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02/11/2013

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"Marseille, « capitale européenne de la culture ? »  Quel gag… Je ne sais plus quel architecte branché et subventionné , un sous-Le Corbusier, a construit sur le port une sorte de musée bas de gamme ” de la Méditerranée”. Il s’agit de présenter Marseille comme une ville de culture, sympa, où il fait bon vivre. Toujours le gros mensonge de l’idéologie dominante. En réalité, Marseille serait plutôt la capitale européenne de l’insécurité et de la criminalité. À côté, Naples est un paradis.

Certes, depuis les années 20, Marseille a toujours été un paradis des truands, mis en scène dans Borsalino. Mais aujourd’hui, on a dépassé les bornes. Ne parlons pas des innombrables règlements de comptes chicagolesques entre voyous (13 meurtres sur les lieux publics de janvier à mi-août 2013, et 17 depuis septembre 2012) : ce n’est pas très grave que les truands s’exécutent entre eux.  Ça rétablit la peine de mort, comme dit Alain Bauer. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, la criminalité envahit la rue et gangrène la vie de ses habitants. Les urgences des hôpitaux sont devenues des coupe-gorges, une femme seule ne peut plus sortir le soir, certains quartiers en proie au trafic de drogue ressemblent à Caracas.

Et les causes sont toujours analysées à contresens.  Depuis septembre 2012, pas moins de huit déplacements ministériels avec déclarations martiales à l’appui ont eu lieu en urgence à Marseille. Avec, toujours, promesses de renforcement des effectifs policiers. Coup d’épée dans l’eau. Marseille compte 3.500 policiers pour 900.000 habitants, soit nettement plus que la moyenne nationale. Mais la police marseillaise élucide un tiers d’affaires de moins qu’ailleurs. Les congés maladies y sont anormalement élevés. Les policiers municipaux, de leur côté, ne travaillent ni le soir ni le week-end. De leur côté, les tenants de l’explication-excuse ”sociale” de la criminalité, rabâchent : on a laissé se développer d’énormes ghettos où le chômage des jeunes atteint 40%. C’est donc la pauvreté qui développerait la criminalité.

Ah bon ? C’est la pauvreté qui pousse à poignarder le personnel hospitalier ? À tenter de noyer des policiers ? À violer des jeunes femmes ? Quant à l’industrie des stupéfiants dans les quartiers-ghettos (1), elle se développerait pareillement si l’emploi était à un bon niveau. Car il est cent fois plus rentable de se livrer à l’économie criminelle que de travailler normalement. C’est la criminalité qui provoque le chômage et non l’inverse. Quoi de plus juteux que de dealer tout en continuant de percevoir les allocations ?  La marginalité délinquante n’est pas une contrainte, un pis-aller, mais un choix de la part des jeunes populations concernées.

Car l’explication centrale à la situation catastrophique de Marseille (comme d’autres zones de la couronne parisienne, lyonnaise, bordelaise, etc.), explication politiquement incorrecte qui est au cœur du Grand Tabou, c’est qu’elle devenue une ville en majorité maghrébine, africaine et musulmane, et à ce titre parfaitement ingérable. Ce qui n’était pas le cas jadis quant Marseille était encore une ville européenne. On mesure donc le ridicule tragique et aveuglé de l’idéologie dominante qui chante les louanges de ”Marseille, ville métissée”, comme une bénédiction, vitrine de ce que devra sans doute devenir la France entière. Selon une sémantique orwellienne,  on présente l’enfer sous les traits du paradis."

(1) Ces quartiers-ghettos ethniques, comme en région parisienne, ne le sont que parce que les habitants ”de souche” ont été contraints de déménager en masse, et non du fait d’une volonté de parquer ces populations. D’autre part, ces quartiers ne sont nullement ”abandonnés” mais abreuvés d’aides et de subventions qui ne servent à rien puisque tout est immédiatement dégradé ou détruit. Ni les services publics, ni les transports, ni les services de santé, ni les commerces ne peuvent s’y maintenir du fait du comportement prédateur et délinquant (endogène) de la jeune population.

Guillaume Faye, 2013.