11/10/2008
Subversion
La subversion, de nos jours, est devenue mainstream.
Elle a été digérée par les pubards et les marketeux; n'importe quel puceau a dans son i-pod toute la discographie underground introuvable de ces 30 dernières années; le rock est enregistré au kilomètre (comme la techno en son temps, ce qui en sonna le glas); Agyness Deyn est portée au pinacle par tous les tendanceurs simplement à cause de son allure de punkette (alors qu'Agnès Soral avait la même dégaine dans tchao pantin, mais qu'à l'époque elle n'a pas fait la couverture de Elle). Je vous passe le couplet sur le Bling-bling (marre de cette expression de merde).
Même une certaine presse estampillée subversive ne cesse de s'interroger sur "les branchés": qui sont-ils, t'en fait partie ou pas, je me laisse pousser la moustache ou pas, finalement c'est mieux les bars-pmu pourris, même Jack Lang y va et là au moins toutes les bombes ne sont pas aux tables des mafieux russes et des fils de riches libanais, en plus au Baron le physio est con...
Allez un Xanax et au lit.
Jo