12/11/2013
UMPS/question sociale: propagate best practices
«Pour le mariage [gay] je n'ai, comme d'ailleurs personne parmi les Français, d'objection de fond» Jean-François Copé, 2013.
**************************************************************************
"En te posant cette sérieuse question sociale, tu découvrirais que ce qui est souvent "nouveau" pour les uns -les pites à Cohn-Bendit- est souvent un "moins bien" pour les autres, en l'occurrence le peuple de l'ex-PCF détesté par Cohn-Bendit et ses potes...Et que cet effet de balance a beaucoup à voir avec les rapports de classes! Ce ne sont pas les prolos qui réclament l'abolition de la peine de mort ou le mariage pour tous, ils n'en ont rien à foutre, ça les concerne très peu. Ce sont les bourgeois parasites à la Badinter, en quête de clientèle et de supplément d'âme! La main tendue du parasite à l'improductif, du rentier du haut à l'assisté du bas, sur le dos des producteurs, prolos et petits patrons entrepreneurs. Le tout dans la nouvelle société des services et du tertiaire...
Pour finir cette petite digression que tu trouveras réactionnaire, et que je qualifierais d'antimoderne en connaissance de cause, je te propose la dernière sortie d'un grand héros -pour toi- de l'épopée moderne antifasciste: Lech Walesa! Voilà ce qu'il a balancé ces derniers temps à propos du progressisme gay:
"Dans la Pologne qui résiste encore et toujours aux pressions des lobbies LGBT, Lech Walesa, symbole de la résistance pacifique au communisme, a déclaré vendredi soir à la chaine de télévision TVN, que "les députés homosexuels devraient siéger prés du mur (du Parlement, ndlr) et même derrière le mur". La raison? L'ancien président polonais estime que "dans tous les domaines", "iles leur donnent proportionnellement à ce qu'ils représentent" et qu'ils représentent aujourd'hui "une minorité qui marche sur la tête de la majorité". Et d'ajouter: "Je ne veux pas que cette minorité, avec laquelle je ne suis pas d'accord, mais que je tolère et que comprends, manifeste dans la rue et fasse tourner la tête à mes enfants et mes petits-enfants".
"Si le dirigeant historique du premier syndicat libre du monde communiste "comprend qu'il y ait des gens différents, différentes orientations et qu'ils ont droit à leur identité", il réclame "qu'ils ne changent pas l'ordre établi depuis des siècles". 3je ne veux même pas en entendre parler. Qu'ils le fassent entre eux, et qu'ils nous laissent, moi et mes petits-enfants, tranquilles", a-t-il conclu."
Tu vois, moi, dans ma grande cohérence d'homme de la gauche sociale et de la droite des valeurs, je ressens tout à fait les choses comme Lech Walesa -car il s'agit d'abord de ressentir avant de blablater dans le concept. Niveau gauche, je préfère Lech Walesa à Caroline Fourest et j'assume, désolé..."
Alain Soral, Dialogues désaccordés, 2013.
23:38 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : soral, bergé
Commentaires
Qu'aurait fait Fourest à la place de Walesa ?
Qui a de l'envergure face a un danger aussi reel que celui qu'a affronté Walesa ?
Qui a fait ses preuves ?
Écrit par : JÖ | 12/11/2013
@JÖ :
Elle aurait soutenu Jaruzelskî a la télé officielle.
Écrit par : Hugues capet | 13/11/2013
Les commentaires sont fermés.