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06/01/2014

fakepride

. [Faits et Documents n°341 - Septembre 2012]

"Fin juillet, la police toulousaine a démantelé un petit réseau d’activistes, dont plusieurs mineurs, qui s’employaient à inonder d’appels menaçants, injurieux et antisémites l’école fondamentaliste juive Ozar Hatorah de Toulouse, celle-là même où  Mohammed Merah avait perpétré l’un de ses attentats en mars dernier. Curiosité qui a entraîné un désintérêt total des médias dès son annonce : le groupe, qui utilisait le site internet  violvocal.com, avait été créé par Grégory Chelly, alias « Ulcan », responsable de la Ligue de défense juive et chef du commando qui avait saccagé la librairie pro palestinienne Résistances à Paris en juillet 2009." http://faitsetdocuments.com/

. [Faits et Documents n°312 - Mars 2011]

"Président du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, l’ex-commissaire de police Sammy Ghozlan, boute-feu de la communauté juive ultra, vient d’être suspendu pour trois mois du comité directeur du Conseil représentatif des institutions juives de France. Une décision rarissime de la part du Crif, qui sanctionne ainsi la diffusion de fausses nouvelles de sa part quant à la prétendue destruction d’une synagogue à El Hamma en Tunisie le 1er février (voir F&D 311). L’intéressé, qui s’était déjà signalé en jouant un rôle en pointe dans la tristement fameuse « affaire du RER D », en 2004, est défendu par la Ligue de défense juive qui accuse le Crif d’être devenu « définitivement anti-juif ». http://www.faitsetdocuments.com

. 15 novembre 2003 : vrai-faux incendie de l’école juive de Gagny. Le Figaro et l’Express signalent qu’on s’oriente vers une banale histoire d’arnaque à l’assurance. source
. 3 janvier 2004 : vraie-fausse auto-mutilation du Rabin Fahri qui passe de statut de victime à celui de suspect. Ibid
. Mai 2004 : la 17ème chambre du TGI (Tribunal de Grande Instance) de Paris condamne Axel Moïse. Il s'adressait lui-même de fausses lettres de menace antisémites. Ibid
. 9 juillet 2004 : Marie Leblanc, mythomane se dessine des croix gammées sur le ventre et se déclare victime d'une agression antisémite, causant "l'émoi" que l'on sait. Ibid
. 21 août 2004 : un incendie détruit un centre social juif à Paris. On y retrouve des inscriptions à caractère antisémite.L’auteur est arrêté par la police : c’est un employé du centre social. Ibid.

. La fausse agression du RER D: le vendredi 9 juillet 2004, Marie L., une jeune femme de 23 ans se présente pour porter plainte, au commissariat d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Elle affirme avoir été victime dans la matinée d’une agression à caractère antisémite, dans la ligne D du RER, entre Louvres et Sarcelles, alors qu’elle voyageait avec son bébé. Quelques jours plus tard, l’enquête policière permet d’établir qu’il s’agit d’une pure et simple affabulation. Mais entre temps médias et responsables politiques se sont enflammés...source

etc., etc, etc., etc., etc., la liste est longue.


08/12/2013

nos amis américains

Mark_Taplin.jpg

















Au travers de nos enquêtes sur les American Presence posts (n° 94) ou sur la French-American Foundation (n° 271 et 272), F&D a été le premier média français à s’interroger sur la restructuration de l’influence américaine en France. Nous avons également rapporté, à plusieurs reprises, l’étrange comportement de l’ambassade américaine dans les banlieues françaises de non-droit avec le rôle majeur de la très discrète Randiane Peccoud (n° 303). Autant d’éléments aujourd’hui corroborés par un stupéfiant document de l’ambassade américaine à Paris, rendu public grâce au site internet Wikileaks. Sans surprise, ce document a été passé sous silence par tous les grands médias français. Alors même qu’il démontre l’ampleur des manipulations secrètes américaines dans les banlieues françaises en direction des « minorités visibles », en particulier musulmanes, et l’existence d’une stratégie d’influence de grande ampleur. Les moyens décrits sont si grossiers qu’on a l’impression de consulter le programme d’introduction de la démocratie auprès des talibans en Afghanistan, la France étant ravalée au rang d’un simple bantoustan. Nous donnons ensuite divers exemples de cette stratégie.

Les menées américaines en France ne sont pas nouvelles. Sydney Hooks, un des responsables du Congrès pour la liberté de la culture, un vaste programme financé par la CIA durant la Guerre froide, déclarait en 1947 : « Rééduquer, réinformer le public français, me semble être la tâche la plus fondamentale aussi bien que la plus urgente pour la politique démocratique américaine en France. » Et, dans son livre Qui mène la danse ? La CIA et la guerre froide culturelle (Denoël), l’historienne Frances Stonor Saundes cite en page 160 un certain Donald Jameson, agent de la CIA, qui donne ici une parfaite définition de « l’idiot utile » : « En ce qui concerne les attitudes que l’Agence (NDA : la CIA) voulait inspirer à travers ces activités, ce qu’elle aurait voulu manifestement produire, c’est des gens qui par leur propre raisonnement et convictions seraient persuadés que tout ce que les États-Unis accomplissaient était juste. »

Ceux qui croiraient que ces pratiques de la Guerre froide sont enterrées depuis belle lurette se trompent : elles sont à nouveau utilisées en France depuis plusieurs années en direction de ceux qui seront bientôt les nouveaux supplétifs des Américains : les minorités immigrées, en particulier musulmanes. C’est du moins ce qu’indique sans aucune ambiguïté un rapport de l’ambassadeur américain actuellement en poste à Paris. Comme l’écrit Benjamin Pelletier (sur le plus que passionnant blog « gestion des risques interculturels »),

« Wikileaks a permis de lever le voile sur ce qui était déjà une évidence : les Américains sont clairement engagés dans une stratégie d’influence de grande ampleur vis-à-vis des minorités en France […] Il ne s’agit pas là d’une découverte, mais d’une confirmation : il y a une claire et nette entreprise de manipulation des minorités en France par les Américains. Les opérations mises en oeuvre sont scrupuleusement planifiées, suivies et dévaluées. »

A) Le rapport secret de l’ambassade américaine.

Pour s’en convaincre, il suffit de lire le rapport de l’actuel ambassadeur américain à Paris, Charles Rivkin, envoyé le 19 janvier 2010 au Secrétariat d’État américain sous le titre : Embassy Paris, Minority Engagement Strategy (disponibles à http://213.251.145.96/cable/2010/01/10PARIS58. html et partiellement, en français, sur le site http:// gestion-des-risques-interculturels.com).

En voici les passages les plus importants (NdL&I – en bleu), avec nos remarques.

1) Résumé.

« Au regard des circonstances et de l’histoire uniques de la France, l’Ambassade américaine a créé une Stratégie d’Engagement envers les Minorités qui concerne, parmi d’autres groupes, les musulmans français. Notre objectif est de mobiliser la population française à tous les niveaux afin d’amplifier les efforts de la France pour réaliser ses propres idéaux égalitaires, ce qui par suite fera progresser les intérêts nationaux américains. Alors que la France est à juste titre fière de son rôle moteur dans la conception des idéaux démocratiques et dans la promotion des droits de l’homme et de l’État de droit, les institutions françaises ne se sont pas montrées elles-mêmes assez flexibles pour s’adapter à une démographie de plus en plus hétérodoxe. »

Remarque : bref, l’objectif est de faire progresser l’influence américaine en France via les minorités immigrées par le biais de l’égalitarisme forcené de manière à accélérer l’affaiblissement de l’identité française. Sans que cela soit écrit, mais cela ressort de tous les textes, l’objectif n’est pas l’intégration (« meltingpot ») mais le multiculturalisme.

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