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23/03/2012

le jour se lève

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"On songe  à la célèbre "définition" de Dominque Strauss-Kahn: "Le socialisme, c'est l'espoir, l'avenir et l'innovation" (déclaration du 20/02/2011). Le lecteur aura, bien sûr, rectifié de lui-même. Ce que DSK défninit ainsi, ce n'est nullement le socialisme (notion dont il ne doit même plus avoir le moindre souvenir). C'est seulement l'imaginaire de la gauche moderne (ou -ce qui revient à peu près au même- celui du Fonds Monétaire International)  JC Miché, Le complexe d'Orphée, 2011.

 

Commentaires

Très touchant Gabin...

Qui a conduit un char parce que sinon il n'aurait pas pu se "regarder en face"

Tout en etant a Hollywood avec Marlene (Haie encore a Berlin...n'imaginez pas)

Je ne crois pas que ce soit tout a fait mort, excusez cette faiblesse...

Écrit par : JÖ | 24/03/2012

"Je ne crois pas que ce soit tout a fait mort, excusez cette faiblesse..."
je ne crois pas non plus, JÖ..la preuve.

Écrit par : hoplite | 24/03/2012

"Le socialisme, c'est l'espoir, l'avenir et l'innovation"

Qui croit réellement que DSK pensait ce qu'il disait ?

DSK n'a pas dit ce qu'il pensait qu'était le socialisme, mais ce qu'il pensait que les autres voulaient entendre à propos du socialisme.

Écrit par : Jean-Pierre | 24/03/2012

Il a un petit côté Ewan McGregor le Gabin jeune !

Écrit par : Jean-Pierre | 24/03/2012

"DSK n'a pas dit ce qu'il pensait qu'était le socialisme, mais ce qu'il pensait que les autres voulaient entendre à propos du socialisme."

c'est ce que dit Michéa: DSK a synthétisé l'imaginaire collectif de la gauche moderne (celui du capitalisme festif, barriolé et sans frontières)

et c'est vrai qu'il était beau le conducteur de char..l'a du emballer sévère, à son époque..

Écrit par : hoplite | 24/03/2012

"l'a du emballer sévère, à son époque..."

Sacré tableau de chasse en effet, mais il s'est marié par la suite et a achete une ferme...

Écrit par : JÖ | 24/03/2012

Bonjour,

« [Le socialisme], c’est une attaque tantôt directe, tantôt indirecte mais toujours continue aux principes mêmes de la propriété individuelle ; c’est une défiance profonde de la liberté, de la raison humaine ; c’est un profond mépris pour l’individu pris en lui-même, à l’état d’homme ; ce qui caractérise [les systèmes qui portent le nom de socialisme], c’est une tentative continue, variée, incessante, pour mutiler, pour écourter, pour gêner la liberté humaine de toutes les manières ; c’est l’idée que l’État ne doit pas seulement être le directeur de la société, mais doit être, pour ainsi dire, le maître de chaque homme – que dis-je ! son maître, son précepteur, son pédagogue ; que de peur de le laisser faillir, il doit se placer sans cesse à côté de lui, au-dessus de lui, autour de lui, pour le guider, le garantir, le retenir, le maintenir ; en un mot, c’est la confiscation de la liberté humaine. À ce point que si en définitive j’avais à trouver une formule générale pour exprimer ce que m’apparaît être le socialisme dans son ensemble, je dirais que c’est un nouvelle formule de la servitude… » Alexis-Henri-Charles Clérel, vicomte de Tocqueville

Écrit par : H. | 26/03/2012

merci H pour ce point de vue intéressant. au fond, c'est une question philosophique: les auteurs libéraux, marqués par les guerres civiles de religion du 16 et 17e siècles avaient développé une anthropologie relativement négative voyant l'homme comme incapable de "bien ni de raison" (Spinoza) et construit un système politique privatisant (écartant) du débat public toute valeurs morales communes. la vie en société (non plus en communauté) est donc une vie contractuelle reposant sur le marché et le droit. A première vue, cela parait séduisant mais quand on creuse un peu, on voit que cette fameuse liberté des auteurs libéraux tourne trés vite à la guerre de tous contre tous sacahnt que chacun reste libre de vivre comme il l'entend. et les libertés de chacun (dés lors que l'on a évacué les codes culturels/moraux communs) empiètent toujours sur la vie des autres. in fine c'est l'intérèt bien compris de chacun qui règle les rapports sociaux.

HOBBES avait aussi cette vision anthopologique pessimiste et pensait, à l'inverse de TOCQUEVILLE, que c'est un état fort, le léviathan, qui devait imposer aux hommes une discupline et des règles suffisament fortes pour écarter le risque de guerre civile.

Enfin, tout dépend de ce que l'on met sous le vocable "socialiste". en ce qui me concerne, c'est la possibilité de vivre décemment, au sein d'une entité politique commune, c'est-à-dire une vision commune et partagée du monde (des valeurs civilisationnelles communes) et pouvoir vivre correctement de son travail. C'est aussi, contrairement à nos modernes, une vision de l'homme qui ne se réduit pas au progrés et à la fameuse lutte contre toutes les discriminations sociales: une critique sociale (que la gauche moderne a volontairement oubliée) et une exigence de conservation et de respect du passé et des traditions. On est loin de Hollande et DSK, vous en conviendrez.
Si le mot "socialiste" fait peur, c'est parcequ'il a été déconnecté de cette exigeance de conservation (trés présente encore dans les milieux populaires et les classes moyennes, bcp moins chez nos amis happy fews) par les partis libéraux (droite gauche confondues). au fond je me sens plus républicain que socialiste, mais la vision Orwellienne de la société (anti-totalitaire et plutôt hostile à l'étatisme) me parait toujours séduisante dans le chaos actuel célébré aussi bien par Moscovici que par Coppé...

Écrit par : hoplite | 26/03/2012

Pour l'immense majorité des droitards, le socialisme, c'est payer des impôts...toujours trop évidemment.

Écrit par : Three piglets | 26/03/2012

A noter le dernier numéro de la revue Rébellion sur le sujet :

http://rebellion.hautetfort.com/archive/2012/03/16/rebellion-52-disponible.html

Le dernier numéro de la revue Eléments est également excellent :

http://www.revue-elements.com/elements-Le-Socialisme-contre-la-gauche.html

Écrit par : Boreas | 26/03/2012

c'est vrai que le débat libéraux/socialiste se focalise toujours sur cette question d el'intervientionnisme étatique au détriment du reste, qui me parait plus important, même si ces questions sont liées; adam Smith lui-même admettait le bien-fondé de l'intervention de l'état dans des domaines hors de contrôle et de portée du particulier, il faut un équilibre, perdu aujourd’hui (ou en voie de l'être).

merci Boréas, vais m'abonner (ça change de libé^^ ha ha!)

Écrit par : hoplite | 26/03/2012

Le libéralisme n'est pas plus que le socialisme un système qui encourage véritablement la propriété : je loue, je m'abonne, je fais un leasing, je m'endette etc...

Parce que c'est pas trop malléable un gars qui possède sa maison (lui, pas la banque) ou un ouvrier qui possède ses outils.

Écrit par : UnOurs | 26/03/2012

La bonne alternative, dans un monde idéal :

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D'après le distributisme, la propriété des moyens de production devrait être aussi répandue que possible dans la population plutôt que d'être centralisée sous le contrôle de quelques bureaucrates (dans le socialisme d'État) ou quelques riches individus (dans le capitalisme). Cette idée est condensée dans une citation de Chesterton: "Trop de capitalisme ne signifie pas trop de capitalistes, mais pas assez."1
+++++++++++++++++

http://fr.wikipedia.org/wiki/Distributionnisme

Écrit par : UnOurs | 26/03/2012

Bonjour,

Merci d'avoir répondu à mon post. La question est: une société libérale, qui respecte donc la liberté individuelle de chacun qu'elle soit politique ou économique, est-elle viable sans un socle commun de valeurs (que je qualifierai, faute de meilleur qualificatif, de naturelles)? Si on ramène cette interrogation à notre société, cela revient à y admettre des communautés à la condition qu'elles se soumettent à des règles communes fruit de notre histoire. Dans le cas contraire, nous n'aurons plus qu'à reprendre à notre compte la célèbre formule de Mirabeau faite en 1789, "un agrégat inconstitué de peuples désunis". Le problème que nous rencontrons actuellement est que, rien qu'au sein de la société française traditionnelle, il y règne déjà des désaccords profonds quant à ce socle de valeur. Le Jacobinisme, toujours en quête de l'homme nouveau, est prêt à tout et se livre à tout, pour créer ce nouvel homme qu'il a tenté d'imposer il y a un peu plus de deux cents ans. Bien que notre pays ait fourni, au moins à travers Tocqueville et Bastiat, les plus grands penseurs du libéralisme politique, force est de constater que le Jacobinisme, qui se manifeste actuellement à travers les prétentions des socialistes de droite comme de gauche, a réussi à maintenir dans l'ombre ce courant d'idée avec, je le crois, des conséquences terribles quant aux respects des droits naturels des citoyens de ce pays: libertés individuelles contraintes (en règle générale au nom d'une pseudo sécurité publique), liberté d'entreprendre rendu excessivement difficile du fait des puissants corporatismes qu'il a installés dans tout les domaines, etc...
Le combat politique actuel me semble bien moins l'opposition d'une droite et d'une gauche, dont la seule différence réside entre le degrés d'intervention qu'elles comptent s'accorder en cas de victoire, que celle qui existe entre deux types de société: l'une où l'individu est respecté, l'autre où la volonté individuelle doit se plier, de gré ou de force, à une doxa officielle et conservatrice eut égard aux positions qu'elle a acquises au fil du temps. Personnellement, il y a longtemps que le choix est fait mais je déplore que nombre de mes concitoyens se complaisent à se comporter comme les moutons de la Ferme des animaux. Saint-Exupéry, dans "Terre des hommes", évoquait, lui, les termites qui n'ont de cesse d'empêcher la lumière de rentre dans la termitière en en bouchant les issues. Reconnaissez que la vraie vie est bien à l'extérieur de la termitière mais, en son sein, l'ombre est tellement rassurante. La Liberté impose un combat de tous les instants, contre ceux qui veulent l'amoindrir mais aussi, plus difficile, contre soi-même.
“Les socialistes aiment leur liberté mais ont peur de celle des autres. Les libéraux aiment la liberté des autres car elle garantit la leur.” Vincent Bénard

Écrit par : H. | 26/03/2012

Le probleme c'est que le socle de valeurs communes est souvent attaqué par la forme de liberalisme pratiqué aujourd'hui.
(C'est un des arguments donné souvent ici)

Vous avez sans doute raison de craindre un retour de balancier (Enfin bon en France, nous ne sommes pas trop "liberaux") mais est-il evitable ?

Écrit par : JÖ | 26/03/2012

J'attends de voir le bavardage libéral en action lorsque la société marchande sera écroulée sur elle même.
A mon avis, les slogans publicitaires que l'on peut lire plus haut ne vont pas durer deux minutes... le gentil "individu" se faisant broyé par les événements.

Écrit par : Three piglets | 26/03/2012

"La question est: une société libérale, qui respecte donc la liberté individuelle de chacun qu'elle soit politique ou économique, est-elle viable sans un socle commun de valeurs (que je qualifierai, faute de meilleur qualificatif, de naturelles)? Si on ramène cette interrogation à notre société, cela revient à y admettre des communautés à la condition qu'elles se soumettent à des règles communes fruit de notre histoire. Dans le cas contraire, nous n'aurons plus qu'à reprendre à notre compte la célèbre formule de Mirabeau faite en 1789, "un agrégat inconstitué de peuples désunis"

c'est une question essentielle. et mon impression est que cette société ouverte des auteurs libéraux (du pessimiste Constant à l'enthousiaste Friedman en passant par Ayn Rand) ne peut déboucher QUE sur le chaos contemporain fait d'"individus desassociés" (Tocqueville) en lutte les uns contre les autres pour leur meilleur intér^t dés lors que ce socle de valeurs communes a été dissous par l'individualisme et la liberté de chacun de vivre comme il l'entend. Sur quoi, en effet, s'appuyer pour définir des normes de vie en commun alors que celles-ci ont précisément été congédiées au motif qu'elles risquaient de réintroduire les conditions de la guerre civile? sur le marché et le droit procédural (extensible à l'infini sous l'emprise des lobbys et des campagnes d'opinions) uniquement. l'état réduit au rôle de veilleur de nuit, chargé d'assurer à chacun la jouissance de ses droits naturels et positifs sans limites.

La modernité (occidentale) est bien révolutionnaire au sens ou elle invente l'autonomie et l'auto institution du politique (répudiation de l'hétéronomie qu'elle soit religieuse ou pas): pour le meilleur comme pour le pire; le meilleur étant la possibilité de s'émanciper de certains dogmes, traditions ou usages, le pire étant dans la dissolution des architectures de sens qui font tenir une société debout (religion, usages, traditions, morale, décence commune, etc.).

"l'une où l'individu est respecté, l'autre où la volonté individuelle doit se plier, de gré ou de force, à une doxa officielle et conservatrice eut égard aux positions qu'elle a acquises au fil du temps."

je comprends votre point de vue (pour l'avoir partagé et défendu sur le blog du pitre DSK il y a quelques années quand je lisais Salin ou Millière..si!), mais je pense que la liberté absolue n'existe pas (hormis chez quelques oligarques de JPM et encore) et que l'individu même émancipé de toute hétéronomie reste comptables de certains obligations et devoirs envers ceux qui vivent autour de lui: c'est la définition du contrat social (qui existe dans toute société dans une certaine mesure et de façon paroxystique dans l'imaginaire libéral). or celui-ci me parait insuffisant par nature dans nos sociétés "ouvertes" définies par le seul pouvoir de consommer ou de requérir les services d'un avocat...

Et le termite en dehors de la termitière a toutes les chances de se faire bouffer avant longtemps..

“Les socialistes aiment leur liberté mais ont peur de celle des autres. Les libéraux aiment la liberté des autres car elle garantit la leur.” Vincent Bénard

joli mais simpliste: encore une fois ma définition du socialisme n'est qu'interventionniste ou Colbertiste qu'à la marge; il s'agit plus de décence commune et d'équilibre entre liberté individuelle, devoirs communautaires, progrès social et respect du passé (horresco referens pour tout bon progressiste!). (la quadrature du cercle, me direz-vous? pas tant que ça, je trouve.)

Écrit par : hoplite | 26/03/2012

quand je parle de "décence commune", je veux dire qu'au sein d'une même culture/civilisation/entité politique, chacun sait qu'"il y a des choses qui ne se font pas".
comme faire travailler des enfants, tirer des putes dans des sofitels en se déclarant 'homme de gauche",gérer la trés mondialiste OMC en propageant un capitalisme globalisé destructeur des cultures différenciées des hommes et de l'environnement, profiter de la faiblesse des autres pour s'enrichir, manquer à sa parole, délocaliser des industries à l'autre bout de la planète dans le seul but de maximiser les profits de quelques-uns (déjà bien pourvus en général et au détriment de gens de peu qui perdent tout en perdant leur emploi, etc., sorte de structuration morale de base encore largement présente, à mon avis dans les classes les plus défavorisées (sans idéalisation non plus) et de plus en plus aléatoire parmi les cohortes de happy fews trans genres et nomades qui donnent le la aujourdhui et trustent le système, tous partis confondus.

Écrit par : hoplite | 26/03/2012

"mais je pense que la liberté absolue n'existe pas "

Et que les limites des "abus de liberté" ne se reglent pas en demandant gentiment d'arreter.

Libre de jouer mais encore faut-il que les regles existent.

Sinon tout le monde (Surtout ceux qui en ont les moyens) triche.

Écrit par : JÖ | 26/03/2012

UnOurs,

"le socialisme d'État"

Pour moi c'est un pléonasme. Un socialisme qui n'est pas un "socialisme d'Etat" est-ce seulement possible ?

Je renvoie d'ailleurs pour ça à cet extrait d'un discours de Tocqueville :

"Voici le troisième et dernier trait, celui qui caractérise surtout à mes yeux les socialistes de toutes les couleurs et de toutes les écoles, c’est une défiance profonde de la liberté, de la raison humaine ; [...] c’est l’idée que l’Etat ne doit pas seulement être le directeur de la société, mais doit être, pour ainsi dire, le maître de chaque homme - que dis-je ! son maître, son précepteur, son pédagogue"

ici :http://aristidebis.blogspot.com/2011/10/socialisme.html

Écrit par : Jean-Pierre | 26/03/2012

"Un socialisme qui n'est pas un "socialisme d'Etat" est-ce seulement possible ?"

Même question pour le capitalisme camarade.

Écrit par : Three piglets | 26/03/2012

"Même question pour le capitalisme camarade."

Et ?

Écrit par : Jean-Pierre | 27/03/2012

Et la critique de Tocqueville tombe à l'eau et toute la quincaillerie idéologique libérale avec.
C'est d'ailleurs pour cette raison que cette crise est un grand moment de révélation.
Un deuxième mur est en train de tomber.

Écrit par : Three piglets | 27/03/2012

ça n'existe pas, toutes vos conneries.
c'est juste la bête qui vous rend dingue, bref...

passe une bonne semaine.
et fais des choses (pas obligé non plus, mébon).
plus t'en feras moins, mieux ce sera.
ton monde en est la preuve, rebref.

bise

Écrit par : jp la folle | 02/04/2012

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