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25/07/2009

apartheid

18aff9120070514100109155.jpg(…) « Là ou l’islam est soluble, c’est dans l’innombrable multiculturel des USA. Plaçons le dans une petite société fragile telle le Québec, il devient le vecteur même de sa destruction, révélant par là sa vérité : 300 000 musulmans sur quelques millions de Québécois déchristianisés et nous avons une problématique Libanaise. Si l’on excepte le moment dialectique de l’Empire ottoman, où, après son établissement, les autres religions ont été tolérées, force est de constater que depuis le VIIème siècle, l’islam ne fait que détruire les sociétés où il s’implante, et aujourd’hui plus que jamais, parce que, ayant digéré Mac Donald’s, Disney et Microsoft, il rencontre un vide spirituel sidéral. Il ne nous est acceptable que par ses femmes et ses mystiques - transactions qui ont lieu dans le secret des chambres ou de l’esprit, et qui m’empêchent de voir cet autre comme l’ennemi absolu. »

(…) « Quelle insanité ais-je proférée en constatant que ce pays n’est pas encore le Brésil ou Cuba mais une nation de race blanche avec des minorités étrangères ! Que l’émigration africaine soit, par exemple, un drame pour les immigrés comme pour les français de souche, qu’une immigration chrétienne soit préférable à une immigration musulmane, voilà qui ma parait relever du bon sens, tout comme le fait que la France ne doive pas se renier elle-même pour maintenir la paix civile menacée par ces minorités. Je me rappelle que le moment où j’ai compris que la France était morte (ou appelée à devenir tout autre chose que ce qu’on m’avait appris qu’elle était depuis des siècles) eut lieu lorsque, enseignant et évoquant tel épisode de l’histoire de France, j’ai cessé de pouvoir dire « nous », sans rien trouver qui remplaçât ce signe d’appartenance heureuse et, dès lors, entrant dans une sorte de déréliction que nul discours politique ne pouvait apaiser. La France que vous me proposez d’aimer, celle que vous me désignez comme la France de demain en me montrant ce groupe de jolies maghrébines et de jeunes noires habillées de manière provocante, cette France là m’est étrangère : pour reprendre votre langage pour le retourner contre vous qui me pensez « raciste », , je dirais que j’y vis dans un apartheid mental, moi que le destin muséal et multiculturel de ce pays horrifie, qui ne crois nullement au repli sur soi, qui ait été élevé dans le cosmopolitisme Beyrouthin. Mais je suis bien obligé de reconnaître que tout ce que j’aime est piétiné quotidiennement au nom du consensus antiraciste et par peur de déplaire à l’islam. C’est vous qui avez fait mourir ce pays en moi, bâtisseurs d’empires boursiers, gauchistes apostats et technocrates si inconséquents que vous avez laissé ce déliter cette langue qui, à elle seule, disait Joseph de Maistre, , définit une nation. George Orwell, lui, pour me référer à un auteur moins compromettant, disait que la dégradation d’une langue va de pair avec la décomposition politique. Qu’est-ce qui agitait donc l’angélique prêcheur qui me vantait la créolisation de la France ? Moins la haine de la France que son désir de voir disparaître des types tels que moi qui errent comme un loup sur les terres du passé, prétendait-il, alors que j’ai toujours été à la lisière, à l’orée, prêt à bondir dans le futur. »

Richard Millet, L’opprobre, 2008

Commentaires

Toujours cette capacité à nous produire de fieffés texte, cher Hoplite.
Je ne vais pas m'en plaindre sauf à admettre, alors, une forme de jalousie.
Amicalement.

Écrit par : robespierre | 25/07/2009

"texteS" bien sûr.

Écrit par : robespierre | 25/07/2009

j'aime beaucoup millet, personnage complexe et radical à sa manière. ne manque pas de courage et de talent. ça devient rare. surtout le courage de parler sans auto censure. millet en paye le prix, je crois.
salut rob!

Écrit par : hoplite | 25/07/2009

L'Islam est un problème.
Mais que dire du judaïsme ?!!

Écrit par : Goklayeh | 30/07/2009

pas d'avis tranché sur la question, goklayeh. il me parait beaucoup moins menaçant que l'islam ne serait-ce que parce que le judaïsme me parait, à certains égards, être partie prenant de notre civilisation européenne, pour sa part orientale.
non?

Écrit par : hoplite | 30/07/2009

Le meilleur moyen de se faire une idée est de lire le Talmud qui est la véritable source de loi du judaïsme contemporain. Que trouve-t-on dans ce texte saint ?

"Celui qui lit et étudie le Talmud ne tombera jamais dans le besoin, mais il y puisera l'art de tromper." (TR. 19 Sota 216)
"Les âmes des autres peuples descendent du démon et ressemblent à celles des animaux. Le goy est une semence de bétail." ((Traité Jebammoth. Sefa et Sela id. Sepher Hannechamma. Fol 221. Col. 4. Jalqût. Fol 154b)
"Tous les Goyim vont en enfer." (T. Sepher Zerov Ha-mor. Fol 27b et Bachai 34. Masmia Jesua. Fol 19.Col.4)
"Les Juifs auront l’empire temporel sur le monde entier." (Perus Hea-misma. Ad Tr. Sab. Ic)
"Tous les Chrétiens seront exterminés." (Sepher Zerov Ha-Mor. Fol. 125 b)
"Tous les trésors des peuples passeront entre les mains juives (Sanhédrin, Fol. 110 b)
Car tous les peuples les serviront et tous les royaumes leur seront soumis." (Sanhédrin, Fol. 88b et Kethuboth, Fol. 111b)
"Dieu a mesuré la terre, il a livré les Goyim aux Juifs." (Baba Quamma, Fol. 37b.)
"Les Goyim ont été créés pour servir le Juif jour et nuit. Dieu les créa sous forme d’homme en l’honneur du Juif car il ne peut convenir à un prince (et tout compatriote de Juda le pendu est un prince) d’être servi par un animal sous forme de quadrupède." (Sepher Nedrash Talpoth, édition de Varsovie, 1875, page 225)
"Les biens des Goyim sont des choses sans maîtres : elles appartiennent au premier Juif qui passe." (Pfefferkorn, Dissert. Philos. Page 11)
"Un Goy qui vole à un Juif même moins qu’un liard, doit être mis à mort. • (Jebammoth, Fol. 47b)
"Mais il est permis à un Juif de voler un Goy." (Babattez, Fol. 54b)
Car la propriété d’un Goy équivaut à une chose abandonnée. Le vrai possesseur est le Juif qui la prend le premier." (Baba Bathra, Fol. 54b)
"Si un Juif a un procès contre un Goy (dit le Talmud au magistrat Juif), vous donnerez gain de cause à votre frère, et vous direz à l’étranger : « C’est ainsi que le veut notre loi ».
Si la colonie juive a pu imposer quelques-une de ces lois, vous donnerez encore gain de cause à votre frère et vous direz à l’étranger : c’est ainsi que le veut notre loi. Mais si Israël n’est pas puissant dans le pays ou si le juge n’est pas Juif, il faudra tourmenter l’étranger par des intrigues jusqu’à ce que le Juif ait gagné sa cause." (Tr. Baba Gamma, Fol. 113a)
"Celui qui rend à un Goy l’objet qu’il a perdu ne trouvera pas grâce auprès de Dieu car il fortifie la puissance des Goyim." (Sanhédrin, Fol. 76b)
"Dieu a ordonné de pratiquer l’usure envers les Goyim, car nous devons lui faire tort même quand il nous est utile. Si un Goy a besoin d’argent, un Juif saura le tromper en maître. Il ajoutera l’intérêt usuraire jusqu’à ce que la somme soit si élevée que le Goy ne puisse plus la payer sans vendre ses biens ou que le Juif commence à faire un procès et obtienne des juges le droit de prendre possession des biens du Goy." (Sepher, Mizv. Fol. 73-4)
"Il faut tuer le plus honnête parmi les Goys.
Celui qui fait couler le sang des Goyim offre un sacrifice à Dieu." (Nidderas Bamidebar rabba, p.21)

Voilà, mot pour mot, un florilège, non exhaustif, de quelques amabilités que le judaïsme entretient à l'endroit de la civilisation européenne, de la chrétienté, de tout ce qui n'est pas juif en fait.

Très intéressante, également, la prière dit du "Kol Nidre", récitée le soir de la fête du Yom Kippour (Grand Pardon), et qui s'énonce ainsi :
"De tous les voeux, obligations, serments ou anathèmes, engagements de toutes sortes, que nous avons voués, jurés, assermentés ou auxquels nous nous sommes engagés, depuis ce jour de pardon jusqu’au même jour de l’an prochain, nous nous repentons à l’avance de tous d’entre eux. Ils seront considérés comme absous, pardonnés, sans force, nuls, et de nul effet. Ils ne nous lieront plus ni n’auront aucune force. Les voeux ne seront plus reconnus comme voeux, les obligations ne seront plus obligatoires, et les serments ne seront plus considérés comme des serments."
Une technique astucieuse d'auto-absolution. A partir de là tout devient possible, comme on dit.

Maintenant, des extraits tirés de l'édition Soncino, la première en anglais, parue en 1935 et destinée à élargir l'enseignement du Talmud à des millions de jeunes juifs. Je présente d'avance mes excuses pour les termes utilisés, mais il s'agit encore une fois d'une retranscription textuelle.

SANHÉDRIN, 55b :
« Une petite fille de trois ans et un jour peut être acquise en mariage par coït, en cas de mort de son mari et si elle a un rapport sexuel avec le frère de son mari, elle devient à lui. Une telle fille est considérée comme femme mariée, on peut se rendre coupable d’adultère à travers elle ; car elle peut souiller l’homme qui a des rapports sexuels avec elle, et celui-ci pourrait à son tour souiller ce sur quoi il se couche, comme un vêtement qu’on se passe (cas de blennorragie). » (Les parenthèses de ces citations sont dans l’Édition Soncino.)

SANHÉDRIN, 69b :
« Nos rabbins ont enseigné la chose suivante : Si une femme s’exhibe avec obscénité avec son jeune fils (un mineur), et que celui-ci commette la première phase de rapports sexuels avec elle, Beth Shammai dit qu’il la rend par là inapte au sacerdoce. Mais Beth Hillel dit qu’elle est encore apte au sacerdoce. (...) Mais ils s’accordent tous deux pour dire que le rapport sexuel que fait un garçon de neuf ans et un jour, est un vrai rapport sexuel, tandis que celui fait par un garçon de moins de huit ans ne l’est pas, leur désaccord ne porte que sur le cas d’un garçon qui a huit ans.

KETHUBOTH, 11a-11b :
« Rabba a dit que ça voulait dire ceci : “Quand un homme adulte a des rapports avec une petite fille, ce n’est rien, car quand la fille est plus petite que dans ce cas là, c’est comme si on lui mettait le doigt dans l’oeil ; mais quand un petit garçon a des rapports avec une femme adulte, c’est un cas équivalent à celui où “ une fille est pénétrée par un morceau de bois”.

KETHUBOTH, 11a-11b :
« Rab Judah a dit que Rab avait dit : “Un petit garçon qui a des rapports avec une femme adulte la rend comme si elle était pénétrée par un morceau de bois.”

ABODAH ZARAH, 36b-37a :
« Rabbi Naham ben Isaac a dit : “Au sujet des enfants païens, ils décrétèrent que les rapports sexuels pourraient causer une souillure par l’émission de leur sperme, et qu’un enfant israélite ne devait donc pas prendre l’habitude de commettre des actes de pédérastie avec ces animaux. (littéralement "avec ça") (...) À partir de quelle âge un enfant païen déclenche-t-il la souillure par l’émission de son sperme ? À partir de neuf ans et un jour. (37a) Dès lors qu’il est capable de l’acte sexuel, il souille en répandant son sperme.” Rabina a dit : “Il faut donc conclure qu’une petite fille païenne souille depuis l’âge de trois ans et un jour, attendu qu’elle est alors capable de participer à l’acte sexuel, elle peut donc parfaitement souiller par l’intermédiaire de ses humeurs vaginale.”

YEBAMOTH, 55b :
« (...) Ne sont pas passibles, les rapports sexuels avec une femme mariée effectués avec un membre mou. Ce qui nous permet de conserver une interprétation en accord avec ceux qui disent que si un homme a des rapports avec un parent à lui, parent faisant partie des proches qu’il n’a pas le droit de toucher après leurs morts, mais que ce rapport sexuel ait été effectué avec un membre mou, cet homme est innocenté. Mais que peut-on dire maintenant à propos de ceux qui disent que pour un tel acte, un homme est quand même coupable ? – Ceux-là parlent du cas où le rapport sexuel a lieu avec la morte elle-même. Car il a été présumé qu’une femme, même après sa mort, appartient toujours le cas échéant à la catégorie des parents qu’il est interdit de toucher, on se rend donc coupable en ayant des rapports sexuels avec son corps, car c’est toujours une femme mariée. Mais dans le cas d’une parente vivante, on est innocenté si le rapport sexuel est fait avec un membre mou.

YEBAMOTH, 59b :
« Rabbi Shimi ben Hiyya a déclaré : “Une femme qui a des rapports avec une bête peut épouser un prêtre. Car on nous a enseigné qu’une femme qui a des rapports sexuels avec ce qui n’est pas un être humain est autorisée à se marier avec un prêtre, bien qu’elle soit néanmoins passible de la lapidation.” L'islam lapide pour moins que ça, je le concède.

Voilà un aperçu de moeurs tout à fait folkloriques, mais qui n'ont, de mon point de vue, pas grand chose à voir avec la civilisation européenne.
Par contre, on peut en tirer nombre de conclusions sur les agissements de certains, voire de la société occidentale dans son ensemble, aujourd'hui. En effet, on comprend mieux, à la lumière de ces textes sacrés, les affaires de trafic d'organes, traite des blanches, escroqueries et autres joyeusetés pédophiles qui ont défrayé la chronique rabbinique ces derniers temps. Notamment, cet abattoir kasher de l'Iowa, le plus gros du monde, qui servait de couverture à une fabrique de métamphétamines, découverte en mai 2008 par les agences fédérales. Il était tenu par des rabbins hassidiques, qui se sont empressé de remplacer les travailleurs locaux par des immigrés clandestins qui constituent maintenant 17% de la population de la ville. Car c'est une constante historique indéniable : partout où le juif se trouve, il ouvre les portes à l'immigration. Tout cela sans l'ombre d'une culpabilité, puisque tout est, d'avance, (auto-)pardonné.

Écrit par : Goklayeh | 31/07/2009

Goklayeh,

Vous vous trompez de méthode. Que le Talmud soit plein de choses ridicules, étrange ou absurdes n'est pas une découverte.

La question n'est absolument pas de savoir ce qu'il y a dans le Talmud, la Torah, la Bible ou encore le Coran. Vous mettez le doigt dans un engrenage ou vous serez par avance la victime.

Le problème actuel n'est pas une question de valeurs (que l'on argumente pas des textes), mais un problème d'identité. Constater que les Juifs sont présents en Europe depuis bien plus longtemps que les musulmans, n'a aucun rapport avec ce qui est présent dans le livre saint des uns et le livre saint des autres.

Écrit par : Jean-Pierre | 31/07/2009

et sinon, t'aurais une réponse argumentée ?

Écrit par : Goklayeh | 01/08/2009

pas les épaules pour argumenter sur les religions...désolé les mecs!
j'ai quand même l'impression que tu peux trouver de belles horreurs dans l'ancien testament comme dans la torah ou le coran. mais je n'ais lu que des fragments, donc je ferme ma gueule et j'apprends de ceux qui savent.

Écrit par : hoplite | 01/08/2009

Non, c'est juste que tu ne veux pas voir les problèmes là où ils sont, mais là où on te dit qu'ils sont.
Si ces paroles étaient tirées du Coran, tu aurais été scandalisé et tu l'aurais fait savoir avec force de mots, à juste titre.
Mais, il semble, de toute évidence, que nos amis les Gobelins bénéficient d'un statut tout particulier dans notre monde qui est le leur désormais.

Écrit par : Goklayeh | 01/08/2009

goklayeh, crois pas ça. je n'ai pas d'a priori et assez peu d'auto censure au regard du commun des mortels.
je t'ai lu comme je lis e ratier ou d'autres encore. et je n'ai aucune illusion sur la tendresse du communautarisme juif à l'égard des goys.

mais on se situe à un autre niveau, celui des religions et des cultures et de leur compatibilité. et donc, là dessus, pas d'avis tranché. et la barbarie fdes extraits du Talmud que tu cites me rappelle effectivement celle d'extraits coraniques ou de l'ancien testament.
à+

Écrit par : hoplite | 01/08/2009

Je pense que dissocier la religion du comportement communautaire est une erreur, tout particulièrement chez les juifs, comme je l'ai évoqué en fin de message.
Tout découle de la religion. Et, plus précisément, tout découle du judaïsme :
le marxisme, le bolchévisme, le trotskisme (la révolution russe de 1917, c'est 4000 juifs à la tête du Parti)
la psychanalyse (lire ce texte d'Alain de Benoit, http://foster.20megsfree.com/81.htm), le culte des droits de l'homme,
la religion démocratique (voir le rôle prépondérant des juifs dans la Révolution Française)
l'anti-racisme (la LICRA, le MRAP sont des officines entièrement juives)
la spéculation financière débridée (Soros, Rotschild, Warburg, Madoff ...)
...

René Cassin, président de l'Alliance Israëlite Universelle, disait que la charte des droits de l'homme est "une laïcisation des principes du judaïsme."
Le Rabbin Sitruk ajoute :“La déclaration des droits de l’homme est inspirée de la Torah et nous n’avons pas fini.”

Edward Bernays, Juif et neveu de Sigmund Freud, avait cette phrase magistrale : “La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays.” C'est tiré de son livre "Propaganda" sur la manipulation des foules.

Adolphe Crémieux, homme politique "français" bien connu pour son décret, explicita le projet juif dans ces termes :
"Un messianisme des temps nouveaux va surgir, la Jérusalem d’un nouvel ordre, sainte fondation entre l’Orient et L’Occident, doit se substituer au double empire des papes et des empereurs. Je ne cache pas qu’au cours des années, je n’aie jamais consacré ma pensée qu’à cette seule et unique oeuvre. A peine a-t-elle commencé son oeuvre que l’influence de l’Alliance Israélite Universelle s’est faite sentir au loin.
Elle ne se restreint pas seulement à notre culte, elle veut pénétrer dans toutes les religions comme elle a pénétré tous les pays.
- Les nationalités doivent disparaître, les religions doivent être supprimées
- Israël, lui ne doit pas disparaître car ce petit peuple est l’élu de Dieu
[...] On nous adjure de pardonner le passé, le moment est là où se crée sur des fondements inébranlables une alliance immortelle."

Donc, il y a une continuité évidente entre les préceptes du judaïsme talmudique et la stratégie de la communauté juive où qu'elle se trouve. Le juif, qu'il soit sioniste ou anti-sioniste, pratiquant ou laïc, raciste ou anti-raciste, communautariste ou anti-communautariste, capitaliste ou révolutionnaire, gauchiste ou droitard, mondialiste ou identitaire, belliciste ou pacifiste, il est avant tout juif, c'est-à-dire dépositaire d'une vision messianique et eschatologique propre au judaïsme, et qui s'exprime dans chacun des agissements de la communauté juive.

Maintenant, quand tu prends la mesure de leur présence dans tous les secteurs stratégiques de la nation, tu peux considérer ce projet comme une réalité en devenir.

Écrit par : Goklayeh | 02/08/2009

Goklayeh,

A propos de Crémieux et de son décret, je me suis toujours demandé pourquoi les Juifs d'Algérie avaient obtenu la nationalité française ? C'étaient pourtant des arabes comme les autres, et cependant il fut décidé qu'ils étaient français. Ca m'a toujours surpris.

Écrit par : Jean-Pierre | 02/08/2009

Au fait, intéressant l'article de de Benoist.

Écrit par : Jean-Pierre | 02/08/2009

C'est Adolphe Crémieux, lui même juif et président de la Grande Loge Maçonnique, qui a fondé, en 1860, ce gigantesque instrument du nationalisme juif qu'est l'Alliance israëlite universelle. Cet organisme se manifesta d'emblée pour exercer des pressions sur le gouvernement français, notamment dans l'affaire Mortara contre le Vatican. Et le décret de naturalisation est l'un des premiers actes législatifs de la Troisième République, signé en pleine débâcle de 70. C'était un moyen pour ce grand fédérateur de rapatrier ses congénères.

Mais d'après Rebatet (Les Juifs et l'antisémitisme), ce décret a clairement foutu le bordel là-bas, les musulmans ne comprenant pas ce traitement différencié d'avec leur ennemi de toujours. 69 ans après, c'est-à-dire en 1939, il en faisait toujours le facteur principal d'instabilité en Afrique du Nord.
On pourrait même dire que le régime de Vichy a finalement rétabli la situation en 40 par l'abolition du décret et l'adoption des lois sur le statut des juifs.

En tout cas, c'est un exemple significatif de l'interférence de cet état dans l'état qu'est Israël avec les intérêts et la destinée de la France. Le décret Crémieux, puis l'affaire Dreyfus sont les premières étapes de la domination politique des juif sur la nation française.

Avant ça, ils n'étaient pas très bien considérés, et il a fallu pour eux rehausser leur image avec force de propagande et de manipulations. Et ils y sont contraints, puisqu'ils vivent parmi les nations tout en poursuivant un projet qui se construit contre les nations.

Bernard Lazare, pourtant juif lui-même et ardent défenseur de la cause, décrit sans détour ce phénomène d'intrusion dans son livre "L'antisémitisme, son histoire et ses causes" : "Maintenant que le Juif est entré en société, il est devenu une source de désordre, et, comme la taupe, il est activement engagé dans la sape des anciennes fondations sur lesquelles repose l'État chrétien. Et ceci explique le déclin des nations, et leur décadence intellectuelle et morale : elles sont comme un corps humain qui souffre de l'intrusion de quelque élément étranger qui ne peut pas s'assimiler et dont la présence entraîne des convulsions et une maladie durable. Par sa présence même, le Juif agit comme un solvant, il produit des troubles, il détruit, il provoque les plus effroyables catastrophes. L'admission des Juifs dans le corps des nations s'est révélée fatal, elles se sont condamnées dés l'instant où elles l'ont accueilli en leur sein... L'entrée des Juifs dans la société a marqué la destruction de l'État par l'Etat (...)"

Écrit par : Goklayeh | 02/08/2009

"Le juif, qu'il soit sioniste ou anti-sioniste, pratiquant ou laïc, raciste ou anti-raciste, communautariste ou anti-communautariste, capitaliste ou révolutionnaire, gauchiste ou droitard, mondialiste ou identitaire, belliciste ou pacifiste, il est avant tout juif, c'est-à-dire dépositaire d'une vision messianique et eschatologique propre au judaïsme, et qui s'exprime dans chacun des agissements de la communauté juive."

j'entends tes arguments, gocklayeh. mais cette façon d'ontologiser "le juif" me dérange un peu. ou alors, ne faut-il pas ontologiser le chrétien, ce bolchevik de l'antiquité, qui par sa seule présence porte la plaie de l'universel dans tout corps qui le reçoit?
ou le musulman?
pourquoi, au dela de leur remarquable capacité à transmettre et faire vivre leur culture au travers de tout, y aurait-il une spécificité juive?

Écrit par : hoplite | 03/08/2009

Je pense que ça revient à poser la question éternelle : qu'est ce qu'un juif ?
Si ce n'est pas une religion, puisqu'on peut être juif et laïc,
Si ce n'est pas une race, puisque les juifs sont partout dans le monde, et présentent une proximité génétique avec les populations autochtones,
Si ce n'est pas une nationalité, puisqu'on peut être, officiellement, juif et français, ou juif et Israëlien (mais dans ce cas-là seulement juif),
Alors qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que les juifs se transmettent-ils à eux-mêmes ?
C'est peut-être par là qu'il faut commencer.

Maintenant, cette "ontologisation" est un raccourci que tout le monde pratique pour définir les traits psychologiques et culturels des autres peuples. Il y a bien un esprit spécifique français, allemand, italien, américain, ... comme il y a un particularisme juif, mais qu'il est interdit de définir.

Écrit par : Goklayeh | 03/08/2009

Goklayeh,

On dirait la définition du français d'aujourd'hui votre truc !

Ce n'est ni une religion, ni un territoire, ni une race, ni ceci, ni cela etc...

Pour être français aujourd'hui, il suffit d'être né.

Ça me fait penser à je ne sais plus quel révolutionnaire qui disait: " Tout homme a deux nations: la sienne et la France".

Écrit par : Jean-Pierre | 03/08/2009

mais les chrétiens ont également une vision méssianique (notamment les évangélistes mais pas seulement: la cité sur la colline des américains) et les musulmans aussi (une umma planétaire).

le judaisme est une religion, une loi, une tradition...une appartenance communautaire?

"Je pense que ça revient à poser la question éternelle : qu'est ce qu'un juif ?
Si ce n'est pas une religion, puisqu'on peut être juif et laïc,
Si ce n'est pas une race, puisque les juifs sont partout dans le monde, et présentent une proximité génétique avec les populations autochtones,
Si ce n'est pas une nationalité, puisqu'on peut être, officiellement, juif et français, ou juif et Israëlien (mais dans ce cas-là seulement juif)"

ne peux-tu pas écrire ces lignes en remplaçant juif par musulman?

et sinon, répond à ta question: quel est ce particularisme juif, selon toi?
et pourquoi serait-il interdit de le définir? (sans recourir aux protocole des sages de Sion, bluette des services secrets du tsar...)

Écrit par : hoplite | 03/08/2009

jp: oui mais en quoi le fait d'être juif porterait-il plus à l'universel que les autres monothéismes?

Écrit par : hoplite | 03/08/2009

Goklayeh,

Sinon pour aller dans le sens d'hoplite, je dirais qu'il est vrai qu'il vaut mieux se garder d'essentialiser. La question de qu'est-ce qu'un Juif si ce n'est pas simplement une religion, rejoint celle par exemple de qu'est-ce qu'un chinois ? Ce n'est dans l'absolu ni une religion, ni une race, ni un territoire ni etc...

Tout cela relève du détail et de sensibilité, on ne peut définir l'identité par un questionnaire, par un seuil oui/non. S'il est évident que certaines personnes ne sont pas chinoises, il est certain aussi qu'il est impossible de définir parfaitement et dans l'absolu un crible de lecture permettant de dire si une telle personne est chinoise ou pas. Dans certains cas c'est évident, dans d'autres pas.

La drôle de situation dans laquelle nous sommes aujourd'hui est que l'on refuse même les cas évidents. Un aborigène d'australie ne connaissant rien en dehors de sa propre culture n'est pas français, point. Or il nous est sommé de devoir expliquer pourquoi il ne l'est pas, et c'est là qu'il y a un piège. Si l'on doit se mettre à expliquer on s'empêtrera dans des sophismes. C'est d'ailleurs cela que je voulais dire dans mon premier commentaire à votre égard. Il faut éviter les définitions identitaires pour éviter ce genre de piège.

Écrit par : Jean-Pierre | 03/08/2009

Non, musulman laïc, ça marche pas. Soit t'es musulman, soit tu l'es pas.
Or, il y a des juifs qui se disent athées. Marx par exemple, alors qu'il était issu d'une famille de rabbins et qu'il a étudié le talmud pendant toute sa jeunesse.

Par ailleurs, le messianisme proposé par l'islam et le christianisme est universaliste, c'est-à-dire qu'il s'adresse à tous les hommes "enfants de Dieu" sous réserve de conversion, contrairement au judaïsme talmudique dont le non-juif est exclu. Quand le Talmud dit : "Les Goyim ont été créés pour servir le Juif jour et nuit" (Sepher Nedrash Talpoth), c'est pas pour faire joli, je l'invente pas.

Mais puisque le juif refuse traditionnellement de se laisser définir pour ce qu'il est, tentons de le définir par ce qu'il prétend ne pas être. Or, s'il y a bien un phénomène qui suit le juif à la trace et dont il se défend continuellement, c'est l'antisémitisme.

On sait, par Bernard Lazare justement, que l'antisémitisme a fleuri partout et à toutes les époques, dans toutes les civilisations où l'on trouve une trace de la présence juive : que ce soit à l'ère chrétienne, dans l'Antiquité, en Egypte, à Babylone, dans le monde musulman, dans le monde moderne en Europe, en royauté, en démocratie, en théocratie ...

Je ne peux pas croire que les antisémites se sont donné le mot, à travers les âges et les continents, pour pratiquer l'antisémitisme, car, non seulement ça ne tient pas debout, historiquement, mais en plus cela sous-entend que le peuple juif, innocent par essence, serait la victime d'une humanité intrinsèquement malveillante, et que, pour préserver la version martyrologique de l'histoire juive, on est prêt à incriminer la Terre entière ! (et en passant, tous les grands penseurs de la culture européenne, sans exception)
Enorme mystification, dans laquelle je vois une des origines de la culpabilité masochiste qui s'est abattue sur la civilisation chrétienne, qui y était d'ailleurs toute disposée par nature.

Après c'est un problème moral : soit on se dit qu'on est tous des salauds persécuteurs de juifs sans défense, des "fascistes" selon la terminologie officielle, soit on se dit que devant une telle récurrence phénoménologique, il y a peut-être une logique qui nous échappe mais qui ne vient pas de chez nous.

Mais quoiqu'il en soit, l'antisémitisme est une constante historique qui confère par défaut une réalité à l'identité juive et qui est reconnue même par des personnalités juives militantes de premier plan. J'ai pris l'exemple de Lazare, mais Théodore Herzl était également lucide sur la question juive, comme Benjamin Disraeli, premier ministre sous de la reine Victoria, Chaim Weizmann, Nahum Goldman, etc ...

Il faut se mettre d'accord là-dessus avant d'aller plus loin. Mais on peut déjà remarquer que le juif a cette tendance à se définir lui-même comme individu lorsqu'il fait le mal, et comme juif lorsqu'on le lui reproche.
Exemple : le CRIJF fait pression sur le gouvernement en faveur de la communauté juive, mais ceux qui le dénoncent sont des antisémites.

Écrit par : Goklayeh | 04/08/2009

"Par ailleurs, le messianisme proposé par l'islam et le christianisme est universaliste, c'est-à-dire qu'il s'adresse à tous les hommes "enfants de Dieu" sous réserve de conversion, contrairement au judaïsme talmudique dont le non-juif est exclu. Quand le Talmud dit : "Les Goyim ont été créés pour servir le Juif jour et nuit" (Sepher Nedrash Talpoth), c'est pas pour faire joli, je l'invente pas."

tu as raison.

seul le christianisme a permis la sécularisdation et la sortie du religieux. on peut donc se dire occidental, imprégné de culture chrétienne, et athée...je me demande si cela est possible pour d'autres religions, notamment l'islam. pourquoi pas, aprés tout?

du fait de la modernité occidentale, le sentiment communautaire a disparu chez les européens, athées ou pas. pas chez ceux qui viennent de civilisation traditionnelles comme l'islam ou chez les juifs. ne serait-ce pas une évolution que pourraient -aussi- connaitre les non accidentaux qui viennent vivre en occident?

concernant le particularisme juif, son rejet de nombre de sociétés depuis l'origine des temps, je ne sais pas. le peuple élu par son comportement, sa culture, son irréductible volonté de ne pas plier et de survivre alors que tant d'autres peuples et civilisations souvent brillantes et fortes ont disparu, est singulier à bien des égards.

jalousie à l'égard d'une communauté solidaire et rétive à toute dilution?
ou revers d'un sentiment de supériorité par rapport aux non juifs? mais là encore, j'essentialise et je n'y crois pas. sais pas!

Écrit par : hoplite | 04/08/2009

Donc le christianisme se serait détruit lui-même ? Le suicide ne fait pas précisément partie de sa doctrine. Non, il y a eu un agent extérieur. Quel est-il ?

Par ailleurs, c'est vrai que chez les musulmans, et encore plus chez les juifs, la frontière entre temporel et spirituel n'est pas aussi marquée que dans le christianisme.
Chez eux, tout est loi : de la bonne façon de chier à la meilleure manière de violer une gamine.
Je pense que tout musulmans est islamiste, et que tout juif, même athée, agit selon les préceptes du Talmud.
Pourquoi une telle imprégnation ? L'émulation culturelle est-elle une explication suffisante. Non, il y a autre chose. Quoi ?

Quel est le dénominateur commun qui peut expliquer un particularisme constant dans le temps et l'espace ? Spécifiquement chez les juifs ?

Qu'est-ce qui a permis à un peuple dépourvue de terre de se maintenir (sois-disant) à travers les âges, et ce quelque soit l'endroit et les cultures qu'il a côtoyé ?

Voilà plus de 400 ans qu'il y a des juifs en France et plus de 250 ans qu'ils ont acquis la citoyenneté française et on parle encore de "communauté juive de France". De la France, ils ont tout obtenu : la citoyenneté, l'égalité de droit, la sécurité civile, la liberté de culte, la liberté d'entreprendre, et qu'ont-ils fait pendant tout ce temps ? Ils n'ont eu de cesse de s'organiser entre eux, de se retrancher du peuple qui les avait accueilli, et dans le même temps, de diffuser des agents de dissolution de la culture hôte par des moyens idéologiques, juridiques, économiques et politiques.
En un mot, de rassembler la communauté, et de disloquer le monde qui se trouve autour de la communauté, selon la maxime qui fonde désormais toute l'idéologie occidentale : "faîtes ce que je dis, pas ce que je fais."
Et si on doit faire entrer les arabes pour ensuite envoyer contre eux les autochtones français, pourquoi pas ? Nous on est là pour foutre la merde. Et quand tout sera dévasté, eh bien on pliera les gaules en criant à l'antisemitisme et au nouvel Holocauste et puis on trouvera un autre terrain de jeu. On fait ça depuis plus de 4000 ans, y'a pas de raison de s'arrêter.

Qui peut dire comment tout ça finira ?

Écrit par : Goklayeh | 07/09/2009

Des questions trop indiscrètes peut-être ?
A moins que ce ne soit les réponses qu'elles appellent ?

Écrit par : Goklayeh | 12/09/2009

non, goklayeh, il n'y a pas de questions ou de réponses trop indiscretes. pour moi en tout cas. je n'ai pas de réponse simplement. j'y réfléchis.

il est vrai que le sentiment d'appartenance communautaire juive est sans doute, en moyenne, trés supérieur à celui des chrétiens, par exemple, ou à celui des européens (si cela signifie encore quelque chose). la question est pourquoi? parcequ'ils enseignent inlassablement à leurs enfants leur histoire et leur singularité, parce qu'ils font des enfants.

je ne sais pas jusqu'où on peut essentialiser un comportement, une âme communautaire. j'ai des amis juifs athées, parfaitement intégrés mais dont il est palpable que leur identité (tout au moins une partie) juive est évidente. sans être revendiquée.

j'entends bien la distinction entre les monothéismes sur la question de la Loi. et sans doute est-ce une explication. mais le chistianisme qui, en europe, délivre aujourdhui son héritage laïc da,s l'ouverture inconditionnel et une volonté d'universel, est bien responsable dans son code génétique de la sortie du religieux des européens.

le simple fait d'avoir une conscience identitaire, communautaire, forte change tout et explique sans doute la survie de la culture juive. pourquoi les européens en sont-ils dépourvus?

Écrit par : hoplite | 12/09/2009

Reprenons notre raisonnement déductif (typiquement gréco-latin) : pas une religion, pas une race, pas un peuple, pas une nationalité. Alors quoi ?

Quand on cherche le plus petit dénominateur commun qui peut expliquer toutes les variations de l'esprit juif contemporain et un attachement indéfectible à la judéïté, on se rend compte qu'il n'y en a qu'un : la circoncision au huitième jour après la naissance.
Elle marque dans sa chaire l'alliance du juif avec Dieu. Et elle est pratiquée selon les sondages par plus de 97% des Juifs aujourd'hui (chiffre en baisse), bien plus religieusement que le Chabbat ou la Cacheroute.
Spinoza écrit d'ailleurs dans son Traité théologico-politique, 1670 : « Le signe de la circoncision me paraît d’une telle conséquence que je le crois capable d’être à lui tout seul le principe de la conservation du peuple juif ».

Roger Dommergue Polacco De Menasce, lui-même d'origine juive (repenti), fait part de sa découverte concernant les conséquences physiologiques de ce rite dans cette vidéo qui a fait grand bruit, sur internet:

http://www.youtube.com/watch?v=MeW2TLE9PYo&feature=PlayList&p=9C566C6E97DD983F&index=0&playnext=1

A méditer longuement, prudemment, et calmement.

Thèse extensible aux islamistes : circoncision très largement pratiquée (entre 5 et 8 ans) pendant la période de la deuxième puberté (7 à 9 ans), donc qui engendre probablement des effets différents.

Écrit par : Goaklayeh | 16/09/2009

"et sinon, répond à ta question : quel est ce particularisme juif, selon toi ?"

la vidéo que je t'ai proposée en apporte une réponse.

Écrit par : Goklayeh | 02/10/2009

goklayeh, j'ai bien regardé ta vidéo et je ne trouve pas cet intéressant personnage (sincèrement, j'adore ce genre de gars hors normes) trés convaincant. Que le fait d'être circoncis procure un sentiment identitaire et/ou communautaire, why not? mais que la circoncision puisse engendrer ces modifications physiologiques (hypophysaires, médullaire, etc..)dont il parle, je trouve ça assez extravagant, en tous cas sans fondement évident à ma connaissance (je suis médecin).

donc, je ne comprends toujours pas ce particularisme juif.

Écrit par : hoplite | 02/10/2009

"L'enfant, ce glandulaire inconnu" de Jean Gautier, ça explique pas mal de choses, bien au-delà de la question juive d'ailleurs.
Par exemple, le mec pouvait te ramener des trisomiques à la normale en leur administrant des extraits de thyroïde ! Il a aussi mis au point un appareil à ondes électro-magnétiques, qu'il a testé sur lui avec succès, permettant de rééquilibrer le système hormonal. Et évidemment, il a été honni et banni du corps médical, comme Carrel avant lui.
http://biogassendi.ifrance.com/editobiofr16glandes.htm

On a aussi observé par exemple, que les nouveaux-nés atteints d'anencéphalie éprouvaient quand même des émotions (sourires, gazouillis... ) à la naissance, et que le coeur du foetus commence à battre avant la formation des nerfs, ce qui tendrait à prouver la prééminence du système hormonal sur le système nerveux. Qu'en penses-tu ?

C'est "extravaguant", je t'le fais pas dire, mais c'est objectivement la seule explication logique à cette constante de l'esprit "juif" que l'on retrouve aussi bien chez les pratiquants orthodoxes que chez les laïques.

Et puis, franchement, je ne trouve pas, sans vouloir offenser ta corporation, que la médecine, et la science en générale, expliquent ou apportent des réponses convaincantes ou font de grandes découvertes ces derniers temps, mais apparaissent plutôt comme des disciplines en bout de course et en attente de renouvellement et de "synthétisation".

Aujourd'hui la science, non seulement n'explique plus rien depuis près d'un siècle, mais devient complètement délirante : des modèles cosmologiques au SIDA (comme la relativité d'Einstein et le vaccin de Pasteur), on dépense actuellement des millions pour étudier des trous noirs et un virus que l'on a jamais pu observer et dont on a pour l'instant pas la moindre preuve !
C'est au moins aussi extravagant que ce que raconte Dommergue. Pour ma part, j'ose plus conclure de manière définitive.

Par ailleurs, un autre fait qui pourrait confirmer cette thèse est la circoncision musulmane pratiquée normalement lors de la seconde puberté, entre 7 et 9 ans, et ce de façon majoritaire (même si le Coran n'en fait pas une obligation, cette pratique concerne plus de 90% des musulmans, avec des effets différents, bien entendu).
Je viens de traduire un texte traitant de la circoncision de manière globale et de ces conséquences sur les civilisations, si ça t'intéresse...

Je pense que la circoncision est réellement le plus grand mystère de l'humanité. On a retrouvé les carnets personnels de Jacques Derrida, lui-même circoncis, où il écrit qu'il n'a "jamais parlé que de ça". Freud en parle aussi dans L’Homme Moïse et la religion monothéiste, mais lui en fait "le substitut symbolique de la castration".

Écrit par : Goklayeh | 03/10/2009

d'abord, je n'ai pas de camp à défendre, notamment pas la corporation médicale..je la connais trop bien, ses accommodements, sa corruption, ses erreurs, ses limites.

la coexistence d'une régulation physiologique nerveuse et humorale, notamment endocrinologique n'est pas une nouveauté et explique des adaptations et des fonctionnements autonomes avant la maturité du système nerveux central ou périphérique.
par contre le nain en question guéri par les extraits thyroïdiens était...hypothyroidien, simplement, rien à voir avec la trisomie 21. (hélas)

je ne vois pas comment l'ablation d'un petit bout de peau du prépuce pourrait provoquer des perturbations pareilles. mais bon, je garde l'esprit ouvert. pour l'instant pas convaincu.

je persiste à penser que cette singularité ne se situe pas essentiellement dans le domaine physiologique mais plutôt culturel au sens large. un individu vient au monde au sein d'un environnement familial, religieux, social, politique, culturel, etc. qui l'imprègne définitivement, qu'il le veuille ou non et détermine de façon consciente ou pas sa façon d'être, de parler, de réfléchir. sa structure (ou même son infrastructure) mentale et relationnelle. mais bon je m'aventure dans des domaines que je ne maitrise absolument pas...qu'en penses-tu?

si tu peux me communiquer ta traduction, ça m'intéresse. à plus.

Écrit par : hoplite | 03/10/2009

Une culture, ça évolue. Les juifs, non. Et ça, c'est inexplicable du seul point de vue ethnologique ou culturel.

Jean Gautier explique dans ses ouvrages que la trisomie 21, ou syndrome de Down, est effectivement une hypothyroïdie qui est en fait due la plupart du temps à une hyperthyroïdie chez la mère de l'enfant. Ce sont des découvertes qu'il a faites il y a plus de 50 ans. Effectivement, ce n'est pas nouveau.
Tu es plus à même de déterminer dans quelle mesure Gautier maîtrisait son sujet, mais le fait qu'il n'ait pas été pris en considération et même vilipender par tous ses confrères, encore aujourd'hui, et compte tenu du caractère totalement inversé de la recherche actuelle dans tous les domaines, m'incline à penser qu'il a peut-être de bons arguments. Qu'en penses-tu ?

Même en tant que non-médecin, j'ai de plus en plus de mal à croire que les anomalies génétiques sont les causes premières des métabolismes et des mutations physiologiques. Un code, génétique ou informatique, ne se détraque pas tout seul.

Il est tout à fait reconnu qu'un organisme qui est soumis à un certain environnement ou à certaines altérations de façon continue et répétée, de générations en générations, enregistre les conséquences de ces nouvelles conditions dans son code génétique.
Les Sherpas du Népal naissent avec un taux supérieur d'hématies, comme toute personne qui fait un long séjour en altitude, sauf que chez eux c'est devenu génétique, par adaptation de l'organisme à un environnement fixe. Et il faudrait qu'ils vivent longtemps dans les plaines pour perdre peu à peu cette caractéristique.
Pourquoi les nègres nord-américains ne ressemblent plus du tout aux Africains, alors que les mariages inter-raciaux n'ont jamais représenté plus de 1 ou 2 % des mariages aux Etats-Unis ?
Pourquoi la civilisation et la technique sont apparus chez les blancs des milieux tempérés plutôt que chez les nègres des milieux tropicaux ou équatoriaux ?
Y'a pas de mystère. C'est bien qu'ils y étaient prédisposés physiquement de par leur conditionnement environnemental du à une sédentarisation.

Ce sont la race et le sang qui font les civilisations, et inversement. C'est la dialectique, ou feed-back, anthropologique.
Paradoxalement, le juif Disraeli avait raison, bien qu'il ne sache pas de quoi il était fait en réalité, quand il disait que "en politique, la race est tout, et toute race court à sa ruine qui se montre insouciante de préserver son sang des mélanges". Il n'y a que les idéalistes pour penser le contraire, et les juifs pour le leur rappeler. Sinon on serait tenter de s'interroger de manière différente et plus posée sur les thèses "infâmes" d'un certain Chancelier allemand ...

Or, en ce qui concerne les juifs, on sait que :
1_ ils ne se sont jamais sédentarisé sinon très récemment
2_ ils ont côtoyé des races et des cultures très différentes, dont ils ont pris les caractéristiques raciales (les sépharades, les juifs d'Iran, les juifs d'Europe centrale...)
3_ l'immense majorité des juifs d'aujourd'hui, c'est_à-dire 96 %, sont des ashkénazes qui sont les descendants des Kazhars, une ethnie turco-mongol d'Asie centrale, convertie vers 750 ap JC. (voire le livre de Arthur Koestler, La Treizième Tribu)
Donc Finkelkraut n'a strictement aucun fond génétique commun avec Moïse l'égyptien.
4_ et, malgré tout ça, ils ont gardé des traits psychologique et culturels absolument constant dans le temps et l'espace.

Donc si l'on creusait un peu, on découvrirait que les juifs actuels sont au maximum des turco-mongols circoncis au huitième jour sédentarisés en Europe occidentale et en Amérique du Nord. Le seul point commun qu'ils ont avec les Hébreux circoncis au huitième jours qui étaient probablement des Egyptiens, c'est cette circoncision au huitième jour.
Il n'y a pas d'autre explication pour définir une continuité du "peuple juif".
Après, il est vrai qu'on peut se demander quel est le principe actif qui caractérise les juifs d'aujourd'hui : est-ce le sang khazar qui s'exprime, ou bien la circoncision qui détermine la singularité de l'esprit juif actuel ?

Je lis la Bible et je regarde la télé et je vois que les Pharisiens d'hier sont les mêmes aujourd'hui.

Pour le texte, en plus d'être mal traduit je pense, c'est assez long avec la version anglaise associée, il me faudrait une adresse.

J'ai trouvé par ailleurs de très bons textes à propos de la dynamique historique des races sur ce blog :
http://adrien637.blogspot.com/

Écrit par : Goaklayeh | 03/10/2009

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