20/03/2012
l'âge de la connerie
« Dans les manuels d'histoire du 22e siècle, on parlera assurément de la période 1995-2015 comme on parle aujourd'hui du haut moyen-âge : une période sombre, dure, violente, régressive. Mais nous n'avons pas l'excuse des Francs ou des Wisigoth, qui ne disposaient pas d'Internet et n'avaient pas eu l'occasion d'étudier l'Anschluss au cours d'histoire.
Laissez-moi vous le dire, nous vivons aujourd’hui à l'âge de la connerie. Au nom de nos intelligences il nous appartient à tous que cette époque opaque ne dure pas un siècle entier.Ca restera dans l'histoire : comment un peuple, une nation ont ils pu accepter avec autant de détachement, autant de jemenfoutisme... une politique finalement très rapide dans le temps (30 ans), menant à leur dilution, leur disparition, leur effacement, leur remplacement ?
Rétrospectivement, on utilisera le seul mot qui convient : suicide collectif.
Nous devions êtres "fatigués" de nous-mêmes. Dès lors, autant disparaître, se fondre, fondre littéralement, devenir liquide, puis gazeux, pour finir par disparaître.
Essayez. Projetez vous dans 50 ans par exemple. Qu'est ce qu'on écrira dans les livres d'histoire ? Y aura t il d'ailleurs encore des livres d'histoire ? Mais ce délire de mondialisation, honnêtement, je ne le vois en pratique qu'en occident. Et plus particulièrement en Europe. On est les cobayes, un vaste laboratoire d'élites blanches qui rêvent d'établir leur rente sur le monde entier.
Mais regardez le Japon, la Chine, l'Asie en général. Ils refusent de voir leur culture disparaître.
Regardez l'Afrique et l'accueil qui y est fait aux chinois. Regardez comment le premier acte de la libération des lybiens a été de renvoyer chez eux les troupes que Khadaffi avait fait venir du Niger et globalement tout ceux qui étaient noirs.
Regardez le Brésil, de gauche, qui refuse l'immigration et préfère former ses propres chomeurs.
Des 8 milliards d'habitants de cette planète, il n'y a guère que les USA ou d'autres exceptions comme Singapour où un tel système multi culturel fonctionne. Et encore, difficilement... Et il y fonctionne parce que chaque fois, ce sont des sociétés jeunes, construites récemment, artificiellement, sur un consensus social libéral, simpliste mais robuste, du chacun pour soi, sans solidarité.
Comment peut-on imaginer qu'une politique d'immigration massive de pauvres, culturellement très éloignés de nous, et forcément clients de la solidarité nationale de par leur statut social et leur éducation, puisse faire des étincelles dans une Europe au consensus politique basé sur le clientélisme, et l'empilement de rustines où une bureaucratie phagocitaire passe son temps à redistribuer des rentes à gauche à droite...
Et à Dimanche +, sur Canal + ce midi, on voyait des gars des cités, qui refusent de s'habiller comme nous, qui refusent de parler comme nous, qui refusent de vivre comme nous, et se plaindre qu'ils ne trouvent pas leur place. Et la gôche alors de débarquer et de leur promettre qu'ils obtiendront des rentes payées par les autres...
Du coup, devant cette société sans cohérence, sans unité, les gens fuient dans la consommation d'iphones et d'ipads, et s'endettent sur 30 ans pour acheter des pavillons qui leur servent de prison dorée pour s'enfermer et se cacher d'un monde qu'ils ne comprennent plus et qui les aggresse.
Les élites ont acheté un temps le consentement de la population en leur distribuant des rentes, à crédit. Surtout au papy boom, qui a été très clairement le grand bénéficiaire de cette politique de ponzi démographique au forceps. Mais aussi en agitant le spectre des "heures les plus sombres de notre histoire" et du "zumanisme zuniversel". Cet aspect là a été très utile pour faire accepter à la gauche cette politique profondément de droite et pro rente.
Mais ce délire mondialiste, multi culturaliste, est une exception dans le monde. 80% de l'humanité ne joue pas du tout ce jeu là. Les élites occidentales ont cru qu'elles allaient pouvoir étendre leur rente sur le monde entier comme ça. Mais qui peut croire que les chinois acceptent que leur ploutocratie soit autre chose que chinoise ? Goldman Sachs croyait donc sincèrement pouvoir étendre les tentacules de sa pieuvre partout ? On est victime de ces toujours mêmes fous de clowns à roulettes, cette oligarchie des incapables. Ce genre de clowns à la Delaure, d'ignares incompétents au faux savoir, qui se sont pris pour des dieux, et qui au nom d'idéologies grotesques, en viennent à nier la nature et les aspirations profondes de l'homme. Mais ces élites, dans leurs délires, sont juste en train de se suicider, dans le même temps qu'elles suicident leurs pays...
Et on voit bien que partout en Europe, la fin du clown-à-roulettisme est proche, et que l'heure du réveil est arrivée.
Surtout que sur fond de Peak Everything, les temps de l'ultra consommation, des ipads bon marché, du pétrole à gogo, et qui ont permis de masquer tout ça, prennent fin. Et qu'une fois que le décor de théâtre sera tombé, les marionnettes de cette sombre pièce vont se retrouver dénudées dans le bilzzard, à se regarder dans le blanc des yeux, sans aucune culture ni rien de partagé humainement, pour rendre leur sort plus acceptable... »
22:11 | Lien permanent | Commentaires (12)
Commentaires
Mouais...
Sauf que le "suicide collectif" est surtout une erreur de perception: le systeme de domination de classe vise, comme dans une guerre -mais c'est une guerre de facto- à démoraliser l'ennemi, or l'ennemi, c'est nous, le peuple.
L'apathie générale que nous observons est le résultat de cette guerre psychologique de démoralisation qui nous est faite.
Ce n'est pas réellement nouveau à vrai dire.
Le système colonialiste, en Algérie par exemple, avait la même fonction, le FLN se plaignait déjà de l'apathie des masses algériennes.
Aucun européen ne veut mourir, en revanche, l'hyperclasse occidentale aimerait bien liquider cette concurrence potentielle pour ses privilèges.
Voilà l'enjeu, l'immigration ne sert que de butoir pour les intérêts des abjects à kérozene.
Heureusement, la fin de partie a sifflée.
Écrit par : Three piglets | 20/03/2012
"Ca restera dans l'histoire : comment un peuple, une nation ont ils pu accepter avec autant de détachement, autant de jemenfoutisme... une politique finalement très rapide dans le temps (30 ans), menant à leur dilution, leur disparition, leur effacement, leur remplacement ?"
C'est simple: il a perdu tout les leviers du pouvoir.
Comment un peuple a pu être mené au goulag par exemple, pendant 70 ans?
Pour la même raison.
La disparition ne devient possible que lorsque le pouvoir politique a été confisqué.
Écrit par : Three piglets | 20/03/2012
"il n'y a guère que les USA ou d'autres exceptions comme Singapour où un tel système multi culturel fonctionne."
Et oui et les USA sont issus de l'Europe, son protecteur, et le pays le plus puissant du monde, pour le moment.
Une partie des reponses n'est pas si difficile a trouver.
Écrit par : JÖ | 20/03/2012
"C'est simple: il a perdu tout les leviers du pouvoir."
En Russie ?
Le peuple a deja ete au pouvoir en Russie ?
Ca se discute...
Et ca n'est pas le problème, vraiment si ?
Écrit par : JÖ | 20/03/2012
"Le peuple a deja ete au pouvoir en Russie ?"
Aucune idée, mais je sais qu'il ne l'était pas entre 1916 et 1989.
Ce qui explique bien des choses en y réfléchissant.
Et ce qui explique aussi comment un peuple ancien comme le nôtre a pu en arriver là.
Ce n'est pas un "suicide collectif", c'est la confiscation du pouvoir par une oligarchie.
On ne peut rien faire contre une volonté de suicide, en revanche, contre un pouvoir oligarchique, il y a quelques recettes efficaces.
Je soupçonne , d'ailleurs, la thèse du "suicide collectif" de faire partie de l'arsenal de la guerre psychologique contre le peuple français.
Écrit par : Three piglets | 20/03/2012
"la thèse du "suicide collectif" de faire partie de l'arsenal de la guerre psychologique contre le peuple français."
Oui désolé je n'y croit pas au "suicide collectif", il y a quand meme resilience.
Malgré une desintegration de leur pays, les chinoix sont restés chinoix, les japonais aussi.
(On met toutes les reserves necessaires)
Ca n'est pas fini.
Écrit par : JÖ | 20/03/2012
Enfin, il faut s'entendre sur "les japonais sont restés japonais".
Quel rapport entre le japon ancien et celui high-tech d'aujourd'hui?
Je crains qu'il y aient des moisis , au Japon, pour nous affirmer que le Japon n'est pas si éternel que cela.
Je persiste a affirmer que nos maux dépassent largement la dissolution ethnique via l'immigration.
Le même système de domination, sans l'immigration, n'est pas souhaitable (or, une large partie des droitards aimeraient cela, exactement la même chose sans les cpf).
Écrit par : Three piglets | 21/03/2012
"Quel rapport entre le japon ancien et celui high-tech d'aujourd'hui?"
Essayez d'immigrer au Japon...
(Puisque vous en parlez)
Certains traits demeurent.
Mais il y a evidement des limites.
Écrit par : JÖ | 21/03/2012
On etait surtout fatigué d'une mauvaise guerre, d'une guerre inique où nos chefs nous ont abandonnés, nous ont livrés à des pouvoirs etrangers: un Petain trop vieux pour durer et lutter, un de Gaulle traitre et instigateur du bordel actuel. Sans chef, un peuple ne peut survivre, et si les chefs sont remplacés par des "commerciaux politiques" qui ne s'occupent que de leurs interets et de leur pouvoir, alors le peuple meurt et c'est ce qui se passe. C'est pourquoi on ne peut parler de suicide collectif, mais plutot de massacre populaire.
Chaque pays est une exception, pas seulement les pays européens. La France est le paradis du monde, pas etonnant que tout le monde veulent s'y installer! :) :)
c'est d'ailleurs une tradition française de se faire envahir, non?
Écrit par : sonia | 21/03/2012
"On etait surtout fatigué d'une mauvaise guerre"
La faute a Napoleon III dans ce cas.
Écrit par : JÖ | 21/03/2012
L'heure du réveil est arrivée ? J'aimerais être aussi optimiste que vous mais festiland a encore de beaux jours devant lui malheureusement.
Écrit par : Mahler | 21/03/2012
Festiland sans euro ou dollar, cela s'appelle Somaliland.
Écrit par : Three piglets | 21/03/2012
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