17/10/2011
faggots
"Arrogance, avidité, incompétence, impunité : les milieux dirigeants du monde bancaire selon Eric Laurent. Et puisqu’en 2008, les classes politiques ont fait en sorte que le prix de ces vices privés soit payé par le contribuable pour des milliers de milliards de dollars, on peut les mettre dans le même sac.
Bienvenue dans le monde merveilleux de Goldman Sachs, où un Henri Paulson renfloue avec l’argent du contribuable une société qui lui avait préalablement rapporté 200 millions de dollars de stock-options. Bienvenue au royaume enchanté de Super Obama, l’homme qui renonce à limiter les salaires et options des dirigeants de banques qu’il vient de sauver avec l’argent du contribuable. Bienvenue au pays des Big Jews richissimes, qui font capituler ledit Obama en comparant la limitation de leurs bonus à…. la Shoah ! Bienvenue chez les gens pour qui Madoff ne fut qu’un fusible.
Bienvenue chez les gens qui viennent de mettre le monde en faillite.
(...) Le pouvoir accumulé par les acteurs ainsi placés au centre de la gestion du capital mondialisé (« the big money, the smart money ») est devenu tel, qu’ils sont aujourd’hui en situation de commander complètement aux politiques, républicains et démocrates confondus. Eric Laurent s’attarde un moment sur le cas emblématique de Robert Rubin (Goldman Sachs, Citigroup, ministre des finances de Clinton, imposa l’abolition de la loi Glass-Steagall, « parrain » de Lawrence Summers (1), ministre des finances d’Obama). La leçon est simple : Clinton, Obama, Bush, peu importe (en fait, comme le montre le statut de fiefs démocrates des villes-clefs de l’industrie financière US, le parti démocrate est même historiquement, si l’on excepte la parenthèse Roosevelt, plus lié à Wall St. que le parti républicain). De toute façon, le véritable dirigeant, c’est Rubin. Les rares résistances rencontrées par les milieux financiers au sein de l’appareil d’Etat sont venues de quelques hauts fonctionnaires intègres (vite isolés et neutralisés) ; les banquiers n’ont en revanche jamais eu de problèmes avec le monde politique, depuis Clinton inclus.
(...) Ajoutez à cela que quand on dit « ces gens », on évoque en fait quelques centaines de famille, ethniquement assez homogène, en tout cas au sein de chaque « filière » - en gros, il y a trois groupes : juifs (ashkénazes), « aristocratie » britannique, et quelques familles issues de la haute bourgeoisie protestante (plutôt évangélique) nord-américaine (3). Des familles pas plus nombreuses, en somme, que celles qui subsistaient au sein du patriciat romain de l’empire julio-claudien."
11:33 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
....ça fait plaisir , quand meme , de trouver des gens qui pensent comme moi ....
Écrit par : chris | 17/10/2011
pourquoi qu'il met des guillemets à "aristocratie"
il dit - un peu forcé quand même hein - ils sont pas que juifs il y a aussi des poissons volants et il mets des guillemets à "volants".
C'est troublant !
Écrit par : Dia | 17/10/2011
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