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08/12/2013

nos amis américains

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Au travers de nos enquêtes sur les American Presence posts (n° 94) ou sur la French-American Foundation (n° 271 et 272), F&D a été le premier média français à s’interroger sur la restructuration de l’influence américaine en France. Nous avons également rapporté, à plusieurs reprises, l’étrange comportement de l’ambassade américaine dans les banlieues françaises de non-droit avec le rôle majeur de la très discrète Randiane Peccoud (n° 303). Autant d’éléments aujourd’hui corroborés par un stupéfiant document de l’ambassade américaine à Paris, rendu public grâce au site internet Wikileaks. Sans surprise, ce document a été passé sous silence par tous les grands médias français. Alors même qu’il démontre l’ampleur des manipulations secrètes américaines dans les banlieues françaises en direction des « minorités visibles », en particulier musulmanes, et l’existence d’une stratégie d’influence de grande ampleur. Les moyens décrits sont si grossiers qu’on a l’impression de consulter le programme d’introduction de la démocratie auprès des talibans en Afghanistan, la France étant ravalée au rang d’un simple bantoustan. Nous donnons ensuite divers exemples de cette stratégie.

Les menées américaines en France ne sont pas nouvelles. Sydney Hooks, un des responsables du Congrès pour la liberté de la culture, un vaste programme financé par la CIA durant la Guerre froide, déclarait en 1947 : « Rééduquer, réinformer le public français, me semble être la tâche la plus fondamentale aussi bien que la plus urgente pour la politique démocratique américaine en France. » Et, dans son livre Qui mène la danse ? La CIA et la guerre froide culturelle (Denoël), l’historienne Frances Stonor Saundes cite en page 160 un certain Donald Jameson, agent de la CIA, qui donne ici une parfaite définition de « l’idiot utile » : « En ce qui concerne les attitudes que l’Agence (NDA : la CIA) voulait inspirer à travers ces activités, ce qu’elle aurait voulu manifestement produire, c’est des gens qui par leur propre raisonnement et convictions seraient persuadés que tout ce que les États-Unis accomplissaient était juste. »

Ceux qui croiraient que ces pratiques de la Guerre froide sont enterrées depuis belle lurette se trompent : elles sont à nouveau utilisées en France depuis plusieurs années en direction de ceux qui seront bientôt les nouveaux supplétifs des Américains : les minorités immigrées, en particulier musulmanes. C’est du moins ce qu’indique sans aucune ambiguïté un rapport de l’ambassadeur américain actuellement en poste à Paris. Comme l’écrit Benjamin Pelletier (sur le plus que passionnant blog « gestion des risques interculturels »),

« Wikileaks a permis de lever le voile sur ce qui était déjà une évidence : les Américains sont clairement engagés dans une stratégie d’influence de grande ampleur vis-à-vis des minorités en France […] Il ne s’agit pas là d’une découverte, mais d’une confirmation : il y a une claire et nette entreprise de manipulation des minorités en France par les Américains. Les opérations mises en oeuvre sont scrupuleusement planifiées, suivies et dévaluées. »

A) Le rapport secret de l’ambassade américaine.

Pour s’en convaincre, il suffit de lire le rapport de l’actuel ambassadeur américain à Paris, Charles Rivkin, envoyé le 19 janvier 2010 au Secrétariat d’État américain sous le titre : Embassy Paris, Minority Engagement Strategy (disponibles à http://213.251.145.96/cable/2010/01/10PARIS58. html et partiellement, en français, sur le site http:// gestion-des-risques-interculturels.com).

En voici les passages les plus importants (NdL&I – en bleu), avec nos remarques.

1) Résumé.

« Au regard des circonstances et de l’histoire uniques de la France, l’Ambassade américaine a créé une Stratégie d’Engagement envers les Minorités qui concerne, parmi d’autres groupes, les musulmans français. Notre objectif est de mobiliser la population française à tous les niveaux afin d’amplifier les efforts de la France pour réaliser ses propres idéaux égalitaires, ce qui par suite fera progresser les intérêts nationaux américains. Alors que la France est à juste titre fière de son rôle moteur dans la conception des idéaux démocratiques et dans la promotion des droits de l’homme et de l’État de droit, les institutions françaises ne se sont pas montrées elles-mêmes assez flexibles pour s’adapter à une démographie de plus en plus hétérodoxe. »

Remarque : bref, l’objectif est de faire progresser l’influence américaine en France via les minorités immigrées par le biais de l’égalitarisme forcené de manière à accélérer l’affaiblissement de l’identité française. Sans que cela soit écrit, mais cela ressort de tous les textes, l’objectif n’est pas l’intégration (« meltingpot ») mais le multiculturalisme.

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27/08/2013

bis repetita placent

21/06/2012

land of few

pendant ce temps-là,

08:24 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : usa

15/12/2011

crash

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"USA 2012/2016 : Un pays insolvable et ingouvernable

Dans ce GEAB N°60, notre équipe présente donc ses anticipations à propos de l'avenir des Etats-Unis pour la période 2012-2016. Nous rappelons que depuis 2006 et les premiers GEAB, LEAP/E2020 a décrit la crise systémique globale comme un phénomène caractérisant la fin du monde tel qu'on le connaît depuis 1945, marquant l'effondrement du pilier américain sur lequel cet ordre mondial a reposé depuis près de sept décennies. Dès 2006, nous avions identifié les années 2011-2013 comme étant celles au cours de laquelle le « Mur Dollar » sur lequel est assise la puissance des Etats-Unis allait se disloquer. L'été 2011, avec la dégradation de la note de crédit des USA par l'agence S&P a marqué un tournant historique et a confirmé que l' « impossible » (27) était bien en train de se concrétiser. Il nous paraît donc essentiel de fournir aujourd'hui à nos lecteurs une vision anticipatrice claire sur ce qui attend le « pilier » du monde d'avant la crise au moment où cette crise est passée à la « vitesse supérieure » depuis l'été 2011 (28).

Ainsi, selon LEAP/E2020, l'année électorale 2012 qui s'ouvre sur fond de dépression économique et sociale, de paralysie complète de l'appareil d'état fédéral (29), de fort rejet du bipartisme traditionnel et de questionnements croissants sur la pertinence de la Constitution, inaugure une période cruciale de l'histoire des Etats-Unis. Au cours des prochaines quatre années, le pays va être soumis à des chocs politiques, économiques, financiers et sociaux comme il n'en a pas connu depuis la fin de la Guerre de Sécession qui, hasard de l'Histoire, débuta très exactement il y a 150 ans en 1861. Au cours de cette période, les Etats-Unis vont être simultanément insolvables et ingouvernables, transformant en « bateau-ivre » ce qui fut le « navire-amiral » du monde de ces dernières décennies.

Pour rendre compréhensible la complexité des processus en cours, notre équipe a choisi d'organiser ses anticipations en la matière autour de trois grands pôles :
1. La paralysie institutionnelle US et la dislocation du bipartisme traditionnel
2. La spirale économique infernale US: récession/dépression/inflation
3. La décomposition du tissu socio-politique US (...)"

source/suite

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et quand ça pète, on achète quoi?

03/02/2011

chaos

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"Camden, cité américaine en faillite et livrée au crime.

Pour combler son déficit budgétaire, la deuxième ville la plus criminogène des États-Unis vient de licencier 45% de ses forces de police. 

Pour faire face à des déficits budgétaires abyssaux, les municipalités américaines prennent des mesures de plus en plus drastiques. Mais aucune n'a autant défié la logique que Camden, considérée comme la deuxième ville la plus dangereuse des États-Unis. La cité de 79.000 habitants, située dans le New Jersey (Est), n'a pas trouvé de meilleure solution pour combler son découvert de 26 millions de dollars que de licencier près de la moitié de ses policiers le 18 janvier dernier: 168 sur 363 en tout, ainsi que 67 pompiers et 100 autres employés administratifs.

Depuis, la police a décidé de ne plus se déplacer pour des accidents de voiture sans blessés, des vols sans violence ou des actes de vandalisme. Dans une ville ravagée par la criminalité, les résidents se demandent si les choses peuvent encore empirer. Carlotta Mendez n'en doute pas. Cela faisait plus d'une décennie que cette femme officier de police patrouillait les rues avant de se retrouver au chômage le 18 janvier. Comme ses camarades, elle a rendu son insigne et son Smith & Wesson calibre 40 le cœur lourd. «C'est la vie de nos résidents que la Mairie a mise en jeu en nous licenciant. Les criminels vont en profiter pour reprendre le contrôle de la rue», lance-t-elle en colère. Carlotta accepte volontiers de montrer au visiteur les quartiers malfamés de Camden pour mieux prendre la mesure de la situation. À ses côtés, on découvre la face cachée de cette ville d'apparence très ordinaire. «Cette maison orange, au numéro 440, est infestée de dealers», dit-elle en fusillant du regard depuis sa voiture trois types postés devant. L'un d'eux la reconnaît et ordonne illico aux autres de déguerpir. (...)" source

 

Camden, la ville de Walt Whitman, le magnifique poète américain du 19eme siècle, est aujourd'hui un cimetière industriel accroché en face de Philadelphie sur le grand fleuve Delaware.

C’est aussi le laboratoire de l’Amérique du XXIème siècle, celle que célèbrent jours après jours nos modernes ébaubis par son leader métis Obama malgré le désastre politique, financier, social, géostratégique et militaire dont il est directement responsable. Avant tout pour avoir fait montre d’une soumission servile à tous les lobbys qui font et défont les élections dans ce pays –militaro-industriel, juif et financier en particulier. Camden, jadis petite ville tranquille de la banlieue de Philadelphie est aujourd’hui une des –sinon la- ville la plus dangereuse des USA. Désindustrialisation, désinvestissement scolaire et social, criminalité, gangs, trafics divers, etc.

Avant même la crise de 2008, cette ville était archétypale de l’anomie violente produite par l’anthropologie libérale célébrée par nos modernes festivistes, quelle que soit leur couleur politique, qu’ils lisent le Monde ou la Figaro…L’effondrement de l’Empire auquel nous assistons actuellement n’est qu’un accélérateur de cette crise du modèle américain basé sur l’individualisme, la recherche de son meilleur intérêt, la toute puissance du marché et  la réduction de l'Etat au rôle de veilleur de nuit, la destruction de toute vision holiste de la nation au profit de ces « commercial society » composées d’individus contractants, communiants dans l’amour de Dieu et de l’argent, censés jouir de droits individuels inaliénables pour le meilleur, en fait, une gigantesque juxtaposition de monades anomiques en lutte contre tous pour leur simple survie…et le pire.

La Cité sur la colline, celle des pères fondateurs, censée montrer le chemin au reste du monde plongé dans la barbarie, l’oppression ou la tyrannie (au choix) est en ruine. La mort programmée du dollar, la faillite des banksters de Wallstreet, la misère de 40 millions d’américains survivant grâce à des bons alimentaires dessinent l’horizon proche et le dilemme posé aux américains conscients du désastre contemporain: guerre civile, chaos ou refondation de ce pays. Nul doute que le chaos soit la solution retenue par les Obama, Bernanke, Geithner ou Biden, ces puissants du moment.

Cet avenir, en forme de dislocation sociale, de déréliction générale, de guerre de tous contre tous, de tribalisme violent, de barbarie ordinaire, c’est celui de nos cités européennes. C’est Paris, Nantes, Montpellier, Barcelone, Florence, Manchester dans quelques générations, quelques années peut-être, l’avatar d’un monde anglo-saxon qui sombre dans la célébration insupportable d’un vivre-ensemble imaginaire.

Frappant de constater à quel point la mécanique implacable à l'oeuvre dans ce monde anglo-saxon se rapproche du scénario d'effondrement décrit par Orlov.

 

27/10/2010

l'ombre du Tea Party

"Israël, annexe du Pentagone

Une des probabilités attendues d’une nouvelle Chambre des Représentants à majorité républicaine (éventualité tenue quasiment pour acquise avec les élections du 2 novembre), c’est une attaque violente contre l’aide US à l’étranger. Tout le poids de Tea Party se fera sentir dans ce sens. Si c’est le cas, qu’adviendrait-il de l’aide à Israël (autour de $3-$4 milliards par an), dont dépend presque à 100% la puissance militaire d'Israël et sa sécurité nationale ? Les partisans d’Israël sont inquiets.

Le Représentant républicain, chef de la majorité républicaine au Congrès, Eric Cantor, seul juif du groupe républicain à la Chambre, a son idée. Il l’a confiée à JTA (Jewish Telegraphic Agency), le 24 octobre 2010. Il s’agirait de faire inclure cette aide dans le budget du Pentagone, la mettant ainsi à l’abri relatif des fluctuations parlementaires.

«A Republican Congress would seek to remove funding for Israel from the foreign operations budget, a GOP leader said. U.S. Rep. Eric Cantor, the Republican whip and the only Jewish Republican in the House of Representatives, told JTA that a GOP-led House would seek to defund nations that do not share U.S. interests, even if it meant rejecting the president's foreign operations budget.

»Cantor, of Virginia, said he wants to protect funding for Israel should that situation arise. “Part of the dilemma is that Israel has been put in the overall foreign aid looping,” he said when asked about the increasing tendency of Republicans in recent years to vote against foreign operations appropriations. “I'm hoping we can see some kind of separation in terms of tax dollars going to Israel.”

»Cantor's statement was a sign that the Republican leadership was ready to defer to the party's right wing on this matter. Some on the GOP right have suggested including Israel aid in the defense budget, and a number of Tea Party-backed candidates have said they would vote against what is known in Congress as “foreign ops.”»

Cette proposition radicale de faire passer l’aide à Israël dans le budget du Pentagone est une opération très sérieusement envisagée, qui dénote d’abord le climat d’urgence où se trouvent certaines situations tenues jusqu’ici pour acquises. La perspective d’une mise en question complète de l’aide à l’étranger par une Chambre sous influence de Tea Party montre bien qu’on se prépare à certaines décisions radicales. L’intégration de l’aide à Israël dans le budget du Pentagone aurait l’avantage d’assurer une certaine protection organique à cette aide, mais elle aurait également diverses conséquences dont on mesure encore mal les effets, dont certains d’entre eux pourraient s’avérer très ambigus, voire très dangereux pour Israël.

• Le premier effet, capital, est de dissiper toutes les fictions développées jusqu’ici. La situation apparaîtrait pour ce qu’elle est dans la réalité comptable, mais avec des liens institutionnels nouveaux et contraignants. Pour ce qui est des liens avec les USA, point d’équilibre, voire de survie fondamental pour Israël, le doute ne serait plus permis : Israël est une dépendance du Pentagone et du complexe militaro-industriel. On le savait déjà sur la situation réelle et concrète, depuis plusieurs décennies, depuis le début des années 1980 où l’influence du Pentagone sur Israël était devenue prépondérante (voir notre F&C du 17 juillet 2006). Avec la mesure envisagée, la chose apparaîtrait au grand jour, – ce qui est loin d’être confortable, pour Israël essentiellement.

• Sur le plan pratique, une telle décision constituerait la constitution d’un formidable moyen de pression, presque absolu, du Pentagone sur Israël. D’ores et déjà, le Pentagone dispose d’une puissance de pression extrême, comme l’a montré l’affaire de la commande de vingt F-35 (JSF), qui a été imposée à l’armée israélienne. Dans les nouvelles conditions envisagées, le Pentagone disposerait de tous les moyens de manipuler l’aide à Israël, non pas tant pour la restreindre, que pour la diriger, l’orienter, en fonction de ses intérêts dans lesquels Israël aurait un rôle assigné. Cela impliquerait la perte définitive de toute souveraineté nationale pour Israël, comme l’a toujours craint l’ancien ministre de la défense Moshe Arens.

• L’un dans l’autre, une telle orientation, qui paraîtrait en termes de relations publiques un triomphe des relations privilégiées d’Israël avec les USA, voire de la prépondérance d’Israël dans la politique étrangère des USA, constituerait en réalité une perspective très différente. Israël serait définitivement liée, non pas au pouvoir US, non pas à la politique US, mais à un centre de pouvoir US, ce qui impliquerait qu’il serait entraîné dans un jeu extrêmement complexe, où aucune continuité de politique extérieure n’est assurée. (Par exemple, pour prendre un cas d’actualité, Israël, sous la coupe directe du Pentagone, serait quasiment complètement dépendant des décisions du Pentagone pour une attaque contre l’Iran, ou toute autre expédition de ce genre.) Qui plus est, Israël serait attaché à un centre de pouvoir extrêmement puissant, certes, mais qui est confronté à une crise ontologique. Dans ce cas, il n’est même pas dit que l’aide à Israël ne serait pas manipulée à l’intérieur du budget du DoD, selon les intérêts et les priorités du DoD.

…Dans tous les cas, il s’agit d’une bien étrange perspective. Il n'y a vraiment que dans une telle époque que la nôtre, en pleine crise déstructurante, qu'on puisse imaginer un montage pareil, et que des hommes politiques responsables puissent l'envisager à la fois comme viable et acceptable. Israël amarré à un énorme monstre (Moby Dick) en train de sombrer ?"

source

07/08/2010

horror has a face

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"Huit humanitaires occidentaux - six Américains, une Britannique et une Allemande - ont été tués dans le nord-est de l'Afghanistan par des talibans.

Une ONG chrétienne, International Assistance Mission (IAM), l'une des plus anciennement implantées en Afghanistan, a indiqué qu'il s'agissait de ses employés. "Cinq hommes, tous Américains, et trois femmes - une Américaine, une Allemande et une Britannique - ont été tués", a déclaré Dirk Frans, directeur exécutif d'IAM.

Les corps ont été retrouvés dans la province montagneuse du Badakhshan, dans le nord-est du pays. Selon le chef de la police de la province, l'équipe de onze personnes voyageait du Badakhshan au Nouristan, une province frontalière du Pakistan où l'influence des talibans est très forte. Le groupe, majoritairement des médecins ophtalmologues, aurait passé plusieurs jours dans la région, selon le récit de Saifullah, un Afghan seul survivant de équipe de onze personnes. "Ils avaient passé plusieurs nuits dans la nature", a souligné le chef de la police. "Le dernier jour, un groupe d'hommes armés est arrivé, les a alignés et les a abattus. Ils ont volé leurs affaires et leur argent", a-t-il expliqué.

Un Afghan serait le seul survivant

Saifullah aurait été épargné parce qu'il a récité des versets du Coran au moment où il allait être exécuté. Les hommes armés auraient réalisé qu'il est musulman et l'auraient libéré dans la province voisine du Nouristan, zone sous l'influence très forte des talibans. Selon le chef de la police, des habitants avaient dit au groupe d'étrangers que la région pouvait être dangereuse. "Ils ont dit qu'ils étaient médecins et que tout irait bien : 'nous allons là-bas pour aider les gens'", a affirmé le chef de la police, rapportant le témoignage de Saifullah. Interrogée, une porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis à Kaboul a confirmé que "plusieurs Américains" pourraient se trouver
parmi les victimes."

Carl Schmitt disait : « Qui dit humanité veut tromper »…

La cohorte de crétins droitdelomistes qui se payent de mots et rêvent d’un Afghanistan pacifié car converti aux joies de la démocratie libérale et de la main invisible du marché organisant le doux commerce entre les hommes va dans le mur. En fanfaronnant. Il y aurait de quoi se réjouir de ce désastre annoncé si des hommes –des médecins occidentaux et des afghans- ne tombaient pas tous les jours. Pour rien.

Ou plutôt pour les noirs desseins de « stratèges » néoconservateurs imbibés de Kagan ou de Brzezinski dont le seul credo est : il est urgent de d’agir pour garder le pouvoir planétaire avant de voir se lever le Léviathan venu de l’Est ; le messianisme néoconervateur de « guerre contre l’axe du mal » ne cache ses considérations géostratégiques que pour les idiots utiles des think-tank libéraux européens.

Saint-métis Obama devrait se souvenir de Gandamak : les empires trépassent en Afghanistan et les Yankees devront plier bagage un jour ou l’autre. Ce jour là, tous ceux qui auront collaboré avec l’occupant vertueux parlant « humanité » seront exécutés à l’AK47 dans le stade de Kaboul refait à neuf par des humanitaires festifs et crédules, les écoles seront fermées, les dispensaires aussi, les femmes disparaîtront de la circulation et les barbes repousseront. Comme toujours.

Castoriadis faisait un jour la remarque que les peuples non-occidentaux ne convoitent dans le barnum occidental que les armes et les objets : sa technique, non son « humanisme », ses « droitdlom » ou ses festiprides. Les talibans savent que la médecine occidentale est un vecteur d’acculturation occidentale des leurs. Un peu comme les combattants khmers qui coupent les petits bras d’enfants vaccinés dans Apocalypse now (Conrad, Au cœur des ténèbres)…C’est un message clair.