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"La gauche kérosène" nomade qui préfère s'occuper des Tartares plutôt que de son voisin.
Bien vu.
C'est l'inverse de ce que disait le Pen père: en gros, je veux bien aimer tout le monde, mais permettez-moi de préférer ma famille, mes amis, mes voisins, mon village, ma région, mon pays".
Je n'ai pas la citation exacte.
Écrit par : Carine | 23/04/2012
Carine
Un philosophe du XVIIeme avait aussi brocardé une certaine elite qui adore valoriser certaines categories d'etrangers et mépriser son propre peuple (Voltaire ?).
Écrit par : JÖ | 23/04/2012
JÖ
Nan, Rousseau, comme le rappelle Michéa.
Écrit par : Carine | 24/04/2012
Carine
(Je n'ai pas visionné la video , j'avais vu cette video il y a longtemps donc je ne voulais pas revoir, ca explique mon erreur...)
Écrit par : JÖ | 24/04/2012
JÖ
Il a la vision un peu courte, mr Michéa. Certes, il peut fustiger les libéraux qui n'ont pour patrie que leur ordinateur portable (et pas seulement de gauche), mais en faire une généralité sur l'homme, c'est oublier que le déracinement des Français (puisqu'on est en France) s'est opéré en premier avec l'exode rural.
Il y a un peu de meli-melo dans son discours: le déracinement n'a rien à voir avec les échanges commerciaux internationaux (ce qui ne concernent qu'une infime partie de la population, alors que le déracinement sur notre propre sol fut autrement plus dramatique...
Et si Rousseau se méfie de ceux qui aiment les tartares, moi je me méfie de ceux qui n'ont jamais vu au-delà de leur clocher! On peut aimer son voisin parce qu'on a connu les tartares, par contre il est souvent difficile d'aimer les tartares quand on n'a jamais vu que son voisin!! On revient toujours à ses racines, on les aime d'autant plus qu'on en est séparé, ce n'est donc pas un mal que d'être "médecin" sans frontière.
"Il y a un peu de meli-melo dans son discours: le déracinement n'a rien à voir avec les échanges commerciaux internationaux (ce qui ne concernent qu'une infime partie de la population, alors que le déracinement sur notre propre sol fut autrement plus dramatique..."
justement si(d'après lui): le déracinement a tout à voir avec ce capitalisme globalisé, un des deux piliers de l'odre libéral, qui fait injonction à chacun de s'émanciper de toute appartenance historique, sociale, géographique et culturelle: le nomade hors-sol est l'homo oeconomicus..
"On peut aimer son voisin parce qu'on a connu les tartares, "
Commentaires
"La gauche kérosène" nomade qui préfère s'occuper des Tartares plutôt que de son voisin.
Bien vu.
C'est l'inverse de ce que disait le Pen père: en gros, je veux bien aimer tout le monde, mais permettez-moi de préférer ma famille, mes amis, mes voisins, mon village, ma région, mon pays".
Je n'ai pas la citation exacte.
Écrit par : Carine | 23/04/2012
Un philosophe du XVIIeme avait aussi brocardé une certaine elite qui adore valoriser certaines categories d'etrangers et mépriser son propre peuple (Voltaire ?).
Écrit par : JÖ | 23/04/2012
Nan, Rousseau, comme le rappelle Michéa.
Écrit par : Carine | 24/04/2012
(Je n'ai pas visionné la video , j'avais vu cette video il y a longtemps donc je ne voulais pas revoir, ca explique mon erreur...)
Écrit par : JÖ | 24/04/2012
Il a la vision un peu courte, mr Michéa. Certes, il peut fustiger les libéraux qui n'ont pour patrie que leur ordinateur portable (et pas seulement de gauche), mais en faire une généralité sur l'homme, c'est oublier que le déracinement des Français (puisqu'on est en France) s'est opéré en premier avec l'exode rural.
Il y a un peu de meli-melo dans son discours: le déracinement n'a rien à voir avec les échanges commerciaux internationaux (ce qui ne concernent qu'une infime partie de la population, alors que le déracinement sur notre propre sol fut autrement plus dramatique...
Et si Rousseau se méfie de ceux qui aiment les tartares, moi je me méfie de ceux qui n'ont jamais vu au-delà de leur clocher! On peut aimer son voisin parce qu'on a connu les tartares, par contre il est souvent difficile d'aimer les tartares quand on n'a jamais vu que son voisin!! On revient toujours à ses racines, on les aime d'autant plus qu'on en est séparé, ce n'est donc pas un mal que d'être "médecin" sans frontière.
Écrit par : sonia | 24/04/2012
J'entends des bruits de craquement.... Voyez les réactions bien appuyées de cette journaliste portugaise hier soir:
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/France-2012/Episodes/p-21251-Emission-speciale-soiree-electorale-du-premier-tour.htm
Jouissif !
Écrit par : Gas | 24/04/2012
"Il y a un peu de meli-melo dans son discours: le déracinement n'a rien à voir avec les échanges commerciaux internationaux (ce qui ne concernent qu'une infime partie de la population, alors que le déracinement sur notre propre sol fut autrement plus dramatique..."
justement si(d'après lui): le déracinement a tout à voir avec ce capitalisme globalisé, un des deux piliers de l'odre libéral, qui fait injonction à chacun de s'émanciper de toute appartenance historique, sociale, géographique et culturelle: le nomade hors-sol est l'homo oeconomicus..
"On peut aimer son voisin parce qu'on a connu les tartares, "
c'est vrai aussi.
Écrit par : hoplite | 24/04/2012
Les commentaires sont fermés.