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29/12/2009

l'insurrection qui vient

Cécile et Sarah ont été libérées en République dominicaine (AFP)

SANTIAGO (République dominicaine) — Les deux Françaises, Céline Faye et Sarah Zaknoun, condamnées pour trafic de drogue en République dominicaine puis graciées la semaine dernière, sont sorties de prison mardi au grand soulagement de leurs familles.

(…) Après 18 mois d'emprisonnement, Sarah Zaknoun (19 ans) et Céline Faye (20 ans) ont été libérées à Santiago vers 14H30 GMT (15H30 à Paris) en présence du secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, du ministre dominicain de la Justice, Radhames Jimenez Pena, et d'une soeur de Sarah Zaknoun, a constaté une photographe de l'AFP. "Merci infiniment", ont répété les deux jeunes filles au président Nicolas Sarkozy avec qui elles ont eu un entretien téléphonique depuis Saint-Domingue, selon de bribes de conversation que l'AFP a pu entendre.

Le président de la République dominicaine Leonel Fernandez avait gracié la semaine dernière, à l'occasion des fêtes de Noël, les deux Françaises condamnées fin 2008 à huit ans de prison pour trafic de drogue après avoir été interpellées avec six kilos de cocaïne dans leurs bagages. Elles ont toujours clamé leur innocence, affirmant que la drogue avait été placée à leur insu dans leurs bagages après leurs vacances.

(…) Au cours d'une visite à Paris début décembre, le président dominicain avait déclaré qu'elles pourraient être de retour avant Noël en France pour y purger leur peine. Il avait également signé plusieurs accords de coopération, dont l'un dans le domaine des transports.

«Elles vont être ambassadeurs de la lutte contre la drogue et de la prévention envers les jeunes, dès qu'elle le pourront», a ajouté Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la coopération, sans donner plus de précisions.

Et nul doute que ces deux désormais héroïnes du Spectacle médiatique contemporain sauront exploiter leur histoire misérable mais emblématique (tourisme de masse et stupéfiants) en allant couiner leurs 150 mots de vocabulaire sur moult plateaux télés en attendant un livre témoignage (que l’ineffable gorgonne Josyane Savigneau ne manquera pas de qualifier de « courageux » et d’« authentique ») et l’inévitable film qu’arnaud Viviant saura encenser comme il se doit dans ses chroniques résistantes et festives.

J’ai beau être blasé, la capacité de nos sociétés du Spectacle à recycler n’importe quel fait divers, même sordide (la libération de deux mules condamnées pour trafic de stupéfiant puis graciées –et non innocentées- contre quelque transfert de technologie avec un pays improbable mais insuffisamment moderne ou festif pour encore réprimer l’usage de stupéfiants) en ode à la transgression de toute barrière morale ou philosophique m’amuse toujours.

Allez, je vous donne le titre : « Santiago ne répond plus » ou « Et pour quelques kilos de plus »…

Et notre Conducator qui veut en faire des "ambassadeurs de la lutte contre la drogue et de la prévention envers les jeunes"!!! Normal: principe de base de tout système concentrationnaire: recycler les criminels en Kapos chargés de surveiller les zeks que nous sommes.

Pour une "alternative au faux débat actuel" sur l'identité nationale

Un Collectif composé de personnalités du "monde scientifique et culturel" demande de réfléchir à "un autre débat" sur l'identité nationale, afin de "recadrer le débat sur les véritables enjeux". (AFP) Un Collectif comprenant des personnalités du "monde scientifique et culturel" s'est constitué mardi 29 décembre afin de réfléchir à un "autre débat" sur l'identité nationale.
Estimant que le refus du débat laisse les Français face "à la seule machine gouvernementale" et au "tsunami identitaire lancé par le ministre [Eric Besson] appuyé par le président de la République", ces personnalités affirment avoir choisi de "recadrer le débat sur les véritables enjeux", explique un communiqué.
"Des intellectuels, des chercheurs, des écrivains, des journalistes qui travaillent sur le colonial, l'immigration et le post-colonial proposent ici une alternative au faux débat actuel", ajoute le Collectif. "Il faut choisir 'son' débat et ce n'est pas celui de 'l'identité nationale' mais bien celui de la manière dont se construisent nos identités collectives et nos valeurs communes, républicaines, dans la France post-coloniale, 50 ans après les indépendances africaines", écrivent ces personnalités.
"Après avoir commémoré la destruction d'un mur à l'Est (1989-2009), il convient d'en abattre un autre : celui de nos imaginaires collectifs qui, à l'égard des populations des Suds ou ultramarines, n'a pas encore été déconstruit", ajoutent les signataires.
Nicolas Bancel (historien, Lausanne), Esther Benbassa (directrice d'études à l'Ecole pratique des hautes études de Paris), Pascal Blanchard (historien, CNRS), Didier Lapeyronie (sociologue, université de Bordeaux), Gilles Manceron (historien) Elikia M'Bokolo (historien, Ecole des hautes études de sciences sociales) font notamment partie du Collectif. (Nouvelobs.com)

Le plus drôle avec nos modernes (libéraux de gauche), c’est leur double pensée permanente : les mêmes qui se gargarisent tous les jours avec je ne sais quelle « démocratie participative » de Laogaï sont les premiers à pousser des cris d’orfraie lorsque le peuple prend la parole (la collabo21.jpg« démocratie participative », OUI si c’est pour adouber la candidate PS déjà sélectionnée par le système mais NON –ou alors en la recadrant- si c’est pour voter contre l’érection de minarets, pour refuser un TCE ou pour clamer une vision identitaire clairement antagoniste avec ce monde nomade promu par Attali et Bouygues).

Comme le résume admirablement l'omniprésent cuistre Cohn Bendit : « La majorité n’a pas raison, et il faut arrêter un peu cette histoire de majorité ! » Je suis démocrate mais, dans le même mouvement, je puis révoquer celle-ci selon la conjoncture. Ah, Ah!

Etant acquis que seul ce « Collectif comprenant des personnalités du "monde scientifique et culturel" » c’est-à-dire trois crétins endogames doctorants à l’EHESS ou sociologues d’Etat, est à même de recadrer le débat sur de « véritables enjeux ».... Enjeux sempiternels (faire le procès d’une France raciste, coloniale et anti-sémite au travers de son histoire coloniale et de Vichy pour préparer le terrain au radieux projet multiculturel métissé et pluriel Babel dont la faillite anthropologique constante (Balkans, Liban ,Turquie, Inde, Chypre, Maghreb, Rwanda, etc.) n’entrave en rien le grand bond en avant de nos modernes) dont l’omniprésence dans le Spectacle médiatique contemporain et l’hypermnésie morbide quotidiennes ne semble pas évidente à tous, semble-t-il…

(illustration: affiche officielle pour un débat national sur l'identité nationale Française. A déconstruire, donc)

Le verbe « déconstruire » est symptomatique de cette caste de censeurs post modernes fanatiques, adeptes de la déconstruction Derridienne (et non Heideggérienne), convaincus d’être missionnés pour recadrer des peuples archaïques car enracinés dans leur culture et leur histoire, conservateurs par bon sens et rétifs au monde nomade merveilleux de nos modernes zélotes (Attali, Sarkosy, Obama et Meirieu même combat) aux postures abjectes de « résistants » et de « vigies citoyennes » en butte à l’hostilité de masses rejouant Nuremberg ou la marche sur Fiume…L’imposture est totale.

Le plus urgent me semble donc être de déconstruire tous ces collectifs ineptes peuplés de crétins haineux du genre Bancel, Benbassa ou M’Bokolo, suplétifs idéals, car métissés et généreux, du nouvel ordre festif sponsorisé par Bouygues et AT&T et, dans le même superbe mouvement, de reconstruire une démocratie radicale car directe (éventuellement une petite tyrannie si nécessaire, le temps de pourfendre ces hordes de cuistres qui m’accablent).

A coups de barre de fer dans la gueule si nécessaire. (manches de pioche éventuellement)