15/10/2011
ni Juif ni Grec, ni esclave ni maître, ni mâle ni femelle
Paul Jorion disait il y a peu que « nous sommes dans l’œil du cyclone » car le calme apparent n’est que le prélude au chaos qui vient. (drôle d’écrire ce genre de chose..).
On chercherait en vain dans l’actualité, ou chez les penseurs, les hommes politiques de notre temps des signes ou des mots pour dire le moment inédit, et sans doute tragique, que nous vivons. Rien, moins que rien : des « primaires » « socialistes » absurdes et dérisoires organisant le spectacle de quelques progressistes partageant l’essentiel (leur appartenance au club très fermé des ploutocrates du Siècle, entre autres) avec l’archétype de vacuité vulgaire qui nous sert de président, des faits divers atroces, des taxes sur les sodas comiques, la mise en scène perpétuelle de personnages insignifiants, la dysneylandisation de tout et de tous, comme dit Millet. Ce dernier parle dans son dernier opus de « fatigue du sens » pour désigner l’effondrement de notre civilisation européenne, celui de toute verticalité structurante, de toute « architecture de sens » (Chantal Delsol) au profit (le mot qui convient) d’une horizontalité marchande, métisseuse et non contradictoire.
Hier soir je relisais quelques lignes de Jardins et routes, le journal de campagne de Junger, qui, à presque 40 ans, remet l’uniforme, remonte sur un cheval, traverse à nouveau cette frontière et ces villages qui portent encore les marques de la première guerre mondiale. Le regard de cet homme d’exception est un baume en ces temps incertains car il s’intéresse à l’essence du monde, non pas à ses apparences. Contrairement au libéral, l’anarque Jünger, comme le philosophe, l’artiste ou le croyant, voit autre chose. Peut-être faut-il voir dans cette posture rare l’explication de cette résilience incroyable devant l’effondrement de son pays à deux reprises et cet ethos contemplatif et serein. Cabale ainsi de suivre le vol de deux libellules au bord d’une route jonchée de cadavres de chars, d’hommes et de chevaux, capable de jouir de son bref séjour au magnifique château de Montmirail, résidence de La Rochefoucauld, entre deux marches forcées pour atteindre le front à Saint-Quentin.
Et l’on pourra se faire une idée à peu prés juste de l’avenir promis aux classes moyennes occidentales en observant la transformation accélérée de pays comme les Etats-Unis, la Grèce ou la Grande-Bretagne : paupérisation, déclassement, misère…Ou la guerre (comme l'évoquait récemment l'économiste Philippe Dessertine dans le Point)...
« Si l’universalisme de la gauche est d’abord l’héritier de celui de la philosophie des Lumières, on ne saurait pour autant oublier ses racines chrétiennes et, notamment, son origine Paulinienne (c’est un point sur lequel Alain Badiou a eu le grand mérite d’exister). ¨Pour Saint Paul, en effet, il n’existera plus, dans le Royaume de Dieu, « ni Juif ni Grec, ni esclave ni maître, ni mâle ni femelle » (Epitre aux Galates, 3-28) parce que alors tous ne feront plus qu’ « un dans le Christ ». Dans cette conception désincarnée (ou transgenre) de l’universel (que l’on retrouverait, de nos jours, aussi bien au principe de la lutte citoyenne « contre toutes les formes de discrimination » qu’à celui de ces royaumes de Dieu modernes que sont la « communauté européenne » ou le Marché mondial), toute détermination particulière –c’est-à-dire tout agencement symbolique concret supposé enfermer un sujet (qu’il soit individuel ou collectif) dans les limites d’un héritage historique ou naturel donné- doit être pensé comme un obstacle majeur à l’avènement d’un ordre juste et, par conséquent, comme une configuration politiquement incorrecte qu’il est indispensable d’éradiquer au plus vite. Tel est bien, en fin de compte, le sens ultime de la croisade perpétuelle de la gauche et de l’extrême –gauche contemporaines contre tout ce qui pourrait impliquer une forme quelconque de filiation ou d’identité individuelle et collective –y compris sur le plan anatomique et sexuel (Judith Butler –figure emblématique de la gauche américaine moderne- tenant ainsi la drag queen pour le seul sujet politique révolutionnaire capable de remplacer efficacement l’ « ancien » prolétaire de la doctrine marxiste. Si donc la loi du progrès est celle qui doit inexorablement conduire des étouffantes « sociétés closes » à la merveilleuse « société ouverte » -qui oblige, en d’autres termes, l’ensemble des civilisations existantes (du monde islamique aux tribus indiennes d’Amazonie) à renoncer peu à peu à toutes ces limitations « arbitraires » qui fondaient leur identité contingente pour se dissoudre triomphalement dans l’unité post-historique –au sens ou l’entendait Fukuyama- d’une société mondiale uniformisée (unité dont le moteur ne saurait évidement être que le développement coordonné du libre-échange, des « droits de l’homme » et de la culture mainstream)- on comprend alors ce qui fait la cohérence philosophique de la gauche moderne. Pour cette dernière, en effet, c’est forcément une seule et même chose que de refuser le sombre héritage du passé (qui ne saurait appeler, par principe, que des attitudes de « repentance »), de combattre tous les symptômes de la fièvre « identitaire » (c’est-à-dire, en d’autres termes, tous les signes d’une vie collective enracinée dans une culture particulière) et de célébrer à l’infini la transgression de toutes le limites morales et culturelles léguées par les générations antérieures (le règne accompli de l’universel libéral-paulinien devant coïncider, par définition, avec celui de l’indifférenciation et de l’illimitation absolues). Aux yeux de l’intellectuel de gauche contemporain, il va nécessairement de soi que le respect du passé, la défense de particularismes culturels et le sens des limites ne sont que les trois têtes, également monstrueuses, de la même hydre réactionnaire. »
JC Michéa, Le complexe d’Orphée, 2011.
La démystification du barnum progressiste contemporain reste pour moi un pur bonheur. Sans doute peut-on voir dans ce concept d’ « unité post-historique », une passerelle avec la post-histoire (ou sortie de l’histoire) de Philippe Murray qui décrivait l’avènement du triste Festivus-Festivus en Occident comme l’érection d’un univers du Bien sans ailleurs, sans extérieur, débarrassé une fois pour toutes de toute contradiction, de tout antagonisme, de tout particularisme et de tout mystère.
Une autre clef de lecture de l’absurdité de cette post-histoire globalisante et métissophile, comme horizon indépassable de la modernité (et des épigones Joffrinesques, Sarkophiles ou Attalinesques), se trouve chez Cristopher Lasch qui, dans son Moi assiégé, rappelle que « la définition de l’humanité est tension, division, conflit »…
Bonne nouvelle, la « post-histoire » n’a pas d’avenir!
(photo: dorothea Lange, 1936)
PS: and get your money out of your bank...
22:16 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : michéa, lasch, junger
Commentaires
Et encore un texte intéressant, merci Hoplite !
Concernant le Royaume de Dieu, l'interprétation du texte de St Paul semble demander des précautions:
http://predications.centerblog.net/6469678-le-royaume-de-dieu-est-en-toi-
"il est, dit Jésus en grec : « entos humôn »"
"Et c’est là que les lecteur, commentateurs, traducteurs de l’Evangile comment à s’empoigner, et même à dresser des bûchers pour les hérétiques, parce que cette formule peut se traduire de deux façon bien différentes : soit Jésus a voulu dire : le Royaume de Dieu est au milieu de vous. Alors il faut comprendre que le Royaume de Dieu, c’est Jésus lui-même qui inaugure ce Royaume."
"Soit, de façon plus mystique peut-être, Jésus aurait dit : le Royaume est au-dedans de vous, en vous. Alors il faut comprendre que le Royaume est un peu comme la foi, comme un trésor personnel et intérieur."
"La première traduction ouvre à la construction de l’Eglise, puisque le Royaume c’est ce qui est au milieu d’une communauté. La seconde traduction, ouvre à une spiritualité bien plus personnelle, individuelle et introspective, puisque le Royaume est à trouver en chacun. L’Eglise n’étant plus dès lors une tentative de réaliser le Royaume sur terre, mais simplement un moyen de faire connaître à chacun le trésor qu’il porte en lui."
"Entre les adepte de la première traduction et les autres, il y a eu des guerre et des excommunication au cours de l’histoire. La question n’est donc pas à prendre à la légère."
"Personnellement, je pense qu’au risque de passer pour un hérétique, il est bon de découvrir le Royaume de Dieu en moi, en toi, en chacun d’entre nous."
.
Je vois un rapprochement particulièrement intéressant entre l'interprétation choisie par le pasteur et la position de l'anarque que vous évoquez.
Dans tous les cas:
"Pour illustrer ce jour de jugement, Jésus évoque Noé qui a su préparer son arche sous le soleil brûlant pour être sauvé. Il évoque Lot qui a osé tout quitter pour échapper à la destruction de sa ville. Les paroles de Jésus sont terribles."
Écrit par : Gas | 15/10/2011
Merci Hopelite et bon dimanche.
Malko.
Écrit par : Malko | 15/10/2011
Tout-à-fait d'accord avec Michéa, décidément un des plus pertinents décrypteurs du cloaque "post-moderne" où nous pénétrons petit-à-petit (pour l'heure, ça ne nous arrive qu'aux genoux).
A ceci près toutefois: de toute évidence, l'injonction de se dissoudre dans le grand bain libéral-marchand ne s'adresse qu'à l'Occident, et plus précisément à l'Europe (aux US, il n'y a pas grand'chose à dissoudre); sur le territoire historique de certaine "autre" civilisation, en effet, nul ne s'offusque de voir affirmée et réaffirmée, quasiment chaque jour, l'identité collective, notamment religieuse, de la communauté.
Et gare à celui (ou celle) qui transgresse; l'homosexuel(le), le chrétien, le juif, la femme, n'ont qu'à bien se tenir; quant au "trans", il est, pour l'heure, tout bonnement impensable.
Or, qui s'en indigne, à "Libé" ou aux "Inrocks"? A ma connaissance, pas grand'monde.
Par contre, si on parle d'identité française, alors là...
Écrit par : dominique | 17/10/2011
"je vois un rapprochement particulièrement intéressant entre l'interprétation choisie par le pasteur et la position de l'anarque que vous évoquez."
suis d'accord. merci pour ce commentaire érudit, GAS.
de rien, malko! bonne semaine à vous.
"A ceci près toutefois: de toute évidence, l'injonction de se dissoudre dans le grand bain libéral-marchand ne s'adresse qu'à l'Occident, et plus précisément à l'Europe (aux US, il n'y a pas grand'chose à dissoudre); sur le territoire historique de certaine "autre" civilisation, en effet, nul ne s'offusque de voir affirmée et réaffirmée, quasiment chaque jour, l'identité collective, notamment religieuse, de la communauté."
oui, c'est le propre de l'occident notamment de l'europe. et ça n'est pas un hasard: de la sortie du religieux à l'autonomie, de la tradition à des sociétés marchandes régies par les seuls droits de l'homme et le marché, il est normal de voir surgi ce genre de regard pathologique. mais nous somme sseuls à voir le monde ainsi...à mon avis une parenthèse qui pourrait se refermer rapidement devant des réalités plus solides.
Écrit par : hoplite | 17/10/2011
Nous ne sommes seuls que pour l’instant, Hoplite ; petit à petit devant l’énormité de l’arnaque et surtout devant l’appauvrissement général qui est déjà à l’œuvre – car la petite bourgeoisie et le prolétariat embourgeoisé est incapable de voir plus loin que son bidon – les yeux vont s’ouvrir et les cerveaux remettre à fonctionner.
Quitte à passer pour un crétin je ne vois pas d’autre issue que par une sortie du christianisme et au retour aux paganismes antiques de l’homme indo-européen.
J’ai beau être fier de mon fond culturel chrétien, sa base juive me pose problème ; parfois je me dis que ce n’est qu’une doctrine parmi d’autres inventées par le fanatisme juif pour mieux embobiner les goys ; quand on est fanatisé par la certitude d’être le peuple élu de dieux et la volonté de dominer les autres auxquels on accorde au mieux le statut d’animal domestique, au pis un réservoir pour les pièces de rechange, on se soucie peu de méthodes.
Gas, j’aime beaucoup ton érudition en la matière mais pour moi Saint Paul n’est qu’une espèce de précurseur de BHL ou de la fine crotte : « Fraternité ! » ; le fait que leur idéale broie des peuples entiers n’a pour eux aucune importance.
Lisons dans le texte ; n’interprétons pas ; et ce que dit le texte n’est pas loin de la gentille littérature humaniste de Dany le rouge ; la vérité c’est que le brave Dany aimait bien ganymèder les enfants que les parents lui confiaient le temps où il travaillait dans une crèche de Francfort.
Loth ? Le personnage biblique ? Le saint homme qui forniquait avec ses filles ?
Allons ; comme si le sublime passé des religions indoeuropéennes ne valait rien.
Un jour nos descendants – j’espère pour nous et surtout pour eux – observeront le passé chrétien de leurs ancêtres en se demandant comment ils pouvaient être si naïf pour croire à ce tas de sornettes ; et comment l’histoire a pu connaître une armée d’érudits qui passaient leur vie à interpréter – souvent d’une façon contradictoire d’où les guerres et autres querelles fratricides – des textes aussi indigents.
Écrit par : Sclavus | 17/10/2011
"Quitte à passer pour un crétin je ne vois pas d’autre issue que par une sortie du christianisme et au retour aux paganismes antiques de l’homme indo-européen."
c'est la thèse de Chantal Delsol.
Écrit par : hoplite | 17/10/2011
Ouais, perso, ça me ferait mal.
Je ne suis pas croyant, mais indubitablement, et profondément, de culture chrétienne, et pas prêt à bazarder tout ça.
Et puis, quand je pense aux chrétiens du Moyen-Age, question "rapport à l'autre", j'ai l'impression qu'ils étaient quand même plus lucides que Mgr 23 (qui n'est peut-être lui aussi, avec tous ses pareils, qu'une parenthèse).
Écrit par : dominique | 17/10/2011
Rien ne semble bouger chez nos zélites et nos journaleux.
Comme si on ne sentait rien venir. Hollande candidat ^^, le degré zéro de la politique.
On nous ressort les ratonades de 61, on va en avoir plein les écrans pendant des semaines, jusqu'au salon du monde musulman à Noël (voir blog de Dixie).
Combien de victimes/jour des ratonades anti-blancs et anti/Chrétiens ?
Écrit par : Carine | 18/10/2011
"Comme si on ne sentait rien venir. Hollande candidat ^^, le degré zéro de la politique."
oui, le candidat idéal des vrais puissants du moment. le spectacle de l'alternance unique se poursuit avec l'assentiment enthousiaste des zeks qui votent aux primaires ou ailleurs. désespérant.
"On nous ressort les ratonades de 61, on va en avoir plein les écrans pendant des semaines, jusqu'au salon du monde musulman à Noël (voir blog de Dixie)."
oui, une couche en plus. sans doute pour ne pas exaspérer les gens avec la shoah (ya des limites..)
Écrit par : hoplite | 18/10/2011
Bon, je crois que les temps de nettoyage se préparent ; et je crois ces temps indispensables à la survie de ce peuple ; ou bien le peuple de France n’est plus qu’un ramassis de sous animaux en loques qui ne mérite aucun respect.
Observez attentivement la production audiovisuelle de cette société ; il s’agit d’un endoctrinement si abject et si criminel à coté duquel le réalisme socialiste des totalitarismes communistes n’est que du pipi de chat.
Le dernier opus que je viens de voir se nomme « Polisse » ; le grand ? prix de jury au dernier festival de Cannes ; la chose sort de la tête d’une certaine Maïwenn ; je ne sais pas qui est cette fille et comment a été façonnée sa tête de chamelle mais son opus est criminel.
La classe moyenne gauloise y est représentée comme des gens n’ayant aucune morale : Le grand père qui « suce la minette » de sa petite fille ; le père qui initie à la sexualité sa fille de 8 ans… j’en passe et des plus abjectes ; bon, disons que la connasse à la tête de chameau dont la gueule occupe les unes de la majorité de magazines papier en ce moment, c’est un peu documentée à la brigade de protection des mineurs ; disons aussi que ces cas existent malheureusement pour notre société malade ; mais je ne peux pas admettre que les déviances sexuelles soient si cloisonnées ethniquement pour que la petite chamelle des beaux quartiers puisse présenter les Gaulois comme baiseurs de leurs enfants et les « chance pour la France » comme des justiciers et veilleurs au bon ordre (Joe Star incarne un commissaire intègre et courageux).
A savoir que ce genre de navet – je parle simplement de sa valeur artistique du film sans aucune connotation idéologique – n’a absolument aucune chance de rentrer dans ses frais ; donc l’activité hautement rémunératrice de la petite chamelle n’existe que grâce aux impôts de cette classe moyenne gauloise dans la gueule de laquelle elle chie avec autant de joie.
A savoir également que le président de la commission ayant attribué une partie de fonds – la partie déterminante en effet – qui a parmi le montage financier de projet de ce navet se nomme Bernard Henry Levy ; toute cette affaire n’est que la cohérence même et ceux qui y voient du hasard ne sont que des ânes.
Donc, voilà ; des deux choses l’une :
Soit ce peuple n’a plus de colonne vertébrale ; soit il faut mettre en place un nettoyage des écuries d’Augias ; mais un nettoyage en règle.
Et l’exécuter au plus vite
Écrit par : Sclavus | 18/10/2011
Hoplite, Sclavus:
Loin de moi d'être d'un érudit ! C'est pourquoi j'ai gratté un peu le sujet.
Sclavus:
Je n'ai fait que rapporter le texte du pasteur. A moins de maîtriser la langue originale, il y a nécessairement interprétation - quelle que soit la valeur que l'on attribue au contenu du texte. On ne peut exprimer les mêmes nuances, ni de la même manière, dans toutes les langues. Or je ne parle ni Grec moderne, ni Grec ancien.
L'aboutissement à une recherche intérieure, et donc personnelle m'a paru particulièrement intéressant.
Quant au reste, je ne suis pas plus convaincu que vous : s'il s'agit de se fondre dans un grand magma unitaire pour construire un homme meilleur, vivre des lendemains radieux etc., nous savons ce que cela produit.
Je vous rejoins d'ailleurs tout à fait sur le lavage de cerveau insidieux accompli par la production télévisuelle moderne. Tocqueville, dans "De la démocratie en Amérique", a écrit des lignes terrifiantes sur le risque qu'avait la démocratie de devenir à terme la plus efficace de toutes les dictatures : la dictature des esprits. Dans notre cas, au service d'une élite factice.
Écrit par : Gas | 18/10/2011
Merci Gas ;
Même si à ta place j’aurais finis par : … au service d’une élite fasciste.
Écrit par : Sclavus | 18/10/2011
"Le dernier opus que je viens de voir se nomme « Polisse » ; le grand ? prix de jury au dernier festival de Cannes ; la chose sort de la tête d’une certaine Maïwenn ; je ne sais pas qui est cette fille et comment a été façonnée sa tête de chamelle mais son opus est criminel."
Parait que la Maïwenn en question a été la compagne de Joe Starr. Ca pose quelqu'un !
J'ai entendu cette info majeure pendant la promotion du film, vous n'avez pas pu la louper. Je me demandais aussi qui avait pu avoir l'idée de faire tourner (c'est le cas de le dire) le Joe.
Ya pas que les filles qui couchent avec le réalisateur pour avoir des rôles !
Mais on va dire que c'est bien pour le cinéma fwancé. Ya pas que les Delon et les … je cherche un nom de beau mec fwancé acteur et j'en trouve pas.
En revanche, que des belles femmes parmi les actrices, c'est pas juste.
C'était ma séquence politico-culturelle ^^
Écrit par : Carine | 19/10/2011
Et encore !
On ne parle pas de "un prophète" (vu à la télé la semaine dernière.)
Là, il y a eu un casting à la Sergio Leone quand il cherchait ses gueules de malfrats pour les gros plans de ses western spaghetti. Souvenez-vous de la scène de la gare quand ils attendent un train qui tarde à venir (je ne sais plus dans quel film). Que des gueules "viriles" de ciné, un peu marquées par la vie !
Bin dans un prophète, c'est pareil. Ca donne pas envie de faire de la prison.
Écrit par : Carine | 19/10/2011
"Quitte à passer pour un crétin je ne vois pas d’autre issue que par une sortie du christianisme et au retour aux paganismes antiques de l’homme indo-européen."
c'est la thèse de Chantal Delsol."
http://www.cgauloise.com/
Écrit par : Carine | 19/10/2011
On ne parle pas de "un prophète"
Sans doute très realiste, ce film...
Écrit par : JÖ | 19/10/2011
@carine
Qu’ils fassent jouer qui ils veulent ; je m’en tape ; c’est le contenu qui m’intéresse.
Et le contenu de la chose « Polisse » de la petite chamelle des beaux quartiers et criminel.
Je ne sais pas, on juge bien pour vol, meurtre, arnaque…. On devrait pouvoir juger pour abus de confiance, manipulation etc. de la foule crédule par la voie médiatique.
Tiens, j’ai une idée là ; faut que j’aille voir Vergès à ce sujet.
Écrit par : Sclavus | 19/10/2011
Sclavus:
A votre place, j'irais plutôt voir Collard.
Écrit par : Carine | 20/10/2011
"En revanche, que des belles femmes parmi les actrices, c'est pas juste."
moi, je trouve ça bien. hé hé
Écrit par : hoplite | 20/10/2011
Toi, ça m'étonne pas ^^
Mais pense un peu aux copines quoi zut !
On aimerait bien un Brad Pitt fwancé de temps en temps. A la place, on a des Roschdy truc. Ou des Tomer machin. Quand on a un Berling, c'est un gauchiard.
Elle est où la justice ? Hein ?
Écrit par : Carine | 20/10/2011
c'est vrai que la parité laisse un peu à désirer en la matière...et yannick alors?
Écrit par : hoplite | 20/10/2011
"Bonne nouvelle, la « post-histoire » n’a pas d’avenir!"
J'adore !
Écrit par : Cotuatos | 21/10/2011
"Quitte à passer pour un crétin je ne vois pas d’autre issue que par une sortie du christianisme et au retour aux paganismes antiques de l’homme indo-européen."
c'est la thèse de Chantal Delsol.
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Elle dit ça où ?
Écrit par : Jean-Pierre | 21/10/2011
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