciront des tableaux, mettront au point des protocoles, et avanceront. Les vrais scientifiques, les purs et durs, se foutent éperdument de la philosophie, de l'épistémologie, des trucs de gens qui lisent...

Des projets politiques qui échouent ?

Écrit par : Calliclès | 28/03/2015

J'oubliais une chose - en fait, je conseille à tout le monde ici de méditer ce passage écrit par Olivier :

""J'ai toujours su et compris que les cons sont la majorité, que c'est donc bien forcé qu'ils gagnent !..." (Bagatelles)

En démocratie égalitariste (je ne parle pas de la démocratie de l'Antiquité grecque, système pourtant déjà lui-même imparfait), impossible aux gens biens de gagner, donc de gouverner. Et quand on parle d'aristocratie, il y a toujours une meute de cons pour aboyer illico : "Et qui va décider de qui est meilleur que les autres ? Toi ?"

Moralité, si on veut gagner, il faut cultiver la puissance, pas taper la discute."

Je pense que ce passage révèle beaucoup de choses importantes en ce qui concerne non seulement la cause identitaire, mais aussi le régime démocratique lui-même, à savoir qu'étant donné que des électeurs intellectuellement faibles sont de loin majoritaires, il est très facile pour un groupe politique démagogique de l'emporter, en faisant des promesses économiques infondées, régulièrement aux élections jusqu'à l'effondrement social et économique de la société en question.

A mon humble avis, la situation actuelle en Occident rappelle de près ce que je viens de décrire plus haut. Ainsi, loin de nous avoir sauvé, le 'brave petit peuple', nous aura envoyé dans le mur pour, par exemple, pouvoir jouir d'une cinquième semaine de vacances payées.
Bravo, bien joué, petit peuple,n'est-ce pas ? D'autant plus que ce même petit peuple est en train d'être ethniquement remplacé par les types pour lesquels il a voté depuis 1944. Encore, bravo, petit peuple, que tu es sage !

Écrit par : horpor | 28/03/2015

Horpor:

Le petit peuple vote à 50% pour le front, pendant que les csp +++++ de plus 50 ans votent umps.
Qui se comporte de facon décente objectivement?

Écrit par : Three piglets | 28/03/2015

Ha le fait que le mot "meilleur" soit devenu pour beaucoup une insulte est un fondement de l'impuissance, ca c'est clair...

Écrit par : JÖ | 28/03/2015

Même les loups chassent en meute. Mal d'utiliser sélection naturelle et Darwin pour justifiquer l'égoïsme bourgeois. Le Darwinisme est hors sujet.

Écrit par : Il Popolo d'Italia | 28/03/2015

Pardon, le peuple d'Italie, mais en quoi l'évolution darwinienne serait-elle hors sujet, alors qu'elle fonde toute société vivante, humaine ou animale.

Quant aux loups, intéressez-vous aux hiérarchies régnant au sein de la meute.

Écrit par : Horpor | 28/03/2015

Trois cochonnets, franchement, je ne vois point en quoi voter pour le FN s'oppose au 'remplacement' ou à la situation générale en France.

Voter FN ou UMP/PS, c'est fondamentalement la même chose, donc, aucune importance.

De plus, je parlais des tendances électorales du bas peuple depuis 1944, ce qui change un peu votre commentaire, n'est-ce pas ?

Écrit par : Horpor | 28/03/2015

Hoptor,

Même si on peut avoir une critique radicale du front, le fait que les classes populaires votent pour ce parti, malgré la pression du système et ses interdits, est un excellent signe de vitalité collective.

Or, bien plus que le front, ce sont sur ces forces sociales que l on peut travailler.
Ils ont une logique de petits sous?
Toute chose est une dialectique.
Ce qui signifie qu il existe un moyen de retourner ce caractère au profit du bien commun.

On se plaint que le terrain soit difficile?
Oui, c'est lui qui décide, et notre responsabilité est de réussir en utilisant au mieux ce terrain.

Écrit par : Three piglets | 28/03/2015

"intéressez-vous aux hiérarchies régnant au sein de la meute"

information interessante. merci. Donc pour les animaux sociaux de la termite à l'éléphante, l'évolution donne avantage forcément les capacités comportementales – atachement, solidarité, discipline, subordination, sacrifice – qui servent le groupe.
Au fond c'est même une règle militaire

Donc l'évolutionnisme, CQFD, ne saurait justifier l'égoïsme bourgeois.

Écrit par : Il Popolo d'Italia | 29/03/2015

Peut etre parce que "l'egoisme bourgeois" menace la meute ou la termitiere ?

Notre societe est devenue tres bourgeoise, beaucoup de gens ici disent que il faut un appauvrissement pour esperer un sursaut de survie...Une sorte de "desembourgeoisement forcé".

Quelles elites nous donne la bourgeoisie ?

(Je ne pose que des questions)

Écrit par : JÖ | 29/03/2015

Le problème, peuple d'Italie, c'est que le 'but' fondamental de toute créature vivante est de maximiser son pouvoir afin de répandre le plus grand nombre de ses gènes ; pour cette raison, l'être vivant, dont notamment l'homme, aura tendance à tromper le groupe (=la communauté, le peuple, etc.,) dans lequel il évolue afin d'augmenter, d'une manière ou une autre, sa puissance et, donc, sa descendance.
Alors, comment faire pour limiter au maximum les tendances à tricher de l'être humain ? Ici, la seule solution connue et vérifiée est évidemment la surveillance du groupe et la pression sociale (voire, culturelle) sur l'individu ; en clair, seules les communautés humaines ethniquement homogènes et de taille raisonnable donnent la possibilité de limiter sérieusement les tendances 'égoïstes' de leur membres.

Mais ici survient un problème : la France actuelle n'est plus une société ethniquement homogène, bien au contraire, elle est d'une diversité ethnique et raciale extrême. Dans une telle situation, la société ne peut évidemment limiter de manière efficace la tromperie individuelle de ses membres (la seule solution serait, pour une société à la brésilienne, d'instaurer un Etat totalitaire avec une surveillance totale et omniprésente) : alors, sans le carcan social, les conduites 'égoïstes' des individus peuvent se développer librement.

Alors, cher peuple d'Italie, espérer une solidarité populaire dans la France actuelle est, à mon avis, assez vain : le caractère ethniquement divers de ce pays s'y oppose fortement.
A mon humble avis, la seule solution réaliste est, à l'heure actuelle, de favoriser par tous les moyens possibles la communautarisation en France, notamment celle des blancs ; a terme, cette communautarisation pourrait permettre de reconstruire la 'communauté' française et de lui donner des moyens d'action politique.
Sinon, monsieur peuple d'Italie, préparez-vous à une France où règne en tout ce que vous appelez "l'égoïsme bourgeois".

Écrit par : Horpor | 29/03/2015

"Ainsi, loin de nous avoir sauvé, le 'brave petit peuple', nous aura envoyé dans le mur pour, par exemple, pouvoir jouir d'une cinquième semaine de vacances payées. "

Voilà de la haine de classe digne de Boboland. Je l'entends parfois dans ma salle des profs...

Écrit par : Aramis | 29/03/2015

La majorité des gens ne veulent qu une chose, élevé leur gosses pour en faire des gens bien.
La tres grande majorité des gens ne veulent pas de pouvoir, ne veulent donc pas d emmerde.
La tres grande majorité des males veulent baisés comme des lapins, mais les lapines sont moins chaudes.
L homme est loup pour l homme quand la société tire les gens vers le bas. Donner a manger, de la sécurité et les gens emmerderont leur contemporains car ils feront chier dans leur vie.
Maintenant donnez leur un but, aimer la nature, dieu, les anciens, les chefs, et la vous transcendez les ames.
Les hommes sont des animaux mais la societé peut augmenter ou diminuer notre bestialité.

Écrit par : libherT | 31/03/2015

Je ne puis évidemment qu'être d'accord (à quelques nuances près) avec ce que vient de dire libherT.

Écrit par : Horpor | 31/03/2015

@ libherT

"La tres grande majorité des males veulent baisés comme des lapins, mais les lapines sont moins chaudes."

Très cher camarade, tu me permettras d'en disconvenir respectueusement !

Écrit par : Calliclès | 31/03/2015

TRANSCENDER LES AMES.

Ce que vous dites là est fondamental LibherT.

Tout est là.

Écrit par : Dizemanov | 01/04/2015

Enfin, pour transcender les âmes, parfois et pour certains, le programme est simple : leur promettre de baiser des putes et de toucher un peu de pognon.
En plus, cela évite de débattre pendant des heures sur des questions théoriques. Un avantage.

Écrit par : Three piglets | 01/04/2015

Je suis pas sur que le don soit la methode qui marche le mieux par contre...

Écrit par : JÖ | 01/04/2015

Il y a une célèbre gueulante de Degrelle dans ce genre là, nous, nous avions un idéal, quelque chose de grandiose, et aujourd'hui les gens de cette petite Europe ne sont que des estomacs :-)

Écrit par : S10 | 01/04/2015

ALERTE Grèce

Tsipras flirtet mit Moskau, der Innenminister droht mit Zahlungsausfall, ein Sprecher widerspricht - und schwärmt von Fortschritten, die in Brüssel niemand sieht. Die x-te Reformliste wird vorgelegt, auch sie überzeugt nicht. Die Gläubiger sind fassungslos.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/griechenland-tsipras-provoziert-die-euro-staaten-a-1026671.html

"La Grèce mène une lutte désespérée pour empêcher la faillite du pays. Les discussions avec ses créanciers actuels étant au point mort, Athènes cherche à s'assurer d'un soutien de Moscou, ce qui suscite la méfiance de Bruxelles et de Berlin" http://fr.sputniknews.com/international/20150330/1015392295.html#ixzz3VwiOuIb5



ALERTE Grèce

1. si la l’UE cède, c’est la fin de l’euro ;
2. si l’UE ne cède pas : si la Grèce cède, c’est l’explosion politique en Grèce
3. on ne peut rester dans une position où UE et Grèce ne cèdent pas - c’est la situation temporaire actuelle

Conclusion : il y a 70 % de chances qu’on s’oriente vers un Grexit brutal, d’ici 2 ou 3 semaines - sauf si l’UE cède, mais ce qui aura aussi des conséquences politiques difficiles.

Que faire ?
1. ne laissez pas plus de 50 000 € dans une banque universelle systémique qui a de grosses expositions sur la finance de marché
2. sortez rapidement des marchés actions et obligations
3. n’achetez pas d’immobilier. En revanche, c’est le bon moment pour vendre
4. disposer de 5 % à 10 % de son patrimoine sous forme d’or physique

http://www.les-crises.fr/alerte-grece/

Comme Sapir l’explique, le temps presse : https://youtu.be/jhQ9kFAbKLs

Écrit par : dizemanov | 02/04/2015

Maintenant , c'est l'Italie qui donnerait des signes de faiblesse

http://www.challenges.fr/economie/20150402.CHA4540/l-italie-est-elle-au-bord-d-une-crise-bancaire-majeure.html?xtor=RSS-81&google_editors_picks=true

Écrit par : alain21 | 02/04/2015

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