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04/04/2009

diversité mon amour

Diversity_fr.jpg(…) Barack Obama est présenté, en France, comme un produit de la discrimination positive. Comment interprétez-vous sa victoire électorale et l’engouement qu’elle a pu susciter ?

Sa victoire, c’est le triomphe total de l’idéologie néolibérale aux Etats-Unis, le triomphe de la diversité et en même temps celui des marchés. Ce n’est pas un hasard si des économistes démocrates conservateurs comme Larry Summers ou Tim Geithner sont ses conseillers les plus proches. Si ce que vous voulez, c’est sauver le système économique néolibéral de la crise, c’est une bonne chose. Nous savons tous que l’administration Bush était trop distraite par ses lubies impérialistes du XXe siècle pour s’apercevoir que Wall Street avait plus besoin d’aide que l’Irak. Obama ne fera pas cette erreur. Mais si vous voulez que le système change fondamentalement, ne comptez pas sur les Démocrates. Du point de vue de la justice économique, Obama, c’est juste un Sarkozy noir. Bien sûr, ce n’est pas un problème pour Sarkozy, mais c’est un problème pour tous les gens qui se disent de gauche, qui aiment Obama et pensent que l’engagement dans la diversité dont il est le produit va également produire une société plus égalitaire. Le thème central de La diversité contre l’égalité, c’est qu’ils se trompent ; la diversité est au service du néolibéralisme, et non son ennemie. Ce n’est pas une adresse à Sarkozy — il sait déjà qu’une élite diversifiée est une élite plus heureuse, plus autosatisfaite. Cela s’adresse à la gauche, à ceux qui préfèrent s’opposer au néolibéralisme, plutôt que l’améliorer.

W B Michaels, La diversité contre l'égalité.

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Commentaires

Le lien est erroné.

Écrit par : Jean-Pierre | 04/04/2009

réparé...sorry man
j'aime bien la presse de gauche, de ceux qui se croient tels, en tous cas..

Écrit par : hoplite | 04/04/2009

Oui, Obama est la dernière chance du capitalisme pur et dur. Après la domination outrageante du Blanc, le système capitaliste a produit l'individu multiracial dont le profil est avant tout centré sur l'idéal capitaliste.

Ce qui est importe, désormais, ce n'est plus la ségrégation raciale, mais la ségrégation philosophico-économique. L'exclu sera celui qui ne pense pas "ouverture des marchés à tout prix" et qui refuse la mondialisation du captital.

Obama est le produit ultime du système néo-libéral. J'avoue que je ne l'avais pas vu ainsi pendant la campagne présidentielle...

Écrit par : Trader | 04/04/2009

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