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09/12/2013

l'Europe qui protège..

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"Notre lecteur Julien nous a écrit: "Rapport reçu ce WE sur le secteur de la construction dans une ville connue des Landes. Comparaison de l’activité entre 2013 et la moyenne des 3 années précédentes, comparables entre elles côté résultats. Pour 2013, le bilan est édifiant ! A se demander si les statistiques d’une certaine presse datent de plusieurs mois où si on nous cache volontairement la vérité. Quoi qu’il en soit, voici le bilan:

- Maisons individuelles : baisse de 63% des demandes de PC (Permis de Construire)
- Bâtiments collectifs : baisse de 65% des demandes de PC
- Résidences : baisse de 50% des demandes

Le rapport analyse ensuite les causes, rien de bien nouveau si ce n’est la mention de la RT 2012 (Règlementation Thermique) qui a mis une grouille pas possible sur le marché national à plusieurs niveaux et qui est responsable d’une augmentation des prix d’environ 15%. Sur le fond, un lobbying qui ne sert pas à grand-chose alors que la construction BBC existe depuis plus de 15 sans problème. Par contre, il est important de noter que l’analyse met l’accent sur une aberration totale qui TUE ! Les "TRAVAILLEURS DETACHES" (super expression à la c...). Il est maintenant "normal" de voir des camionnettes roumaines, bulgares et autres pays de l’Est stationner devant un chantier ! L’exemple d’un fax reçu la semaine dernière est édifiant! On nous propose un travailleur pour moins de 2000 euros par an, charges incluses. Faut-il sortir de l’ENA pour devenir con à ce point ! Ce n’est plus de l’incompétence, c’est de la haute-trahison passible des tribunaux. On se tire une balle dans la tête. Et comme cette situation est évidente, la seule conclusion valable consiste à constater que tout ceci est voulu avec que demain, la majorité des travailleurs soit ainsi traitée, histoire de gaver un peu plus ceux qui détiennent le capital, lui-même issu de planches à billets qui fait que la monnaie en tant que telle n’a plus de valeur concrète" Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

COMMENT LA SNCF DELOCALISE DOUCEMENT SON INFORMATIQUE EN POLOGNE
du 9 au 15 décembre 2013 : Sujet déjà abordé il y a quelque temps sur cette page, mais voici de nouvelles informations de l'un de nos lecteurs sur ce qui se passe à la SNCF: "les embauches d'informaticiens seront bloquées pour 5 ans (on comprime gentiment mais surement le personnel). Je tenais à vous signaler que la supervision du réseau informatique national, qui était géré par des Lyonnais, a été déménagée en une nuit chez IBM en Pologne. Nous l'avons su lors d'une nuit d'astreinte où nous avons dû appeler le (même) numéro de supervision que d'habitude... Sauf que là: impossible de comprendre ce qui se dit.
Même le chemin de fer n'est plus à l'abri. Sachez également qu'officieusement la SNCF prévoit la suppression des RER (en tout cas la ligne C) à partir de 22h. Utile pour les braves gens qui veulent sortir sur Paris, ou en revenir tard... Le déménagement de la supervision réseau date d'il y a un an environ déjà. Cette info n'est pas fraîche mais n'a pas été relayée. Le numéro de tel reste un numero interne SNCF, un truc du genre 32.30.30, le même qu'avant pour avoir nos équipes lyonnaises on l'a vraiment appris un soir de panade, au pied du mur. On ne comprenait pas la langue de notre interlocuteur, il a fallu lui demander de nous faire un mail. Et c'est la signature du mail qui comportait "IBM Polska", nous avons tous été outrés par la signature en question: IBM GSDC Polska Sp., Muchoborska 8, 54-424 Wroclaw. Certaines activités confiées à Big Blue partent en Pologne et en Tchéquie. De son côté, Sopra délocalise en Espagne.
" PS: rappel avec 01.net, Ibm et Sopra délocalisent les activités de la SNCF. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

TEMOIGNAGE D'UN LECTEUR A PROPOS DES CAMBRIOLAGES REPETES
du 9 au 15 décembre 2013 : Julien: "J'ai 33 ans et habite une petite maison dans un village du sud de la France à coté de Aix-en-Provence. Victime d'un 1er cambriolage il y a 1 mois et aujourd'hui de nouveau, heureusement sans violence, ma compagne et moi n'étions pas présent les deux fois. La 1ere fois seulement ma maison a été visitée, ils ont pris du matériel multimédia, des bijoux (dont certains sans aucune valeur) et des vêtements là encore sans valeur (pas de grande marque). Aujourd'hui, ils ont visité ma maison mais aussi celle de deux de mes voisins les plus proches, dont des retraités chez qui ils ont empoisonné le chien (très choqué par cette action) et en plus de piller la maison ont aussi pris leur voiture (une clio). La police, venons-en au meilleur, m'a dit pour les deux fois où ils sont venus constater les faits:
- Cette année ça explose !
- Il n'y a rien à faire ... s'ils veulent entrer ils entrent.
- Une alarme ? Oui si vous voulez, m'enfin le temps qu'on arrive ils seront déjà parti avec le butin et sans se presser.
- On a tellement de plaintes ... ne comptez pas trop à ce qu'on les retrouve.
- Ce soir, on va piéger la maison, dis ma compagne excédée à la policière venus constater les faits
- Ou alors leur tirer dessus avec un gros calibre
Je sais bien que mon histoire n'a rien d'exceptionnel mais les autorités (enfin la police de quartier) ne se cache même pas de leur incapacité à agir. Que doit-on faire pour vivre en paix dans ce pays ? Se mettre du coté des voyous ?"
C'est ainsi que le pays part en vrille... quand la police ne peut plus rien faire. Et pendant ce temps, quand vous travaillez vous vous demandez si vous allez retrouver vos affaires. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

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« L’Europe a faim. C’est une enquête réalisée en Grande-Bretagne qui vient rappeler que la crise est toujours bien présente dans de nombreux pays. Une lettre envoyée la semaine dernière au British Medical Journal par une association de médecins fait état de l’accroissement alarmant du nombre de personnes hospitalisées pour malnutrition : elles étaient 5 400 l’an dernier, soit presque deux fois plus qu’en 2008 quand la crise des subprimes a frappé le Royaume-Uni et ses 53 millions de sujets. »

« Pour ces médecins, ces chiffres ne sont qu’indicatifs. La véritable mesure de la pauvreté se fait par le recensement des personnes ayant besoin d’une aide alimentaire. Elles ont été plus de 347 000 en 2012, contre 26 000 en 2008 (les chiffres de l’année actuelle ne sont pas encore connus). La faute en incombe à la crise, certes. Mais la politique de rigueur budgétaire qui l’accompagne est tout autant responsable de la hausse du chômage et de la baisse des revenus. »

Pourtant, pour l’alimentation, ce n’est pas encore comme pour les médicaments. Il n’y a pas de pénurie ou de rupture d’approvisionnement. Les magasins sont pleins… mais les gens ne peuvent pas acheter à manger.

Je me souviens encore des promesses de l’Europe, vous savez, celles où on nous vantait le développement économique, la richesse, la prospérité et la paix, raison pour laquelle il fallait absolument signer le traité de Maastricht sans quoi notre avenir serait noir.

20 ans après (le temps passe vite), cette Europe des peuples affame ses peuples, ses femmes, ses hommes et ses enfants sans que cela ne pose de véritable problème d’ordre démocratique (pour le moment). source/le contrarien

Commentaires

Les gens vont vous pendre et ils auront raison.
(vidéo)
http://www.youtube.com/watch?v=jbLFo02jlH8

Écrit par : hector | 09/12/2013

Si seulement les droitards libéraux (pléonasme) avaient un cerveau, ils comprendraient enfin que le libéralisme est à la source de nos problèmes, au lieu d'en être la solution.

C'est vous qui serez pendus, bande de cons.

Écrit par : Boreas | 09/12/2013

Comme si moins d'état était la solution...
Cette première théorie politique ( le courant libéral) nous emmène effectivement dans le mur...relire Douguine.
Le fait que les bureauçrates de l'UE se comportent comme ... Des bureauçrates prédateurs ne valide en rien le laisser-fairisme et le financiarisme de la logique libérale en action. Si les peuple ne sont pas capables de faire surgir une nouvelle classe politique à même de changer le système, tout ça se fera dans la violence et le chaos, on s'en approche à grand pas..

Écrit par : hoplite | 09/12/2013

"Comme si moins d'état était la solution..."

Dans l'absolu non, effectivement... Néanmoins, je suis certain que nous avons beaucoup à gagner à jouer le jeu d'une relative "privatisation" de certains rapports sociaux et de certaines institutions.

Après tout, le liberté du consentement est au fondement de toute la théorie libérale. Consentement éclairé, bien sûr ^^ Servons-nous des armes de l'ennemi, sans scrupules. Les vaincus sont toujours plein de scrupules.

Écrit par : Calliclès | 10/12/2013

"Les vaincus sont toujours plein de scrupules."

Ha ca...

Écrit par : JÖ | 10/12/2013

Calliclès

Etre anti-libéral, ce n'est pas être contre l'entreprise privée.

Les libéraux font croire à presque tout le monde que leur idéologie se confond avec ce mode de production, que la combattre serait le condamner, mais c'est faux.

L'entreprise privée n'a pas attendu le libéralisme pour exister.

Par ailleurs, si l'idéologie libérale n'avait pas - ce qui était son but - justifié et/ou motivé, au profit de la superclasse dominante, les excès capitalistiques que nous connaissons, essentiellement autour de la question de l'inéquité de rémunération du capital par rapport au travail, il n'en serait même pas question dans le domaine de l'économie, tant les élucubrations des Say, Bastiat, Hayek, Friedman et autres Salin sont, techniquement, un ramassis d'âneries indignes du nom de science et dont jamais une université digne de ce nom n'aurait consenti à être infectée.

Pour mesurer l'inanité du libéralisme économique, il suffit enfin de réfléchir quelques secondes à la crétinerie profonde du libéralisme philosophique, dont le premier nommé n'est qu'une moisissure parmi d'autres. Que de tant d'aveuglement dans l'appréhension de la nature humaine et du monde, que de tant d'utopisme délirant, soit aussi issue une pseudo-science économique ne résistant pas à l'épreuve des faits sauf à mentir comme un apparatchik de l'URSS, quoi d'étonnant ?

Écrit par : Boreas | 10/12/2013

Pour l'instant c'est bien de liberté dont nous manquons.

Écrit par : Cotuatos | 10/12/2013

Vous prêchez un converti, Boreas ^^

Écrit par : Calliclès | 10/12/2013

étatiste et libéraux partagent cette même illusion : croire que l'entreprise et l'État existent chacun pour soi, à l'état séparé, chimiquement pur. Le bureaucrate serait un ange de neutralité, intéressé par le seul bien commun ? Le capitaliste quand à lui n'aspirerait qu'à l'argent et jamais à sa conversion en diplôme, places à prendre, pouvoir symbolique et en rentes professionnelles ?

En régime capitaliste tout est capital et l'État n'est qu'un fromage comme les autres. Faire l'ENA c'est un investissement à long terme. Du point de vue de la caste bureaucratique, l'entrepreneur et l'artisant ne sont que de *petits porteurs*.
Du point de vue du chef d'entreprise, le petit fonctionnaire est un jean-foutre planqué qui s'est trouvé une rente.

je ne crois pas que la liberté économique dérégulée soit autre choses que le chaos mais le capitalisme ne veut jamais rien de cela : Le capitalisme veut réguler sa propre jungle. Le désordre dont il a besoin, il l'organise par l'État.

Écrit par : Dia | 10/12/2013

Cotuatos, je pense que c'est surtout de souveraineté dont nous manquons. On peut être parfaitement libre (état de droit) et ne jamais être souverain.

Écrit par : Calliclès | 10/12/2013

"je ne crois pas que la liberté économique dérégulée soit autre choses que le chaos mais le capitalisme ne veut jamais rien de cela : Le capitalisme veut réguler sa propre jungle. Le désordre dont il a besoin, il l'organise par l'État."

Dia, le capitalisme est ce "fait social total" dont parle Castoriadis et, effectivement, dés lors que le politique est soumis à la raison économique (ce qui est le cas objectivement en Occident depuis notamment les années 70), nos sociétés ne sont plus régies que par la loi du profit maximum au détriment de toute autre considération.

Je suis d'accord avec Calliclès pour dire que nosu manquons avant tout de souveraineté..mais de la souveraineté nait la liberté de prendre en main son destin. tout est là. les régimes oligarchiques verrouillés qui sont la norme en Occident aujourdhui jouent objectivement les interets d'une petite élite de firmes globalisées et d'apparatchiks entretenus (1%) contre ceux du plus grand nombre (99%) avec le concours de corps constitués qui n'ont pas encore choisis leur camp...ça viendra.

Écrit par : hoplite | 10/12/2013

"étatiste et libéraux partagent cette même illusion : croire que l'entreprise et l'État existent chacun pour soi, à l'état séparé, chimiquement pur."

Absolument.

Mais pourquoi y-a-t il des lois anti-trust aux USA ?

C'est toujours la meme histoire, il y a une marge entre la chine des seigneurs de la guerre completement feodalisée et desintegrée et un bloc etatique facon "regime socialiste populaire".

Nous on a l'UERSS...

avec bien sur tout le monde au garde a vous devant le drapeau...

Écrit par : JÖ | 10/12/2013

(Cette affiche, serieusement...C'est une pub pour une boite de nuit ?)

Écrit par : JÖ | 10/12/2013

Jö, ben non, c'était la propagande ordinaire il y a quelques années, rappelez-vous, ceux qui penchaient vers le non étaient des fascistes..

Écrit par : hoplite | 10/12/2013

Je me rappelle surtout de l'edito de Serge July...

Écrit par : JÖ | 10/12/2013

Moi non mais j'imagine..

Écrit par : hoplite | 11/12/2013

Il avait insulté les cretins imbeciles qui vaient osé ne pas voter pour le progrès.
(Très très insultant, ca avait "choqué"...De la part d'un ancien mao, le mépris du peuple, ca surprends, en effet...)

Ca doit encore se trouver sur le net...

Écrit par : JÖ | 11/12/2013

En effet, JÖ :

http://lmsi.net/Un-cri-de-douleur-de-Serge-July

Écrit par : Boreas | 11/12/2013

Merci Boreas pour le lien..effectivement c'est du lourd. Je me rappelle de cette période et de ce curieux "non" de Fabius..ha ha, quel encule celui-la.
Le méprisdeJuly à l'égard des peuples, des gens ordinaires est palpable...ce minus habens pensait sans doute incarner le sens de l'histoire...et de fait, d'une certaine manière, c'était le cas, une construction européenne comme superstructure bureaucratique à même de détruire largement tous les obstacles nationaux et communautaires à la toute puissance des trusts, des firmes globalisées, des lobbies économiques, de la puissance atlantique contre les intérêts premiers des peuples européens. De vulgaires collabos comme dit Berruyer sur son blog, rien d'autre.

Écrit par : hoplite | 11/12/2013

July, l'habitué du brassage de vide des plateaux télé de l'epoque...

Il a fini par degager de Liberation.

(On avait demandé sa tete...Mais surement pas a cause de cet edito)

Écrit par : JÖ | 11/12/2013

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