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01/05/2013

étincelle

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"Partout, on voit que les choses se défont, se délitent, se désagrègent. C'est comme si l'on assistait à l'effondrement d'une tour filmée au ralenti. Les scandales qui éclatent de façon quotidienne ne sont plus perçus que comme autant de symptômes de ce délabrement qui, de proche en proche, a fini par envahir tout le champ social. On a le sentiment d'un peupe en déshérence, d'un peuple de somnambules qui lèchent leurs plaies en faisant des cauchemars. Un peuple qui oscille entre la crise de nerfs et l'abattement sous psychotropes. Un corps malade abandonné par l'esprit. Et pourtant, il monte dans ce pays une vague d'amertume et de dégout qui peut se transformer en colère. Toute la question est de savoir à quel moment l'adition des désespoirs et des déceptions, des rancoeurs et des frustrations atteindra sa "masse critique". Lénine disait que les révolutions se produisent quand à la base on ne veut plus et qu'à la tête on ne peut plus. On en est peut-être pas trés loin. IL manque une étincelle pour mettre le feu à la plaine. " Alain de Benoist, Eléments 147/ 04/06/2013

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(...) Nous allons avoir une énorme crise systémique. La dernière fois que le secteur financier a fait faillite, celui-ci a été renfloué par les gouvernements. La prochaine étape consiste à ce que les gouvernements eux-mêmes fassent faillite. Avant d’en arriver là, ils se mettent à faire tourner la planche à billets à qui mieux mieux. Nous ne savons pas à quel moment la crise va éclater. Elle pourrait arriver demain, mais elle pourrait également se produire d’ici à trois, cinq ou dix ans. A la manière d’un ordinateur tombé en panne, il faudra procéder au redémarrage de l’économie mondiale. Mais avant cela, il est très probable que nous ayons des taux d’inflation élevés, peut-être un effondrement déflationniste et des guerres vont éclater. Nous sommes tous condamnés.

À mon avis, un indicateur a déjà déclenché un signal d’alarme très fort. Les prix des actifs sont à la hausse, mais le niveau de vie des ménages en Europe et aux États-Unis (et je ne parle pas des gens qui travaillent pour Goldman Sachs) est à la baisse. L’économie industrielle se porte mal. Le lien entre l’impression de monnaie et l’économie industrielle a déjà été rompu. Les riches achètent des résidences secondaires dans la région des Hamptons, des appartements de luxe à New York et Mayfair, des tableaux, de l’or… autant d’actifs absolument improductifs. Ils ne sont pas en train de faire construire une nouvelle usine. Ils ne sont pas en train de démarrer une nouvelle entreprise. Il ne se produit aucune création sur le plan économique.

(...) Quand les masses les plus pauvres deviennent plus puissantes que les quelques nantis, on fait payer les riches. Généralement, l’histoire a résolu ce problème soit par la redistribution, en ayant recours à l’impôt, soit par la révolution. Le plan de sauvetage de Chypre n’est que le début : il faut que les riches payent plus que les pauvres. À Chypre, il existe un élément social où ce sont les riches qui sont blâmés. Même en Amérique, il existe des signes clairs, comme les comptes de retraite individuels qui sont limités à 3 millions de dollars. Tout n’est plus question que de temps." Marc Faber via le blog à Lupus et Infos du nain.

photo: pas une raison pour déprimer...au contraire