04/05/2011
du courage
(...) Valeurs Actuelles: Dès le début de votre livre, vous distinguez l’insertion de l’intégration. En revanche, vous parlez peu d’assimilation. Pourquoi ?
Malika Sorel: Les mots sont importants. L’insertion, c’est l’obligation de respecter les normes collectives d’une société, les règles du “bien-vivre ensemble”, même si l’on ne partage pas la même culture. C’est ce que font les expatriés français à l’étranger, par exemple. L’intégration, c’est plus profond : c’est le fait de se sentir concerné par une communauté de destin avec les Français. Cela se traduit, concrètement, par la transmission à ses propres descendants des fondamentaux qui composent le noyau identitaire français, ce que l’on nomme le legs ancestral. C’est un long processus qui, lorsqu’il réussit, aboutit à l’assimilation, concept qui a été victime d’un procès en sorcellerie tout à fait injustifié !
Beaucoup affirment que l’intégration des immigrés se fait mal parce qu’ils sont discriminés. Vous dites, au contraire, qu’elle se fait mal car ils sont victimisés. Qu’entendez-vous par là ? Nous ne portons pas le même regard sur les immigrés africains que sur les Européens arrivés ici avant eux. Avec les Italiens, les Polonais, les Portugais, la France était exigeante, et elle avait raison de l’être. Elle ne l’est plus avec les nouveaux venus.
Pourquoi ? Une frange de notre élite intellectuelle, minoritaire mais puissante, présente encore les immigrés d’Afrique et du Maghreb comme des victimes de la colonisation, envers qui la France aurait une dette inextinguible… Elle clame que les nouveaux migrants sont discriminés, et ceux qui osent les contredire sont aussitôt embastillés dans la case “raciste” ! Or la victimisation est catastrophique : la culture de l’excuse déresponsabilise les étrangers installés en France. Nous ne les incitons pas à faire les efforts nécessaires à la réussite dans notre société. Pis, nous multiplions en leur faveur les dispositifs dérogatoires au droit commun, nous négocions nos valeurs, nous transigeons. Sous la pression d’une minorité “bien-pensante”, nos dirigeants, droite et gauche confondues, ont renoncé à transmettre à ces populations les codes indispensables à leur intégration. Nous laissons s’implanter en France des communautés revendiquant des privilèges et s’excluant elles-mêmes de la nation. Ce qui, finalement, ne satisfait personne : ni les immigrés, convaincus qu’ils sont discriminés parce qu’on le leur répète, ni les Français, qui souffrent de ces désordres.
N’a-t-on pas raison, cependant, de parler de discrimination à l’embauche, par exemple ? Une erreur cent fois répétée ne devient pas une vérité. Des études le prouvent, comme celle de Jacqueline Costa-Lascoux, ancien membre du Haut Conseil à l’intégration : elle a assisté à des centaines d’entretiens d’embauche, qui ont été filmés. Les jeunes immigrés sont surtout victimes de leur comportement : ils ne savent pas quelle attitude adopter devant l’employeur. C’est logique : ils n’ont pas été éduqués dans le respect de la société française puisqu’on leur a dit qu’ils avaient “le droit à la différence”… Quand ils regardent le film de leur entretien, ils admettent eux-mêmes qu’ils n’auraient jamais recruté un candidat se comportant comme eux ! Parler de discrimination est abusif. Savez-vous combien l’État et les collectivités locales ont dépensé pour la rénovation urbaine ? 42 milliards d’euros sur dix ans : c’est le montant du plan Borloo. Des sommes considérables ! Sans compter les effets pervers d’une solidarité nationale mal comprise, coûteuse et d’autant moins efficace qu’on a laissé prospérer dans certaines cités une économie parallèle fondée sur la drogue et le travail au noir. Résultat : les jeunes de ces quartiers prennent pour modèles de réussite des trafiquants dont les profits sont considérables. Loin d’affranchir les habitants de ces quartiers, la solidarité nationale finit par entretenir leur assistanat.
N’est-ce pas aussi parce que leurs parents – qui, souvent, ne parlent pas français – sont dépassés par la situation ? Encore une idée fausse ! Les Polonais, les Russes, les Portugais ne parlaient pas non plus français en arrivant en France. Simplement, ils ont laissé les enseignants assumer leur mission. Des chercheurs, dont Nicole Mosconi, ont bien montré que, pour réussir à l’école, l’enfant devait choisir entre la figure parentale et celle de l’instituteur. Et c’est aux parents de l’aider à choisir le maître – c’est-à-dire la culture française, celle de l’école de la République : l’élève doit prendre le pas sur l’enfant. Ce n’est pas facile, c’est vrai, mais n’est-ce pas le but de toute éducation ? C’est ce qu’ont fait les immigrés européens, et ce que ne font plus les nouveaux arrivants. Au contraire, ils dissuadent souvent leurs enfants d’adopter des comportements qui leur sont étrangers. Ils ne sont pas inactifs, non : ils transmettent leur culture et empêchent les instituteurs de transmettre celle de la République. C’est l’une des raisons de l’échec scolaire de ces enfants, puis de leur difficulté à trouver un emploi.
Vous insistez dans votre livre sur le respect de la laïcité. L’échec de l’intégration n’est-il pas aussi lié au fait que l’islam, par nature, ignore la distinction entre le temporel et le spirituel ? Ce n’est qu’un aspect du problème. La difficulté est surtout d’intégrer à la nation des personnes qui ne sont pas libres de leurs actes car elles n’existent, culturellement, qu’au sein d’un groupe. De ce point de vue, le communisme soviétique, bien qu’athée, était aussi contraignant que l’islam ! Même si les immigrés européens, de culture chrétienne, étaient plus proches des Français, ramener le débat à l’islam me paraît restrictif et périlleux. De quel islam parlons-nous ? Les querelles sont nombreuses entre musulmans. L’islam arabe n’est pas le même que l’islam africain, celui des Algériens n’est pas celui des Tunisiens. Et comment distinguer l’islam de l’islamisme ? N’entrons surtout pas dans ce jeu ! Il faut rester concentré sur la culture française et sur ses exigences propres.
C’est pourtant le cas : les pouvoirs publics veulent mettre en place un “islam de France”. Cette expression est aussi dangereuse que floue. Si l’on veut dire que l’islam est aussi français, donc que la France est une terre d’islam, alors les musulmans sont fondés à négocier toujours plus de dérogations à la loi commune, toujours plus de droits, et c’en est fini de l’intégration ! Si l’on prétend faire émerger un islam des Lumières, au motif qu’il serait “de France”, cette tentative est vouée à l’échec. Penser que l’Europe pourrait organiser l’islam est d’une naïveté consternante. Voyez l’échec du Conseil français du culte musulman : ses membres ne cessent de sequereller ! Se placer du point de vue de l’islam, c’est commettre une double erreur : c’est renvoyer les immigrés à leurs origines, donc favoriser l’emprise du groupe alors qu’il faudrait les en libérer et, ce qui me scandalise, c’est engager une politique d’accommodements dont la France ne peut que souffrir. À ce propos, les statistiques ethniques, si elles étaient mises en place, feraient peser de lourdes menaces sur notre cohésion nationale. Comment des responsables politiques français peuvent-ils oser faire de la France leur variable d’ajustement ? C’est à la France de dire aux nouveaux venus ce qu’elle attend d’eux et de sanctionner les comportements contraires aux normes collectives françaises. C’est le vivre-ensemble qui se joue désormais. (suite)
En d'autres temps, ce que dit cette femme courageuse aurait été d'une banalité sans nom dans ce pays. Et ce genre de raisonnement carré est la règle dans bon nombre de contrées non européennes aujourd’hui: juste du bon sens...Pourquoi Malika Sorel est-elle alors seule à nommer les choses et dire le vrai? Parce que les autres (la quasi-totalité de la classe politique, médiatique, économique, bref de nos "élites") sont des lâches. Des enculés qui communient le jour dans le culte du multiculturalisme et du métissage et qui, la nuit, font la queue pour inscrire leur progéniture à l'Ecole Alsacienne ou dans les quelques bantoustans leucodermes qui transmettent encore un peu de savoir et de civilité. Des minables qui font dans leur froc à la seule idée de sortir du rang et de dire le vrai, contre la tyrannie bien-pensante "anti-raciste" qui nous tricote, jours après jours, un avenir en forme de Watts ou de Sarajevo. Qui se croient à l'abri du chaos qu'ils génèrent parce que'ils habitent quelques ghettos sécurisés dans le XVème ou qu'ils disposent d'un loft de repli à New York ou Tel Aviv mais non! Un jour ou l'autre, ils seront concernés, eux aussi. Que les choses soient claires, je ne suis pas monomaniaque de la question de l'immigration (et je mesure tous les jours les petites parcelles de chaos que produit à jet continu notre civilisation européenne moderne sans l'aide de kamel ou mamadou) mais cette question reste déterminante car elle explique le remplacement démographique à l'oeuvre dans nos pays et la possible mort (je pèse mes mots) à court terme (deux trois générations au plus) de cultures singulières, uniques.
Que faire ? Partir du principe que quelques individus isolés peuvent renverser des montagnes. Que ces « élites » qui nous gouvernent sont des lâches qui retourneront leur veste à la première occasion, dès que le vent tournera un brin (comme actuellement, ces questions identitaires, migratoires, cruciales, qui occupent le devant de la scène étaient simplement inenvisageables il ya deux ou trois ans). Que ce sont les idées qui mènent le monde et précèdent la prise de pouvoir politique. Que RIEN, à terme, ne peut occulter le REEL (la fameuse botte souveraine de la réalité qu’ils commencent à prendre bien dans la gueule nos petits curés du « vivre ensemble »). Bref, que rien n’est écrit, que l’histoire est ouverte (la seule chose écrite…). Et que les « villages Potemkine » finissent toujours par tomber. Le temps est un allié mais aussi un ennemi. Qui connaît le problème et ne fait rien pour le résoudre fait AUSSI partie du problème : je vois tous les jours autour de moi des hommes et des femmes qui SAVENT la transformation rapide à l’œuvre de leur environnement social, humain, ethnique, idéologique. Mais qui ne font rien et nient l’évidence. La double pensée constante et même la haine envers celui qui dit la vérité et leur renvoie l’image de leur propre lâcheté.
Le célèbre Robert Marchenoir a écrit récemment chez Didier Goux quelques lignes frappées au coin du bon sens car fustigeant la propension réelle dans la « réacosphère » à se repaître et se lamenter du désastre et à n’envisager que le pire. Envisager le pire est certes nécessaire mais pour l’éviter, précisément. Chacun reste maître de son destin et comptable de celui de sa communauté. De ce pays. Junger a écrit quelques lignes (que je vais essayer de retrouver) cruciales sur la transformation qui s’opère dans le discours et le cœur des hommes lorsque ceux-ci rendent les armes. C’est la guerre.
"Toute reddition des armes implique un acte irrévocable qui atteint le combattant à la source même de sa force. Je suis convaincu que la langue elle-même en est atteinte. On s'en rend surtout compte dans la guerre civile, ou la prose du parti battu perd aussitôt de sa vigueur. Je m'en tiens là-dessus au "Qu'on se fasse tuer" de Napoléon. Cela ne vaut naturellement que pour des hommes qui savent quel est notre enjeu sur cette terre. " Ernst Jünger, Jardins et routes, 1942.
Voilà, faites-vous tuer, ça le mérite.
22:16 | Lien permanent | Commentaires (16)
Commentaires
Très bon texte.
Il manque un mot ici :
"Junger a écrit quelques lignes cruciales (...) SUR la transformation"
Écrit par : Jean-Pierre | 03/05/2011
Je trouve Mme Sorel bien optimiste quant à l'école. Selon elle, le principal frein à l'intégration serait le refus des parents de laisser l'école transmettre certaines valeurs. Il est évident qu'un tel refus ne peut qu'aggraver les choses. Seulement, il y a pire : pour que l'école puisse jouer son rôle de "creuset de la république" encore faudrait-il qu'en haut lieu on considère que la transmission de valeurs civiques communes est un de ses objectifs fondamentaux et qu'au niveau des enseignants on soit prêt à le faire. Ce n'est pas le cas. On promeut officiellement la diversité, la différence et son respect. Dans ces conditions, comment les leçons de l'école pourraient-elles favoriser l'intégration, en admettant qu'on les écoute ?
D'autre part la pédagogie, basée sur l'idéologie ambiante, tend davantage à développer le "libre développement de l'enfant" qu'à lui inculquer des règles de comportemùent et cela quels que soient son milieu social ou son origine ethnique. L'école ne joue pas son rôle pour les souchiens, comment pourrait-elle le faire pour les allogènes ?
Une dernière remarque : plutôt que d'instruire l'école se propose d'éduquer et cela mène , entre autres conséquences, à tenter de combler le fossé culturel séparant les classes "privilégiées" des classes "défavorisées". But on ne peut plus noble et généreux mais qui a pour conséquence de réduire le temps consacré à des apprentissages de base comme la lecture, l'écriture et le calcul et au bout du compte de produire, de préférence parmi les milieux sociaux-culturels "défavorisés", des analphabètes peu en mesure d'élever leur niveau culturel.
Tout ça pour dire qu'avant de pouvoir jouer un rôle positif dans le processus d'intégration il faudrait d'abord que l'école se réforme profondément tant au niveau de ses ambitions qu'à celui du contenu de ses programmes. A-t-elle seulement envie de le faire ?
Écrit par : Jacques Etienne | 04/05/2011
Je suis d'accord avec le commentaire de Jacques Etienne sur l'école. Les parents qui veulent en toute bonne foi confier l'éducation de leurs enfants à l'institution scolaire ex nationale (je n'ose même plus l'appeler par son nom) sont déçus dans leurs attentes.
Moi j'ai entendu "de mes oreilles", en live, une conne nous dire "si vous voulez que vos enfants apprennent l'histoire, faites-leur "en faire" à la maison".
Cela ne s'invente pas !
Ce qui a pour effet de creuser l'écart culturel entre les enfants de parents "sachant" et les autres, évidemment.
Et on nous parle d'égalité des chances.
Pour le reste et malgré cet optimisme que l'on ne peut pas lui reprocher, Malika Sorel est une grande dame. Plus française que beaucoup de Français, ce qui existe aussi chez les non "de souche". J'en connais, et des farouches ^^
Cela dit, je me sens en totale solidarité avec le maçon qui hier a tiré par terre, pour leur faire peur, vers des petites frappes qui insistaient dans leur cambriolage, après qu'il les ait prévenus par trois fois.
Dommage qu'il lui faille passer le reste de ses jours en prison. A moins qu'il ne trouve la même solidarité que Monsieur Galinier qui avait loupé sa cambrioleuse, heureusement pour lui.
Le journaliste que j'ai entendu dire "les gens ne font plus confiance en la justice, ils sont tous armés dans ce quartier" a dû se faire virer.
Écrit par : Carine | 04/05/2011
Très beau texte que le votre Hoplite à la suite de celui de l' excellente Malika Sorel.
Vous résumez formidablement la problématique ( la léthargie du peuple français )et le remède. C’ est effectivement de courage individuel et collectif que les périls actuels et futures requièrent. Comme à toutes les époques.
J’ajoute que les Français actuels, soucieux d’ abord d’avoir une petite vie pépère et se préoccupant comme de leur dernière chaussette du sort de la France, de leur civilisation et de son destin ethno-culturel, ne demeureront pas éternellement inactifs .Toutefois si les coups de butoirs de la réalité sont nécessaires ils ne sont pas suffisants cependant à les tirer de leur léthargie .
Je pense que ce sera en fait la préoccupation du sort de leurs enfants dans le future enfer progressiste qui sera le véritable déclencheur d’ une prise de conscience collective puis d’ une insurrection démocratique ( 2012 ?,2017 ? ,2022 ? ). Un peu comme la réaction de la lionne lorsque la vie de ses petits est en jeu.
Bien sûr que « Le temps est un allié mais aussi un ennemi » ( remplacement démographique oblige ) mais je préfère en rester au dogme très Stonien « time is on my side « qui s’ applique aux idées défendues sur ce blog.
Écrit par : mischka | 04/05/2011
@jean-pierre, merci.
@jacques etienne: d'accord avec vous, l'EN est morte...RIP. entre les marxistes qui voulaient détruire le savoir bourgeois et les "libéraux" qui détestent l'école républicaine et ne jurent que par leur chèques Voucher, tous sont d'accord pour tuer la bête et tous communient dans la haine du savoir (comme le dit MILNER). le remède viendra d'ailleurs...et les chances de réussite aujourd'hui sont directement corrélées au milieu social d'origine: le cauchemar de bourdieu qu'il à lui-même contribué à créer, ce con.
@carine
"Plus française que beaucoup de Français, ce qui existe aussi chez les non "de souche". J'en connais, et des farouches ^^"
ben oui, c'est dramatique. une étrange défaite annoncée...
Écrit par : hoplite | 04/05/2011
Ha le regard du curé "de gauche" (Gauche DSK...), rentier qui vous fusille des yeux parce que son discours sur "le retour des années 30" via la "poltique d'immigration" vous sort par vos propres yeux...
La botte de la réalité...Le problème c'est que la realité n'est pas morale.
Alors le moraliste preferera toujours rester dans sa caverne.
Écrit par : JÖ | 04/05/2011
@JÖ,
"La botte de la réalité...Le problème c'est que la realité n'est pas morale.
Alors le moraliste preferera toujours rester dans sa caverne."
Freund explique trés bien comment politique et morale restent deux champs différents, aujourd'hui largement confondus par les pitres qui nous gouvernent. cela ne veut pas dire que toute politique est immorale mais que, par essence, le politique (l'éthique de responsabilité, le bien commun, par exemple) est régi par autre chose que des considérations morales (la distinction ami-ennemi, la distinction privé-public et la relation autorité-obéissance notamment). mais qu'attendre d'autres de de VRP encravatés qui tremblent pour leur réélection cantonale?
Écrit par : hoplite | 04/05/2011
Dans votre texte d'une belle lucidité, Hoplite, je ne retiendrai que cette phrase, très juste et très stimulante : "Chacun reste maître de son destin et comptable de sa communauté." qui me renvoie à mes lectures de jeunesse, particulièrement à "L'Unique et sa propriété" de Max Stirner.
Les lamentations me paraissent en effet hors de saison, à la limite de l'indécence, cela d'autant plus qu'il n'y a pas de fatalités historiques comme le démontre avec conviction Dominique Venner dans le dernier numéro d'Eléments consacré au déclin de l'Occident. Des épreuves redoutables nous attendent, nous ne le savons que trop bien, raison de plus pour abandonner les ressassements stériles, retrouver nos racines européennes, guerrières et raffinées.
" Comme l'ont confirmé les révélations de Wikileaks, les Américains ont favorisé l'immigration invasion extra-européenne et musulmane en Europe dans le but de nous briser définitivement. En apparence, cela se révèle efficace. En apparence seulement. Les résistances imprévues qui s'éveillent lentement sont les signes de ce qui se passera à l'avenir. Je ne crois pas que les Européens se laisseront écraser dès lors qu'ils prendront conscience du danger, ce qui est encore loin d'être le cas. Les réveils historiques sont toujours très lents, mais une fois commencés, on ne les arrête plus. "
Dominique Venner, Après la catastrophe des deux grandes guerres mondiales, l'Europe est " entrée en dormition ".
Écrit par : Danny | 04/05/2011
"le cauchemar de bourdieu qu'il à lui-même contribué à créer, ce con."
On peut généraliser ce constat à quasiment tous les idéaux gauchistes ou progressistes. Cela serait comique si un tel phénomène n'était pas corrélé avec la plus épaisse des mauvaises foi, le plus total aveuglement et un acharnement toujours renouvelé à persister dans le désastre.
Écrit par : snake | 04/05/2011
@danny, oui, dominique venner voit juste. les lames de fond que sont les cultures ne disparaissent pas ainsi. il y a une résilience civilisationnelle forte et qui est mon espoir. au delà du désastre contemporain célébré par nos pitres progressistes.
@snake,
"On peut généraliser ce constat à quasiment tous les idéaux gauchistes ou progressistes. Cela serait comique si un tel phénomène n'était pas corrélé avec la plus épaisse des mauvaises foi, le plus total aveuglement et un acharnement toujours renouvelé à persister dans le désastre."
hélas.
Écrit par : hoplite300 | 04/05/2011
Aussi, c'est terrible de constater qu'à l'origine ce mal-là était sans doute bénin, voire insignifiant, et que la situation n'a dégénéré que grâce à la malhonnêteté intellectuelle (c'est un euphémisme) de quelques indéboulonnables malfaisants sis dans l'inexpugnable cour d'un roi dément.
Écrit par : snake | 05/05/2011
Merci pour ce post... je suis à 100% d'accord avec toi. Je descends en ligne directe de ces Français des "marches" qui ont voulu la France et se sont battus pour elle corps et âme... Certains d'entre eux étaient étrangers de naissance, mais tout en eux respirait le pays natal. Le droit du sang, le droit du sang versé... il n'y a rien d'autre.
Écrit par : iskander | 15/05/2011
@iskander, au fond je pense, comme Venner, que sur la longue durée rien n'est perdu, quelles que soient les tentatives malveillantes des puissants du jour. que rien ne peut effacer une civilisation comme la nôtre.
Écrit par : hoplite300 | 15/05/2011
Interessante discussion qui malheureusement ne donne pas beaucoup d'espoir!
La France ne se reveille que trop peu, et je pense meme que c'est peut-etre trop tard. La guerre n'aura pas lieu, la guerre est deja en cours et peu s'en rende compte: c'est une guerre froide, une guerre d'assimilation inversee, une guerre dhimmitudee.
Que fait la poignee de Francais eclairee? des manifestations par-ci par-la...des blogs, des discussions sur la planete...et apres?
L'ecole est morte, les parents ne sont pas la, les enfants crevent de non education, crevent de non amour, crevent de gavage consumeriste. La France pourrait se relever par ses enfants, mais ou sont-ils? avortes, jetes en pature a la delinquence rurale, assommes par la decadence des riches.
Nous assistons a un empire decadent qui s'eteint.La nature ayant horreur du vide, l'immigration vient combler le vide que nous Francais creons par notre mollesse et notre dechristianisation. L'integration des emmigres est une fumisterie, l'immigration islamique reste notre seule soucis, et si Malika Sorel ne l'a pas compris, toutes ses belles paroles tombent a l'eau, car le fondement de sa pensee est bancale, etouffe par la bien-pensance politique.
Il ne s'agit pas de se lamenter, mais de relever la tete s'il est encore temps.
"Chacun reste maître de son destin et comptable de celui de sa communauté."
Cette phrase n'en est que trop juste. Mais encore faut-il que sa communaute vaille la peine d'etre redevable. Qu'est-ce que la France? pour quelle France va-t-on se battre? a-t-elle aujourd'hui des valeurs defendables? a-t-elle un chef qui saura la defendre, ou le petit nombre qui osera se lever sera voue d'emblee au martyr par manque de soutien?
Écrit par : shoulan | 16/05/2011
sujet interessant, bravo :) combien passez-vous de temps pour ce blog ?
Écrit par : offre canal plus | 11/09/2011
"Mais encore faut-il que sa communaute vaille la peine d'etre redevable. Qu'est-ce que la France? pour quelle France va-t-on se battre? a-t-elle aujourd'hui des valeurs defendables? a-t-elle un chef qui saura la defendre, ou le petit nombre qui osera se lever sera voue d'emblee au martyr par manque de soutien?"
suis optimiste ce soir. comme Braudel, il faut regarder la longue durée...la France a connu sans doute des époques encore plus dramatiques et cette culture que nous véhiculons ne s'est jamais éteinte. les civilisations/ traditions sont des courants sous-marins invisibles pour qui regarde l'écume des choses. mais elles sont là.
et l'Histoire (comme le rappelle souvent Venner) c'est toujours l'imprévu: ie des tendances lourdes ou qui nous paraissent telles peuvent s'inverser en trés peu de temps.
@offre canal: un peu tous les jours...
Écrit par : hoplite | 11/09/2011
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