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19/09/2012

salafistfucking

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photos: à gauche, permis, à droite, pas bien!

"La   liberté   d'expression   est   certes   une   belle   chose.   Toute   liberté   implique cependant  une  responsabilité.  « Effrayante est  une  liberté que ne guide pas un devoir»,   disait   l'écrivain   André   Gide. Il   va   de   soi   néanmoins   que   la   liberté d.expression ne se partage pas, et il est également bien connu que le droit à liberté d'expression n'a jamais été fait pour bénéficier avant tout aux opinions convenables et consensuelles, mais au contraire à celles qui  sont les plus dérangeantes ou les plus choquantes. En d'autres termes, si l'on admet le « droit au blasphème », alors on doit aussi admettre que ce droit ne se partage pas.

Or, en Europe, la liberté d'expression n'a jamais été totale. Encore aujourd'hui, certaines propos ou opinions sont, à tort ou à raison, proscrits par  la  loi  et leurs auteurs peuvent être déférés devant les tribunaux. L'Allemagne possède elle-même un   « index ».   Les  mêmes   qui   trouvent   tout-à-fait   normal   que   des   caricatures antimusulmanes  paraissent  dans  un  « pays   libre »  accepteraient-ils  de   la même façon  la publication de caricatures antijuives ? Ceux qui  rient  de voir représenté Mahomet   dans  des  postures   équivoques   ou  grotesques   admettraient-ils   avec   la même   facilité   la   diffusion  mondiale   d'images   pornographiques   d'Anne   Frank ? Diraient-ils qu.il  ne s'agit après tout que de caricatures, en laissant entendre que ceux qui s'en offusquent sont exagérément « susceptibles » ? On sait bien que non. Il y a dans les pays européens des lois qui sanctionnent l'antisémitisme, mais il n'y en a aucune qui  sanctionne  l'islamophobie.  Pour nombre de musulmans, il y a là deux poids et deux mesures.

Enfin, si le blasphème apparaît si peu important aux yeux des Occidentaux, n.est- ce pas d.abord parce qu.ils ont eux-mêmes perdu le sens du sacré ? Qu.ils ne croient eux-mêmes bien souvent plus à rien ? Il n.y a pas si longtemps, le blasphème était encore   lourdement   sanctionné  dans  bien des  pays  d.Europe.  Dans   le passé,   les Européens considéraient eux aussi  que certaines choses étaient  insupportables et que   certains   propos   ne   pouvaient   pas   être   tenus. Aujourd.hui,   ils   parlent   de « fanatisme » pour   stigmatiser  des  attitudes  qui,  dans   le passé,   furent  aussi   les leurs.   Le   sociologue   Zygmunt  Bauman   soulignait   récemment « la   rapidité   avec laquelle la volonté de sacrifier sa vie pour une cause s.est vue condamnée et classée comme symptôme de fanatisme religieux, retard culturel ou barbarie, par des pays qui,  de nombreux siècles durant,  présentèrent   le martyre-pour-une-cause comme étant  preuve de sainteté ». 

La  liberté d'expression peut être aussi le masque de l'indifférence. La liberté d'expression, les pays occidentaux l'ont conquise de haute lutte (le plus souvent contre  l'Eglise) au terme d'un combat qui  a pris des siècles.  Ils n'y sont parvenus qu'une fois leur société totalement « désenchantée » (Max Weber). Pour en arriver à ce stade, les musulmans ont encore du chemin à faire. La conclusion qui s'impose est qu'il y a là comme un décalage, non pas tant dans l'espace que dans le temps : les différents peuples du monde ne vivent pas aujourd'hui à la même heure de l'histoire."

Alain de BENOIST, 2006.

Trés bien, comme toujours, la lecture d'Alain de Benoist est salutaire.

Et illustre parfaitement la tartuferie de nos modernes, prompts à pardonner l'insulte faire aux chrétiens ou aux musulmans mais féroces quand les totems de notre époque sont pris à partie, à savoir l'"antisémitisme", l'"homophobie" et le "racisme"...Ici, point d'indulgence ou d'appel à la liberté d'expression, point de ligues progressistes pour appeler à dépasser les archaismes ou à dépoussierer des vieilles croyances ou les superstitions, point de tribune dans la grosse presse pour condamner les curés de ces nouvelles églises, non. Malgré les propos fleuris du pauvre Valls, la liberté d'expression dans ce pays n'est pas et le délit de blasphème existe encore bel et bien.

Qui peut croire que ces quelques dizaines de barbus fanatiques, de taqfiristes en babouches -mêmes financés et manipulés par la racaille quatari ou le pauvre Rivkin- constitueraient une menace pour ce pays? Les millions de maghrébins (la forêt verte que cache le salafiste) inassimilables ni intégrables qui font irruption sur notre sol depuis 40 ans avec la complicité du système (églises, politiques, , journalistes et clercs, patronat, progressistes de tous poils, etc.), oui, car ils sont un promesse de secession culturelle sinon ethnique, déjà à l'oeuvre dans bon nombres de villes françaises, mais qui en parle et qui s'en soucie depuis des décennies hormis la mouvance nationaliste? Les mêmes pitres, à Charlie hebdo ou ailleurs se posent en rebelles et en libre-penseur alors qu'ils sont les premiers à cautionner immigration de masse et multiculturalisme et viennent chouiner aprés parce que ces populations allogènes sommées par le système de garder leur culture et de ne point s'assimiler aux céfrans sont logiquement en rupture avec les codes autochtones et manifestent leur haine de notre modernité à roulettes et strings en cuir...un peu de cohérence serait la bienvenue chez les cafards.

Par ailleurs, dans notre république désormais multicultuelle et officiellement communautaire, qui s'interroge sur le poids d'autres lobbys, bien plus puissants mais plus discrets? Qui s'interroge sur la participation de la quasi-totalité de la classe politique et médiatique au dîner annuel du CRIF, ambassade officieuse (voulue comme telle) d'Israel en France et relais sur notre sol du conflit sémitique? Qui s'interroge sur l'appartenance générale de nos ministres, sous-ministres, secrétaires d'état et autres hauts fonctionnaires à différentes loges maçonniques (cette église de substitution)? Etc, etc.

Comme toujours, il faut essayer de voir l'ennemi principal, celui le plus à même de nous imposer des choix qui nous sont étrangers. Quel est-il?

L'ennemi principal, au delà des barbus, des sayanims et autres agents de l'empire, c'est nous-mêmes, c'est cette anomie générale; nous autres modernes, atomisés, aliénés, seuls et désenchantés, ne croyant plus en rien, sommes prisonniers d'une vision juridico-marchande du monde horizontale et vaine, arraisonnant toute chose, à la fois comblés et malheureux, prisonniers d'une d'une anthropologie individualiste et utilitariste consubstantielle d'un capitalisme globalisé destructeur car jusque boutiste et aveugle à toutes limites. Rien d'étonnant à ce que nous ne comprenions plus la colère de croyants (quels qu'ils soient). A cet égard, je trouve la critique marxienne du monde moderne toujours aussi valide (bien que celui se plaçait sur le même horizon matérialiste que son ennemi, la bourgeoisie libérale):

"La bourgeoisie a joué dans l'histoire un rôle éminemment révolutionnaire. Partout où elle a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens complexes et variés qui unissent l'homme féodal à ses "supérieurs naturels", elle les a brisés sans pitié pour ne laisser subsister d'autre lien, entre l'homme et l'homme, que le froid intérêt, les dures exigences du "paiement au comptant". Elle a noyé les frissons sacrés de l'extase religieuse, de l'enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité petite-bourgeoise dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d'échange; elle a substitué aux nombreuses libertés, si chèrement conquises, l'unique et impitoyable liberté du commerce. En un mot, à la place de l'exploitation que masquaient les illusions religieuses et politiques, elle a mis une exploitation ouverte, éhontée, directe, brutale. La bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les activités qui passaient jusque-là pour vénérables et qu'on considérait avec un saint respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle en a fait des salariés à ses gages. La bourgeoisie a déchiré le voile de sentimentalité qui recouvrait les relations de famille et les a réduites à n'être que de simples rapports d'argent.

La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production, ce qui veut dire les rapports de production, c'est-à-dire l'ensemble des rapports sociaux. Le maintien sans changement de l'ancien mode de production était, au contraire, pour toutes les classes industrielles antérieures, la condition première de leur existence. Ce bouleversement continuel de la production, ce constant ébranlement de tout le système social, cette agitation et cette insécurité perpétuelles distinguent l'époque bourgeoise de toutes les précédentes. Tous les rapports sociaux, figés et couverts de rouille, avec leur cortège de conceptions et d'idées antiques et vénérables, se dissolvent; ceux qui les remplacent vieillissent avant d'avoir pu s'ossifier. Tout ce qui avait solidité et permanence s'en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés enfin d'envisager leurs conditions d'existence et leurs rapports réciproques avec des yeux désabusés." Marx, Manifeste du parti communiste." (pour vous, Robert)

Le cauchemar climatisé de nos modernes n'est pas une fatalité. Les européens ne sont pas des américains, ils ont une histoire, des modèles, des mythes, des héros, des repères de sens, partout autour d'eux et en eux. Il n'y a qu'a se baisser ou ouvrir les yeux. Et cette altérité à babouches peut s'avérer finalement une excellente chose pour se retrouver. Dés lors, savoir ce que l'on accepte ou pas va de soi. Relire l'Iliade, peut-être.

Enfin, il y a toutes ces "élites" politiques, culturelles, cultuelles, médiatiques, illégitimes car tirant leur seule légitimité de leur capacité à réciter le discours dominant (dans un système pré-codé pour ne laisser monter que ceux qui ont cette capacité), largement responsables du chaos actuel, féroces avec les faibles (les peuples, les communautés autochtones) et accomodantes avec les forts (lobbys en cours, officines pseudo-anti-racistes, organisations mondialistes, allogénat, etc.), promptes à délégitimer et démoniser tout discours hétérodoxe (au choix: "raciste", "fasciste", "anti-sémite", "homophobe", "nazie" pour les discours les plus virulents, "fermé", "chafouin", "frileux", "rétrograde" ou "archaique" pour les moins dangereux...Faire une liste pour l'épuration.

Et vue la trés grande difficulté -l'impossibilité?- d'infléchir par le haut le cours des choses, la tentation est grande de trouver une solution par le bas, c'est-à-dire de penser en dehors du système, dans une perspective d'autonomie et de résilience aux catastrophes annoncées: autonomie financière, en termes de logement, d'alimentation, de sécurité, de transport, d'énergie...Rien de plus difficile pour nous autres modernes, si seuls et si dépendants de multitudes de supports fragiles bien introuvables dans les générations précédentes...Le recours aux forêts, cher à Jünger et à d'autres: trouver en soi et avec d'autres (pas de salut en dehors de la communauté familiale, de voisinage, de village, de réseaux, etc.) les moyens de construire en marge les conditions d'une vie plus décente, d'une renaissance. Ou simplement de survivre.

http://lesurvivaliste.blogspot.fr/

http://www.le-recifs.com/

 NB: j'emprunte le titre du post à Soral, toujours caustique.

Commentaires

Ouais.
Que ces événements soient "organisés", c'est probable.
Cependant, l'irritation légitime que l'on peut ressentir envers les "organisateurs" ne doit jamais nous faire oublier qu'il ne faudra jamais s'accommoder des "conséquences" que leurs manoeuvres entraînent.
Les tripes des premiers pour pendre les autres! (remarque au sens figuré, bien entendu, mais non moins déterminée)
Ou dit plus clairement: l'ennemi de mon ennemi n'est pas mon ami.

Écrit par : UnOurs | 19/09/2012

@ Hoplite
Je suis en train de lire "la France contre les robots" de Bernanos. Vous connaissez peut-être?
Ce qu'il écrit est d'une brulante actualité, et résonne avec ce qu'écrivait Marx

Écrit par : Popeye | 19/09/2012

"Ou dit plus clairement: l'ennemi de mon ennemi n'est pas mon ami."

notre problème est effectivement de devoir combattre sur deux fronts: l'anomie à casquette et burgers d'un côté, l'immigration extra-européenne (conséquence de l'emprise de la première largement) et la menace de disparition des cultures autochtones de l'autre. pas le choix.

Popeye, je trouve aussi que les robots de Bernanos (1947) sont brulants d'actualité quant aux ravages du capitalisme globalisé et de ses délocalisation; trés proche de la critique du machinisme froid de la société industrielle US d'un Henry Miller à la même époque. une anticipation saisissante de notre monde moderne et climatisé..

Écrit par : hoplite | 19/09/2012

"Ou dit plus clairement: l'ennemi de mon ennemi n'est pas mon ami."

Il faut néanmoins différencier l'Ennemi.
Hoplite parle d'ennemi principal -ou objectif-, on peut parler, pour le différencier, d'ennemi immédiat pour les cpf.
Le kapo-cpf est l'ennemi immédiat: pouvoir de nuisance immédiat et physique, et zéro pouvoir politique.
L'ennemi principal, c'est l'inverse: pouvoir de nuisance immédiat et physique zéro -qui a peur d'Attali?-pleins pouvoirs politiques.
Si on différencie les ennemis, alors la réponse change également.
J'en ai déjà parlé ici.

Écrit par : Three piglets | 19/09/2012

merci pour le lien du Recif. interessant.

Écrit par : sonia | 20/09/2012

Je suis choqué de voir mettre face à face une religion (acte de foi) et un titre négationniste, sans parler de Dieudonné : vous partagez ses dérives ?

Écrit par : Grunchard | 20/09/2012

Qui fixe le cap? Les gens qui ont une hyper-sensibilité au point d’être "choqué?
Si oui, quelle est la légitimité de ces gens?

Et si personne n'est choqué, que se passe t-il?

Écrit par : Three piglets | 20/09/2012

@Grunchard, la Shoah est une religion séculière, désormais, au même titre que les "droits de l'homme" et l'"anti-racisme" ou la comique "lutte contre toutes les formes de discrimination". Avec ses curés, ses imprécateurs médiatiques (les BHL, Klarsfeld, etc.), ses tribunaux d'exception, ses lois d'exception, son codex, ses Torquemada, etc. blasphème streng verboten! sous peine de mort sociale (c'était un des sens de ce post, hélas)

Écrit par : hoplite | 20/09/2012

L'anglosphère aux abois tire ses dernières cartouches. Après avoir installé des islamistes aux commandes aux portes de l'Europe, elle s'apprête à utiliser les kapos cpf pour provoquer une guerre civile en Europe. Les ordures libérales-libertaires de chez nous répondent présent pour rajouter un peu d'huile sur le feu. Ca promet pour les mois et années à venir.

Écrit par : Sven | 20/09/2012

"Et si personne n'est choqué, que se passe t-il?"

C'est tout à fait vrai. On est sommé d'être choqué, interdiction de ne pas être choqué sinon on est soupçonné d'être un vilain nazi.

On n'a même pas le droit de n'en avoir rien à foutre.

C'est vraiment une religion.

Écrit par : Jean-Pierre | 21/09/2012

"La liberté d'expression est certes une belle chose".
C'est la question: est-ce une belle chose? et surtout est-elle possible sans créer un climat de confrontation?
Ma conclusion est qu'elle ne doit pas être, que c'est une fumisterie et qu'elle n'a jamais existé. Alors on aura le droit de dire selon les chefs qu'on aura, donc à nous de mettre de bons chefs!

Écrit par : sonia | 22/09/2012

où avez vous trouvé "le secret de la shoa"?

à mourir de rire cette couvrante !

Écrit par : kobus van cleef | 25/09/2012

"Alors on aura le droit de dire selon les chefs qu'on aura, donc à nous de mettre de bons chefs!"

Et je crois que c'est le probleme fondamental, mai squ'il n'est pas facile a resoudre...

Écrit par : JÖ | 27/09/2012

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