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11/02/2015

blood

2ème partie

3ème partie

4ème partie

Le fait est qu'entre:

-les stratégies globales de nos progressistes de droite (qui font confiance à la main invisible du marché pour apaiser nos sociétés) adeptes du tittytainment:

"En septembre 1995, 500 hommes politiques et dirigeants économiques de premier plan s’étaient réunis à San Francisco sous l’égide de la Fondation Gorbatchev pour confronter leurs vues sur le monde futur. La plupart tombèrent d’accord pour affirmer que les sociétés occidentales étaient en passe de devenir ingérables et qu’il fallait trouver un moyen de maintenir par des procédés nouveaux leur sujétion à la domination du Capital. La solution retenue fut celle proposée par Zbigniew Brezinski sous le nom de tittytainment. Par ce terme plaisant, il fallait entendre un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettant de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète. " (Alain de Benoist (6 juillet 2009)

-la connerie utile de nos progressistes de gauche (apôtres d'un multiculturalisme partout défait dans le sang sauf sous quelque empire ou tyrannie), type Andrew Neather (cf infra),

- et ce "conflit de civilisations" voulu par certains pour asseoir leur domination et masquer de vrais enjeux géopolitiques et économiques ( la stratégie méthodique utilisée par l'Empire (l'axe Washington-Tel-Aviv-Ryad) pour remodeler le Proche et le Moyen-Orient suivant les recommandations du PNAC (Project for New American Century) de l'état-profond US), ou bien les stratégies imperiales russes sans doutes moins évidentes), on comprend facilement que ce projet Babel multicolore et métissé célébré désormais urbi et orbi -et que voyait surgir Powell en 1968- parait de mieux en mieux engagé...Ce documentaire relativement neutre en tous cas pas à charge comme il le serait aujourdhui est intéressant aussi et peut être avant tout parcequ'il montre que ce député conservateur va être soutenu par les classes populaires (même issues du camp travailliste) versus le camp liberal/libertaire des classes supérieures en voie de boboïsation, sorte de mouvement populaire transcourant à rebours du discours multiculturel ambiant, façade multicolore d'une immigration de masse servant les seuls intérêts de quelques-uns. Illustration saisissant ede la coupure entre ce peuple anglais qui se sait trahi et abandonné et ses élites acquises aux sirènes du capitalisme globalisé.

En passant, la confidence ahurissante de Neather cloue le bec définitivement à tous les lemmings et autres carpettes médiatiques et cultureuses qui vous traitent de complotistes dés que vous émettez l'idée, pourtant assez cohérente, que l'immigration de masse (le "remplacement démographique" de R Camus) est non seulement organisée et planifiée pour des raisons économiques (déflation salariale, destruction des protections syndicales et légales des européens de souche dont le travail ne peut être délocalisé) mais aussi idéologiques et stratégiques (balkaniser des nations relativement homogènes sur le plan culturel et ethnique afin -non pas comme le croient les crétins droitdelhommistes et autres lecteurs de Télérama pour construire "un monde plus fraternel"- mais simplement d'amoindrir la capacité de résilience de ces nations à la domination planétaire du capitalisme globalisé et d'une hyperclasse de "global leaders" aussi puissants que nuisibles, conglomérat apatride de financiers, de théoriciens, de politiciens, d'industriels, de culturo-mondains, de journalistes, d'églises et de lobbies, (bien-souvent constitutifs de ces "états-profonds" inamovibles dont parle Chauprade) manipulant en sous-main les théâtres politiques nationaux et leur marionnettes (Copé ou Moscovici? Obama ou Romney?)) Et dont le double discours (la double logique) est constant.

Complotisme? Oui. N'est-ce pas évident à la lecture de Brezinski et d'Andrew Neather?

Alors, comment éviter ces "rivières de sang" dont parle Powell?

"Nous sommes arrivés à un tournant. Jusqu’à présent, la situation et les différences sociales ont rendu l’idée même d’intégration inaccessible : cette intégration, la plupart des immigrés ne l’ont jamais ni conçue ni souhaitée. Leur nombre et leur concentration ont fait que la pression vers l’intégration qui s’applique d’habitude aux petites minorités, n’a pas fonctionné. Nous assistons aujourd’hui au développement de forces qui s’opposent directement à l’intégration, à l’apparition de droits acquis qui maintiennent et accentuent les différences raciales et religieuses, dans le but d’exercer une domination, d’abord sur les autres migrants et ensuite sur le reste de la population. Cette ombre, au départ à peine visible, obscurcit le ciel rapidement. Et on la perçoit désormais à Wolverhampton. Elle donne des signes d’expansion rapide. Les mots que je vais citer ne sont pas les miens, je les reprends tels quels de la presse locale du 17 février [1968], ils sont d’un député travailliste, ministre du gouvernement actuel : « Il faut déplorer la campagne menée par la communauté Sikh pour conserver des coutumes inadéquates. Ils travaillent en Grande-Bretagne, dans la fonction publique qui plus est. Ces personnes doivent accepter les conditions liées à leur emploi. Réclamer des droits particuliers pour leur communauté (ou devrait-on parler de rites ?) mène à un dangereux clivage au sein de la société. Ce communautarisme est un chancre : qu’il soit revendiqué par un camp ou par un autre, il faut le condamner sévèrement. » Il faut remercier John Stonehouse pour sa lucidité et pour avoir eu le courage d’évoquer ce sujet.

Le projet de Loi sur les Relations Raciales constitue le terreau idéal pour que ces dangereux éléments de discorde prospèrent. Car voilà bien le moyen de montrer aux communautés d’immigrants comment s’organiser et soutenir leurs membres, comment faire campagne contre leurs concitoyens, comment intimider et dominer les autres grâce aux moyens juridiques que les ignorants et les mal-informés leur ont fournis.

Je contemple l’avenir et je suis rempli d’effroi. Comme les Romains, je vois confusément « le Tibre écumant de sang ». Ce phénomène tragique et insoluble, nous l’observons déjà avec horreur outre-Atlantique, mais alors que là-bas il est intimement lié à l’histoire de l’Amérique, il s’installe chez nous par notre propre volonté, par notre négligence. Il est déjà là. Numériquement parlant, il aura atteint les proportions américaines bien avant la fin du siècle. Seule une action résolue et immédiate peut encore l’empêcher. Je ne sais si la volonté populaire exigera ou obtiendra de telles mesures. Mais ce que je sais, c’est que se taire devant cette situation serait une trahison majeure." Enoch Powell, 1968.

Bonne question...

Les derniers posts et leurs commentaires avisés apportent sans doute quelques réponses possibles: réconciliation, alliances tactiques, remigration, guerre civile inter-ethnique (dont Faye pense, avec d'autres, qu'elle est inéluctable) , réseaux de BAD, stratégies combinées, chacun comprend aisément que les années que nous allons vivre seront sans doute décisives et dangereuses. Et le plus difficile sera sans doute de ne pas se tromper d'ennemi (comme le soulignent assez ici certains commentateurs avisés...)

"Tout peuple qui a horreur du sang au point de ne pas savoir comment se défendre deviendra tôt ou tard la proie d'un peuple belliqueux ou d'un autre. Il n'y a peut-être pas un seul pouce de terre sur ce globe qui n'ait pas été conquis par l'épée à un moment ou à un autre, et où ses occupants ne se sont pas maintenus par la force. Si les Nègres étaient plus forts que les Européens, l'Europe serait partitionnée par les Nègres et non l'Afrique par les Européens. Le «droit» proclamé par des peuples qui s'accordent le titre de «civilisés» à conquérir d'autres peuples, qu'il leur plaît d'appeler «non-civilisés», est complètement ridicule, ou plutôt ce droit n'est rien d'autre que la force. Car tant que les Européens seront plus forts que les Chinois, ils leur imposeront leur volonté; mais si les Chinois devaient devenir plus forts que les Européens, alors les rôles seraient inversés, et il est hautement probable que les sentiments humanitaires n'ont jamais pu être opposés avec une efficacité quelconque à une armée." Pareto, 1908.