30/04/2009
vivre ensemble avec les barbares
Dans le procès-verbal du 18 février 2006 de son interrogatoire par la Brigade criminelle de Paris, Samir Aït Abdelmalek, déclare: "j’ai sorti la lame du cutter et après qu’il a mangé et bu, j’ai cherché un endroit où lui mettre un coup de cutter pour que ça saigne sans lui faire trop mal. Je ne voulais pas toucher à l’adhésif qui l’empêchait de hurler. Sans prévenir Ilan pour qu’il ne stresse pas, je lui ai mis un coup de cutter sur cinq ou six centimètres sur la joue gauche. Malgré le sparadrap cela a saigné vite dans sa barbe qui n’avait pas été rasée.” Le policier qui interroge le jeune homme poursuit : "a ce moment, m’a-t-il expliqué, Ilan avait réussi à relever son bandage sur les yeux. Il l’avait donc vu le regarder droit dans les yeux. Du coup, Youssouf [Fofana] avec un couteau lui a mis un coup dans la gorge vers la carotide puis un coup de l’autre côté de la gorge. Ensuite il a essayé de lui couper le bas de la nuque. Puis il lui a mis un coup de couteau dans le flanc. Il avait sûrement dû revenir avec un bidon d’essence car il m’a dit qu’il avait utilisé un bidon pour asperger Ilan avec ce combustible et l’a incendié sur place. À ce moment il m’a dit "cela a fait une grande flamme et je suis parti".
"La victime a sans doute fait du bruit ou gémi, et comme je fumais un joint, j'ai appuyé un court instant ma cigarette au milieu de son front. J'ai ensuite écrasé mon mégot au sol."
Bon, que dire de plus ? Ah oui, Monsieur Fofana a récusé trente sept (37) avocats fournis par l’aide juridictionnelle…et a contesté ses « conditions de détention » au palais de justice de Paris. Ite missa est.
J’eus préféré qu’on réservat à ce barbare le châtiment que Laurent de Médicis, dans la lutte de clans pour la conquête du pouvoir dans l’Italie de la fin du XVème siècle, réservait à ses ennemis : les pendre aux fenêtres du Palazzo Vecchio, son palais Florentin.
On me dira, c’est horrible ! Oui, c'est l’intérêt de la chose.
Ou bien crucifié sur la place de l'hotel de ville, avec ses comparses, pour l'édification des plus jeunes et jusqu'à ce que mort s'ensuive, comme la vision de Malaparte de cette allée de juifs crucifiés par les nazis en Ukraine. hmm, un peu excessif sans doute. quoique.
21:41 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : ilan halimi, youssouf fofana, barbares, laurent de médicis