20/06/2008
Delendus est R. C.
J’ai rencontré Renaud Camus par hasard lors d’une émission de cette crapule intégrale d’Ardisson. Je crois qu’il venait y présenter cet ouvrage, Campagne de France, qui en fit hurler certains. Je me rappelle m’être dit que cet homme là ne faisait pas le poids. Entendons nous : en écoutant cet homme courtois et érudit, s’excusant presque de prendre la parole, je me disais qu’en face d’une accumulation pareille de malveillance, de mauvaise foi et de haine à peine dissimulée, ce Renaud Camus allait se faire écharper. Ce qui advint, du reste, car il faut être très fort, très courageux ou très malin pour se sortir des guet-apens tendus par cette petite fiente d’animateur de merde.
Plus tard j’ai lu –horresco referens- Campagne de France, puis ce petit opuscule jouissif sur la meilleure manière façon de massacrer efficacement une maison de campagne, d’autres encore et tout dernièrement son dernier opus, La grande déculturation, en attendant de parcourir son recueil des demeures d’écrivains et d’hommes de bien.
Dieu sait pourtant que s’accumulent sur mes étagères et partout ou cela reste possible encore, quantité de livres que je dois absolument lire en priorité : une bonne partie du bloc-notes de François Mauriac, La guerre du Péloponnèse revue par l’indispensable Victor Davis Hanson –mon auteur de prédilection, Les hommes au milieu des ruines d’Evola, les Critiques théoriques d’Alain de Benoist, Sur les falaises de marbres d’Ernst Jünger –autre personnage éminent de mon Panthéon littéraire et l’essai de Simon Leys , Orwell ou l’horreur de la politique…pour les plus récents.
Pourtant je reviens régulièrement à Camus comme je reviens à Revel ou Gombrich. La grande déculturation est un ouvrage précieux, dont j’ai cru bon de citer quelques passages récemment. Camus y évoque, dans le désordre, la disparition de la Culture, au sens d’humanités nécessaires, sorte d’ascèse intérieure tendue vers l’excellence, de discipline spirituelle, de sculpture de l’âme, autrefois courante au sein d’une élite dite cultivée, formant classe sociale, non pas seulement aristocratique mais aussi largement bourgeoise et constamment renouvelée aux marges. Cette classe cultivée était le fruit non seulement d’une école (républicaine ou non) consciente de son devoir de transmettre des connaissances, une culture, et de favoriser l’émergence d’une élite, mais aussi d’une transmission familiale, héréditaire. Conception sacrilège, honnie, aux yeux de nos Robespierre en peau de lapin, adeptes de la table rase et émules de Bourdieu. Or Camus dit très justement que jusqu’à récemment, c’était une évidence pour le plus grand nombre qu’il fallait plusieurs générations pour obtenir un homme cultivé, accompli.
Camus montre également l’imposture de cet élitisme pour tous qui n’est que le masque de la médiocrité généralisée et d’une prolétarisation intellectuelle et sociale d’une certaine classe moyenne, jadis cultivée et fière de transmettre cette culture à ses enfants, et qui aujourd’hui y a renoncé.
Dernier point et non des moindres, ce besoin de divertissement exponentiel des foules toujours plus exigeantes en parcs d’attractions, aquariums, club Mickey et autres crétineries formatées au moins disant culturel, intérêt compris, qui témoigne de ce besoin éperdu de l’homme moderne inculte de recourir à l’Etat pour occuper son temps libre, à l’inverse de générations d’hommes instruits par une école digne de ce nom qui savaient instinctivement user de leur temps libre.
Il faut donc lire ce post du Grand Charles et cet article d’Elizabeth Lévy, concernant les propos hallucinants tenus par ce Mr Frédéric Martel, ci-devant animateur d’une émission « culturelle » (Masse critique) de France Culture, précédant l’émission Répliques d’Alain Finkielkraut, samedi dernier, réunissant Renaud Camus et Stéphane Martin, directeur du nouveau musée du quai Branly.
“Aujourd’hui, Alain Finkielkraut débat avec Renaud Camus. Personnellement, je ne trouve pas d’ailleurs qu’il y ait matière à débat avec Renaud Camus, surtout après le livre qu’il vient de publier. Mais c’est un avis très personnel. Allez passons, oublions. Finie l’amertume de la pseudo déculturation. Et tiens, je vous propose de se quitter avec un bon antidote, généreux, un hymne à la diversité. Et je vous le dis comme je le pense : c’est plutôt ça, ma France à moi, celle que j’aime, et pas celle de Renaud Camus.”
Et, pour appuyer son propos, de lancer le célèbre opus de la diva du 93, Diams, Ma france à moi…
Au delà de la fatuité et de la vulgarité du propos, comment mieux illustrer la thèse de Renaud Camus que de proposer comme « antidote » à la réflexion d’un écrivain de talent la sous culture musicale d’une jeune chanteuse, pur produit de décades de pédagogie du renoncement et de démagogie sociétale ?
Cette courte intervention est révélatrice de la mentalité de l’apparatchik moyen aspirant au commissariat politique sévissant –en toute bonne foi- à Radio France:
1-il y a donc des hommes avec lesquels il n’est pas souhaitable de débattre, de dialoguer. Pourquoi ? Mystère. Cela me rappelle une interview de Raymond Aron par Missika et Wolton il y a plus de vingt ans, ou Aron déplorait la disparition en France du débat intellectuel, au profit du monologue et de l’anathème. Camus est persona non grata à vie à Radio France, depuis son fameux Journal de campagne, et ne doit sa notoriété qu’à la qualité et à l’originalité de sa réflexion non consensuelle et courageuse. Il est donc permis de mesurer le courage de cette larve journalistique hurlant avec la meute. Pourquoi débattre ? De toutes façons, il a tort car il ne pense pas comme nous ! Voilà le fond de la pensée (si l'on peut dire) de ce tigre de papier.
2-la France qu’aime ce cuistre de Martel -le mal nommé, ça n’est pas celle de Renaud Camus, ça n’est pas cet amour du beau, des lettres, des écrivains, de la langue Française, de l’héritage, du patrimoine, de la syntaxe…Non, lui ce qu’il aime, c’est Diams, ce concentré de vulgarité consensuelle, d’ignorance crasse, de conformisme intellectuel indigent.
3-sous les dehors d’une rebellitude en bois, il y a du Robespierre, du Fouquier Tinville dans cette posture arrogante et sectaire: on sent bien que les couteaux ne sont pas loin …A l’instar d'un Redecker, objet d’une véritable Fatwa de fondamentalistes chiites, Camus –comme Finkielkraut- sont l’objet d’une fatwa littéraire et médiatique. Seul le talent, la virtuosité intellectuelle et le courage les protègent –encore- du couperet. Mais on sent que le moindre faux pas leur sera fatal.
4-notons la mention –quasiment obligatoire désormais- à la diversité et à la générosité. Le vivre ensemble, une société métissée ou plurielle eurent été des variantes possibles au discours réflexe de ce zorglhomme formaté à la novlangue progressiste…
5-« Chère Elisabeth,
Ravi de vous parler. Je serais tout à fait d’accord avec vous, si… le débat proposé par Alain Finkielkraut avait été un vrai débat. Or, savez que Renaud Camus, l’invité, a dédicacé plusieurs de ses livres à Stéphane Martin, dont il est très proche, depuis longtemps, et qui était son “discussant” dans le débat ? Par ailleurs, je trouve que le livre de Renaud Camus est tout simplement raciste, comme je l’ai écrit sur http://www.nonfiction.fr/article-1170-un_livre_raciste.htm », répond F. Martel à E. Levy sur Causeur.
Cela fait donc un petit moment que je lis Renaud Camus et je n’y ai jamais trouvé une quelconque apologie du racisme. Non, ce que veut dire ce pauvre Martel –qui porte bien mal son nom, soit dit en passant- c’est que défendre une identité culturelle française, voire européenne est raciste par nature. La diversité des cultures, le respect des identités, le culte de ses origines ou de ses racines, cela est souhaitable pour toutes les cultures du monde, à l’exception des cultures européennes, française en l’occurrence. Ce ne serait pas de la discrimination, ça? voire du racisme? Humm?
Or, Martel est trop érudit et intelligent pour ne pas être conscient de cette contradiction (de cette aporie, comme dirait Camus..), il est donc simplement malhonnête et trouve certainement plus rentable ou avantageuse cette posture prétendument anti raciste, plutôt que de débattre avec un homme respectable.
Martel n’est donc ni honnête ni respectable. Mais on s’en doutait un peu.
Renaud Camus, comme Finkielkraut et quelques autres, est un homme libre. Et c’est sans doute ce qui déplait tant à Frédéric Martel, petit flic de la pensée sans envergure et Tchékiste dans l’âme.
22:43 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : renaud camus, élizabeth levy, frédéric martel
Commentaires
Je suis tout à fait d'accord avec Camus - et avec vous. L'actuelle absence de débat, le moralisme qui sert à tout juger, le métissage mental et cuculturel obligatoire, le mépris rolandbarthésien de la logique... France Inter et même France Culture, gangrénées par ces maux, me sont devenues insupportables. Plus besoin aujourd'hui de prouver qu'on a du talent pour être reconnu comme artiste : il suffit de « militer contre le racisme » dans les oeuvres qu'on produit, et, si possible, de laisser entendre que la République et Vichy sont la même chose (cf. Daeninckx). Savoir écrire est devenu un handicap pour un écrivain, les plumitifs qui jugent tout le lui feront payer. Attention : « Delenda est Renaud Camus » n'est pas très latin. Il faudrait écrire : « Delendus est R. C. » Bien à vous.
Écrit par : Ulysse | 21/06/2008
Ma France à moi elle parle fort, elle vit à bout de rêves,
Elle vit en groupe, parle de bled et déteste les règles,
Elle sèche les cours, le plus souvent pour ne rien foutre,
Elle joue au foot sous le soleil souvent du Coca dans la gourde,
C'est le hip-hop qui la fait danser sur les pistes,
Parfois elle kiffe un peu d'rock, ouais, si la mélodie est triste,
Elle fume des clopes et un peu d'shit, mais jamais de drogues dures,
Héroïne, cocaïne et crack égal ordures,
Souvent en guerre contre les administrations,
Leur BEP mécanique ne permettront pas d'être patron,
Alors elle se démène et vend de la merde à des bourges,
Mais la merde ca ramène à la mère un peu de bouffe, ouais.
Parce que la famille c'est l'amour et que l'amour se fait rare
Elle se bat tant bien que mal pour les mettre à l'écart,
Elle a des valeurs, des principes et des codes,
Elle se couche à l'heure du coq, car elle passe toutes ses nuits au phone.
Elle parait faignante mais dans le fond, elle perd pas d'temps,
Certains la craignent car les médias s'acharnent à faire d'elle un cancre,
Et si ma France à moi se valorise c'est bien sûr pour mieux régner,
Elle s'intériorise et s'interdit de saigner. Non...
C'est pas ma France à moi cette France profonde
Celle qui nous fout la honte et aimerait que l'on plonge
Ma France à moi ne vit pas dans l'mensonge
Avec le coeur et la rage, à la lumière, pas dans l'ombre.
Refrain(x2)
Ma France à moi elle parle en SMS, travaille par MSN,
Se réconcilie en mail et se rencontre en MMS,
Elle se déplace en skate, en scoot ou en bolide,
Basile Boli est un mythe et Zinedine son synonyme.
Elle, y faut pas croire qu'on la déteste mais elle nous ment,
Car nos parents travaillent depuis 20 ans pour le même montant,
Elle nous a donné des ailes mais le ciel est V.I.P.,
Peu importe ce qu'ils disent elle sait gérer une entreprise.
Elle vit à l'heure Américaine, KFC, MTV Base
Foot Locker, Mac Do et 50 Cent.
Elle, c'est des p'tits mecs qui jouent au basket à pas d'heure,
Qui rêve d'être Tony Parker sur le parquet des Spurs,
Elle, c'est des p'tites femmes qui se débrouillent entre l'amour,
les cours et les embrouilles,
Qui écoutent du Raï, Rnb et du Zouk.
Ma France à moi se mélange, ouais, c'est un arc en ciel,
Elle te dérange, je le sais, car elle ne te veut pas pour modèle.
Refrain x2
Ma France à moi elle a des halls et des chambres où elle s'enferme,
Elle est drôle et Jamel Debbouze pourrait être son frère,
Elle repeint les murs et les trains parce qu'ils sont ternes
Elle se plait à foutre la merde car on la pousse à ne rien faire.
Elle a besoin de sport et de danse pour évacuer,
Elle va au bout de ses folies au risque de se tuer,
Mais ma France à moi elle vit, au moins elle l'ouvre, au moins elle rie,
Et refuse de se soumettre à cette France qui voudrait qu'on bouge.
Ma France à moi, c'est pas la leur, celle qui vote extrême,
Celle qui bannit les jeunes, anti-rap sur la FM,
Celle qui s'croit au Texas, celle qui à peur de nos bandes,
Celle qui vénère Sarko, intolérante et gênante.
Celle qui regarde Julie Lescaut et regrette le temps des Choristes,
Qui laisse crever les pauvres, et met ses propres parents à l'hospice,
Non, ma France à moi c'est pas la leur qui fête le Beaujolais,
Et qui prétend s'être fait baiser par l'arrivée des immigrés,
Celle qui pue le racisme mais qui fait semblant d'être ouverte,
Cette France hypocrite qui est peut être sous ma fenêtre,
Celle qui pense que la police a toujours bien fait son travail,
Celle qui se gratte les couilles à table en regardant Laurent Gerra,
Non, c'est pas ma France à moi, cette France profonde...
Alors peut être qu'on dérange mais nos valeurs vaincront...
Et si on est des citoyens, alors aux armes la jeunesse,
Ma France à moi leur tiendra tête, jusqu'à ce qu'ils nous respectent.
Écrit par : caton | 21/06/2008
@ulysse: Il faudrait écrire : « Delendus est R. C. »
diantre, ulysse, camus avait raison, la déculturation vient même à toucher la phalange hoplitique...
à bientôt
@caton, merci de nous rappeler ces textes essentiels..
Écrit par : hoplite | 21/06/2008
Petite précision : ma proposition n'était pas tant de remplacer "Renaud Camus" par "R. C.", que de substituer "Delendus" (masculin) à "Delenda" (féminin, comme Carthago). Cordialement,
U.
Écrit par : Ulysse | 21/06/2008
mon latin est un peu rouillé, c'est un fait
bon ça suffit maintenant bordel!
hop
Écrit par : hoplite | 21/06/2008
Hahaha ! Merci Caton.
Mais la chanson écrite pour la fille de bourgeois élevée en zone pavillonnaire,
Au train où vont les choses, c’est déjà la Préhistoire.
Insomniaque, lorsqu’il m’arrive de zapper, et qu’au passage je m’arrête sur les chaînes musicales…
Nous en sommes rendus à un sabir jihadiste avec gestuelle d’égorgement à l’appui,
Dernière étape avant les appels du muezzin ?
Écrit par : Baudricourt | 21/06/2008
Au fond, le piquant de l'affaire, c'est que cette andouille de Martel a pleinement donné raison à Renaud Camus, avant même que celui-ci ait prononcé son premier mot.
Pour le reste, le "débat" était tout de même un peu "plan-plan", non ?
Écrit par : Didier Goux | 21/06/2008
@didier, c'est vrai, débat assez "consensuel". je m'attendais à un stéphane Martin plus PC et moins accommodant. en fait un garçon cultivé, respectueux de ses interlocuteurs mais sans doute tenu à une certaine "réserve" du fait de sa fonction éminemment exposée..
toujours trop courte cette émission, mais irremplaçable!
Écrit par : hoplite | 21/06/2008
La diversité, c'est d'applaudir aux soirées zouk, aux soirées couscous, et venir "en masse" voir des danseurs du fin fond d'un pays dont on ignore jusqu'au nom, mais surtout de dénier toute valeur culturelle aux traditions de nos régions, de nos "pays".
Avec les textes sur les "langues régionales", nous aurons bientôt des panneaux bilingues dans certaines villes, français-arabe, français-wolof... les plus optimistes noteront que le français sera toujours présent.
Pour Mauriac, j'y retourne souvent, essentiellement pour le style, avec une préférance pour Les Mémoires Intérieurs.
Écrit par : Sartoris | 21/06/2008
@sartoris, suis d'accord. je n'avais pas vu ce texte sur les langues "régionales" sous cet angle...mais tout est possible avec nos élites!
suis de plus en plus frappé par l'anomie et l'ethnomasochisme de mes contemporains. peut-être est-ce biaisé par le milieu dans lequel j'évolue, mais au fond je crois que c'est général. inquiétant.
Écrit par : hoplite | 22/06/2008
bien d'accord avec vous...
Mais,(in cauda venenum) pourquoi, comment est il possible, par quel aveuglement, pouvez vous dire que "Finkielkraut- est l’objet d’une fatwa littéraire et médiatique"????
C'est tt simplement contraire aux FAITS...
"Finkielkraut.... est un homme libre"...un homme libre Finkielkraut??????
Mais vous ne SAVEZ donc rien?....
Et de grâce, si par un entrainement de pensée cô celle que vs brocardez à juste titre de Martel, le mal nommé, il vous prenait l'envie de parler d'antisémitisme...abstenez vous....
Écrit par : l'abbé tymon de quimonte | 22/06/2008
salut l'abbé, allons à confesse...
-j'ai la faiblesse de croire, dans ma grande naïveté, que Fink (et Camus) doit son audience à ses idées et au courage qu'il montre à les défendre, bien souvent à rebours du politiquement correct et du terrorisme intellectuel (ensauvagement de la société, destruction de l'école, déculturation des élites, caractère ethnique des émeutes et des pogroms anti-républicains, etc..)
-je n'ai pas l'impression que le fait qu'il soit juif fasse de lui le thuriféraire réflexe du sionisme ou de l'antifrance.
je crois même que cela le protège en partie de la diabolisation du monde bien-pensant prêchant métissage, vivre ensemble, tolérance à sens unique, islamophilie et sanspapierophilie.
dans une catégorie différente je pense aussi à Zemmour qui dit parfois des choses assez simples et justes, partagées par beaucoup de français mais indicibles sur nos média par les temps qui courent...Comme si son origine juive valait brevet d'antiracisme et d'antisémitisme...
il me semble que le débat intellectuel se ferme de jours en jours et que le temps ou A de Benoist pouvait parler à France cul ou écrire dans le figamonde est bien loin et révolu.
à vous l'abbé
hop
Écrit par : hoplite | 22/06/2008
à moi? non non. On va pas ouvrir une discussion sur F..
D'autant que c'est pour moi la croix et la bannière d'aller sur votre site..(des sortes de spam )
Franchement, pour moi, Finkielkraut n’est qu’un imposteur intellectuel, pas un philosophe.Il n’est qu’un idéologue au service de l’idéologie sioniste, pas un intellectuel qui s’oppose à l’antisémitisme. Un philosophe, c’est autre chose qu’un idéologue. Finkielkraut est plutôt fâché avec la philosophie.
il ne se détermine uniquement que par rapport aux interêts d'Israel....Ils juge désormais les petits blancs suffisamment domestiqués pour faire de bons Supplétifs...
Écrit par : l'abbé tymon de quimonte | 22/06/2008
Bonjour. :D Tenez :
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/grain/fiche.php?diffusion_id=64448
Écrit par : Alceste | 27/06/2008
merci alceste
Écrit par : hoplite | 27/06/2008
« Or, Martel est trop érudit et intelligent… »
Ah bon ah bon…
Écrit par : Georges | 28/06/2008
@georges. si, Martel est un gars érudit et cultivé MAIS animé d'une volonté d'épuration et de table rase à l'égard des ennemis de la cause...un GPU-iste né. tellement facile de nager avec le courant..
je vous suggère de jeter un coup d'oeil à son site http://www.fredericmartel.com/
à plus
Écrit par : hoplite | 28/06/2008
HS: a propos de Victor Davis Hanson et de son bouquin, quel est votre sentiment ?
Chevreuil
Écrit par : Chevreuil | 06/03/2010
@chevreuil: passionnant...je l'ai lu aprés avoir lu l'ouvrage de Thucydide. que j'ai trouvé initialement un peu "sec", factuel. a postériori, l'ouvrage de VDH est trés éclairant sur les rapports de la thalassocratie Athénienne avec ses ennemis, ses colonies et la puissance terrienne, "appollonienne", de Sparte.
VDH a un talent particulier pour nous faire rentrer dans la peau des protagonistes...ainsi son ouvrage sur le modèle occidental de la guerre qui nous transporte dans la peau du hoplite au sein sa phalange.
Écrit par : hoplite | 06/03/2010
D'accord avec vous sur Thucydide dont l'intérêt de la lecture réside plus dans la transcription des discours tenus par les émissaires, les assemblées...rhétorique diplomatique de haute volée impressionnante !
Je vous posais la question car j'ai commencé Carnage et culture, les grandes batailles qui ont fait l'Occident (VDH a choisi 9 batailles entre Occident et non Occident, de Salamine, en passant par Poitiers, Tenochtitlan, Lépante jusqu'au Têt). Son objectif est de donner les raisons de la supériorité militaire occidentale dans sa culture (politique, sociale, religieuse...), à suivre...
Je l'espère pas trop américain.
Merci de votre avis, je m'y plongerai à l'occasion.
Écrit par : Chevreuil | 06/03/2010
ahhh carnage et culture! un de mes livres de chevet.
la thèse de VDH sur la supériorité technique et militaire de l'occident (sa létalité particulière) est tout à fait convaincante et fascinante!
bonne lecture
Écrit par : hoplite | 06/03/2010
C'est bien le moins de la part d'un Hoplite ! TT à fait d'accord bien sur
Écrit par : l'abbé Tymon de Quimonte | 06/03/2010
merci mon père.
Écrit par : hoplite | 06/03/2010
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